Directives anticipées en oncologie en France : représentations sociales et liberté d’utilisation / Patrice Cannone in Psycho-Oncologie, Vol. 10, 1 (Mars 2016)

Public ISBD [article]  inPsycho-Oncologie > Vol. 10, 1 (Mars 2016) . - p.30-36 Titre : Directives anticipées en oncologie en France : représentations sociales et liberté d’utilisation Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Cannone, Auteur ; C. Baltayan, Auteur ; L. Estienne, Auteur ; Lionel Dany, Auteur ; P. Tomasini, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.30-36 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Cancer ; D:Demande d'euthanasie ; D:Directive anticipée ; M:Mort ; P:Psycho-oncologie ; R:Recherche clinique ; R:Représentation ; S:Société Résumé : Les directives anticipées (DA) apparaissent dans les divers lieux de soins qui côtoient la fin de vie et tendent même à se généraliser à tous les domaines liés aux soins en général. L’objectif de notre recherche est de déterminer les modalités de mise en place des DA en oncologie. En d’autres termes, il s’agit de définir un dispositif de recours aux DA pour des patients touchés par le cancer. Nous avons mené deux opérations de recherche. Une première opération de recherche étudie le rapport que la société entretient avec les DA. Pour ce faire, les représentations sociales des DA ont été recueillies à partir de passations de questionnaires auprès de 197 sujets tout-venant. Une seconde opération de recherche étudie le rapport que les patients touchés par le cancer entretiennent avec les DA. À cet effet, il a été proposé à 41 patients hospitalisés en oncologie de recourir aux DA. Les choix de recourir ou de ne pas recourir à ces DA ainsi que les raisons de ces choix ont été recueillis par une approche qualitative. La conception sociale des DA se réfère essentiellement aux notions d’autonomie et de liberté individuelle d’une part, et aux notions d’euthanasie et d’arrêt thérapeutique d’autre part. Seul un quart des patients sollicités a choisi de recourir aux DA. Les justifications de ce choix révèlent essentiellement chez ces patients des attitudes contre l’acharnement thérapeutique, ainsi que des revendications d’un droit à la non-souffrance en fin de vie. Les justifications des patients ayant refusé de recourir aux DA révèlent, quant à elles, des manifestations psychiques s’apparentant à un coping évitant, comme pour maintenir l’objet DA hors du champ de la conscience. La proposition de recourir aux DA semble ainsi être appréhendée par ces patients comme une menace psychique. Les patients touchés par le cancer ont recours aux DA au travers d’enjeux sociaux et non au travers d’enjeux individuels. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32412 [article] Directives anticipées en oncologie en France : représentations sociales et liberté d’utilisation [texte imprimé] / Patrice Cannone, Auteur ; C. Baltayan, Auteur ; L. Estienne, Auteur ; Lionel Dany, Auteur ; P. Tomasini, Auteur . - 2016 . - p.30-36. Langues : Français (fre) in Psycho-Oncologie > Vol. 10, 1 (Mars 2016) . - p.30-36 Catégories : Alpha C:Cancer ; D:Demande d'euthanasie ; D:Directive anticipée ; M:Mort ; P:Psycho-oncologie ; R:Recherche clinique ; R:Représentation ; S:Société Résumé : Les directives anticipées (DA) apparaissent dans les divers lieux de soins qui côtoient la fin de vie et tendent même à se généraliser à tous les domaines liés aux soins en général. L’objectif de notre recherche est de déterminer les modalités de mise en place des DA en oncologie. En d’autres termes, il s’agit de définir un dispositif de recours aux DA pour des patients touchés par le cancer. Nous avons mené deux opérations de recherche. Une première opération de recherche étudie le rapport que la société entretient avec les DA. Pour ce faire, les représentations sociales des DA ont été recueillies à partir de passations de questionnaires auprès de 197 sujets tout-venant. Une seconde opération de recherche étudie le rapport que les patients touchés par le cancer entretiennent avec les DA. À cet effet, il a été proposé à 41 patients hospitalisés en oncologie de recourir aux DA. Les choix de recourir ou de ne pas recourir à ces DA ainsi que les raisons de ces choix ont été recueillis par une approche qualitative. La conception sociale des DA se réfère essentiellement aux notions d’autonomie et de liberté individuelle d’une part, et aux notions d’euthanasie et d’arrêt thérapeutique d’autre part. Seul un quart des patients sollicités a choisi de recourir aux DA. Les justifications de ce choix révèlent essentiellement chez ces patients des attitudes contre l’acharnement thérapeutique, ainsi que des revendications d’un droit à la non-souffrance en fin de vie. Les justifications des patients ayant refusé de recourir aux DA révèlent, quant à elles, des manifestations psychiques s’apparentant à un coping évitant, comme pour maintenir l’objet DA hors du champ de la conscience. La proposition de recourir aux DA semble ainsi être appréhendée par ces patients comme une menace psychique. Les patients touchés par le cancer ont recours aux DA au travers d’enjeux sociaux et non au travers d’enjeux individuels. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32412

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T006753	PSY	Revue	Tournai	Soins infirmiers (T)	Disponible
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Spiritualité et cancer : une étude qualitative / L. Estienne in Psycho-Oncologie, Vol. 13, 3-4 (Décembre 2019)

Public ISBD [article]  inPsycho-Oncologie > Vol. 13, 3-4 (Décembre 2019) . - p.173-182 Titre : Spiritualité et cancer : une étude qualitative Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Estienne, Auteur ; L. Dany, Auteur ; Eric Dudoit, Auteur ; F. Duffaud, Auteur ; S Salas, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.173-182 Langues : Anglais (eng) Catégories : Alpha C:Cancer ; C:Coping ; D:Déterminant ; F:Finitude ; P:Psycho-oncologie ; Q:Question existentielle ; S:Spiritualité Résumé : Contexte : Les malades du cancer sont souvent confrontés à une prise de conscience de leur propre finitude et au fait de composer avec une vie désormais rythmée par le cancer. Ce bouleversement existentiel peut s’accompagner d’un « travail » spirituel qui contribue à l’ajustement à la maladie et aux conditions de la fin de la vie. La spiritualité peut être définie comme un processus par lequel les individus cherchent et donnent du sens à leur vie, se sentent connectés à soi, aux autres, au moment présent et à ce qui est sacré. Très peu d’études en France s’intéressent à la spiritualité dans le contexte du cancer. Ainsi, l’objectif de notre étude était d’identifier et d’étudier le rôle des composantes spirituelles dans le vécu de la maladie cancéreuse. Méthodologie : Nous avons réalisé 15 entretiens semidirectifs auprès de patients du service d’oncologie médicale et de soins palliatifs du CHU de la Timone (Marseille). Une double analyse a été réalisée : 1) une analyse lexicographique et 2) une analyse thématique ciblée sur les entretiens les plus typiques issus de l’analyse lexicographique. Résultats : L’analyse lexicographique a mis en évidence trois classes lexicales. La classe 1 renvoie à l’expérience vécue du cancer ainsi qu’aux transformations et réaménagements internes (40,5 %), la classe 2 est relative à la rupture biographique constitutive du vécu expérientiel du cancer (13,4 %) et la classe 3 correspond à la description du vécu quotidien du cancer (46,1 %). En complément, l’analyse thématique fait apparaître différents thèmes témoignant de la spiritualité dans l’expérience vécue du cancer, notamment l’expérimentation et la relation au sacré, la relation à la transcendance et le rôle de la spiritualité dans le vécu expérientiel des patients. Conclusion : L’analyse des entretiens a permis d’identifier l’expression de composantes spirituelles. Elles s’expriment comme une ressource, un « ressort invisible » afin de permettre l’ajustement à l’expérience extrême de la maladie cancéreuse. Les deux dimensions centrales « laïques » de la spiritualité : la transcendance et la relation au sacré ouvrent des perspectives pour l’intégration de la spiritualité dans la prise en charge des patients atteints de cancer, sans remettre en cause le principe de laïcité des hôpitaux français. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43234 [article] Spiritualité et cancer : une étude qualitative [texte imprimé] / L. Estienne, Auteur ; L. Dany, Auteur ; Eric Dudoit, Auteur ; F. Duffaud, Auteur ; S Salas, Auteur . - 2019 . - p.173-182. Langues : Anglais (eng) in Psycho-Oncologie > Vol. 13, 3-4 (Décembre 2019) . - p.173-182 Catégories : Alpha C:Cancer ; C:Coping ; D:Déterminant ; F:Finitude ; P:Psycho-oncologie ; Q:Question existentielle ; S:Spiritualité Résumé : Contexte : Les malades du cancer sont souvent confrontés à une prise de conscience de leur propre finitude et au fait de composer avec une vie désormais rythmée par le cancer. Ce bouleversement existentiel peut s’accompagner d’un « travail » spirituel qui contribue à l’ajustement à la maladie et aux conditions de la fin de la vie. La spiritualité peut être définie comme un processus par lequel les individus cherchent et donnent du sens à leur vie, se sentent connectés à soi, aux autres, au moment présent et à ce qui est sacré. Très peu d’études en France s’intéressent à la spiritualité dans le contexte du cancer. Ainsi, l’objectif de notre étude était d’identifier et d’étudier le rôle des composantes spirituelles dans le vécu de la maladie cancéreuse. Méthodologie : Nous avons réalisé 15 entretiens semidirectifs auprès de patients du service d’oncologie médicale et de soins palliatifs du CHU de la Timone (Marseille). Une double analyse a été réalisée : 1) une analyse lexicographique et 2) une analyse thématique ciblée sur les entretiens les plus typiques issus de l’analyse lexicographique. Résultats : L’analyse lexicographique a mis en évidence trois classes lexicales. La classe 1 renvoie à l’expérience vécue du cancer ainsi qu’aux transformations et réaménagements internes (40,5 %), la classe 2 est relative à la rupture biographique constitutive du vécu expérientiel du cancer (13,4 %) et la classe 3 correspond à la description du vécu quotidien du cancer (46,1 %). En complément, l’analyse thématique fait apparaître différents thèmes témoignant de la spiritualité dans l’expérience vécue du cancer, notamment l’expérimentation et la relation au sacré, la relation à la transcendance et le rôle de la spiritualité dans le vécu expérientiel des patients. Conclusion : L’analyse des entretiens a permis d’identifier l’expression de composantes spirituelles. Elles s’expriment comme une ressource, un « ressort invisible » afin de permettre l’ajustement à l’expérience extrême de la maladie cancéreuse. Les deux dimensions centrales « laïques » de la spiritualité : la transcendance et la relation au sacré ouvrent des perspectives pour l’intégration de la spiritualité dans la prise en charge des patients atteints de cancer, sans remettre en cause le principe de laïcité des hôpitaux français. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43234

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T008675	PSY	Revue	Tournai	Soins infirmiers (T)	Disponible

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