[article]
| Titre : |
À propos de l’usage des conflits |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Pierre Canouï |
| Année de publication : |
2019 |
| Article en page(s) : |
p. 25-34 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
A:Abstention thérapeutique ; C:Conflit ; E:Ethique ; F:Finitude ; M:Mortalité ; P:Pratique professionnelle ; S:Soins palliatifs ; S:Suicide ; S:Suicide assisté
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| Résumé : |
Les soins palliatifs ont le grand mérite d’avoir remis à l’honneur l’usage des conflits. La raison la plus évidente en est que les soins palliatifs confrontent chacun à la finitude de l’existence, au fait d’être mortel et à l’incertitude. Les soins palliatifs dans la médecine moderne, technico-scientifique, présentent une différence notable par rapport à l’accompagnement des mourants que nous connaissions à travers les écrits des philosophes, des historiens, des romanciers, des médecins, des religions. Cette différence réside dans l’idée que nous aurions acquis, maintenant, de décider de l’heure de la mort, de pouvoir en repousser l’heure ou de l’avancer. C’est en partie vrai et faux. La médecine technico-scientifique a, certes, doté l’homme d’un certain pouvoir mais aussi d’une grande illusion. Repousser l’heure de la mort renvoie au mythe de l’immortalité et de la croyance qu’un jour peut-être nous ne mourrons plus. Avancer l’heure de la mort renvoie à la question de notre toute-puissance, du suicide et du suicide assisté et avec cela la plus difficile des questions philosophiques (Camus, 1942). |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41877 |
in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 137 (Juin 2019) . - p. 25-34
[article] À propos de l’usage des conflits [texte imprimé] / Pierre Canouï . - 2019 . - p. 25-34. Langues : Français ( fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 137 (Juin 2019) . - p. 25-34
| Catégories : |
Alpha
A:Abstention thérapeutique ; C:Conflit ; E:Ethique ; F:Finitude ; M:Mortalité ; P:Pratique professionnelle ; S:Soins palliatifs ; S:Suicide ; S:Suicide assisté
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| Résumé : |
Les soins palliatifs ont le grand mérite d’avoir remis à l’honneur l’usage des conflits. La raison la plus évidente en est que les soins palliatifs confrontent chacun à la finitude de l’existence, au fait d’être mortel et à l’incertitude. Les soins palliatifs dans la médecine moderne, technico-scientifique, présentent une différence notable par rapport à l’accompagnement des mourants que nous connaissions à travers les écrits des philosophes, des historiens, des romanciers, des médecins, des religions. Cette différence réside dans l’idée que nous aurions acquis, maintenant, de décider de l’heure de la mort, de pouvoir en repousser l’heure ou de l’avancer. C’est en partie vrai et faux. La médecine technico-scientifique a, certes, doté l’homme d’un certain pouvoir mais aussi d’une grande illusion. Repousser l’heure de la mort renvoie au mythe de l’immortalité et de la croyance qu’un jour peut-être nous ne mourrons plus. Avancer l’heure de la mort renvoie à la question de notre toute-puissance, du suicide et du suicide assisté et avec cela la plus difficile des questions philosophiques (Camus, 1942). |
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