Dépression du sujet âgé : l’affaire du psychiatre / C. Peyneau in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie), 83 (Octobre 2014)

Public ISBD [article]  inNPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 83 (Octobre 2014) . - p.259-264 Titre : Dépression du sujet âgé : l’affaire du psychiatre Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Peyneau, Auteur ; O. Drunat, Auteur ; P. Koskas, Auteur ; N. Waksman, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p.259-264 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Choix ; C:Complication ; D:Dépression ; D:Difficulté ; P:Personne âgée ; P:Polypathologie ; P:Psychiatrie ; P:Psychothérapie ; S:Symptôme ; T:Traitement ; V:Vieillissement Résumé : La mission du psychiatre en gériatrie est complexe parce que la clinique ne ressemble pas à celle qu’il rencontre en psychiatrie de l’adulte plus jeune. Pour des raisons admises de chevauchements syndromiques et d’aspect atypique des tableaux, les repères habituels sont décalés. Il est vrai que le phénomène de polypathologie et donc de limites entre les éléments cliniques de plusieurs troubles coexistants apporte des complications. Mais pour expliquer cet aspect atypique des tableaux, il faut avancer deux hypothèses : celle d’une modification de la présentation des symptômes par le vieillissement et celle d’un effet d’optique, c’est-à-dire de la construction de ces images par notre regard normé selon les cadres nosographiques classiques. Les options thérapeutiques sont aussi particulières en raison de la mauvaise tolérance des médicaments et de l’inefficacité des molécules sur certains troubles. L’axe des traitements psychothérapiques est sous-exploité. Pour comprendre la plupart des situations cliniques de gériatrie, il faut certainement modifier notre angle de vue. Le regard conjoint neuro-psycho-gériatrique est ainsi pertinent. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27126 [article] Dépression du sujet âgé : l’affaire du psychiatre [texte imprimé] / C. Peyneau, Auteur ; O. Drunat, Auteur ; P. Koskas, Auteur ; N. Waksman, Auteur . - 2014 . - p.259-264. Langues : Français (fre) in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 83 (Octobre 2014) . - p.259-264 Catégories : Alpha C:Choix ; C:Complication ; D:Dépression ; D:Difficulté ; P:Personne âgée ; P:Polypathologie ; P:Psychiatrie ; P:Psychothérapie ; S:Symptôme ; T:Traitement ; V:Vieillissement Résumé : La mission du psychiatre en gériatrie est complexe parce que la clinique ne ressemble pas à celle qu’il rencontre en psychiatrie de l’adulte plus jeune. Pour des raisons admises de chevauchements syndromiques et d’aspect atypique des tableaux, les repères habituels sont décalés. Il est vrai que le phénomène de polypathologie et donc de limites entre les éléments cliniques de plusieurs troubles coexistants apporte des complications. Mais pour expliquer cet aspect atypique des tableaux, il faut avancer deux hypothèses : celle d’une modification de la présentation des symptômes par le vieillissement et celle d’un effet d’optique, c’est-à-dire de la construction de ces images par notre regard normé selon les cadres nosographiques classiques. Les options thérapeutiques sont aussi particulières en raison de la mauvaise tolérance des médicaments et de l’inefficacité des molécules sur certains troubles. L’axe des traitements psychothérapiques est sous-exploité. Pour comprendre la plupart des situations cliniques de gériatrie, il faut certainement modifier notre angle de vue. Le regard conjoint neuro-psycho-gériatrique est ainsi pertinent. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27126

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Impact de la diminution des neuroleptiques sur les troubles du comportement en gériatrie / Nadège Houenou-Quenum in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie), 107 (octobre 2018)

Public ISBD [article]  inNPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 107 (octobre 2018) . - p. 279-284 Titre : Impact de la diminution des neuroleptiques sur les troubles du comportement en gériatrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Nadège Houenou-Quenum ; E. Duron ; R. Abbas ; M. Romdhani ; P. Koskas ; C. Peyneau ; S. Galleron ; M. Gasmi ; D. Mouyal ; O. Drunat Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 279-284 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha G:Gériatrie ; N:Neuroleptique ; P:Personne âgée ; T:Trouble du comportement Résumé : Les neuroleptiques sont souvent prescrits chez les patients âgés présentant des troubles du comportement. Ces molécules ont cependant de nombreux effets indésirables. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact à huit jours de la diminution des neuroleptiques sur l’intensité des troubles du comportement de patients âgés hospitalisés. Une étude prospective observationnelle multicentrique (5 hôpitaux du groupe hospitalo-universitaire Paris Nord Val-de-Seine) incluant des patients de plus de 70 ans, hospitalisés, souffrant de troubles du comportement et traités par neuroleptiques a été conduite. Les participants ont été classés en 2 groupes à j0 selon l’avis des médecins référents des patients et l’importance des troubles évaluée par le score de l’inventaire neuropsychiatrique–équipes soignantes (NPI-ES) : « groupe 1 : patients pour lesquels le traitement neuroleptique a été maintenu à l’identique » et « groupe 2 : patients pour lesquels les neuroleptiques ont été diminués ». L’évolution des troubles du comportement a été mesurée à j8 par le score NPI-ES. L’impression clinique globale selon l’équipe médicale (ICG médecin) et paramédicale (ICG soignant) a également été recueillie à j8. Soixante-dix-huit patients (81,5+5,7 ans) présentant une maladie soit psychiatrique (15,4 %), soit démentielle (84,6 %) avec des troubles du comportement (NPI-ES (moyenne±ET) : 26,06+23,31/144) ont été inclus : 40 dans le « groupe 1 » et 38 dans la « groupe 2 ». La baisse des neuroleptiques était associée à une diminution significative de la sévérité des troubles du comportement dans le groupe ayant bénéficié d’une diminution de doses de neuroleptiques (groupe 2) à j8 par rapport aux troubles du comportement des patients ayant conservé la même dose de neuroleptiques (groupe 1) après ajustement sur la sévérité des troubles à j0 (ΔNPI-ES : groupe 1 vs groupe 2=−0,13 vs −0,34, p=0,003). L’ICG était concordant entre l’équipe médicale et paramédicale et variait dans le même sens que la ΔNPI-ES. Ainsi, cette étude met en évidence une association entre la diminution des doses de neuroleptiques et la diminution des troubles du comportement dans cette population selon la NPI-ES. Ces résultats renforcent les recommandations concernant la révision systématique de la prescription de neuroleptiques. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39191 [article] Impact de la diminution des neuroleptiques sur les troubles du comportement en gériatrie [texte imprimé] / Nadège Houenou-Quenum ; E. Duron ; R. Abbas ; M. Romdhani ; P. Koskas ; C. Peyneau ; S. Galleron ; M. Gasmi ; D. Mouyal ; O. Drunat . - 2018 . - p. 279-284. Langues : Français (fre) in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 107 (octobre 2018) . - p. 279-284 Catégories : Alpha G:Gériatrie ; N:Neuroleptique ; P:Personne âgée ; T:Trouble du comportement Résumé : Les neuroleptiques sont souvent prescrits chez les patients âgés présentant des troubles du comportement. Ces molécules ont cependant de nombreux effets indésirables. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact à huit jours de la diminution des neuroleptiques sur l’intensité des troubles du comportement de patients âgés hospitalisés. Une étude prospective observationnelle multicentrique (5 hôpitaux du groupe hospitalo-universitaire Paris Nord Val-de-Seine) incluant des patients de plus de 70 ans, hospitalisés, souffrant de troubles du comportement et traités par neuroleptiques a été conduite. Les participants ont été classés en 2 groupes à j0 selon l’avis des médecins référents des patients et l’importance des troubles évaluée par le score de l’inventaire neuropsychiatrique–équipes soignantes (NPI-ES) : « groupe 1 : patients pour lesquels le traitement neuroleptique a été maintenu à l’identique » et « groupe 2 : patients pour lesquels les neuroleptiques ont été diminués ». L’évolution des troubles du comportement a été mesurée à j8 par le score NPI-ES. L’impression clinique globale selon l’équipe médicale (ICG médecin) et paramédicale (ICG soignant) a également été recueillie à j8. Soixante-dix-huit patients (81,5+5,7 ans) présentant une maladie soit psychiatrique (15,4 %), soit démentielle (84,6 %) avec des troubles du comportement (NPI-ES (moyenne±ET) : 26,06+23,31/144) ont été inclus : 40 dans le « groupe 1 » et 38 dans la « groupe 2 ». La baisse des neuroleptiques était associée à une diminution significative de la sévérité des troubles du comportement dans le groupe ayant bénéficié d’une diminution de doses de neuroleptiques (groupe 2) à j8 par rapport aux troubles du comportement des patients ayant conservé la même dose de neuroleptiques (groupe 1) après ajustement sur la sévérité des troubles à j0 (ΔNPI-ES : groupe 1 vs groupe 2=−0,13 vs −0,34, p=0,003). L’ICG était concordant entre l’équipe médicale et paramédicale et variait dans le même sens que la ΔNPI-ES. Ainsi, cette étude met en évidence une association entre la diminution des doses de neuroleptiques et la diminution des troubles du comportement dans cette population selon la NPI-ES. Ces résultats renforcent les recommandations concernant la révision systématique de la prescription de neuroleptiques. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39191

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