Centre de Documentation Campus Montignies
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Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
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Migration au-delà de l'acceptable [Dossier] / Christine Steinbach in L'esperluette [périodique électronique], 116 (Avril - Mai 2023)
[article]
Titre : Migration au-delà de l'acceptable [Dossier] Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Steinbach, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pluralité d'auteurs Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 3-14 Langues : Français (fre) Mots-clés : Émigration et immigration -- Politique publique Etrangers (droit) Famille -- Migration Immigrées Immigrés Immigrés clandestins Immigrés -- Intégration Réfugiés politiques Victimes de guerre Violation des droits de l'homme Résumé : "Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, la Belgique et d’autres pays européens ont soudainement cessé d’agiter leur habituel arsenal anti-migration pour ouvrir les bras. La « protection temporaire » a ainsi été créée et appel a été lancé à la solidarité citoyenne : accueil, répartition sur les territoires, soutien financier, accompagnement scolaire... tout semblait couler de source. Et c’est tant mieux ! Quitter son pays en guerre, ses proches, sa maison en ruines ou menacée, en urgence, avec presque rien de bagages est une tragédie. Les États ont le devoir d’assurer cet accueil. Mais en même temps, depuis l’automne 2021, la Belgique n’assure plus d’accueil décent à toutes les autres personnes qui viennent y demander l’asile. Plus de 3.000 demandeur·euses d’asile ne se sont vu proposer aucune place dans l’un des centres de Fedasil et n’ont eu que la rue pour alternative, durant des semaines, des mois… Ils sont encore 2.000 à ce jour. S’ils squattent, la police les déloge. Ce déni du droit semble laisser les autorités fédérales indifférentes, y compris face aux condamnations prononcées tantôt par le Tribunal du travail tantôt par la Cour européenne des Droits de l’Homme. Plus de 8.000 à ce jour ! Il suffirait pourtant que chaque Commune de Belgique accueille 6 personnes en demande d’asile pour que cette crise indécente soit éteinte ! Obtenir l’hébergement dans un centre ne représente pourtant pas le Graal. Dans la plupart des cas, ce n’est que le début d’un parcours hérissé d’obstacles : il faut suivre un parcours d’intégration en quelques axes, en maximum 18 mois sous peine de sanctions, quels qu’aient été les traumatismes liés à l’exil. Bonjour l’accueil ! Il faut trouver un emploi, mais la Belgique a l’un des pires scores européens en termes de discrimination à l’embauche, et l’emploi est souvent proposé loin du centre, mis à l’écart pour n’ennuyer personne. Bonjour l’intégration ! Ensuite, il faut trouver un logement, pour disposer d’un toit, mais aussi parce que sans logement, pas d’adresse de référence, et sans adresse de référence, pas de papiers. Bonjour l’asile ! En Belgique, la sacro-sainte liberté de fixer le prix du loyer qui nous vaut une crise du logement depuis des décennies, entraine qu’une personne peut recevoir un ordre de quitter le territoire simplement parce qu’elle n’a pas pu trouver un logement financièrement accessible. Ces réalités, et d’autres, on les connait très bien dans les fédérations du MOC qui se mobilisent avec les personnes sans-papiers ou à papiers précaires pour concrétiser des droits que l’État belge rechigne à garantir. À Bruxelles, avec le Comité des sans-papiers, avec la Ligue des Travailleuses domestiques qui organisait ce 16 juin sa deuxième grève ! En Wallonie où se créent des « Zones de droit » mobilisant les ressources et compétences des organisations constitutives du MOC et celles des sans-papiers. Qu’y construisons-nous ? Vous le saurez en lisant ce dossier de L’Esperluette qui fait également le point avec le CIRÉ sur cette « crise de l’accueil » qui reflète un inquiétant déni du droit et un mépris effarant. Les parcours d’intégration, devenus obligatoires dans les trois régions sont notamment abordés une nouvelle fois et passés au crible d’une critique portée par les opérateurs mêmes, au moment où le cadre décrétal wallon est en révision. Enfin, L’Esperluette donne la parole à Johan Verhoeven, porte-parole du réseau ADES, dont l’occupation récente d’un bâtiment emblématique avec 70 sans-papiers, fut exemplaire d’intelligence stratégique et politique. À un an des élections, il appelle à une convergence des mobilisations !" En ligne : https://www.ciep.be/images/publications/esperluette/2023/Esper116.pdf Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113189
in L'esperluette [périodique électronique] > 116 (Avril - Mai 2023) . - p. 3-14[article] Migration au-delà de l'acceptable [Dossier] [texte imprimé] / Christine Steinbach, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pluralité d'auteurs . - 2023 . - p. 3-14.
Langues : Français (fre)
in L'esperluette [périodique électronique] > 116 (Avril - Mai 2023) . - p. 3-14
Mots-clés : Émigration et immigration -- Politique publique Etrangers (droit) Famille -- Migration Immigrées Immigrés Immigrés clandestins Immigrés -- Intégration Réfugiés politiques Victimes de guerre Violation des droits de l'homme Résumé : "Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, la Belgique et d’autres pays européens ont soudainement cessé d’agiter leur habituel arsenal anti-migration pour ouvrir les bras. La « protection temporaire » a ainsi été créée et appel a été lancé à la solidarité citoyenne : accueil, répartition sur les territoires, soutien financier, accompagnement scolaire... tout semblait couler de source. Et c’est tant mieux ! Quitter son pays en guerre, ses proches, sa maison en ruines ou menacée, en urgence, avec presque rien de bagages est une tragédie. Les États ont le devoir d’assurer cet accueil. Mais en même temps, depuis l’automne 2021, la Belgique n’assure plus d’accueil décent à toutes les autres personnes qui viennent y demander l’asile. Plus de 3.000 demandeur·euses d’asile ne se sont vu proposer aucune place dans l’un des centres de Fedasil et n’ont eu que la rue pour alternative, durant des semaines, des mois… Ils sont encore 2.000 à ce jour. S’ils squattent, la police les déloge. Ce déni du droit semble laisser les autorités fédérales indifférentes, y compris face aux condamnations prononcées tantôt par le Tribunal du travail tantôt par la Cour européenne des Droits de l’Homme. Plus de 8.000 à ce jour ! Il suffirait pourtant que chaque Commune de Belgique accueille 6 personnes en demande d’asile pour que cette crise indécente soit éteinte ! Obtenir l’hébergement dans un centre ne représente pourtant pas le Graal. Dans la plupart des cas, ce n’est que le début d’un parcours hérissé d’obstacles : il faut suivre un parcours d’intégration en quelques axes, en maximum 18 mois sous peine de sanctions, quels qu’aient été les traumatismes liés à l’exil. Bonjour l’accueil ! Il faut trouver un emploi, mais la Belgique a l’un des pires scores européens en termes de discrimination à l’embauche, et l’emploi est souvent proposé loin du centre, mis à l’écart pour n’ennuyer personne. Bonjour l’intégration ! Ensuite, il faut trouver un logement, pour disposer d’un toit, mais aussi parce que sans logement, pas d’adresse de référence, et sans adresse de référence, pas de papiers. Bonjour l’asile ! En Belgique, la sacro-sainte liberté de fixer le prix du loyer qui nous vaut une crise du logement depuis des décennies, entraine qu’une personne peut recevoir un ordre de quitter le territoire simplement parce qu’elle n’a pas pu trouver un logement financièrement accessible. Ces réalités, et d’autres, on les connait très bien dans les fédérations du MOC qui se mobilisent avec les personnes sans-papiers ou à papiers précaires pour concrétiser des droits que l’État belge rechigne à garantir. À Bruxelles, avec le Comité des sans-papiers, avec la Ligue des Travailleuses domestiques qui organisait ce 16 juin sa deuxième grève ! En Wallonie où se créent des « Zones de droit » mobilisant les ressources et compétences des organisations constitutives du MOC et celles des sans-papiers. Qu’y construisons-nous ? Vous le saurez en lisant ce dossier de L’Esperluette qui fait également le point avec le CIRÉ sur cette « crise de l’accueil » qui reflète un inquiétant déni du droit et un mépris effarant. Les parcours d’intégration, devenus obligatoires dans les trois régions sont notamment abordés une nouvelle fois et passés au crible d’une critique portée par les opérateurs mêmes, au moment où le cadre décrétal wallon est en révision. Enfin, L’Esperluette donne la parole à Johan Verhoeven, porte-parole du réseau ADES, dont l’occupation récente d’un bâtiment emblématique avec 70 sans-papiers, fut exemplaire d’intelligence stratégique et politique. À un an des élections, il appelle à une convergence des mobilisations !" En ligne : https://www.ciep.be/images/publications/esperluette/2023/Esper116.pdf Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113189 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Crise face aux demandes d’asile : retour sur la stratégie combattive des occupations / Yohan Verhoeven in L'esperluette [périodique électronique], 116 (Avril - Mai 2023)
[article]
Titre : Crise face aux demandes d’asile : retour sur la stratégie combattive des occupations Type de document : texte imprimé Auteurs : Yohan Verhoeven, Personne interviewée ; Louise Lambert, Intervieweur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 7-8 Note générale : Issu du dossier "Migration au-delà de l'acceptable" Langues : Français (fre) Mots-clés : Émigration et immigration -- Politique publique Émigration et immigration -- Politique publique -- Belgique Etrangers (droit) Immigrées Immigrés Immigrés clandestins Immigrés -- Intégration Réfugiés politiques Réfugiés ukrainiens Violation des droits de l'homme Résumé : "Cela fait maintenant plus d’un an et demi que les demandeur·euses d’asile ne sont plus pris⋅es en charge par l’État belge. Normalement, quand il⋅elles introduisent leur demande d’asile, il⋅elles ont accès à un hébergement dans des centres Fedasil et aux droits qui y sont liés (carte orange pour pouvoir travailler, suivi médical, suivi juridique). Depuis un an et demi, le réseau est saturé, les demandeur⋅euses d’asile n’ont plus de place en centres et sont contraint⋅es de dormir dans la rue. La procédure de demande d’asile dure en moyenne 6 mois et donc, il⋅elles sont à la rue pendant 6 mois. C’est tout à fait illégal, contraire à la loi belge et au droit international. L’État belge a été condamné plus de 8.000 fois par le Tribunal du travail. La Cour européenne a aussi condamné plusieurs centaines de fois la Belgique. Les juges ont ensuite commencé à soumettre l’État belge à des astreintes, mais il refuse de les payer. Il doit environ 250 millions d’euros suite aux astreintes. Aujourd’hui, tout le monde sait que c’est illégal, mais l’État ne fait toujours rien. Et la situation a tendance à empirer. Il y a deux mois, il y avait environ 2.500 demandeur⋅euses d’asile non hébergé⋅es et aujourd’hui, 3.000. Il y a eu un tout petit sursaut politique au cœur de l’hiver quand il faisait -15 degrés, mais depuis, plus rien." En ligne : https://www.ciep.be/images/publications/esperluette/2023/Esper116.pdf Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113187
in L'esperluette [périodique électronique] > 116 (Avril - Mai 2023) . - p. 7-8[article] Crise face aux demandes d’asile : retour sur la stratégie combattive des occupations [texte imprimé] / Yohan Verhoeven, Personne interviewée ; Louise Lambert, Intervieweur . - 2023 . - p. 7-8.
Issu du dossier "Migration au-delà de l'acceptable"
Langues : Français (fre)
in L'esperluette [périodique électronique] > 116 (Avril - Mai 2023) . - p. 7-8
Mots-clés : Émigration et immigration -- Politique publique Émigration et immigration -- Politique publique -- Belgique Etrangers (droit) Immigrées Immigrés Immigrés clandestins Immigrés -- Intégration Réfugiés politiques Réfugiés ukrainiens Violation des droits de l'homme Résumé : "Cela fait maintenant plus d’un an et demi que les demandeur·euses d’asile ne sont plus pris⋅es en charge par l’État belge. Normalement, quand il⋅elles introduisent leur demande d’asile, il⋅elles ont accès à un hébergement dans des centres Fedasil et aux droits qui y sont liés (carte orange pour pouvoir travailler, suivi médical, suivi juridique). Depuis un an et demi, le réseau est saturé, les demandeur⋅euses d’asile n’ont plus de place en centres et sont contraint⋅es de dormir dans la rue. La procédure de demande d’asile dure en moyenne 6 mois et donc, il⋅elles sont à la rue pendant 6 mois. C’est tout à fait illégal, contraire à la loi belge et au droit international. L’État belge a été condamné plus de 8.000 fois par le Tribunal du travail. La Cour européenne a aussi condamné plusieurs centaines de fois la Belgique. Les juges ont ensuite commencé à soumettre l’État belge à des astreintes, mais il refuse de les payer. Il doit environ 250 millions d’euros suite aux astreintes. Aujourd’hui, tout le monde sait que c’est illégal, mais l’État ne fait toujours rien. Et la situation a tendance à empirer. Il y a deux mois, il y avait environ 2.500 demandeur⋅euses d’asile non hébergé⋅es et aujourd’hui, 3.000. Il y a eu un tout petit sursaut politique au cœur de l’hiver quand il faisait -15 degrés, mais depuis, plus rien." En ligne : https://www.ciep.be/images/publications/esperluette/2023/Esper116.pdf Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113187 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Immigration : Enfermer à tout prix / Jérémie Rochas in Lien social, 1350 (28 novembre au 11 décembre 2023)
[article]
Titre : Immigration : Enfermer à tout prix Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérémie Rochas Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 12-13 Langues : Français (fre) Mots-clés : Détention de personnes Immigrés clandestins Exilés -- Protection, assistance, etc. Etrangers (droit) Émigration et immigration -- Politique publique -- France France -- Emigration et immigration Immigrés -- Droits Immigrés clandestins -- Droits Violation des droits de l'homme Résumé : "Le ministre de l’Intérieur prévoit de doubler le nombre de places en centre de rétention administrative et la durée maximale de retenue. Parallèlement, les observateurs de terrain alertent sur l’augmentation des drames et entraves aux droits fondamentaux des personnes exilées retenues." Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114529
in Lien social > 1350 (28 novembre au 11 décembre 2023) . - p. 12-13[article] Immigration : Enfermer à tout prix [texte imprimé] / Jérémie Rochas . - 2023 . - p. 12-13.
Langues : Français (fre)
in Lien social > 1350 (28 novembre au 11 décembre 2023) . - p. 12-13
Mots-clés : Détention de personnes Immigrés clandestins Exilés -- Protection, assistance, etc. Etrangers (droit) Émigration et immigration -- Politique publique -- France France -- Emigration et immigration Immigrés -- Droits Immigrés clandestins -- Droits Violation des droits de l'homme Résumé : "Le ministre de l’Intérieur prévoit de doubler le nombre de places en centre de rétention administrative et la durée maximale de retenue. Parallèlement, les observateurs de terrain alertent sur l’augmentation des drames et entraves aux droits fondamentaux des personnes exilées retenues." Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114529 Exemplaires (1)
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