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3 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Marche de longue distance'
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Troubles de santé à la marche au long cours et impacts de facteurs associés in Science & sports, Vol.37 N°7 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Troubles de santé à la marche au long cours et impacts de facteurs associés Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 581-594 Langues : Français (fre) Mots-clés : Marche de longue distance Pèlerinage Troubles de santé Symptômes Indice de masse corporelle Résumé : Objectifs
Une pratique de la marche, modérée et périodique, est associée à un faible risque de dommages corporels. Les troubles de santé reliés à une pratique substantielle et soutenue sont rarement documentés. Seulement quelques études conduites chez des randonneurs de long parcours en montagne en ont fait un recensement. Les troubles de santé associés à la marche au long cours sont alors peu connus. Ce contexte de pratique, pour lequel l’intérêt est grandissant dans la communauté, est propre aux longues traversées à pied ou aux pèlerinages à pied. L’étude consiste à recenser les troubles de santé rapportés par des marcheurs-pèlerins après un pèlerinage. Elle documente aussi les impacts de quatre facteurs, soit l’indice de masse corporelle (IMC), l’expérience au contexte de pratique, la charge transportée et la durée du pèlerinage (enjours de marche).
Méthode
Cette étude exploratoire examine les données recueillies auprès de 35 marcheurs (âge : 63,1±7,7 ans ; 60,0 % de femmes ; IMC : 25,5±3,7kg/m2). Ces participants ont complété des questionnaires et pris part à deux rencontres en laboratoire, avec une entrevue, se déroulant avant et après leur période de marche au long cours. La rencontre initiale était tenue à l’intérieur d’un délai de 30jours avant la marche, celle de suivi en moins de 10jours suivant la fin de la marche. Le projet de marche des participants devait être défini a priori. Le profil des troubles de santé présenté est réalisé selon une analyse descriptive. Aussi, sur les proportions observées, une approche basée sur des tests statistiques a servi à vérifier la significativité des effets associés pour chacun des quatre facteurs ciblés a priori. En complément, l’état initial des participants est documenté ainsi que des conditions de pratique durant le pèlerinage à pied.
Résultats
En moyenne, la distance pédestre parcourue couvre 586,31±301,80km, répartie sur une période de 29,0±14,0jours. La durée moyenne de marche sur une base journalière s’étend à 6,0±1,0heures (19,93±3,24km par jour). En somme, 88,6 % des participants (n=31) ont rapporté avoir rencontré au moins un trouble de santé durant la période de marche. Le total des blessures et symptômes s’est élevé à 54 troubles rapportés (taux moyen de 1,54 par individu). Les manifestations les plus courantes sont de nature musculosquelettique (68,5 % des cas, taux moyen de 1,06 par individu), suivies de celles de nature cutanée (22,2 % des cas, taux moyen de 0,34 par individu). Le genou est l’articulation portante du membre inférieur la plus couramment symptomatique (taux moyen de 0,29 par individu). La jambe ou la zone jambe-pied (excluant les atteintes localisées au pied) est aussi un segment corporel fréquemment rapporté (taux moyen de 0,20 par individu). Parmi les quatre facteurs étudiés, seul l’IMC a significativement influencé les proportions observées reliées aux troubles de santé et aux conditions de pratique à la marche au long cours.
Conclusion
L’apparition de symptômes musculosquelettiques (raideur, tension, douleur, inflammation, etc.) est très fréquente à la marche au long cours selon cette étude. Le genou et la jambe sont les régions corporelles qui semblent les plus vulnérables. L’indice de masse corporelle appert être un facteur déterminant de la survenue de troubles de santé et d’une modulation des conditions de pratique. Par contre, la durée (enjours) du pèlerinage pédestre ne semble pas influer significativement. Davantage d’études sont indiquées afin de mieux comprendre cette pratique de la marche.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106744
in Science & sports > Vol.37 N°7 (Novembre 2022) . - p. 581-594[article] Troubles de santé à la marche au long cours et impacts de facteurs associés [texte imprimé] . - 2022 . - p. 581-594.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.37 N°7 (Novembre 2022) . - p. 581-594
Mots-clés : Marche de longue distance Pèlerinage Troubles de santé Symptômes Indice de masse corporelle Résumé : Objectifs
Une pratique de la marche, modérée et périodique, est associée à un faible risque de dommages corporels. Les troubles de santé reliés à une pratique substantielle et soutenue sont rarement documentés. Seulement quelques études conduites chez des randonneurs de long parcours en montagne en ont fait un recensement. Les troubles de santé associés à la marche au long cours sont alors peu connus. Ce contexte de pratique, pour lequel l’intérêt est grandissant dans la communauté, est propre aux longues traversées à pied ou aux pèlerinages à pied. L’étude consiste à recenser les troubles de santé rapportés par des marcheurs-pèlerins après un pèlerinage. Elle documente aussi les impacts de quatre facteurs, soit l’indice de masse corporelle (IMC), l’expérience au contexte de pratique, la charge transportée et la durée du pèlerinage (enjours de marche).
Méthode
Cette étude exploratoire examine les données recueillies auprès de 35 marcheurs (âge : 63,1±7,7 ans ; 60,0 % de femmes ; IMC : 25,5±3,7kg/m2). Ces participants ont complété des questionnaires et pris part à deux rencontres en laboratoire, avec une entrevue, se déroulant avant et après leur période de marche au long cours. La rencontre initiale était tenue à l’intérieur d’un délai de 30jours avant la marche, celle de suivi en moins de 10jours suivant la fin de la marche. Le projet de marche des participants devait être défini a priori. Le profil des troubles de santé présenté est réalisé selon une analyse descriptive. Aussi, sur les proportions observées, une approche basée sur des tests statistiques a servi à vérifier la significativité des effets associés pour chacun des quatre facteurs ciblés a priori. En complément, l’état initial des participants est documenté ainsi que des conditions de pratique durant le pèlerinage à pied.
Résultats
En moyenne, la distance pédestre parcourue couvre 586,31±301,80km, répartie sur une période de 29,0±14,0jours. La durée moyenne de marche sur une base journalière s’étend à 6,0±1,0heures (19,93±3,24km par jour). En somme, 88,6 % des participants (n=31) ont rapporté avoir rencontré au moins un trouble de santé durant la période de marche. Le total des blessures et symptômes s’est élevé à 54 troubles rapportés (taux moyen de 1,54 par individu). Les manifestations les plus courantes sont de nature musculosquelettique (68,5 % des cas, taux moyen de 1,06 par individu), suivies de celles de nature cutanée (22,2 % des cas, taux moyen de 0,34 par individu). Le genou est l’articulation portante du membre inférieur la plus couramment symptomatique (taux moyen de 0,29 par individu). La jambe ou la zone jambe-pied (excluant les atteintes localisées au pied) est aussi un segment corporel fréquemment rapporté (taux moyen de 0,20 par individu). Parmi les quatre facteurs étudiés, seul l’IMC a significativement influencé les proportions observées reliées aux troubles de santé et aux conditions de pratique à la marche au long cours.
Conclusion
L’apparition de symptômes musculosquelettiques (raideur, tension, douleur, inflammation, etc.) est très fréquente à la marche au long cours selon cette étude. Le genou et la jambe sont les régions corporelles qui semblent les plus vulnérables. L’indice de masse corporelle appert être un facteur déterminant de la survenue de troubles de santé et d’une modulation des conditions de pratique. Par contre, la durée (enjours) du pèlerinage pédestre ne semble pas influer significativement. Davantage d’études sont indiquées afin de mieux comprendre cette pratique de la marche.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106744 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtModulations morphologiques du pied chez le marcheur au long cours : influence du sexe et de la latéralité du membre inférieur / K. Boivin in Science & sports, Vol.38 N°2 (Mars 2023)
[article]
Titre : Modulations morphologiques du pied chez le marcheur au long cours : influence du sexe et de la latéralité du membre inférieur Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Boivin ; L. Laurencelle ; N. Fontaine ; F. Trudeau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 134-149 Langues : Français (fre) Mots-clés : Marche de longue distance Morphologie du pied Membre dominant Effet du sexe Métrologie Résumé : Objectifs
Une prévalence élevée de troubles au pied rapportés chez les marcheurs de longue distance a été observée. Or, aucune documentation ne semble décrire comment se manifeste l’adaptation du pied à un volume soutenu de marche dans le temps. Le but de l’étude est de quantifier les modulations morpho-fonctionnelles du pied peu de jours après une période de marche au long cours. L’étude recense aussi les effets différenciés reliés au sexe, à la latéralité du membre inférieur (dominant vs non dominant) et à l’ampleur du trajet pédestre.
Méthode
Les données de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) ont été recueillies lors de trois collectes en laboratoire (C1, C2, C3), intercalées d’une période de marche au long cours. La collecte initiale C1 avait lieu à l’intérieur des 30jours avant la marche. La collecte C2, tenue 5 à 10jours après C1, servait à quantifier le changement minimal détectable (CMD) pour chaque variable dépendante. La collecte C3 (de suivi) prenait place au maximum 10jours après la marche. Quatre types de regroupement ont été formés selon les trajets pédestres réalisés : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=31], groupes court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et long trajet (parcours≥900km) [LT, n=8]. L’étude de la cohorte LC sert à cibler les effets spécifiques au contexte de marche, la comparaison des groupes CT, MT, LT permet d’en dégager les effets associés au cumul de marche. Les analyses de variance traitent séparément les facteurs sexe et latéralité. Pour la cohorte LC, l’éventuelle différence significative (p≤0,05) entre C1 et C3 doit aussi être confirmée par un changement moyen de la mesure qui soit d’une ampleur supérieure au seuil critique (valeur du CMD.n) pour que le changement soit considéré réel. Sept variables dépendantes sont testées : la longueur du pied et du pied tronqué, la largeur du pied aux têtes métatarsiennes, l’indice MVI, la hauteur du naviculaire et du dos du pied, et le ratio AHI.
Résultats
Une diminution significative de la longueur du pied (−0,8±1,9mm ; −0,34 % ; CMD.n=0,7mm) du côté du membre inférieur dominant (F1,29=4,95 ; p=0,034) a été observée entre C1 et C3 pour la cohorte LC. Dans la même cohorte, un effet d’interaction significatif a été noté pour la largeur du pied (F1,29=4,64 ; p=0,040) : chez l’homme, une augmentation significative (+1,4±1,6mm ; +1,35 % ; CMD.n=0,7mm) de C1 à C3 est observée, alors qu’une tendance opposée apparaît chez la femme. Ces effets sont considérés de réels changements induits par la marche, leur ampleur se chiffrant au-dessus des seuils critiques calculés. Les analyses considérant les groupes CT, MT, LT ne révèlent aucun effet relatif à l’ampleur des trajets pédestres.
Conclusion
Cette étude montre que quelques dimensions morpho-fonctionnelles du pied sont finement impactées par la marche au long cours considérant les volumes de pratique rapportés. Les résultats mettent en lumière que le sexe et la dominance du membre inférieur sont à considérer pour décrire avec justesse les modulations au pied induites par la marche de longue durée. D’autres études sont indiquées pour mieux comprendre les mécanismes pathogéniques des troubles au pied rapportés par les marcheurs au long cours.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110738
in Science & sports > Vol.38 N°2 (Mars 2023) . - p. 134-149[article] Modulations morphologiques du pied chez le marcheur au long cours : influence du sexe et de la latéralité du membre inférieur [texte imprimé] / K. Boivin ; L. Laurencelle ; N. Fontaine ; F. Trudeau . - 2023 . - p. 134-149.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.38 N°2 (Mars 2023) . - p. 134-149
Mots-clés : Marche de longue distance Morphologie du pied Membre dominant Effet du sexe Métrologie Résumé : Objectifs
Une prévalence élevée de troubles au pied rapportés chez les marcheurs de longue distance a été observée. Or, aucune documentation ne semble décrire comment se manifeste l’adaptation du pied à un volume soutenu de marche dans le temps. Le but de l’étude est de quantifier les modulations morpho-fonctionnelles du pied peu de jours après une période de marche au long cours. L’étude recense aussi les effets différenciés reliés au sexe, à la latéralité du membre inférieur (dominant vs non dominant) et à l’ampleur du trajet pédestre.
Méthode
Les données de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) ont été recueillies lors de trois collectes en laboratoire (C1, C2, C3), intercalées d’une période de marche au long cours. La collecte initiale C1 avait lieu à l’intérieur des 30jours avant la marche. La collecte C2, tenue 5 à 10jours après C1, servait à quantifier le changement minimal détectable (CMD) pour chaque variable dépendante. La collecte C3 (de suivi) prenait place au maximum 10jours après la marche. Quatre types de regroupement ont été formés selon les trajets pédestres réalisés : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=31], groupes court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et long trajet (parcours≥900km) [LT, n=8]. L’étude de la cohorte LC sert à cibler les effets spécifiques au contexte de marche, la comparaison des groupes CT, MT, LT permet d’en dégager les effets associés au cumul de marche. Les analyses de variance traitent séparément les facteurs sexe et latéralité. Pour la cohorte LC, l’éventuelle différence significative (p≤0,05) entre C1 et C3 doit aussi être confirmée par un changement moyen de la mesure qui soit d’une ampleur supérieure au seuil critique (valeur du CMD.n) pour que le changement soit considéré réel. Sept variables dépendantes sont testées : la longueur du pied et du pied tronqué, la largeur du pied aux têtes métatarsiennes, l’indice MVI, la hauteur du naviculaire et du dos du pied, et le ratio AHI.
Résultats
Une diminution significative de la longueur du pied (−0,8±1,9mm ; −0,34 % ; CMD.n=0,7mm) du côté du membre inférieur dominant (F1,29=4,95 ; p=0,034) a été observée entre C1 et C3 pour la cohorte LC. Dans la même cohorte, un effet d’interaction significatif a été noté pour la largeur du pied (F1,29=4,64 ; p=0,040) : chez l’homme, une augmentation significative (+1,4±1,6mm ; +1,35 % ; CMD.n=0,7mm) de C1 à C3 est observée, alors qu’une tendance opposée apparaît chez la femme. Ces effets sont considérés de réels changements induits par la marche, leur ampleur se chiffrant au-dessus des seuils critiques calculés. Les analyses considérant les groupes CT, MT, LT ne révèlent aucun effet relatif à l’ampleur des trajets pédestres.
Conclusion
Cette étude montre que quelques dimensions morpho-fonctionnelles du pied sont finement impactées par la marche au long cours considérant les volumes de pratique rapportés. Les résultats mettent en lumière que le sexe et la dominance du membre inférieur sont à considérer pour décrire avec justesse les modulations au pied induites par la marche de longue durée. D’autres études sont indiquées pour mieux comprendre les mécanismes pathogéniques des troubles au pied rapportés par les marcheurs au long cours.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110738 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLa marche au long cours : comment influence-t-elle l’anthropométrie ? / K. Boivin in Science & sports, Vol.36, n°5 (Octobre 2021)
[article]
Titre : La marche au long cours : comment influence-t-elle l’anthropométrie ? Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Boivin ; L. Laurencelle ; F. Trudeau ; N. Fontaine Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 368-382 Note générale : https://doi : 10.1016/j.scispo.2020.11.005 Langues : Français (fre) Mots-clés : Marche au long cours Marche de longue distance Anthropométrie Morphologie corporelle Résumé : Objectifs
Plusieurs bienfaits physiologiques de la marche, pratiquée de façon périodique, ont bien été documentés. Or, la relation dose–réponse reliée à sa pratique est moins claire. La littérature est rare au sujet des effets physiologiques de la marche au long cours, c’est-à-dire pratiquée de manière soutenue jour après jour comme pour les grandes traversées ou lors de pérégrinations pédestres. Le but de l’étude est de quantifier les effets de la marche au long cours sur l’anthropométrie.
Méthode
Une cohorte de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) a pris part à un suivi en trois collectes de données intercalées d’une période de marche au long cours. La première collecte (C1) avait lieu à l’intérieur d’un délai de 30 jours avant le début de la marche et servait de mesure de référence. La seconde collecte (C2) prenait place 5 à 10 jours plus tard et permettait de quantifier le changement minimal détectable (CMD.n). La troisième collecte (C3) se déroulait au maximum 10 jours après la fin de la marche. De cette cohorte, quatre groupes ont été formés sur la base des trajets pédestres parcourus : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=32], groupe court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], groupe moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et groupe long trajet (parcours≥900km) [LT, n=9]. Chez la cohorte LC, la détermination des effets significatifs de la marche nécessitait deux conditions : un test t positif (p≤0,05) et une différence observée (entre C1 et C3) supérieure à la valeur seuil définie par le CMD.n. Des analyses de variance (3 groupes [CT, MT, LT]×2 temps [C1, C3]) ont été effectuées pour déterminer les effets significatifs selon l’ampleur du trajet parcouru. Les mesures dépendantes testées étaient la taille (T), le poids corporel (PC), l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille (TT) et le ratio du tour de taille sur la taille (TT/T).
Résultats
Aucun effet n’a été observé sur la taille. Une diminution significative du PC de −2,50kg (t31=5,82 ; p<0,01 ; CMD.n=0,20kg), de l’IMC de −0,93kg/m2 (t31=5,62 ; p<0,01 ; CMD.n=0,09kg/m2), du TT de −1,68cm (t29=2,20 ; p=0,036 ; CMD.n=0,94cm) et du ratio TT/T de −0,010 (t29=2,13 ; p=0,041 ; CMD.n=0,006) a été observée chez la cohorte LC entre les temps C1 et C3. Les analyses de variance ont montré les mêmes changements significatifs comme effets principaux sur le facteur temps. De plus, un effet d’interaction significatif a été obtenu (PCF2,31=8,39 ; IMCF2,31=5,56 ; TTF1,31=4,85, TT/TF2,29=4,15), relevant des effets différenciés entre les groupes étudiés. Pour le TT et le ratio TT/T, la diminution observée entre les collectes C1 et C3 est présente uniquement chez les groupes MT et LT et de grandeurs comparables pour ces groupes. Quant au PC et l’IMC, les moyennes suivent une diminution monotone depuis les groupes CT à LT.
Conclusion
La marche au long cours induit des changements anthropométriques et dont les grandeurs d’effets sont dépendantes de l’ampleur du trajet parcouru. Ainsi, une diminution notable du tour de taille semble nécessiter une distance pédestre de plus de 450km. Le contexte au long cours est pertinent pour mieux comprendre la relation dose–réponse de la marche sur la santé.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=97023
in Science & sports > Vol.36, n°5 (Octobre 2021) . - p. 368-382[article] La marche au long cours : comment influence-t-elle l’anthropométrie ? [texte imprimé] / K. Boivin ; L. Laurencelle ; F. Trudeau ; N. Fontaine . - 2021 . - p. 368-382.
https://doi : 10.1016/j.scispo.2020.11.005
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.36, n°5 (Octobre 2021) . - p. 368-382
Mots-clés : Marche au long cours Marche de longue distance Anthropométrie Morphologie corporelle Résumé : Objectifs
Plusieurs bienfaits physiologiques de la marche, pratiquée de façon périodique, ont bien été documentés. Or, la relation dose–réponse reliée à sa pratique est moins claire. La littérature est rare au sujet des effets physiologiques de la marche au long cours, c’est-à-dire pratiquée de manière soutenue jour après jour comme pour les grandes traversées ou lors de pérégrinations pédestres. Le but de l’étude est de quantifier les effets de la marche au long cours sur l’anthropométrie.
Méthode
Une cohorte de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) a pris part à un suivi en trois collectes de données intercalées d’une période de marche au long cours. La première collecte (C1) avait lieu à l’intérieur d’un délai de 30 jours avant le début de la marche et servait de mesure de référence. La seconde collecte (C2) prenait place 5 à 10 jours plus tard et permettait de quantifier le changement minimal détectable (CMD.n). La troisième collecte (C3) se déroulait au maximum 10 jours après la fin de la marche. De cette cohorte, quatre groupes ont été formés sur la base des trajets pédestres parcourus : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=32], groupe court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], groupe moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et groupe long trajet (parcours≥900km) [LT, n=9]. Chez la cohorte LC, la détermination des effets significatifs de la marche nécessitait deux conditions : un test t positif (p≤0,05) et une différence observée (entre C1 et C3) supérieure à la valeur seuil définie par le CMD.n. Des analyses de variance (3 groupes [CT, MT, LT]×2 temps [C1, C3]) ont été effectuées pour déterminer les effets significatifs selon l’ampleur du trajet parcouru. Les mesures dépendantes testées étaient la taille (T), le poids corporel (PC), l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille (TT) et le ratio du tour de taille sur la taille (TT/T).
Résultats
Aucun effet n’a été observé sur la taille. Une diminution significative du PC de −2,50kg (t31=5,82 ; p<0,01 ; CMD.n=0,20kg), de l’IMC de −0,93kg/m2 (t31=5,62 ; p<0,01 ; CMD.n=0,09kg/m2), du TT de −1,68cm (t29=2,20 ; p=0,036 ; CMD.n=0,94cm) et du ratio TT/T de −0,010 (t29=2,13 ; p=0,041 ; CMD.n=0,006) a été observée chez la cohorte LC entre les temps C1 et C3. Les analyses de variance ont montré les mêmes changements significatifs comme effets principaux sur le facteur temps. De plus, un effet d’interaction significatif a été obtenu (PCF2,31=8,39 ; IMCF2,31=5,56 ; TTF1,31=4,85, TT/TF2,29=4,15), relevant des effets différenciés entre les groupes étudiés. Pour le TT et le ratio TT/T, la diminution observée entre les collectes C1 et C3 est présente uniquement chez les groupes MT et LT et de grandeurs comparables pour ces groupes. Quant au PC et l’IMC, les moyennes suivent une diminution monotone depuis les groupes CT à LT.
Conclusion
La marche au long cours induit des changements anthropométriques et dont les grandeurs d’effets sont dépendantes de l’ampleur du trajet parcouru. Ainsi, une diminution notable du tour de taille semble nécessiter une distance pédestre de plus de 450km. Le contexte au long cours est pertinent pour mieux comprendre la relation dose–réponse de la marche sur la santé.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=97023 Exemplaires (1)
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