Centre de Documentation Campus Montignies
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11 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Contrôle postural'
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Postural control and neuromuscular responses in young Kung-Fu practitioners / S. Sahli in Science & sports, Vol.36 n°2 (Avril 2021)
[article]
Titre : Postural control and neuromuscular responses in young Kung-Fu practitioners Titre original : Contrôle postural et réponses neuromusculaires de jeunes pratiquants du Kung-Fu Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Sahli ; R. Baccouch ; R. Borji ; B.H. Sassi ; H. Rebai Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 112-119 Note générale : Doi : 10.1016/j.scispo.2019.12.008 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Contrôle postural Kung-Fu EMG Adolescent Résumé : Objectifs
Le but de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du contrôle postural chez des adolescents entraînés en Kung-Fu par comparaison avec des sujets non entraînés et de même catégorie d’âge.
Matériel et méthodes
Les oscillations posturales du centre de pression de 2 groupes des garçons de 11–13 ans (10 pratiquants de Kung-Fu et 10 témoins) ont été mesurées sur plate forme de force dans 2 conditions (statique et dynamique), 2 postures (unipodale et bipodale) et avec yeux ouverts et yeux fermés. Les réponses neuromusculaires sont enregistrées en posture bipodale sur plateforme instable.
Résultats
Les pratiquants de Kung-Fu sont significativement (p<0,05) plus stables que les témoins dans les conditions dynamiques. En absence de vision, le contrôle postural des deux groupes diminue significativement (p<0,05). Dans les conditions dynamiques, le contrôle postural chez les témoins dépend fortement de la vision dans les deux postures (uni- et bipodale), alors que les chez les jeunes entraînés le contrôle postural dépend de la vision uniquement en position unipodale. Les pratiquants de Kung-Fu ont montré des réponses neuromusculaires significativement (p<0,01) meilleures que les témoins dont l’amplitude augmente significativement (p<0,05) avec l’absence de vision pour les deux groupes.
Conclusion
Les jeunes adolescents entraînés en Kung-Fu semble avoir un meilleur contrôle postural et des meilleurs réponses neuromusculaires dans les conditions posturales dynamiques par rapport aux sujets non entraînés.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93214
in Science & sports > Vol.36 n°2 (Avril 2021) . - p. 112-119[article] Postural control and neuromuscular responses in young Kung-Fu practitioners = Contrôle postural et réponses neuromusculaires de jeunes pratiquants du Kung-Fu [texte imprimé] / S. Sahli ; R. Baccouch ; R. Borji ; B.H. Sassi ; H. Rebai . - 2021 . - p. 112-119.
Doi : 10.1016/j.scispo.2019.12.008
Langues : Anglais (eng)
in Science & sports > Vol.36 n°2 (Avril 2021) . - p. 112-119
Mots-clés : Contrôle postural Kung-Fu EMG Adolescent Résumé : Objectifs
Le but de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du contrôle postural chez des adolescents entraînés en Kung-Fu par comparaison avec des sujets non entraînés et de même catégorie d’âge.
Matériel et méthodes
Les oscillations posturales du centre de pression de 2 groupes des garçons de 11–13 ans (10 pratiquants de Kung-Fu et 10 témoins) ont été mesurées sur plate forme de force dans 2 conditions (statique et dynamique), 2 postures (unipodale et bipodale) et avec yeux ouverts et yeux fermés. Les réponses neuromusculaires sont enregistrées en posture bipodale sur plateforme instable.
Résultats
Les pratiquants de Kung-Fu sont significativement (p<0,05) plus stables que les témoins dans les conditions dynamiques. En absence de vision, le contrôle postural des deux groupes diminue significativement (p<0,05). Dans les conditions dynamiques, le contrôle postural chez les témoins dépend fortement de la vision dans les deux postures (uni- et bipodale), alors que les chez les jeunes entraînés le contrôle postural dépend de la vision uniquement en position unipodale. Les pratiquants de Kung-Fu ont montré des réponses neuromusculaires significativement (p<0,01) meilleures que les témoins dont l’amplitude augmente significativement (p<0,05) avec l’absence de vision pour les deux groupes.
Conclusion
Les jeunes adolescents entraînés en Kung-Fu semble avoir un meilleur contrôle postural et des meilleurs réponses neuromusculaires dans les conditions posturales dynamiques par rapport aux sujets non entraînés.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=93214 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtPostural control in Tunisian soccer players in Science & sports, Volume 27 numéro 1 (01/02/2012)
[article]
Titre : Postural control in Tunisian soccer players Titre original : Contrôle postural chez des footballeurs tunisiens Type de document : texte imprimé Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp.54-56 Langues : Français (fre) Mots-clés : contrôle postural footballeur vision expert Résumé : La relation entre la contribution de la vision et le niveau d’expertise sur le contrôle postural semble dépendre du sport pratiqué. Le but de notre travail est d’analyser le contrôle postural et l’utilisation de l’information visuelle chez les footballeurs en fonction de leur niveau de compétition.
Méthodes
Deux groupes de footballeurs ont été étudiés : groupe amateurs (AM) niveau régional (n = 16) et un groupe de professionnels au niveau national (PRO) (n = 16). Le paramètre postural a été évalué en mesurant la vitesse d’oscillation du centre de gravité (CG) avec une force plate-forme « Balance Master® » lors d’un essai (30 s) en appui bipodal et unipodal yeux ouverts, et puis, yeux fermés.
Résultats
La vitesse d’oscillation de CG est significativement plus élevée dans le groupe AM que dans le groupe PRO en condition yeux ouverts et yeux fermés. La vision et le facteur surface engendrent des différences statistiquement significatives chez les deux groupes (p < 0,05). La fermeture des yeux en condition appui bipodal sur sol souple a entraîné une augmentation des vitesses d’oscillation du CG du groupe AM par rapport à celle du le groupe PRO (p < 0,05).
Conclusion
Le rôle de la vison chez les footballeurs de niveau professionnel est moins important dans le maintien de l’équilibre que celui des footballeurs amateurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=21350
in Science & sports > Volume 27 numéro 1 (01/02/2012) . - pp.54-56[article] Postural control in Tunisian soccer players = Contrôle postural chez des footballeurs tunisiens [texte imprimé] . - 2012 . - pp.54-56.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Volume 27 numéro 1 (01/02/2012) . - pp.54-56
Mots-clés : contrôle postural footballeur vision expert Résumé : La relation entre la contribution de la vision et le niveau d’expertise sur le contrôle postural semble dépendre du sport pratiqué. Le but de notre travail est d’analyser le contrôle postural et l’utilisation de l’information visuelle chez les footballeurs en fonction de leur niveau de compétition.
Méthodes
Deux groupes de footballeurs ont été étudiés : groupe amateurs (AM) niveau régional (n = 16) et un groupe de professionnels au niveau national (PRO) (n = 16). Le paramètre postural a été évalué en mesurant la vitesse d’oscillation du centre de gravité (CG) avec une force plate-forme « Balance Master® » lors d’un essai (30 s) en appui bipodal et unipodal yeux ouverts, et puis, yeux fermés.
Résultats
La vitesse d’oscillation de CG est significativement plus élevée dans le groupe AM que dans le groupe PRO en condition yeux ouverts et yeux fermés. La vision et le facteur surface engendrent des différences statistiquement significatives chez les deux groupes (p < 0,05). La fermeture des yeux en condition appui bipodal sur sol souple a entraîné une augmentation des vitesses d’oscillation du CG du groupe AM par rapport à celle du le groupe PRO (p < 0,05).
Conclusion
Le rôle de la vison chez les footballeurs de niveau professionnel est moins important dans le maintien de l’équilibre que celui des footballeurs amateurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=21350 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtContention adhésive de cheville et contrôle postural en condition quasi statique : impact de la pose d’une sous-bande en mousse in Science & sports, Volume 23 numéro 2 (01/04/2008)
[article]
Titre : Contention adhésive de cheville et contrôle postural en condition quasi statique : impact de la pose d’une sous-bande en mousse Type de document : texte imprimé Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp.78-82 Langues : Français (fre) Mots-clés : cheville contrôle postural entorse kinésithérapie strapping Résumé : Objectif
Évaluer les effets sur le contrôle postural en condition quasi-statique de la pose d’une contention adhésive élastique de la cheville avec et sans sous-bande en mousse.
Méthode
Quinze sujets sains volontaires ont été testés lors de la réalisation d’une tâche de contrôle de l’équilibre en station bipodale, dans trois conditions proposées dans un ordre aléatoire : sans contention, avec contention et sans sous-bande et avec contention et avec sous-bande. La variable étudiée était le mouvement du centre des pressions (CP) selon les axes antéropostérieur (AP) et médiolatéral (ML), décomposée en deux mouvements élémentaires, les déplacements horizontaux du centre de gravité (CG) et la différence entre la projection verticale des mouvements du CP et du CG (CP–CG).
Résultats
Comparativement à la condition « sans contention », seule la condition « avec contention et sans sous-bande » procurait une diminution statistiquement significative (p < 0,01) de la variance du CP et du CG selon l’axe ML. La variance CP–CG n’était pas significativement modifiée quelles que soient les conditions.
Conclusion
L’application sans sous-bande d’une contention adhésive permet la stabilité latérale du sujet. Ce résultat pourrait être l’effet d’informations sensorielles supplémentaires et/ou d’une restriction mécanique de la mobilité de la cheville, apportées par la contention.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=21591
in Science & sports > Volume 23 numéro 2 (01/04/2008) . - pp.78-82[article] Contention adhésive de cheville et contrôle postural en condition quasi statique : impact de la pose d’une sous-bande en mousse [texte imprimé] . - 2008 . - pp.78-82.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Volume 23 numéro 2 (01/04/2008) . - pp.78-82
Mots-clés : cheville contrôle postural entorse kinésithérapie strapping Résumé : Objectif
Évaluer les effets sur le contrôle postural en condition quasi-statique de la pose d’une contention adhésive élastique de la cheville avec et sans sous-bande en mousse.
Méthode
Quinze sujets sains volontaires ont été testés lors de la réalisation d’une tâche de contrôle de l’équilibre en station bipodale, dans trois conditions proposées dans un ordre aléatoire : sans contention, avec contention et sans sous-bande et avec contention et avec sous-bande. La variable étudiée était le mouvement du centre des pressions (CP) selon les axes antéropostérieur (AP) et médiolatéral (ML), décomposée en deux mouvements élémentaires, les déplacements horizontaux du centre de gravité (CG) et la différence entre la projection verticale des mouvements du CP et du CG (CP–CG).
Résultats
Comparativement à la condition « sans contention », seule la condition « avec contention et sans sous-bande » procurait une diminution statistiquement significative (p < 0,01) de la variance du CP et du CG selon l’axe ML. La variance CP–CG n’était pas significativement modifiée quelles que soient les conditions.
Conclusion
L’application sans sous-bande d’une contention adhésive permet la stabilité latérale du sujet. Ce résultat pourrait être l’effet d’informations sensorielles supplémentaires et/ou d’une restriction mécanique de la mobilité de la cheville, apportées par la contention.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=21591 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtContrôle de l'équilibre postural lors de l'initiation de la marche avec enjambement d'obstacles de hauteur et de distance changeantes / Eric Yiou in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Contrôle de l'équilibre postural lors de l'initiation de la marche avec enjambement d'obstacles de hauteur et de distance changeantes Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Yiou, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 5-12 Langues : Français (fre) Mots-clés : controle postural equilibre Résumé : Le contrôle de l’équilibre postural est une exigence capitale qui sous-tend l’exécution de toutes nos actions motrices. Comme toutes les espèces terrestres, l’être humain se déplace dans un environnement gravitaire qui l’attire en permanence vers le sol, perturbant ainsi continuellement son équilibre.
Le mouvement lui-même, de par les forces internes et les modifications de la géométrie corporelle qu’il induit, constitue également une source de perturbation de l’équilibre. L’altération de ce contrôle, avec l’avancée en âge ou certains types de pathologies du système sensorimoteur (par exemple lors de la maladie de Parkinson), a pour corollaire une augmentation du risque de survenue de chutes avec ses conséquences morbides bien connues. Une des questions majeures du domaine scientifique du contrôle moteur est de savoir comment le système nerveux central (SNC) parvient à contrôler cet équilibre malgré les différentes sources de perturbations, endogènes et exogènes, inhérentes à la production du mouvement.
Connaître les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et leurs disfonctionnements chez le sujet pathologique, constitue également un enjeu important pour le clinicien qui pourra ainsi mieux cibler, voire individualiser, ses protocoles d’interventions, et éventuellement quantifier l’effet de ceux-ci par le biais d’outils expérimentaux d’analyse du mouvement (e.g. accéléromètres, goniomètres, électromyographie, etc.).
L’initiation de la marche est une tâche locomotrice fonctionnelle qui constitue un modèle expérimental classique permettant d’étudier les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et le sujet pathologique [1]. L’initiation de la marche correspond à la phase transitoire entre deux états stables, celui du maintien de la posture statique et celui de la marche stationnaire [2]. Afin de mieux appréhender les mécanismes de contrôle de l’équilibre lors de cette tâche, un bref rappel de biomécanique s’avère nécessaire.
Lorsque le sujet est en posture initiale statique, le centre des masses et le centre des pressions (correspondant au barycentre des forces de réaction verticales) sont positionnés sur la même ligne verticale (correspondant à la verticale gravitaire). Lorsque le pied de départ (ou pied « oscillant ») quitte le sol pour initier la marche, la taille de la surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par les appuis podaux) se trouve alors drastiquement réduite selon la direction médio-latérale, le sujet passant d’un appui bipodal à un appui unipodal. Si le centre des masses n’est pas repositionné au-dessus de la nouvelle surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par le seul pied d’appui), celui-ci aura tendance à tomber latéralement vers la jambe oscillante et ce, de façon quasi « balistique ». Plus la distance latérale entre le centre des masses et le centre des pressions sera importante au moment du décollement du pied, plus le « couple de déséquilibre » à cet instant sera grand, et plus cette chute latérale sera difficile à freiner après le poser du pied au sol. On sait aujourd’hui que cette chute latérale est automatiquement minimisée avant même que le sujet ne décolle le pied du sol et donc que la perturbation ne soit opérante, grâce au développement de phénomènes posturo-dynamiques connus sous le terme d’« ajustements posturaux anticipateurs » (APA) [1,3,4].
Selon la direction médio-latérale (direction à laquelle je restreindrai mon exposé), ces APA se caractérisent par un déplacement du centre des pressions vers la future jambe oscillante. Celui-ci débute quelques centaines de millisecondes avant le décollement du pied. Ce déplacement anticipateur du centre des pressions va avoir pour effet d’accélérer le centre des masses en direction opposée, i.e. vers la future jambe d’appui, et ainsi de réduire la distance entre le centre des masses et le centre des pressions au moment du décollement du pied. Le couple de déséquilibre à cet instant sera donc réduit, et la chute latérale du centre des masses au cours de l’exécution du pas minimisée. Le sujet aura ainsi assuré une progression plus stable du corps.
Sans rentrer dans le détail, il a été montré que ce déplacement anticipateur du centre des pressions est induit par une synergie articulaire et musculaire complexe, mobilisant bilatéralement les muscles de la cheville, du genou et de la hanche [1,5]. Une restriction de mobilité, chronique ou aiguë, de l’une ou de plusieurs de ces articulations ou une altération de l’efficacité mécanique d’un ou de plusieurs des muscles croisant ces articulations, va donc altérer le développement de ces APA [6,7] ; ceci pouvant potentiellement être à l’origine de la survenue d’une chute latérale. La littérature atteste d’ailleurs que les chutes latérales sont particulièrement fréquentes et dommageables chez la personne âgée, car le plus souvent associées à des fractures de hanche [8]Une fois cette fonction stabilisatrice des APA bien identifiée, la question se pose de son adaptabilité aux différentes contraintes pouvant être imposées au système postural [9]. Comme on peut aisément l’imaginer au regard de nos activités motrices quotidiennes, ces contraintes peuvent être multiples (fatigue, douleur, hypomobilité articulaire, port de charge, etc.). Dans le cadre de cet article, nous nous sommes posés la question de l’adaptabilité des APA associés à l’initiation de la marche face à une contrainte environnementale usuelle, à savoir la présence d’un obstacle de hauteur et de distance changeantes à enjamber. Étant donné l’importance du maintien de l’équilibre, nous faisons l’hypothèse que le système nerveux central (SNC) est capable d’adapter les caractéristiques spatio-temporelles des APA aux contraintes environnementales imposées (hauteur et distance de l’obstacle) de façon à assurer une progression stable du corps.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87167
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 5-12[article] Contrôle de l'équilibre postural lors de l'initiation de la marche avec enjambement d'obstacles de hauteur et de distance changeantes [texte imprimé] / Eric Yiou, Auteur ; et al., Auteur . - 2020 . - p. 5-12.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p. 5-12
Mots-clés : controle postural equilibre Résumé : Le contrôle de l’équilibre postural est une exigence capitale qui sous-tend l’exécution de toutes nos actions motrices. Comme toutes les espèces terrestres, l’être humain se déplace dans un environnement gravitaire qui l’attire en permanence vers le sol, perturbant ainsi continuellement son équilibre.
Le mouvement lui-même, de par les forces internes et les modifications de la géométrie corporelle qu’il induit, constitue également une source de perturbation de l’équilibre. L’altération de ce contrôle, avec l’avancée en âge ou certains types de pathologies du système sensorimoteur (par exemple lors de la maladie de Parkinson), a pour corollaire une augmentation du risque de survenue de chutes avec ses conséquences morbides bien connues. Une des questions majeures du domaine scientifique du contrôle moteur est de savoir comment le système nerveux central (SNC) parvient à contrôler cet équilibre malgré les différentes sources de perturbations, endogènes et exogènes, inhérentes à la production du mouvement.
Connaître les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et leurs disfonctionnements chez le sujet pathologique, constitue également un enjeu important pour le clinicien qui pourra ainsi mieux cibler, voire individualiser, ses protocoles d’interventions, et éventuellement quantifier l’effet de ceux-ci par le biais d’outils expérimentaux d’analyse du mouvement (e.g. accéléromètres, goniomètres, électromyographie, etc.).
L’initiation de la marche est une tâche locomotrice fonctionnelle qui constitue un modèle expérimental classique permettant d’étudier les mécanismes de contrôle de l’équilibre chez le sujet sain et le sujet pathologique [1]. L’initiation de la marche correspond à la phase transitoire entre deux états stables, celui du maintien de la posture statique et celui de la marche stationnaire [2]. Afin de mieux appréhender les mécanismes de contrôle de l’équilibre lors de cette tâche, un bref rappel de biomécanique s’avère nécessaire.
Lorsque le sujet est en posture initiale statique, le centre des masses et le centre des pressions (correspondant au barycentre des forces de réaction verticales) sont positionnés sur la même ligne verticale (correspondant à la verticale gravitaire). Lorsque le pied de départ (ou pied « oscillant ») quitte le sol pour initier la marche, la taille de la surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par les appuis podaux) se trouve alors drastiquement réduite selon la direction médio-latérale, le sujet passant d’un appui bipodal à un appui unipodal. Si le centre des masses n’est pas repositionné au-dessus de la nouvelle surface de sustentation (correspondant à la surface délimitée par le seul pied d’appui), celui-ci aura tendance à tomber latéralement vers la jambe oscillante et ce, de façon quasi « balistique ». Plus la distance latérale entre le centre des masses et le centre des pressions sera importante au moment du décollement du pied, plus le « couple de déséquilibre » à cet instant sera grand, et plus cette chute latérale sera difficile à freiner après le poser du pied au sol. On sait aujourd’hui que cette chute latérale est automatiquement minimisée avant même que le sujet ne décolle le pied du sol et donc que la perturbation ne soit opérante, grâce au développement de phénomènes posturo-dynamiques connus sous le terme d’« ajustements posturaux anticipateurs » (APA) [1,3,4].
Selon la direction médio-latérale (direction à laquelle je restreindrai mon exposé), ces APA se caractérisent par un déplacement du centre des pressions vers la future jambe oscillante. Celui-ci débute quelques centaines de millisecondes avant le décollement du pied. Ce déplacement anticipateur du centre des pressions va avoir pour effet d’accélérer le centre des masses en direction opposée, i.e. vers la future jambe d’appui, et ainsi de réduire la distance entre le centre des masses et le centre des pressions au moment du décollement du pied. Le couple de déséquilibre à cet instant sera donc réduit, et la chute latérale du centre des masses au cours de l’exécution du pas minimisée. Le sujet aura ainsi assuré une progression plus stable du corps.
Sans rentrer dans le détail, il a été montré que ce déplacement anticipateur du centre des pressions est induit par une synergie articulaire et musculaire complexe, mobilisant bilatéralement les muscles de la cheville, du genou et de la hanche [1,5]. Une restriction de mobilité, chronique ou aiguë, de l’une ou de plusieurs de ces articulations ou une altération de l’efficacité mécanique d’un ou de plusieurs des muscles croisant ces articulations, va donc altérer le développement de ces APA [6,7] ; ceci pouvant potentiellement être à l’origine de la survenue d’une chute latérale. La littérature atteste d’ailleurs que les chutes latérales sont particulièrement fréquentes et dommageables chez la personne âgée, car le plus souvent associées à des fractures de hanche [8]Une fois cette fonction stabilisatrice des APA bien identifiée, la question se pose de son adaptabilité aux différentes contraintes pouvant être imposées au système postural [9]. Comme on peut aisément l’imaginer au regard de nos activités motrices quotidiennes, ces contraintes peuvent être multiples (fatigue, douleur, hypomobilité articulaire, port de charge, etc.). Dans le cadre de cet article, nous nous sommes posés la question de l’adaptabilité des APA associés à l’initiation de la marche face à une contrainte environnementale usuelle, à savoir la présence d’un obstacle de hauteur et de distance changeantes à enjamber. Étant donné l’importance du maintien de l’équilibre, nous faisons l’hypothèse que le système nerveux central (SNC) est capable d’adapter les caractéristiques spatio-temporelles des APA aux contraintes environnementales imposées (hauteur et distance de l’obstacle) de façon à assurer une progression stable du corps.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87167 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtPostural phase duration during self-generated and triggered gait initiation in patients with chronic ankle instability / Z. Ebrahimabadi in Science & sports, Vol.38 N°2 (Mars 2023)
[article]
Titre : Postural phase duration during self-generated and triggered gait initiation in patients with chronic ankle instability Type de document : texte imprimé Auteurs : Z. Ebrahimabadi ; S.S. Naimi ; A. Rahimi ; M. Yousefi ; E.A. Wikstrom Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 182-188 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Contrôle postural Contrôle par anticipation Contrôle par rétroaction Entorse de la cheville Résumé : Objectif
Les mécanismes neurophysiologiques de l’instabilité chronique de la cheville (CAI) restent flous, car les preuves soutiennent, à la fois, les mécanismes de contrôle neuromusculaire par anticipation et par rétroaction. L’évaluation de l’initiation de la marche dans différentes conditions pourrait fournir des informations sur les deux voies mécanistes. L’objectif principal de cette étude était d’étudier les changements dans le contrôle neuromusculaire de l’initiation de la marche auto-générée et déclenchée dans différentes directions chez les patients atteints d’instabilité chronique de la cheville.
Équipement et méthodes
Vingt-cinq patients CAI et 25 volontaires sains ont participé. Les participants ont été invités à commencer la marche à vitesse maximale dans deux conditions : auto-générée (quand ils se sentaient prêts après avoir entendu un signal « tout réglé ») et déclenchée (après avoir entendu un signal acoustique) dans trois directions différentes : tout droit (0°), dans le sens horaire (30°) et dans le sens anti-horaire (30°). La durée de la réaction et les phases posturales de l’initiation de la démarche ont été évaluées.
Résultats
Une phase de réaction plus longue (p=0,003) et une phase posturale plus courte d’initiation de la démarche (p=0,012) ont été notées dans le groupe CAI par rapport aux individus sains dans des conditions auto-générée et déclenchée. Une phase posturale plus courte dans le groupe CAI a également été notée dans le sens anti-horaire de 30° de l’initiation de la marche condition auto-générée (p ≤ 0,005). La réduction de la phase posturale de l’initiation de la démarche, dans les conditions planifiées auto-générée et déclenchée, suggère que le contrôle moteur supra-spinal est modifié et un mécanisme neurophysiologique chez les patients CAI.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110758
in Science & sports > Vol.38 N°2 (Mars 2023) . - p. 182-188[article] Postural phase duration during self-generated and triggered gait initiation in patients with chronic ankle instability [texte imprimé] / Z. Ebrahimabadi ; S.S. Naimi ; A. Rahimi ; M. Yousefi ; E.A. Wikstrom . - 2023 . - p. 182-188.
Langues : Anglais (eng)
in Science & sports > Vol.38 N°2 (Mars 2023) . - p. 182-188
Mots-clés : Contrôle postural Contrôle par anticipation Contrôle par rétroaction Entorse de la cheville Résumé : Objectif
Les mécanismes neurophysiologiques de l’instabilité chronique de la cheville (CAI) restent flous, car les preuves soutiennent, à la fois, les mécanismes de contrôle neuromusculaire par anticipation et par rétroaction. L’évaluation de l’initiation de la marche dans différentes conditions pourrait fournir des informations sur les deux voies mécanistes. L’objectif principal de cette étude était d’étudier les changements dans le contrôle neuromusculaire de l’initiation de la marche auto-générée et déclenchée dans différentes directions chez les patients atteints d’instabilité chronique de la cheville.
Équipement et méthodes
Vingt-cinq patients CAI et 25 volontaires sains ont participé. Les participants ont été invités à commencer la marche à vitesse maximale dans deux conditions : auto-générée (quand ils se sentaient prêts après avoir entendu un signal « tout réglé ») et déclenchée (après avoir entendu un signal acoustique) dans trois directions différentes : tout droit (0°), dans le sens horaire (30°) et dans le sens anti-horaire (30°). La durée de la réaction et les phases posturales de l’initiation de la démarche ont été évaluées.
Résultats
Une phase de réaction plus longue (p=0,003) et une phase posturale plus courte d’initiation de la démarche (p=0,012) ont été notées dans le groupe CAI par rapport aux individus sains dans des conditions auto-générée et déclenchée. Une phase posturale plus courte dans le groupe CAI a également été notée dans le sens anti-horaire de 30° de l’initiation de la marche condition auto-générée (p ≤ 0,005). La réduction de la phase posturale de l’initiation de la démarche, dans les conditions planifiées auto-générée et déclenchée, suggère que le contrôle moteur supra-spinal est modifié et un mécanisme neurophysiologique chez les patients CAI.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110758 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtAnalyse de l'adaptabilité du contrôle de l'équilibre lors de tâches locomotrices : apport de la recherche à la rééducation / Sébastien Ditcharles ; Tarek Hussein ; Romain Artico in Kinésithérapie scientifique, 619 (Avril 2020)
PermalinkEfficacité d'une rééducation sensori-motrice posturale réflexe sur l'incontinence urinaire et l'urgenturie chez la femme / B. Steenstrup in Kinésithérapie, la revue, Vol. 19, n°206 (Février 2019)
PermalinkAcquisition et altération de la marche au cours du vieillissement / Romain Artico in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
PermalinkAnalyse électromyographique de la synergie musculaire du membre inférieur lors de la réactivité neuromusculaire provoquée par une perturbation inattendue / Hafsa Bennis in Kinésithérapie, la revue, 264 (décembre 2023)
PermalinkÉvaluation de l'équilibre statique et des paramètres locomoteurs chez des patients avant et après prothèse totale de genou : une étude pilote / Julien Lebleu in Kinésithérapie, la revue, Vol. 18, n°204 (Décembre 2018)
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