Centre de Documentation Campus Montignies
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Effets des activités physiques intenses et soutenues sur les cellules immunitaires circulantes et la production des cytokines pro-inflammatoires chez des sujets entraînés et non entraînés in Science & sports, Volume 24 numéro 5 (01/11/2009)
[article]
Titre : Effets des activités physiques intenses et soutenues sur les cellules immunitaires circulantes et la production des cytokines pro-inflammatoires chez des sujets entraînés et non entraînés Type de document : texte imprimé Année de publication : 2009 Article en page(s) : pp.229-237 Langues : Français (fre) Mots-clés : leucocytes cytokines épreuve maximale endurance résistance Résumé : But
Étudier les effets de deux exercices physiques maximaux épuisants sur la mise en circulation des cellules immunitaires et la libération des cytokines pro-inflammatoires chez des sujets entraînés et des sujets non entraînés.
Patients et méthodes
L’étude porte sur 21 sujets de sexe masculin répartis en 14 sujets entraînés et sept sujets non entraînés. Les sujets entraînés se repartissent en sept spécialistes en course d’endurance et sept spécialistes en course de résistance. Chaque sujet est appelé à exécuter, à une semaine d’intervalle, deux épreuves de course menées jusqu’à épuisement. La première épreuve est incrémentée (épreuve VAMEVAL) alors que la seconde est à charge constante (épreuve de temps limite à 100 % de la vitesse maximale aérobie individuelle). Deux prélèvements de sang ont été effectués par épreuve, au repos et immédiatement après l’effort.
Résultats
Les deux épreuves physiques mettent plus de leucocytes dans la circulation et stimulent significativement la libération des cytokines de l’inflammation chez tous les sujets (p < 0,05 pour tous). La nature de l’exercice imposé, l’état d’entraînement et la spécialité du sujet ne modifient en rien le taux des leucocytes, des neutrophiles et du tumor necrosis factor alpha ; ils modifient uniquement le taux des lymphocytes, des monocytes, de la cytokine interleukine-1ß (IL-1ß) et de la cytokine IL-6. Toutefois, à la fin de l’épreuve incrémentée, les sportifs d’endurance se distinguent des sujets non entraînés par un taux lymphocytaire plus élevé (5028,57 ± 398,8 lymphocytes par millilitre) versus 3800 ± 953,94 lymphocytes par millilitre) et une concentration sérique de la cytokine IL-1ß plus faible (58,07 ± 16,86 pg/ml versus 75,44 ± 20,14 pg/ml). Cette dernière est aussi moindre chez les sportifs d’endurance que chez les sportifs de résistance (58,07 ± 16,86 pg/ml versus 62,91 ± 24,82 pg/ml). Par ailleurs, à la fin de l’épreuve de temps limite, l’effectif des monocytes est significativement plus élevé chez les sujets non entraînés que chez les sujets entraînés, notamment les sportifs de résistance (942,86 ± 345,7 monocytes par millilitre versus 571,43 ± 138,01 monocytes par millilitre). La concentration sérique de la cytokine IL-6 est également plus élevée chez les sujets non entraînés (sédentaires [SED] : 84,5 ± 15,18 pg/ml ; sport d’endurance [SE] : 56,02 ± 21,48 pg/ml ; sport de résistance [SR] : 62,94 ± 17,94 pg/ml). Comparée à l’épreuve incrémentée, l’épreuve constante sollicite plus de monocytes chez les sujets non entraînés (942,86 ± 345,7 monocytes par millilitre versus 514,28 ± 157,361 monocytes par millilitre), plus de cytokine IL-1ß chez les sportifs d’endurance (74,74 ± 13,93 pg/ml versus 58,07 ± 16,86 pg/ml) et plus de cytokine IL-6 chez les sujets non entraînés (84,5 ± 15,18 pg/ml versus 57,54 ± 16,26 pg/ml) et les sportifs de résistance (62,94 ± 17,94 pg/ml versus 42,48 ± 13,06 pg/ml). L’étude des intercorrélations a montré que la libération des cytokines de l’inflammation est en liaison avec la fuite dans le secteur sanguin de la créatine kinase et du lactate déshydrogénase engendrée respectivement par l’épreuve constante (p = 0,018 pour les sédentaires et les sportifs d’endurance ; p = 0,027 pour les sportifs de résistance) et l’épreuve incrémentée (p = 0,018 pour tous).
Conclusion
L’exercice physique maximal épuisant sollicite significativement la mise en circulation des cellules immunitaires et la libération des cytokines de l’inflammation. Il induit également la fuite de créatine kinase et du lactate déshydrogénase qui témoignent indubitablement d’une lyse musculaire dont l’importance est tributaire du type d’exercice adopté, de l’état d’entraînement du sujet et de sa spécialité.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=21468
in Science & sports > Volume 24 numéro 5 (01/11/2009) . - pp.229-237[article] Effets des activités physiques intenses et soutenues sur les cellules immunitaires circulantes et la production des cytokines pro-inflammatoires chez des sujets entraînés et non entraînés [texte imprimé] . - 2009 . - pp.229-237.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Volume 24 numéro 5 (01/11/2009) . - pp.229-237
Mots-clés : leucocytes cytokines épreuve maximale endurance résistance Résumé : But
Étudier les effets de deux exercices physiques maximaux épuisants sur la mise en circulation des cellules immunitaires et la libération des cytokines pro-inflammatoires chez des sujets entraînés et des sujets non entraînés.
Patients et méthodes
L’étude porte sur 21 sujets de sexe masculin répartis en 14 sujets entraînés et sept sujets non entraînés. Les sujets entraînés se repartissent en sept spécialistes en course d’endurance et sept spécialistes en course de résistance. Chaque sujet est appelé à exécuter, à une semaine d’intervalle, deux épreuves de course menées jusqu’à épuisement. La première épreuve est incrémentée (épreuve VAMEVAL) alors que la seconde est à charge constante (épreuve de temps limite à 100 % de la vitesse maximale aérobie individuelle). Deux prélèvements de sang ont été effectués par épreuve, au repos et immédiatement après l’effort.
Résultats
Les deux épreuves physiques mettent plus de leucocytes dans la circulation et stimulent significativement la libération des cytokines de l’inflammation chez tous les sujets (p < 0,05 pour tous). La nature de l’exercice imposé, l’état d’entraînement et la spécialité du sujet ne modifient en rien le taux des leucocytes, des neutrophiles et du tumor necrosis factor alpha ; ils modifient uniquement le taux des lymphocytes, des monocytes, de la cytokine interleukine-1ß (IL-1ß) et de la cytokine IL-6. Toutefois, à la fin de l’épreuve incrémentée, les sportifs d’endurance se distinguent des sujets non entraînés par un taux lymphocytaire plus élevé (5028,57 ± 398,8 lymphocytes par millilitre) versus 3800 ± 953,94 lymphocytes par millilitre) et une concentration sérique de la cytokine IL-1ß plus faible (58,07 ± 16,86 pg/ml versus 75,44 ± 20,14 pg/ml). Cette dernière est aussi moindre chez les sportifs d’endurance que chez les sportifs de résistance (58,07 ± 16,86 pg/ml versus 62,91 ± 24,82 pg/ml). Par ailleurs, à la fin de l’épreuve de temps limite, l’effectif des monocytes est significativement plus élevé chez les sujets non entraînés que chez les sujets entraînés, notamment les sportifs de résistance (942,86 ± 345,7 monocytes par millilitre versus 571,43 ± 138,01 monocytes par millilitre). La concentration sérique de la cytokine IL-6 est également plus élevée chez les sujets non entraînés (sédentaires [SED] : 84,5 ± 15,18 pg/ml ; sport d’endurance [SE] : 56,02 ± 21,48 pg/ml ; sport de résistance [SR] : 62,94 ± 17,94 pg/ml). Comparée à l’épreuve incrémentée, l’épreuve constante sollicite plus de monocytes chez les sujets non entraînés (942,86 ± 345,7 monocytes par millilitre versus 514,28 ± 157,361 monocytes par millilitre), plus de cytokine IL-1ß chez les sportifs d’endurance (74,74 ± 13,93 pg/ml versus 58,07 ± 16,86 pg/ml) et plus de cytokine IL-6 chez les sujets non entraînés (84,5 ± 15,18 pg/ml versus 57,54 ± 16,26 pg/ml) et les sportifs de résistance (62,94 ± 17,94 pg/ml versus 42,48 ± 13,06 pg/ml). L’étude des intercorrélations a montré que la libération des cytokines de l’inflammation est en liaison avec la fuite dans le secteur sanguin de la créatine kinase et du lactate déshydrogénase engendrée respectivement par l’épreuve constante (p = 0,018 pour les sédentaires et les sportifs d’endurance ; p = 0,027 pour les sportifs de résistance) et l’épreuve incrémentée (p = 0,018 pour tous).
Conclusion
L’exercice physique maximal épuisant sollicite significativement la mise en circulation des cellules immunitaires et la libération des cytokines de l’inflammation. Il induit également la fuite de créatine kinase et du lactate déshydrogénase qui témoignent indubitablement d’une lyse musculaire dont l’importance est tributaire du type d’exercice adopté, de l’état d’entraînement du sujet et de sa spécialité.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=21468 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
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