[article]
Titre : |
Désordres temporo-mandibulaires : intérêts du diagnostic différentiel pour le kinésithérapeute |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
L. Lefevre, Auteur |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 13-19 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Diagnostic différentiel Mandibule |
Résumé : |
Les désordres temporo-mandibulaires (DTM) sont une des causes de douleurs oro-faciales les plus répandues, elle n’est pas une pathologie à proprement parlé mais un ensemble de symptômes [1, 2]. Ils peuvent être définis par des douleurs, des atteintes fonctionnelles impliquant l’articulation temporo-mandibulaire et les muscles masticateurs.
L’appareil manducateur fait partie intégrante de la région anatomique cranio-faciale qui comporte de nombreuses structures pouvant être à l’origine de messages nociceptifs. Du fait de la proximité et de la complexité de l’innervation de celles-ci, une atteinte dentaire, neurologique ou encore de certains sinus peut entraîner une symptomatologie proche de celle des DTM [3-7]. Son diagnostic représente donc une réelle difficulté pour le thérapeute.
Les DTM, comme les lombalgies, ont une forte tendance à devenir chroniques et récidivantes, impactant ainsi fortement la qualité de vie des personnes atteintes [2]. Leur détection précoce représente donc un enjeu essentiel.
L’évaluation étant complexe, il arrive souvent que le bon diagnostic ne soit pas posé dès le début, ce qui entraîne un retard de la prise en charge adéquate et donc un risque d’aggravation des symptômes. De plus, il est reconnu que les DTM sont souvent associés à des facteurs psychosociaux et de comorbidités qui sont à prendre en compte lors de l’examen clinique [1, 2].
Du fait de la multitude de causes de douleurs faciales (fig. 1), la manifestation des symptômes est variée [5-7]. Un patient peut donc se présenter pour un tout autre motif de consultation, comme des maux de tête par exemple. Il est donc important que le kinésithérapique possède les outils de bilan adaptés, d’autant plus que la prise en charge de première intention se développe actuellement en France. Il convient donc d’écarter d’autres causes lors du bilan ; c'est le diagnostic différentiel. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=92607 |
in Kinésithérapie scientifique > 629 (Mars 2021) . - p. 13-19
[article] Désordres temporo-mandibulaires : intérêts du diagnostic différentiel pour le kinésithérapeute [texte imprimé] / L. Lefevre, Auteur . - 2021 . - p. 13-19. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 629 (Mars 2021) . - p. 13-19
Mots-clés : |
Diagnostic différentiel Mandibule |
Résumé : |
Les désordres temporo-mandibulaires (DTM) sont une des causes de douleurs oro-faciales les plus répandues, elle n’est pas une pathologie à proprement parlé mais un ensemble de symptômes [1, 2]. Ils peuvent être définis par des douleurs, des atteintes fonctionnelles impliquant l’articulation temporo-mandibulaire et les muscles masticateurs.
L’appareil manducateur fait partie intégrante de la région anatomique cranio-faciale qui comporte de nombreuses structures pouvant être à l’origine de messages nociceptifs. Du fait de la proximité et de la complexité de l’innervation de celles-ci, une atteinte dentaire, neurologique ou encore de certains sinus peut entraîner une symptomatologie proche de celle des DTM [3-7]. Son diagnostic représente donc une réelle difficulté pour le thérapeute.
Les DTM, comme les lombalgies, ont une forte tendance à devenir chroniques et récidivantes, impactant ainsi fortement la qualité de vie des personnes atteintes [2]. Leur détection précoce représente donc un enjeu essentiel.
L’évaluation étant complexe, il arrive souvent que le bon diagnostic ne soit pas posé dès le début, ce qui entraîne un retard de la prise en charge adéquate et donc un risque d’aggravation des symptômes. De plus, il est reconnu que les DTM sont souvent associés à des facteurs psychosociaux et de comorbidités qui sont à prendre en compte lors de l’examen clinique [1, 2].
Du fait de la multitude de causes de douleurs faciales (fig. 1), la manifestation des symptômes est variée [5-7]. Un patient peut donc se présenter pour un tout autre motif de consultation, comme des maux de tête par exemple. Il est donc important que le kinésithérapique possède les outils de bilan adaptés, d’autant plus que la prise en charge de première intention se développe actuellement en France. Il convient donc d’écarter d’autres causes lors du bilan ; c'est le diagnostic différentiel. |
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