[article]
Titre : |
Accès direct à la masso-kinésithérapie en France : une enquête d'opinion auprès des masseurs-kinésithérapeutes français. Étude exploratoire. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Juliette Quentin |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 28-32 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Enquêtes sur les soins de santé Kinésithérapeutes |
Résumé : |
En France, l'accès au masseur-kinésithérapeute (MK) dans le cadre thérapeutique nécessite une prescription médicale. De nombreux pays étrangers ont choisi de permettre à la population de consulter le physiothérapeute sans prescription, en accès direct. L'objectif de cette étude est de décrire les représentations des MK français au sujet de l'accès direct à la kinésithérapie, en termes de compétences ressenties, de freins et de conditions nécessaires. Neuf entretiens semi-directifs exploratoires ont été menés, conduisant à la construction d'un questionnaire utilisant l'outil LimeSurvey. La diffusion du questionnaire a été réalisée via les réseaux sociaux et les organisations professionnelles. Afin d'obtenir un intervalle de confiance à 95 %, un échantillon de 383 personnes était visé. Un total de 2711 réponses a été obtenu (3 % de la population des MK inscrits au tableau de l'ordre). Un total de 92,3 % des professionnels interrogés se sentent capables de recevoir des patients en accès direct : 65,14 % dans un ou plusieurs champs de la masso-kinésithérapie et 26,89 % dans tous les champs. L'accès direct pourrait être un modèle pertinent pour certains MK (86,17 %), permettant de diminuer le temps d'attente pour les patients, les coûts pour le système de santé, la réalisation d'examens complémentaires, et d'assurer la sécurité des patients malgré l'absence d'un passage systématique chez un médecin. Cette enquête a également mis en évidence l'existence de freins à l'introduction immédiate de l'accès direct en France. Trop peu de salariés (n = 86) ont répondu à l'enquête par rapport au nombre de répondants libéraux (n = 2493) pour considérer cet échantillon comme représentatif. Cependant, les classes d'expérience sont équilibrées, permettant d'obtenir des premières données. Des études complémentaires à plus grande échelle sont nécessaires afin de préciser les données obtenues dans cette recherche, ainsi que pour explorer les compétences des masseurs-kinésithérapeutes français et tirer une conclusion quant à la sécurité d'un tel modèle |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=83039 |
in Kinésithérapie, la revue > 216 (Décembre 2019) . - p. 28-32
[article] Accès direct à la masso-kinésithérapie en France : une enquête d'opinion auprès des masseurs-kinésithérapeutes français. Étude exploratoire. [texte imprimé] / Juliette Quentin . - 2019 . - p. 28-32. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 216 (Décembre 2019) . - p. 28-32
Mots-clés : |
Enquêtes sur les soins de santé Kinésithérapeutes |
Résumé : |
En France, l'accès au masseur-kinésithérapeute (MK) dans le cadre thérapeutique nécessite une prescription médicale. De nombreux pays étrangers ont choisi de permettre à la population de consulter le physiothérapeute sans prescription, en accès direct. L'objectif de cette étude est de décrire les représentations des MK français au sujet de l'accès direct à la kinésithérapie, en termes de compétences ressenties, de freins et de conditions nécessaires. Neuf entretiens semi-directifs exploratoires ont été menés, conduisant à la construction d'un questionnaire utilisant l'outil LimeSurvey. La diffusion du questionnaire a été réalisée via les réseaux sociaux et les organisations professionnelles. Afin d'obtenir un intervalle de confiance à 95 %, un échantillon de 383 personnes était visé. Un total de 2711 réponses a été obtenu (3 % de la population des MK inscrits au tableau de l'ordre). Un total de 92,3 % des professionnels interrogés se sentent capables de recevoir des patients en accès direct : 65,14 % dans un ou plusieurs champs de la masso-kinésithérapie et 26,89 % dans tous les champs. L'accès direct pourrait être un modèle pertinent pour certains MK (86,17 %), permettant de diminuer le temps d'attente pour les patients, les coûts pour le système de santé, la réalisation d'examens complémentaires, et d'assurer la sécurité des patients malgré l'absence d'un passage systématique chez un médecin. Cette enquête a également mis en évidence l'existence de freins à l'introduction immédiate de l'accès direct en France. Trop peu de salariés (n = 86) ont répondu à l'enquête par rapport au nombre de répondants libéraux (n = 2493) pour considérer cet échantillon comme représentatif. Cependant, les classes d'expérience sont équilibrées, permettant d'obtenir des premières données. Des études complémentaires à plus grande échelle sont nécessaires afin de préciser les données obtenues dans cette recherche, ainsi que pour explorer les compétences des masseurs-kinésithérapeutes français et tirer une conclusion quant à la sécurité d'un tel modèle |
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