Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Marie Deridder |
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Les partenariats scientifiques à l’épreuve de la question décoloniale : une expérience France-Mali / Anne Doquet in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique], 2, vol. 53 (2022)
[article]
Titre : Les partenariats scientifiques à l’épreuve de la question décoloniale : une expérience France-Mali Type de document : document électronique Auteurs : Anne Doquet, Personne interviewée ; Marie Deridder ; Elieth P. Eyébiyi ; Anne Doquet Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 227-240 Langues : Français (fre) Mots-clés : Racisme -- Lutte contre Discrimination -- Lutte contre Discrimination multiple Émigration et immigration -- Afrique Enseignement et culture Colonisation Racisme Discrimination en éducation Discrimination Discrimination raciale Résumé : "La production de connaissance dans l’univers académique est de plus en plus présentée par diverses institutions comme le résultat de “collaborations” entre chercheur·e·s de différents pays ou disciplines, du Nord et du Sud. La question des “partenariats” reste cependant un iceberg rarement analysé quand bien même elle figure en bonne place des discours officiels et des discussions informelles. L’un des objectifs est de vouloir rééquilibrer des rapports foncièrement asymétriques entre universitaires des pays du Nord et des pays du Sud aux prises avec la colonialité traversant, de manière structurelle, la production des savoirs scientifiques. Toulouse en France a abrité en juin 2022 les 7èmes Rencontres des études africaines en France (REAF). En marge de cet événement bi-annuel destiné à traiter du continent africain à travers les sciences sociales, spécifiquement par les chercheur·e·s dit·e·s “africanistes” majoritairement francophones, basé·e·s en France et en Europe – les visas ont encore été difficiles à obtenir par les chercheur·e·s souhaitant venir d’Afrique vers la France – nous nous sommes entretenu·e·s avec Anne Doquet, anthropologue et chercheuse. La discussion s’engagea oralement à partir du roman de Sami Tchak (Le continent du tout et du presque rien, JC Lattès, 2021)2 qui venait de sortir, et qu’Anne tenait en mains, pour finir par écrit dans cet entretien. Anne Doquet revient ici sur un parcours riche d’une vingtaine d’années à l’IRD avec des terrains au Mali et forte d’une lecture critique et réflexive des relations académiques Nord-Sud." En ligne : https://journals.openedition.org/rsa/5835 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117100
in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique] > 2, vol. 53 (2022) . - p. 227-240[article] Les partenariats scientifiques à l’épreuve de la question décoloniale : une expérience France-Mali [document électronique] / Anne Doquet, Personne interviewée ; Marie Deridder ; Elieth P. Eyébiyi ; Anne Doquet . - 2022 . - p. 227-240.
Langues : Français (fre)
in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique] > 2, vol. 53 (2022) . - p. 227-240
Mots-clés : Racisme -- Lutte contre Discrimination -- Lutte contre Discrimination multiple Émigration et immigration -- Afrique Enseignement et culture Colonisation Racisme Discrimination en éducation Discrimination Discrimination raciale Résumé : "La production de connaissance dans l’univers académique est de plus en plus présentée par diverses institutions comme le résultat de “collaborations” entre chercheur·e·s de différents pays ou disciplines, du Nord et du Sud. La question des “partenariats” reste cependant un iceberg rarement analysé quand bien même elle figure en bonne place des discours officiels et des discussions informelles. L’un des objectifs est de vouloir rééquilibrer des rapports foncièrement asymétriques entre universitaires des pays du Nord et des pays du Sud aux prises avec la colonialité traversant, de manière structurelle, la production des savoirs scientifiques. Toulouse en France a abrité en juin 2022 les 7èmes Rencontres des études africaines en France (REAF). En marge de cet événement bi-annuel destiné à traiter du continent africain à travers les sciences sociales, spécifiquement par les chercheur·e·s dit·e·s “africanistes” majoritairement francophones, basé·e·s en France et en Europe – les visas ont encore été difficiles à obtenir par les chercheur·e·s souhaitant venir d’Afrique vers la France – nous nous sommes entretenu·e·s avec Anne Doquet, anthropologue et chercheuse. La discussion s’engagea oralement à partir du roman de Sami Tchak (Le continent du tout et du presque rien, JC Lattès, 2021)2 qui venait de sortir, et qu’Anne tenait en mains, pour finir par écrit dans cet entretien. Anne Doquet revient ici sur un parcours riche d’une vingtaine d’années à l’IRD avec des terrains au Mali et forte d’une lecture critique et réflexive des relations académiques Nord-Sud." En ligne : https://journals.openedition.org/rsa/5835 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117100 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Praxis décoloniales et rapports de pouvoir dans la fabrique des savoirs en contextes postcoloniaux [Dossier] / Marie Deridder in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique], 2, vol. 53 (2022)
[article]
Titre : Praxis décoloniales et rapports de pouvoir dans la fabrique des savoirs en contextes postcoloniaux [Dossier] Type de document : document électronique Auteurs : Marie Deridder, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Elieth P. Eyébiyi, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Anaïs Ménard, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 1-240 Langues : Français (fre) Mots-clés : Colonisation Discrimination Discrimination en éducation Discrimination -- Lutte contre Discrimination multiple Enseignement et culture Féminisme Racisme -- Lutte contre Sexisme dans l'enseignement supérieur Discrimination raciale Résumé : "Hiérarchies des savoirs et rapports de pouvoir dans les milieux académiques en contextes postcoloniaux : pour des praxis décoloniales et féministes
La notion controversée de décolonisation occupe l’actualité médiatique et suscite diverses mobilisations dans des contextes parfois fort différents : manifestations Black Lives Matter, débats sur la restitution d’artefacts volés sous la colonisation, luttes antiracistes et de décolonisation de l’espace public, sentiments “anti-français” au Sahel, ou encore les campagnes #RhodesMustFall pour enlever la statue de Cecil Rhodes de University of Cape Town, ainsi que Why is My Curriculum White au University College London ou I, too, am Harvard qui soulignent à quel point les cursus universitaires restent majoritairement blanc, hétéronormé, androcentrique et eurocentrique. Que ce soit sous la forme de revendications militantes ou de projets scientifiques, cette notion de décolonisation, à vocation transformatrice, possède alors un contenu politique et normatif. Elle s’attaque à un passé non résolu impactant le présent. Comme le soulignent Kessi et al. (2020), décoloniser, c’est revendiquer d’une part des formes de résistance, en défaisant (undoing) intentionnellement des pratiques, des affirmations et des institutions reproduisant des rapports asymétriques de pouvoir dans la société et au sein de l’univers académique, et d’autre part, une action et un projet politique visant à construire autrement des espaces et des façons de produire de la connaissance. Pourtant, à la lumière des débats dans les cercles intellectuels et militants, “décoloniser” ne fait pas l’unanimité. Cette notion crée des controverses polarisantes, empreintes de multiples formes de violence, questionnant les privilèges et discriminations. De manière problématique, les approches décoloniales ont tendance à être d’emblée disqualifiées sous prétexte d’être une mode passagère ou un nouveau buzzword, écartant par là toute forme d’ambitions critiques radicales, tout en réaffirmant les frontières normatives de ce qu’est supposée être la connaissance scientifique (Murrey, 2018:63)."En ligne : https://journals.openedition.org/rsa/5551 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117099
in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique] > 2, vol. 53 (2022) . - p. 1-240[article] Praxis décoloniales et rapports de pouvoir dans la fabrique des savoirs en contextes postcoloniaux [Dossier] [document électronique] / Marie Deridder, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Elieth P. Eyébiyi, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Anaïs Ménard, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2022 . - p. 1-240.
Langues : Français (fre)
in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique] > 2, vol. 53 (2022) . - p. 1-240
Mots-clés : Colonisation Discrimination Discrimination en éducation Discrimination -- Lutte contre Discrimination multiple Enseignement et culture Féminisme Racisme -- Lutte contre Sexisme dans l'enseignement supérieur Discrimination raciale Résumé : "Hiérarchies des savoirs et rapports de pouvoir dans les milieux académiques en contextes postcoloniaux : pour des praxis décoloniales et féministes
La notion controversée de décolonisation occupe l’actualité médiatique et suscite diverses mobilisations dans des contextes parfois fort différents : manifestations Black Lives Matter, débats sur la restitution d’artefacts volés sous la colonisation, luttes antiracistes et de décolonisation de l’espace public, sentiments “anti-français” au Sahel, ou encore les campagnes #RhodesMustFall pour enlever la statue de Cecil Rhodes de University of Cape Town, ainsi que Why is My Curriculum White au University College London ou I, too, am Harvard qui soulignent à quel point les cursus universitaires restent majoritairement blanc, hétéronormé, androcentrique et eurocentrique. Que ce soit sous la forme de revendications militantes ou de projets scientifiques, cette notion de décolonisation, à vocation transformatrice, possède alors un contenu politique et normatif. Elle s’attaque à un passé non résolu impactant le présent. Comme le soulignent Kessi et al. (2020), décoloniser, c’est revendiquer d’une part des formes de résistance, en défaisant (undoing) intentionnellement des pratiques, des affirmations et des institutions reproduisant des rapports asymétriques de pouvoir dans la société et au sein de l’univers académique, et d’autre part, une action et un projet politique visant à construire autrement des espaces et des façons de produire de la connaissance. Pourtant, à la lumière des débats dans les cercles intellectuels et militants, “décoloniser” ne fait pas l’unanimité. Cette notion crée des controverses polarisantes, empreintes de multiples formes de violence, questionnant les privilèges et discriminations. De manière problématique, les approches décoloniales ont tendance à être d’emblée disqualifiées sous prétexte d’être une mode passagère ou un nouveau buzzword, écartant par là toute forme d’ambitions critiques radicales, tout en réaffirmant les frontières normatives de ce qu’est supposée être la connaissance scientifique (Murrey, 2018:63)."En ligne : https://journals.openedition.org/rsa/5551 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117099 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire