Centre de Documentation Campus Montignies
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Mercredi 9h-16h30
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Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Philosophie magazine . 47Paru le : 01/03/2011 |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Réserve | Consultable sur demande auprès des documentalistes Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panierJe suis devenu européen dans les camps / Stéphane Hessel in Philosophie magazine, 47 ([01/03/2011])
[article]
Titre : Je suis devenu européen dans les camps Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Hessel, Personne interviewée Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 58-63 Langues : Français (fre) Mots-clés : 929 Hessel, Stéphane 323.21 Militantisme Participation Engagement Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) (1948) Résumé : Stéphane Hessel a l'engagement chevillé au corps et la philosophie en bandoulière. Résistant, déporté, rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ce diplomate humaniste qui connaît actuellement un retentissant succès avec Indignez-vous ! a croisé le chemin de Maurice Merleau-Ponty et Walter Benjamin. Aujourd'hui, il veut inventer, avec son ami Edgar Morin, une nouvelle « voie »..
Ancien résistant, Stéphane Hessel, âgé de 93 ans, est à son apogée. Indignez-vous !, son libelle en forme de bréviaire citoyen qui veut réactiver, pour nos temps déboussolés, le programme politique du Conseil national de la Résistance (CNR), frôle le million d'exemplaires. Tout en se disant « appartenir à l'histoire de Juifs », il critique le consensus d'une large partie de la communauté juive autour du soutien à la politique du gouvernement israélien, en ne cessant de réclamer justice pour le peuple palestinien. Une réunion propalestinienne qu'il devait animer le 18 janvier dernier, à l'École normale supérieure, à Paris, a été annulée par la direction de l'établissement, suscitant une vaste polémique.
Déporté aux camps de Buchenwald, Rottleberode et Dora, Stéphane Hessel est un ancien normalien féru de poésie, capable de réciter l'intégralité du Bateau ivre de Rimbaud ou l'Orphée de Rilke. Mais, on le sait moins, l'auteur à succès a commencé ses études par la philosophie, fasciné par les cours et la stature de Maurice Merleau-Ponty. Ses premiers travaux ont porté sur l'existentialisme de Søren Kierkegaard. Il fut même, comme tant d'autres de sa génération, hégélien. Dans les années 1930, le sens de l'histoire était évident. La logique du maître d'Iéna était imparable. Les forces du progrès allaient tout emporter sur leur passage et balayer les oppositions ancestrales sur lequel reposait le vieux monde. Mais la Shoah a rendu toute téléologie [qui étudie la connaisance des fins, Ndlr] impossible, et tout sens de l'histoire indécent, vain ou dérisoire. Contrairement à ce que disait le philosophe allemand Theodor Adorno, il est, selon Stéphane Hessel, possible d'écrire des poèmes après Auschwitz. Il est même permis d'espérer en une nouvelle humanité. Il a d'ailleurs été secrétaire de la commission qui rédigea la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Car si le progressisme historique a du plomb dans l'aile, Stéphane Hessel croit au changement, à la métamorphose politique et sociale. Proche d'Europe Écologie-Les Verts, il prône une insurrection pacifique pour parvenir à ses fins. Stéphane Hessel, Edgar Morin : on a beaucoup dit que les papys avaient fait de la résistance. Mais voici qu'ils tentent de réactiver le principe espérance.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101678
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 58-63[article] Je suis devenu européen dans les camps [texte imprimé] / Stéphane Hessel, Personne interviewée . - 2011 . - p. 58-63.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 58-63
Mots-clés : 929 Hessel, Stéphane 323.21 Militantisme Participation Engagement Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) (1948) Résumé : Stéphane Hessel a l'engagement chevillé au corps et la philosophie en bandoulière. Résistant, déporté, rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ce diplomate humaniste qui connaît actuellement un retentissant succès avec Indignez-vous ! a croisé le chemin de Maurice Merleau-Ponty et Walter Benjamin. Aujourd'hui, il veut inventer, avec son ami Edgar Morin, une nouvelle « voie »..
Ancien résistant, Stéphane Hessel, âgé de 93 ans, est à son apogée. Indignez-vous !, son libelle en forme de bréviaire citoyen qui veut réactiver, pour nos temps déboussolés, le programme politique du Conseil national de la Résistance (CNR), frôle le million d'exemplaires. Tout en se disant « appartenir à l'histoire de Juifs », il critique le consensus d'une large partie de la communauté juive autour du soutien à la politique du gouvernement israélien, en ne cessant de réclamer justice pour le peuple palestinien. Une réunion propalestinienne qu'il devait animer le 18 janvier dernier, à l'École normale supérieure, à Paris, a été annulée par la direction de l'établissement, suscitant une vaste polémique.
Déporté aux camps de Buchenwald, Rottleberode et Dora, Stéphane Hessel est un ancien normalien féru de poésie, capable de réciter l'intégralité du Bateau ivre de Rimbaud ou l'Orphée de Rilke. Mais, on le sait moins, l'auteur à succès a commencé ses études par la philosophie, fasciné par les cours et la stature de Maurice Merleau-Ponty. Ses premiers travaux ont porté sur l'existentialisme de Søren Kierkegaard. Il fut même, comme tant d'autres de sa génération, hégélien. Dans les années 1930, le sens de l'histoire était évident. La logique du maître d'Iéna était imparable. Les forces du progrès allaient tout emporter sur leur passage et balayer les oppositions ancestrales sur lequel reposait le vieux monde. Mais la Shoah a rendu toute téléologie [qui étudie la connaisance des fins, Ndlr] impossible, et tout sens de l'histoire indécent, vain ou dérisoire. Contrairement à ce que disait le philosophe allemand Theodor Adorno, il est, selon Stéphane Hessel, possible d'écrire des poèmes après Auschwitz. Il est même permis d'espérer en une nouvelle humanité. Il a d'ailleurs été secrétaire de la commission qui rédigea la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Car si le progressisme historique a du plomb dans l'aile, Stéphane Hessel croit au changement, à la métamorphose politique et sociale. Proche d'Europe Écologie-Les Verts, il prône une insurrection pacifique pour parvenir à ses fins. Stéphane Hessel, Edgar Morin : on a beaucoup dit que les papys avaient fait de la résistance. Mais voici qu'ils tentent de réactiver le principe espérance.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101678 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtSoigne ta gauche / Martine Aubry in Philosophie magazine, 47 ([01/03/2011])
[article]
Titre : Soigne ta gauche Type de document : texte imprimé Auteurs : Martine Aubry, Auteur ; Bernard Stiegler, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 28-33 Langues : Français (fre) Mots-clés : 329.14(44) Parti Socialiste français (PS) 329.14 Tendance socialiste/gauche Résumé : Que propose le parti socialiste ? Sur quelles idées construit-il son programme ? La première secrétaire du PS Martine Aubry et le philosophe Bernard Stiegler éclairent les orientations possibles de l'opposition, à partir d'une réflexion sur les mutations sociales, technologiques et écologiques de la société.
Pas d'idées au parti socialiste ? Il faut pourtant créditer Martine Aubry d'un authentique désir de philosophie. Elle s'apprête à publier chez Odile Jacob un ouvrage collectif, Pour changer de civilisation, avec cinquante chercheurs. L'an dernier, elle a lancé dans Le Monde une offensive en appelant à créer une « société du care », reprenant à son compte un courant féministe américain prônant la sollicitude et le respect d'autrui. Certes, le cri du care n'a pas été très bien accueilli. Néanmoins, une rencontre entre la première secrétaire du parti socialiste et le philosophe Bernard Stiegler, auteur de Prendre soin de la jeunesse et des générations (Flammarion, 2008), s'imposait. Bernard Stiegler a fondé l'association Ars industrialis au sein de laquelle il réfléchit à l'économie de l'immatériel, aux « industries de programme » et aux « technologies de l'esprit » ; or la politique industrielle est au coeur de la réflexion de la maire de Lille, ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000. Lors de la dernière campagne présidentielle, Bernard Stiegler s'est constitué force de proposition pour les socialistes, en discutant les idées de Ségolène Royal dans La Télécratie contre la démocratie (Flammarion, 2006) et De la démocratie participative (avec Marc Crépon, Mille et Une Nuits, 2007). Sur le soin, l'industrie, l'égalité réelle, le juste échange, Martine Aubry et Bernard Stiegler avaient beaucoup à se dire. Mais, s'ils emploient les mêmes mots, attention : ils ne leur donnent pas toujours le même sens ! Rien de tel qu'un échange pour comprendre si leurs perspectives sont convergentes ou parallèles…Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101738
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 28-33[article] Soigne ta gauche [texte imprimé] / Martine Aubry, Auteur ; Bernard Stiegler, Auteur . - 2011 . - p. 28-33.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 28-33
Mots-clés : 329.14(44) Parti Socialiste français (PS) 329.14 Tendance socialiste/gauche Résumé : Que propose le parti socialiste ? Sur quelles idées construit-il son programme ? La première secrétaire du PS Martine Aubry et le philosophe Bernard Stiegler éclairent les orientations possibles de l'opposition, à partir d'une réflexion sur les mutations sociales, technologiques et écologiques de la société.
Pas d'idées au parti socialiste ? Il faut pourtant créditer Martine Aubry d'un authentique désir de philosophie. Elle s'apprête à publier chez Odile Jacob un ouvrage collectif, Pour changer de civilisation, avec cinquante chercheurs. L'an dernier, elle a lancé dans Le Monde une offensive en appelant à créer une « société du care », reprenant à son compte un courant féministe américain prônant la sollicitude et le respect d'autrui. Certes, le cri du care n'a pas été très bien accueilli. Néanmoins, une rencontre entre la première secrétaire du parti socialiste et le philosophe Bernard Stiegler, auteur de Prendre soin de la jeunesse et des générations (Flammarion, 2008), s'imposait. Bernard Stiegler a fondé l'association Ars industrialis au sein de laquelle il réfléchit à l'économie de l'immatériel, aux « industries de programme » et aux « technologies de l'esprit » ; or la politique industrielle est au coeur de la réflexion de la maire de Lille, ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000. Lors de la dernière campagne présidentielle, Bernard Stiegler s'est constitué force de proposition pour les socialistes, en discutant les idées de Ségolène Royal dans La Télécratie contre la démocratie (Flammarion, 2006) et De la démocratie participative (avec Marc Crépon, Mille et Une Nuits, 2007). Sur le soin, l'industrie, l'égalité réelle, le juste échange, Martine Aubry et Bernard Stiegler avaient beaucoup à se dire. Mais, s'ils emploient les mêmes mots, attention : ils ne leur donnent pas toujours le même sens ! Rien de tel qu'un échange pour comprendre si leurs perspectives sont convergentes ou parallèles…Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101738 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtSøren Kierkegaard, le défi d'être soi in Philosophie magazine, 47 ([01/03/2011])
[article]
Titre : Søren Kierkegaard, le défi d'être soi Type de document : texte imprimé Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 68-79, 16 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : Kierkegaard, Søren (1813-155) 1(091) Histoire de la Philosophie Résumé : Tiraillé par des aspirations contradictoires, tour à tour dandy, séducteur contrarié et croyant hérétique, Kierkegaard ouvre une brèche décisive dans l'histoire de la philosophie. Ennemi juré de l'abstraction, il entend revenir à la vie concrète et décrire ses multiples visages. Comme le montre Hélène Politis, il conçoit l'existence sous l'angle de l'épreuve ou du défi d'être soi. L'individu se construit à ses risques et périls, qu'il soit attiré par les plaisirs fugaces, l'engagement et la fidélité, ou encore saisi par l'appel de l'infini religieux. Vincent Delecroix analyse la quête de sens incessante du penseur, qui culmine dans l'idéal de la foi vécue ici et maintenant. Au-delà de cette vocation, ce sont ses balancements qui le rendent si actuel et proche de nous, comme en témoignent Philippe Chevallier et l'écrivain danois Jens Christian Grøndahl. Du côté de la mer du Nord et de la Baltique, plongée dans les abîmes et les méandres du moi en devenir…
Note de contenu : 4 articles composent ce dossier
- Kierkegaard / Cécilia Bognon-Küss
Un jour viendra où ce seront non seulement mes oeuvres, mais encore ma vie, le secret fascinant de tout l'édifice, qui seront étudiées et étudiées… », écrit Søren Kierkegaard en 1847. L'auteur semble pourtant s'être appliqué à dérober l'objet de cette étude à la sagacité de son lecteur. Insaisissable derrière le foisonnement de ses noms d'emprunt, Kierkegaard, spectateur de lui-même, a porté sur sa vie un regard d'esthète. Dans son Journal, mise en scène poétique de son existence, contradictions et omissions se succèdent à dessein, comme pour renforcer l'opacité orchestrée par la polyphonie de son oeuvre. Alors que son hermétisme apparaît à Kierkegaard comme une consolation – « personne ne trouvera dans mes écrits la moindre information sur ce qui remplissait réellement ma vie », note-t-il – celui que l'on tient pour le père de l'existentialisme manie le verbe comme un duelliste, marquant les oppositions au lieu de les aplanir, et suscitant le trouble au lieu de l'éteindre… C'est dans les replis du moi que Kierkegaard, tour à tour dandy, éthicien et prêcheur, farouche adversaire de la trompeuse dialectique et des « pasteurs salariés », entend sonder les abîmes de l'existence humaine.
- Les chemins de la vie / Hélène Politis
Pour Kierkegaard, l'existence est un pari risqué et un effort permanent, où l'homme fait l'épreuve
de sa propre singularité. Cheminant entre différents modes d'être possibles, il se construit en s'ouvrant
à l'altérité, en particulier divine, dans l'expérience de la foi.
Exister - Stades - Pseudonymes - Ironie - Angoisse - Séduction - Foi - Désespoir
- Une pensée de l'appel et non de l'intime / Philippe Chevallier
Philosophe, il travaille à la Bibliothèque nationale de France. Il a publié : Michel Foucault. Le pouvoir et la bataille (Pleins feux, 2004). Il fait paraître en mai prochain chez Bourin un essai sur l'actualité de Kierkegaard à l'heure du développement personnel.
- Une résistance à tout système philosophique : Jens Christian Grøndahl
Écrivain danois de renommée internationale, il a publié des essais, des pièces de théâtre et une dizaine de romans dont Sous un autre jour («Folio», Gallimard, 2007), Les Mains rouges (Gallimard, 2009) ou dernièrement Quatre jours en mars (Gallimard, 2011).
Il fait partie des auteurs invités au Salon du livre, qui se tient du 18 au 21 mars et met à l'honneur la littérature scandinave.
+ livret : supplément n°47 : Crainte et tremblementy (extraits) / Soren Kierkegaard, traduction de Paul-Henri Tisseau, revue par Else-Marie Jacquet-Tisseau, Préface de Vincent DelecroixPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101742
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 68-79, 16 p.[article] Søren Kierkegaard, le défi d'être soi [texte imprimé] . - 2011 . - p. 68-79, 16 p.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 68-79, 16 p.
Mots-clés : Kierkegaard, Søren (1813-155) 1(091) Histoire de la Philosophie Résumé : Tiraillé par des aspirations contradictoires, tour à tour dandy, séducteur contrarié et croyant hérétique, Kierkegaard ouvre une brèche décisive dans l'histoire de la philosophie. Ennemi juré de l'abstraction, il entend revenir à la vie concrète et décrire ses multiples visages. Comme le montre Hélène Politis, il conçoit l'existence sous l'angle de l'épreuve ou du défi d'être soi. L'individu se construit à ses risques et périls, qu'il soit attiré par les plaisirs fugaces, l'engagement et la fidélité, ou encore saisi par l'appel de l'infini religieux. Vincent Delecroix analyse la quête de sens incessante du penseur, qui culmine dans l'idéal de la foi vécue ici et maintenant. Au-delà de cette vocation, ce sont ses balancements qui le rendent si actuel et proche de nous, comme en témoignent Philippe Chevallier et l'écrivain danois Jens Christian Grøndahl. Du côté de la mer du Nord et de la Baltique, plongée dans les abîmes et les méandres du moi en devenir…
Note de contenu : 4 articles composent ce dossier
- Kierkegaard / Cécilia Bognon-Küss
Un jour viendra où ce seront non seulement mes oeuvres, mais encore ma vie, le secret fascinant de tout l'édifice, qui seront étudiées et étudiées… », écrit Søren Kierkegaard en 1847. L'auteur semble pourtant s'être appliqué à dérober l'objet de cette étude à la sagacité de son lecteur. Insaisissable derrière le foisonnement de ses noms d'emprunt, Kierkegaard, spectateur de lui-même, a porté sur sa vie un regard d'esthète. Dans son Journal, mise en scène poétique de son existence, contradictions et omissions se succèdent à dessein, comme pour renforcer l'opacité orchestrée par la polyphonie de son oeuvre. Alors que son hermétisme apparaît à Kierkegaard comme une consolation – « personne ne trouvera dans mes écrits la moindre information sur ce qui remplissait réellement ma vie », note-t-il – celui que l'on tient pour le père de l'existentialisme manie le verbe comme un duelliste, marquant les oppositions au lieu de les aplanir, et suscitant le trouble au lieu de l'éteindre… C'est dans les replis du moi que Kierkegaard, tour à tour dandy, éthicien et prêcheur, farouche adversaire de la trompeuse dialectique et des « pasteurs salariés », entend sonder les abîmes de l'existence humaine.
- Les chemins de la vie / Hélène Politis
Pour Kierkegaard, l'existence est un pari risqué et un effort permanent, où l'homme fait l'épreuve
de sa propre singularité. Cheminant entre différents modes d'être possibles, il se construit en s'ouvrant
à l'altérité, en particulier divine, dans l'expérience de la foi.
Exister - Stades - Pseudonymes - Ironie - Angoisse - Séduction - Foi - Désespoir
- Une pensée de l'appel et non de l'intime / Philippe Chevallier
Philosophe, il travaille à la Bibliothèque nationale de France. Il a publié : Michel Foucault. Le pouvoir et la bataille (Pleins feux, 2004). Il fait paraître en mai prochain chez Bourin un essai sur l'actualité de Kierkegaard à l'heure du développement personnel.
- Une résistance à tout système philosophique : Jens Christian Grøndahl
Écrivain danois de renommée internationale, il a publié des essais, des pièces de théâtre et une dizaine de romans dont Sous un autre jour («Folio», Gallimard, 2007), Les Mains rouges (Gallimard, 2009) ou dernièrement Quatre jours en mars (Gallimard, 2011).
Il fait partie des auteurs invités au Salon du livre, qui se tient du 18 au 21 mars et met à l'honneur la littérature scandinave.
+ livret : supplément n°47 : Crainte et tremblementy (extraits) / Soren Kierkegaard, traduction de Paul-Henri Tisseau, revue par Else-Marie Jacquet-Tisseau, Préface de Vincent DelecroixPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101742 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtTunisie, la révolution spontanée in Philosophie magazine, 47 ([01/03/2011])
[article]
Titre : Tunisie, la révolution spontanée Type de document : texte imprimé Auteurs : Alexandre Lacroix, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Martin Legros, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 18-22 Langues : Français (fre) Mots-clés : 32(611) Politique de la Tunisie 321.7 Démocratie / Démocratisation 323.27 Révolution . Putsch . Coup d'état Résumé : Personne n'avait prédit la chute de Ben Ali. La détermination du peuple a eu raison d'une tyrannie bien établie. Professeur de sciences politiques, Hamadi Redissi raconte à chaud le grand jour de la « révolution de jasmin », tandis que le juriste Yadh Ben Achour, chargé de réécrire la Constitution, et le philosophe Abdelwahab Meddeb reviennent sur cette onde de choc qui ébranle le monde arabe.
"Ben Ali a réussi à détruire l'Etat de droit par la loi" / Yadh Ben Achour
"Plus rien dans le monde arabe ne sera comme avant" / Abdelwahab Meddeb
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101744
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 18-22[article] Tunisie, la révolution spontanée [texte imprimé] / Alexandre Lacroix, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Martin Legros, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2011 . - p. 18-22.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 47 [01/03/2011] . - p. 18-22
Mots-clés : 32(611) Politique de la Tunisie 321.7 Démocratie / Démocratisation 323.27 Révolution . Putsch . Coup d'état Résumé : Personne n'avait prédit la chute de Ben Ali. La détermination du peuple a eu raison d'une tyrannie bien établie. Professeur de sciences politiques, Hamadi Redissi raconte à chaud le grand jour de la « révolution de jasmin », tandis que le juriste Yadh Ben Achour, chargé de réécrire la Constitution, et le philosophe Abdelwahab Meddeb reviennent sur cette onde de choc qui ébranle le monde arabe.
"Ben Ali a réussi à détruire l'Etat de droit par la loi" / Yadh Ben Achour
"Plus rien dans le monde arabe ne sera comme avant" / Abdelwahab Meddeb
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