Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Priscille De Thé |
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De nouveaux espaces après la torture / Priscille De Thé in Santé mentale, 272 (novembre 2022)
[article]
Titre : De nouveaux espaces après la torture Auteurs : Priscille De Thé Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 63-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français (fre) Mots-clés : Eprouvé corporel Psychothérapie corporelle Résumé : Ijo, un patient qui a connu la torture et l’exil, accepte des exercices corporels au fil d’entretiens psychologiques. Cette prise en charge créative montre combien la relation ainsi initiée peut être une peau commune soutenant le processus clinique de reconstruction identitaire.
« Le corps ! Voilà la clé pour le soin du traumatisme, la voie thérapeutique par excellence ! » Voilà plus ou moins ce avec quoi je commençais un master recherche en psychanalyse en septembre 2020. Mais cette affirmation me posait problème. D’une part elle reflétait la quête de « solution magique » qui veut faire fi de la complexité de la clinique ; peu louable. D’autre part, j’étais psychologue, censée travailler surtout avec les mots, la parole. Mais voilà qu’au fil des deux années précédentes, ma pratique avait considérablement évolué.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=107802
in Santé mentale > 272 (novembre 2022) . - p. 63-67[article] De nouveaux espaces après la torture [] / Priscille De Thé . - 2022 . - p. 63-67.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !"
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 272 (novembre 2022) . - p. 63-67
Mots-clés : Eprouvé corporel Psychothérapie corporelle Résumé : Ijo, un patient qui a connu la torture et l’exil, accepte des exercices corporels au fil d’entretiens psychologiques. Cette prise en charge créative montre combien la relation ainsi initiée peut être une peau commune soutenant le processus clinique de reconstruction identitaire.
« Le corps ! Voilà la clé pour le soin du traumatisme, la voie thérapeutique par excellence ! » Voilà plus ou moins ce avec quoi je commençais un master recherche en psychanalyse en septembre 2020. Mais cette affirmation me posait problème. D’une part elle reflétait la quête de « solution magique » qui veut faire fi de la complexité de la clinique ; peu louable. D’autre part, j’étais psychologue, censée travailler surtout avec les mots, la parole. Mais voilà qu’au fil des deux années précédentes, ma pratique avait considérablement évolué.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=107802 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtQuand la parole de l’autre nous saisit / Priscille De Thé in Santé mentale, 284 (janvier 2024)
[article]
Titre : Quand la parole de l’autre nous saisit Type de document : texte imprimé Auteurs : Priscille De Thé Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 60-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Je vous écoute... ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Effondrement psychique Éprouvé corporel Contre transfert Relation thérapeutique Souffrance psychique Traumatisme psychique Résumé : À l'écoute de la souffrance extrême, comme celle de la torture, les cliniciens doivent observer une certaine « hygiène soignante » faite de vigilance et de douceur et penser leur propre écologie du soin.
Le traumatisme est souvent la conséquence, ou le signe, d’une réaction impossible – une parole, un cri, un geste – qui n’a pas pu avoir lieu au moment d’un évènement traumatique. Lorsque la personne victime tente d’exprimer son vécu auprès d’un professionnel, ce dernier est parfois saisi à son tour. Comment faire, en tant que soignant, quand on est arrêté, figé par le récit de cet autre, par son corps, et par son silence parfois ? Comment trouver une autre voie, quand la parole de l’autre nous saisit ? Comment rester ? Est-il vraiment possible d’aller bien, en tant que soignants avec cet excès d’émotions ? Faudrait-il, parfois, partir ? Il n’y a bien sûr pas de réponse universelle.
Mon propos se base sur ma pratique de psychologue clinicienne à Parcours d’exil (1) où j’ai d’abord accueilli des personnes souffrant d’états de stress post-traumatiques sévères liés à la torture et l’exil, avec mes collègues médecins et ostéopathes. Puis l’association a développé Résonances (2), une plateforme dédiée aux professionnels qui accompagnent les personnes en demande d’asile. Depuis deux ans, mes missions se sont déplacées : je soutiens par téléphone et en visio des intervenants confrontés quotidiennement à des souffrances extrêmes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=115617
in Santé mentale > 284 (janvier 2024) . - p. 60-65[article] Quand la parole de l’autre nous saisit [texte imprimé] / Priscille De Thé . - 2024 . - p. 60-65.
Cet article fait partie du dossier " Je vous écoute... ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 284 (janvier 2024) . - p. 60-65
Mots-clés : Effondrement psychique Éprouvé corporel Contre transfert Relation thérapeutique Souffrance psychique Traumatisme psychique Résumé : À l'écoute de la souffrance extrême, comme celle de la torture, les cliniciens doivent observer une certaine « hygiène soignante » faite de vigilance et de douceur et penser leur propre écologie du soin.
Le traumatisme est souvent la conséquence, ou le signe, d’une réaction impossible – une parole, un cri, un geste – qui n’a pas pu avoir lieu au moment d’un évènement traumatique. Lorsque la personne victime tente d’exprimer son vécu auprès d’un professionnel, ce dernier est parfois saisi à son tour. Comment faire, en tant que soignant, quand on est arrêté, figé par le récit de cet autre, par son corps, et par son silence parfois ? Comment trouver une autre voie, quand la parole de l’autre nous saisit ? Comment rester ? Est-il vraiment possible d’aller bien, en tant que soignants avec cet excès d’émotions ? Faudrait-il, parfois, partir ? Il n’y a bien sûr pas de réponse universelle.
Mon propos se base sur ma pratique de psychologue clinicienne à Parcours d’exil (1) où j’ai d’abord accueilli des personnes souffrant d’états de stress post-traumatiques sévères liés à la torture et l’exil, avec mes collègues médecins et ostéopathes. Puis l’association a développé Résonances (2), une plateforme dédiée aux professionnels qui accompagnent les personnes en demande d’asile. Depuis deux ans, mes missions se sont déplacées : je soutiens par téléphone et en visio des intervenants confrontés quotidiennement à des souffrances extrêmes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=115617 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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