Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Guillaume Rousson |
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Êtes-vous un bon kinésithérapeute d'après vos patients ? / Guillaume Rousson in Kinésithérapie scientifique, 646 (octobre 2022)
[article]
Titre : Êtes-vous un bon kinésithérapeute d'après vos patients ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Rousson Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 20-28 Langues : Français (fre) Mots-clés : Qualité des soins de santé Résumé : L’importance d’évaluer la qualité des soins, en kinésithérapie comme dans toutes disciplines, est devenue un enjeu central dans un contexte d’augmentation de la part du produit intérieur brut (PIB), de la plupart des pays industrialisés, dédiée à la santé. Une croissance qui s’est traduite par une volonté de rationalisation et de contrôle des dépenses. En France, cette part a été multipliée par 3,5 passant de 2,4 % du PIB en 1950 à 8,9 % en 2015, avec une augmentation de 10 % par an en moyenne, tandis que le PIB progressait sur la même période, de seulement 7,9 %.
Un rythme de croissance réduit a cependant pu être atteint par un renforcement graduel de la régulation des dépenses, mais les projections tendent tout de même à valider la persistance de ce phénomène [1]. Ce dernier est causé notamment par le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques et les nouveaux traitements et technologies développés.
Cependant, le contrôle des dépenses, réalisé nationalement par la création d’une enveloppe budgétaire fermée, nommée « Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) » et par le déploiement de la Tarification A l’Activité (T2A) dans les établissements, peut avoir comme conséquence la valorisation de la productivité au détriment de la qualité [2]. Ces nouveaux outils ont abouti à l’installation d’une tension entre qualité et coût, représentée par une interrogation sur l’efficacité des dépenses, de la qualité obtenue par rapport aux investissements réalisés, autrement dit un questionnement sur la pertinence du système de santé et de l’exercice des professionnels le composant. Plus que mesurer et contrôler les dépenses, il est apparu la nécessité de mesurer la qualité des soins pour l’améliorer ou, a minima, ne pas la dégrader dans un contexte de diminution des dépenses.
Et la kinésithérapie ne fera pas exception. En effet, même si les kinésithérapeutes exercent, pour une imposante majorité, en libéral (85 % en 2020(1)), l’incitation à monitorer la qualité de nos soins est déjà proposée, sans grand succès, par les deux syndicats historiques de la profession (la FFMKR et le SNMKR) avec respectivement une certification Afnor, KinéQuali+(2), et le label Quali’Kiné(3). Mais, depuis le 19 juillet 2021, date de la publication de l’ordonnance « relative à la certification périodique de certains professionnels de santé »4, cette incitation a été renforcée pour les kinésithérapeutes, a minima par la réalisation d’actions visant à « renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles » et à « améliorer la relation avec leurs patients ». Les contours précis de cette certification ne sont pas encore connus, mais il semble que nous sommes encore loin d’une obligation de mesurer précisément la qualité des soins ou d’une rémunération incluant les résultats de qualité des soins, deux transformations pourtant déjà en cours au sein des établissements de santé, qui impactent donc déjà les kinésithérapeutes salariés.
Dans ce contexte, comment anticiper ce potentiel changement pour notre pratique et tenter dès maintenant de mesurer la qualité de nos soins pour l’améliorer ? : une démarche à réaliser avec les patients pour en assurer sa pertinence.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106256
in Kinésithérapie scientifique > 646 (octobre 2022) . - p. 20-28[article] Êtes-vous un bon kinésithérapeute d'après vos patients ? [texte imprimé] / Guillaume Rousson . - 2022 . - p. 20-28.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 646 (octobre 2022) . - p. 20-28
Mots-clés : Qualité des soins de santé Résumé : L’importance d’évaluer la qualité des soins, en kinésithérapie comme dans toutes disciplines, est devenue un enjeu central dans un contexte d’augmentation de la part du produit intérieur brut (PIB), de la plupart des pays industrialisés, dédiée à la santé. Une croissance qui s’est traduite par une volonté de rationalisation et de contrôle des dépenses. En France, cette part a été multipliée par 3,5 passant de 2,4 % du PIB en 1950 à 8,9 % en 2015, avec une augmentation de 10 % par an en moyenne, tandis que le PIB progressait sur la même période, de seulement 7,9 %.
Un rythme de croissance réduit a cependant pu être atteint par un renforcement graduel de la régulation des dépenses, mais les projections tendent tout de même à valider la persistance de ce phénomène [1]. Ce dernier est causé notamment par le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques et les nouveaux traitements et technologies développés.
Cependant, le contrôle des dépenses, réalisé nationalement par la création d’une enveloppe budgétaire fermée, nommée « Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) » et par le déploiement de la Tarification A l’Activité (T2A) dans les établissements, peut avoir comme conséquence la valorisation de la productivité au détriment de la qualité [2]. Ces nouveaux outils ont abouti à l’installation d’une tension entre qualité et coût, représentée par une interrogation sur l’efficacité des dépenses, de la qualité obtenue par rapport aux investissements réalisés, autrement dit un questionnement sur la pertinence du système de santé et de l’exercice des professionnels le composant. Plus que mesurer et contrôler les dépenses, il est apparu la nécessité de mesurer la qualité des soins pour l’améliorer ou, a minima, ne pas la dégrader dans un contexte de diminution des dépenses.
Et la kinésithérapie ne fera pas exception. En effet, même si les kinésithérapeutes exercent, pour une imposante majorité, en libéral (85 % en 2020(1)), l’incitation à monitorer la qualité de nos soins est déjà proposée, sans grand succès, par les deux syndicats historiques de la profession (la FFMKR et le SNMKR) avec respectivement une certification Afnor, KinéQuali+(2), et le label Quali’Kiné(3). Mais, depuis le 19 juillet 2021, date de la publication de l’ordonnance « relative à la certification périodique de certains professionnels de santé »4, cette incitation a été renforcée pour les kinésithérapeutes, a minima par la réalisation d’actions visant à « renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles » et à « améliorer la relation avec leurs patients ». Les contours précis de cette certification ne sont pas encore connus, mais il semble que nous sommes encore loin d’une obligation de mesurer précisément la qualité des soins ou d’une rémunération incluant les résultats de qualité des soins, deux transformations pourtant déjà en cours au sein des établissements de santé, qui impactent donc déjà les kinésithérapeutes salariés.
Dans ce contexte, comment anticiper ce potentiel changement pour notre pratique et tenter dès maintenant de mesurer la qualité de nos soins pour l’améliorer ? : une démarche à réaliser avec les patients pour en assurer sa pertinence.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106256 Exemplaires (1)
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