[article]
| Titre : |
Les autres ont été massacrés |
| Auteurs : |
Dominique Friard |
| Année de publication : |
2022 |
| Article en page(s) : |
p. 68-72 |
| Note générale : |
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
S’appuyant sur un texte qu’il dicte à un jeune infirmier pour le journal du secteur, Hocine, un ancien harki, livre le vécu de son emprisonnement durant la guerre d’Algérie, dans les geôles du Front de libération nationale. Que faire de ce récit ?
« Je suis entré en France à la fin de la guerre comme militaire. J’ai alors eu un très bon accueil, des militaires et des civils. Ils ont vraiment tout fait pour nous rapatrier. Le premier gouvernement du général de Gaule a tenu ses promesses. Au départ, la France, je l’imaginais comme un pays comme les autres. Mieux même. J’avais alors beaucoup de respect pour ce pays. Et puis des choses ont changé qui m’ont étonné. La vie qu’on mène en ce moment, ça a vraiment beaucoup changé. Maintenant, nous, on n’est considéré ni comme français, ni comme algériens. Pas par tous, bien sûr, mais quand même par beaucoup. » (1) |
| Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=107803 |
in Santé mentale > 272 (novembre 2022) . - p. 68-72
[article] Les autres ont été massacrés [] / Dominique Friard . - 2022 . - p. 68-72. Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français ( fre) in Santé mentale > 272 (novembre 2022) . - p. 68-72
| Résumé : |
S’appuyant sur un texte qu’il dicte à un jeune infirmier pour le journal du secteur, Hocine, un ancien harki, livre le vécu de son emprisonnement durant la guerre d’Algérie, dans les geôles du Front de libération nationale. Que faire de ce récit ?
« Je suis entré en France à la fin de la guerre comme militaire. J’ai alors eu un très bon accueil, des militaires et des civils. Ils ont vraiment tout fait pour nous rapatrier. Le premier gouvernement du général de Gaule a tenu ses promesses. Au départ, la France, je l’imaginais comme un pays comme les autres. Mieux même. J’avais alors beaucoup de respect pour ce pays. Et puis des choses ont changé qui m’ont étonné. La vie qu’on mène en ce moment, ça a vraiment beaucoup changé. Maintenant, nous, on n’est considéré ni comme français, ni comme algériens. Pas par tous, bien sûr, mais quand même par beaucoup. » (1) |
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