Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur F. Trudeau |
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7500 pas quotidiens ou 15 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à intense : est-ce suffisant pour la prévention secondaire des cardiopathies ischémiques ? / M. Roy in Science & sports, Vol.36, n°6 (Décembre 2021)
[article]
Titre : 7500 pas quotidiens ou 15 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à intense : est-ce suffisant pour la prévention secondaire des cardiopathies ischémiques ? Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Roy ; F. Trudeau ; A. Diaz ; J. Houle Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 441-449 Note générale : https://doi : 10.1016/j.scispo.2021.02.005 Langues : Français (fre) Mots-clés : Prévention secondaire Facteurs de risque cardiovasculaire Maladie cardiovasculaire/cardiopathie ischémique Podomètre-accéléromètre Activité physique Résumé : L’utilisation de podomètres est de plus en plus rependue dans le cadre d’interventions visant à rehausser le niveau d’activité physique (AP). Cependant, le seuil minimal de nombre de pas à atteindre pour améliorer le contrôle des facteurs de risque demeure incertain.
Objectif
Vérifier si les personnes atteintes de cardiopathie ischémique qui réalisent en moyenne au moins 7500 pas par jour ou plus de 15minutes quotidiennes d’activité physique d’intensité moyenne à vigoureuse (APMV) (≥3,6 METs) sur une période d’un an ont un meilleur contrôle des facteurs de risque de MCV que ceux qui n’atteignent pas ces objectifs.
Méthode
Étude descriptive comparative où l’AP a été mesurée avec un podomètre (Digiwalker NL-1000) porté à la taille du lever au coucher durant 7jours. Cette mesure a été prise 5 fois à intervalle de 3 mois. L’échantillon était composé 20 hommes et 16 femmes (66±6 ans). Après 12 mois, les moyennes de pas quotidiens et de minutes passées à faire une APMV étaient calculées pour chaque participant. Ceux ayant exécuté une moyenne de≥7500 pas étaient classés dans le groupe STEP+ et ceux ayant une moyenne de>15minutes d’APMV étaient classés dans MIN+. Les indicateurs cliniques de facteur de risque ont été mesurés 3 fois à intervalle de 6 mois.
Résultats
Les groupes STEP+ (n=12) et STEP– (n=23) ont respectivement exécuté 5040±1522 et 9128±1695 pas en moyenne sur 12 mois. Une différence significative a été observée entre ces groupes pour le tour de taille (Δ11,2±3,4cm), l’IMC (Δ 4,7±1,7kg/m2), triglycérides (Δ0,41±0,14mmol/L), et le cholestérol non-HDL (Δ0,46±0,2mmol/L). La moyenne quotidienne de minutes d’APMV chez les groupes MIN– et MIN+ étaient respectivement 8,0±3,9min et 22,8±5,3min. Le tour de taille atteignait davantage les cibles chez le groupe MIN+.
Conclusion
Les personnes avec une cardiopathie ischémique qui ont effectué 7500 pas/jour ou 15min/jour d’APMV semblent avoir un meilleur contrôle de certains facteurs de risque tels que l’obésité et la dyslipidémie. Ces résultats encouragent les patients avec cardiopathie ischémique de maintenir une activité physique quotidienne de 7500 pas/jour ou 15min d’APMV afin de réduire leur risque cardiovasculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=99835
in Science & sports > Vol.36, n°6 (Décembre 2021) . - p. 441-449[article] 7500 pas quotidiens ou 15 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à intense : est-ce suffisant pour la prévention secondaire des cardiopathies ischémiques ? [texte imprimé] / M. Roy ; F. Trudeau ; A. Diaz ; J. Houle . - 2021 . - p. 441-449.
https://doi : 10.1016/j.scispo.2021.02.005
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.36, n°6 (Décembre 2021) . - p. 441-449
Mots-clés : Prévention secondaire Facteurs de risque cardiovasculaire Maladie cardiovasculaire/cardiopathie ischémique Podomètre-accéléromètre Activité physique Résumé : L’utilisation de podomètres est de plus en plus rependue dans le cadre d’interventions visant à rehausser le niveau d’activité physique (AP). Cependant, le seuil minimal de nombre de pas à atteindre pour améliorer le contrôle des facteurs de risque demeure incertain.
Objectif
Vérifier si les personnes atteintes de cardiopathie ischémique qui réalisent en moyenne au moins 7500 pas par jour ou plus de 15minutes quotidiennes d’activité physique d’intensité moyenne à vigoureuse (APMV) (≥3,6 METs) sur une période d’un an ont un meilleur contrôle des facteurs de risque de MCV que ceux qui n’atteignent pas ces objectifs.
Méthode
Étude descriptive comparative où l’AP a été mesurée avec un podomètre (Digiwalker NL-1000) porté à la taille du lever au coucher durant 7jours. Cette mesure a été prise 5 fois à intervalle de 3 mois. L’échantillon était composé 20 hommes et 16 femmes (66±6 ans). Après 12 mois, les moyennes de pas quotidiens et de minutes passées à faire une APMV étaient calculées pour chaque participant. Ceux ayant exécuté une moyenne de≥7500 pas étaient classés dans le groupe STEP+ et ceux ayant une moyenne de>15minutes d’APMV étaient classés dans MIN+. Les indicateurs cliniques de facteur de risque ont été mesurés 3 fois à intervalle de 6 mois.
Résultats
Les groupes STEP+ (n=12) et STEP– (n=23) ont respectivement exécuté 5040±1522 et 9128±1695 pas en moyenne sur 12 mois. Une différence significative a été observée entre ces groupes pour le tour de taille (Δ11,2±3,4cm), l’IMC (Δ 4,7±1,7kg/m2), triglycérides (Δ0,41±0,14mmol/L), et le cholestérol non-HDL (Δ0,46±0,2mmol/L). La moyenne quotidienne de minutes d’APMV chez les groupes MIN– et MIN+ étaient respectivement 8,0±3,9min et 22,8±5,3min. Le tour de taille atteignait davantage les cibles chez le groupe MIN+.
Conclusion
Les personnes avec une cardiopathie ischémique qui ont effectué 7500 pas/jour ou 15min/jour d’APMV semblent avoir un meilleur contrôle de certains facteurs de risque tels que l’obésité et la dyslipidémie. Ces résultats encouragent les patients avec cardiopathie ischémique de maintenir une activité physique quotidienne de 7500 pas/jour ou 15min d’APMV afin de réduire leur risque cardiovasculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=99835 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLa marche au long cours : comment influence-t-elle l’anthropométrie ? / K. Boivin in Science & sports, Vol.36, n°5 (Octobre 2021)
[article]
Titre : La marche au long cours : comment influence-t-elle l’anthropométrie ? Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Boivin ; L. Laurencelle ; F. Trudeau ; N. Fontaine Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 368-382 Note générale : https://doi : 10.1016/j.scispo.2020.11.005 Langues : Français (fre) Mots-clés : Marche au long cours Marche de longue distance Anthropométrie Morphologie corporelle Résumé : Objectifs
Plusieurs bienfaits physiologiques de la marche, pratiquée de façon périodique, ont bien été documentés. Or, la relation dose–réponse reliée à sa pratique est moins claire. La littérature est rare au sujet des effets physiologiques de la marche au long cours, c’est-à-dire pratiquée de manière soutenue jour après jour comme pour les grandes traversées ou lors de pérégrinations pédestres. Le but de l’étude est de quantifier les effets de la marche au long cours sur l’anthropométrie.
Méthode
Une cohorte de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) a pris part à un suivi en trois collectes de données intercalées d’une période de marche au long cours. La première collecte (C1) avait lieu à l’intérieur d’un délai de 30 jours avant le début de la marche et servait de mesure de référence. La seconde collecte (C2) prenait place 5 à 10 jours plus tard et permettait de quantifier le changement minimal détectable (CMD.n). La troisième collecte (C3) se déroulait au maximum 10 jours après la fin de la marche. De cette cohorte, quatre groupes ont été formés sur la base des trajets pédestres parcourus : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=32], groupe court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], groupe moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et groupe long trajet (parcours≥900km) [LT, n=9]. Chez la cohorte LC, la détermination des effets significatifs de la marche nécessitait deux conditions : un test t positif (p≤0,05) et une différence observée (entre C1 et C3) supérieure à la valeur seuil définie par le CMD.n. Des analyses de variance (3 groupes [CT, MT, LT]×2 temps [C1, C3]) ont été effectuées pour déterminer les effets significatifs selon l’ampleur du trajet parcouru. Les mesures dépendantes testées étaient la taille (T), le poids corporel (PC), l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille (TT) et le ratio du tour de taille sur la taille (TT/T).
Résultats
Aucun effet n’a été observé sur la taille. Une diminution significative du PC de −2,50kg (t31=5,82 ; p<0,01 ; CMD.n=0,20kg), de l’IMC de −0,93kg/m2 (t31=5,62 ; p<0,01 ; CMD.n=0,09kg/m2), du TT de −1,68cm (t29=2,20 ; p=0,036 ; CMD.n=0,94cm) et du ratio TT/T de −0,010 (t29=2,13 ; p=0,041 ; CMD.n=0,006) a été observée chez la cohorte LC entre les temps C1 et C3. Les analyses de variance ont montré les mêmes changements significatifs comme effets principaux sur le facteur temps. De plus, un effet d’interaction significatif a été obtenu (PCF2,31=8,39 ; IMCF2,31=5,56 ; TTF1,31=4,85, TT/TF2,29=4,15), relevant des effets différenciés entre les groupes étudiés. Pour le TT et le ratio TT/T, la diminution observée entre les collectes C1 et C3 est présente uniquement chez les groupes MT et LT et de grandeurs comparables pour ces groupes. Quant au PC et l’IMC, les moyennes suivent une diminution monotone depuis les groupes CT à LT.
Conclusion
La marche au long cours induit des changements anthropométriques et dont les grandeurs d’effets sont dépendantes de l’ampleur du trajet parcouru. Ainsi, une diminution notable du tour de taille semble nécessiter une distance pédestre de plus de 450km. Le contexte au long cours est pertinent pour mieux comprendre la relation dose–réponse de la marche sur la santé.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=97023
in Science & sports > Vol.36, n°5 (Octobre 2021) . - p. 368-382[article] La marche au long cours : comment influence-t-elle l’anthropométrie ? [texte imprimé] / K. Boivin ; L. Laurencelle ; F. Trudeau ; N. Fontaine . - 2021 . - p. 368-382.
https://doi : 10.1016/j.scispo.2020.11.005
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.36, n°5 (Octobre 2021) . - p. 368-382
Mots-clés : Marche au long cours Marche de longue distance Anthropométrie Morphologie corporelle Résumé : Objectifs
Plusieurs bienfaits physiologiques de la marche, pratiquée de façon périodique, ont bien été documentés. Or, la relation dose–réponse reliée à sa pratique est moins claire. La littérature est rare au sujet des effets physiologiques de la marche au long cours, c’est-à-dire pratiquée de manière soutenue jour après jour comme pour les grandes traversées ou lors de pérégrinations pédestres. Le but de l’étude est de quantifier les effets de la marche au long cours sur l’anthropométrie.
Méthode
Une cohorte de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) a pris part à un suivi en trois collectes de données intercalées d’une période de marche au long cours. La première collecte (C1) avait lieu à l’intérieur d’un délai de 30 jours avant le début de la marche et servait de mesure de référence. La seconde collecte (C2) prenait place 5 à 10 jours plus tard et permettait de quantifier le changement minimal détectable (CMD.n). La troisième collecte (C3) se déroulait au maximum 10 jours après la fin de la marche. De cette cohorte, quatre groupes ont été formés sur la base des trajets pédestres parcourus : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=32], groupe court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], groupe moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et groupe long trajet (parcours≥900km) [LT, n=9]. Chez la cohorte LC, la détermination des effets significatifs de la marche nécessitait deux conditions : un test t positif (p≤0,05) et une différence observée (entre C1 et C3) supérieure à la valeur seuil définie par le CMD.n. Des analyses de variance (3 groupes [CT, MT, LT]×2 temps [C1, C3]) ont été effectuées pour déterminer les effets significatifs selon l’ampleur du trajet parcouru. Les mesures dépendantes testées étaient la taille (T), le poids corporel (PC), l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille (TT) et le ratio du tour de taille sur la taille (TT/T).
Résultats
Aucun effet n’a été observé sur la taille. Une diminution significative du PC de −2,50kg (t31=5,82 ; p<0,01 ; CMD.n=0,20kg), de l’IMC de −0,93kg/m2 (t31=5,62 ; p<0,01 ; CMD.n=0,09kg/m2), du TT de −1,68cm (t29=2,20 ; p=0,036 ; CMD.n=0,94cm) et du ratio TT/T de −0,010 (t29=2,13 ; p=0,041 ; CMD.n=0,006) a été observée chez la cohorte LC entre les temps C1 et C3. Les analyses de variance ont montré les mêmes changements significatifs comme effets principaux sur le facteur temps. De plus, un effet d’interaction significatif a été obtenu (PCF2,31=8,39 ; IMCF2,31=5,56 ; TTF1,31=4,85, TT/TF2,29=4,15), relevant des effets différenciés entre les groupes étudiés. Pour le TT et le ratio TT/T, la diminution observée entre les collectes C1 et C3 est présente uniquement chez les groupes MT et LT et de grandeurs comparables pour ces groupes. Quant au PC et l’IMC, les moyennes suivent une diminution monotone depuis les groupes CT à LT.
Conclusion
La marche au long cours induit des changements anthropométriques et dont les grandeurs d’effets sont dépendantes de l’ampleur du trajet parcouru. Ainsi, une diminution notable du tour de taille semble nécessiter une distance pédestre de plus de 450km. Le contexte au long cours est pertinent pour mieux comprendre la relation dose–réponse de la marche sur la santé.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=97023 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtModulations morphologiques du pied chez le marcheur au long cours : influence du sexe et de la latéralité du membre inférieur / K. Boivin in Science & sports, Vol.38 N°2 (Mars 2023)
[article]
Titre : Modulations morphologiques du pied chez le marcheur au long cours : influence du sexe et de la latéralité du membre inférieur Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Boivin ; L. Laurencelle ; N. Fontaine ; F. Trudeau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 134-149 Langues : Français (fre) Mots-clés : Marche de longue distance Morphologie du pied Membre dominant Effet du sexe Métrologie Résumé : Objectifs
Une prévalence élevée de troubles au pied rapportés chez les marcheurs de longue distance a été observée. Or, aucune documentation ne semble décrire comment se manifeste l’adaptation du pied à un volume soutenu de marche dans le temps. Le but de l’étude est de quantifier les modulations morpho-fonctionnelles du pied peu de jours après une période de marche au long cours. L’étude recense aussi les effets différenciés reliés au sexe, à la latéralité du membre inférieur (dominant vs non dominant) et à l’ampleur du trajet pédestre.
Méthode
Les données de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) ont été recueillies lors de trois collectes en laboratoire (C1, C2, C3), intercalées d’une période de marche au long cours. La collecte initiale C1 avait lieu à l’intérieur des 30jours avant la marche. La collecte C2, tenue 5 à 10jours après C1, servait à quantifier le changement minimal détectable (CMD) pour chaque variable dépendante. La collecte C3 (de suivi) prenait place au maximum 10jours après la marche. Quatre types de regroupement ont été formés selon les trajets pédestres réalisés : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=31], groupes court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et long trajet (parcours≥900km) [LT, n=8]. L’étude de la cohorte LC sert à cibler les effets spécifiques au contexte de marche, la comparaison des groupes CT, MT, LT permet d’en dégager les effets associés au cumul de marche. Les analyses de variance traitent séparément les facteurs sexe et latéralité. Pour la cohorte LC, l’éventuelle différence significative (p≤0,05) entre C1 et C3 doit aussi être confirmée par un changement moyen de la mesure qui soit d’une ampleur supérieure au seuil critique (valeur du CMD.n) pour que le changement soit considéré réel. Sept variables dépendantes sont testées : la longueur du pied et du pied tronqué, la largeur du pied aux têtes métatarsiennes, l’indice MVI, la hauteur du naviculaire et du dos du pied, et le ratio AHI.
Résultats
Une diminution significative de la longueur du pied (−0,8±1,9mm ; −0,34 % ; CMD.n=0,7mm) du côté du membre inférieur dominant (F1,29=4,95 ; p=0,034) a été observée entre C1 et C3 pour la cohorte LC. Dans la même cohorte, un effet d’interaction significatif a été noté pour la largeur du pied (F1,29=4,64 ; p=0,040) : chez l’homme, une augmentation significative (+1,4±1,6mm ; +1,35 % ; CMD.n=0,7mm) de C1 à C3 est observée, alors qu’une tendance opposée apparaît chez la femme. Ces effets sont considérés de réels changements induits par la marche, leur ampleur se chiffrant au-dessus des seuils critiques calculés. Les analyses considérant les groupes CT, MT, LT ne révèlent aucun effet relatif à l’ampleur des trajets pédestres.
Conclusion
Cette étude montre que quelques dimensions morpho-fonctionnelles du pied sont finement impactées par la marche au long cours considérant les volumes de pratique rapportés. Les résultats mettent en lumière que le sexe et la dominance du membre inférieur sont à considérer pour décrire avec justesse les modulations au pied induites par la marche de longue durée. D’autres études sont indiquées pour mieux comprendre les mécanismes pathogéniques des troubles au pied rapportés par les marcheurs au long cours.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110738
in Science & sports > Vol.38 N°2 (Mars 2023) . - p. 134-149[article] Modulations morphologiques du pied chez le marcheur au long cours : influence du sexe et de la latéralité du membre inférieur [texte imprimé] / K. Boivin ; L. Laurencelle ; N. Fontaine ; F. Trudeau . - 2023 . - p. 134-149.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.38 N°2 (Mars 2023) . - p. 134-149
Mots-clés : Marche de longue distance Morphologie du pied Membre dominant Effet du sexe Métrologie Résumé : Objectifs
Une prévalence élevée de troubles au pied rapportés chez les marcheurs de longue distance a été observée. Or, aucune documentation ne semble décrire comment se manifeste l’adaptation du pied à un volume soutenu de marche dans le temps. Le but de l’étude est de quantifier les modulations morpho-fonctionnelles du pied peu de jours après une période de marche au long cours. L’étude recense aussi les effets différenciés reliés au sexe, à la latéralité du membre inférieur (dominant vs non dominant) et à l’ampleur du trajet pédestre.
Méthode
Les données de 38 marcheurs-pèlerins (âge : 63,2±7,8 ans ; 57,9 % de femmes ; IMC : 25,7±3,8kg/m2) ont été recueillies lors de trois collectes en laboratoire (C1, C2, C3), intercalées d’une période de marche au long cours. La collecte initiale C1 avait lieu à l’intérieur des 30jours avant la marche. La collecte C2, tenue 5 à 10jours après C1, servait à quantifier le changement minimal détectable (CMD) pour chaque variable dépendante. La collecte C3 (de suivi) prenait place au maximum 10jours après la marche. Quatre types de regroupement ont été formés selon les trajets pédestres réalisés : cohorte au long cours (parcours≥250km) [LC, n=31], groupes court trajet (parcours de 200 à 450km) [CT, n=15], moyen trajet (parcours de 450 à 900km) [MT, n=10] et long trajet (parcours≥900km) [LT, n=8]. L’étude de la cohorte LC sert à cibler les effets spécifiques au contexte de marche, la comparaison des groupes CT, MT, LT permet d’en dégager les effets associés au cumul de marche. Les analyses de variance traitent séparément les facteurs sexe et latéralité. Pour la cohorte LC, l’éventuelle différence significative (p≤0,05) entre C1 et C3 doit aussi être confirmée par un changement moyen de la mesure qui soit d’une ampleur supérieure au seuil critique (valeur du CMD.n) pour que le changement soit considéré réel. Sept variables dépendantes sont testées : la longueur du pied et du pied tronqué, la largeur du pied aux têtes métatarsiennes, l’indice MVI, la hauteur du naviculaire et du dos du pied, et le ratio AHI.
Résultats
Une diminution significative de la longueur du pied (−0,8±1,9mm ; −0,34 % ; CMD.n=0,7mm) du côté du membre inférieur dominant (F1,29=4,95 ; p=0,034) a été observée entre C1 et C3 pour la cohorte LC. Dans la même cohorte, un effet d’interaction significatif a été noté pour la largeur du pied (F1,29=4,64 ; p=0,040) : chez l’homme, une augmentation significative (+1,4±1,6mm ; +1,35 % ; CMD.n=0,7mm) de C1 à C3 est observée, alors qu’une tendance opposée apparaît chez la femme. Ces effets sont considérés de réels changements induits par la marche, leur ampleur se chiffrant au-dessus des seuils critiques calculés. Les analyses considérant les groupes CT, MT, LT ne révèlent aucun effet relatif à l’ampleur des trajets pédestres.
Conclusion
Cette étude montre que quelques dimensions morpho-fonctionnelles du pied sont finement impactées par la marche au long cours considérant les volumes de pratique rapportés. Les résultats mettent en lumière que le sexe et la dominance du membre inférieur sont à considérer pour décrire avec justesse les modulations au pied induites par la marche de longue durée. D’autres études sont indiquées pour mieux comprendre les mécanismes pathogéniques des troubles au pied rapportés par les marcheurs au long cours.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110738 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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