Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Véronique Morel-Lab |
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Conduite éthique de la relation en masso-kinésithérapie dans le respect du droit / Samir Boudrahem in Kinésithérapie, la revue, 230 (Février 2021)
[article]
Titre : Conduite éthique de la relation en masso-kinésithérapie dans le respect du droit Type de document : texte imprimé Auteurs : Samir Boudrahem ; Véronique Morel-Lab Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 51-57 Note générale : Doi : 10.1016/j.kine.2020.11.013 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cadre des soins contrôle de l’interaction droit éthique intimité masso-kinésithérapie posture professionnelle sexualité Résumé : L’art de la MK, se pratique essentiellement à 2, le thérapeute et le patient. Il se crée entre eux une interaction symbolique complexe. Celle-ci est liée d’une part à l’entrée du MK dans l’intimité physique, par le « toucher » et la « proxémie », et psychique, par l’échange verbal, du patient. Et d’autre part par l’asymétrie, en termes de savoir, de posture physique et de registre socioculturel parfois très différents. Le MK doit posséder les compétences psychosociales qui lui permettent d’entrer dans une relation de confiance avec le patient [1]. Il l’appréhende dans ses 3 composantes biopsychosociales afin que ses paroles, attitudes et gestes ne soient pas perçus comme une agression, si minime soit-elle, car ne respectant pas les valeurs du patient. Il existe des situations où le patient enverrait des signaux laissant penser qu’il chercherait autre chose que la stricte relation thérapeutique. Pour cela, le MK doit être toujours vigilant pour contrôler l’interaction. Chaque patient peut potentiellement déposer une plainte contre le MK, d’où l’importance de toujours consigner tout élément qui peut l’interpeller autour et dans la séance. À l’inverse, le MK doit se « connaître », identifier ses limites pour anticiper des situations où l’auto-contrôle pourrait être défaillant, rendant ainsi très difficile la gestion de l’interaction avec le patient. Même s’il existe un consentement réciproque, le législateur ne tolère pas l’installation d’une relation sexuelle instaurée parallèlement à une relation de soins. Une relation amicale n’est pas condamnable, mais n’est pas toujours irréprochable d’un point de vue éthique. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91086
in Kinésithérapie, la revue > 230 (Février 2021) . - p. 51-57[article] Conduite éthique de la relation en masso-kinésithérapie dans le respect du droit [texte imprimé] / Samir Boudrahem ; Véronique Morel-Lab . - 2021 . - p. 51-57.
Doi : 10.1016/j.kine.2020.11.013
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 230 (Février 2021) . - p. 51-57
Mots-clés : Cadre des soins contrôle de l’interaction droit éthique intimité masso-kinésithérapie posture professionnelle sexualité Résumé : L’art de la MK, se pratique essentiellement à 2, le thérapeute et le patient. Il se crée entre eux une interaction symbolique complexe. Celle-ci est liée d’une part à l’entrée du MK dans l’intimité physique, par le « toucher » et la « proxémie », et psychique, par l’échange verbal, du patient. Et d’autre part par l’asymétrie, en termes de savoir, de posture physique et de registre socioculturel parfois très différents. Le MK doit posséder les compétences psychosociales qui lui permettent d’entrer dans une relation de confiance avec le patient [1]. Il l’appréhende dans ses 3 composantes biopsychosociales afin que ses paroles, attitudes et gestes ne soient pas perçus comme une agression, si minime soit-elle, car ne respectant pas les valeurs du patient. Il existe des situations où le patient enverrait des signaux laissant penser qu’il chercherait autre chose que la stricte relation thérapeutique. Pour cela, le MK doit être toujours vigilant pour contrôler l’interaction. Chaque patient peut potentiellement déposer une plainte contre le MK, d’où l’importance de toujours consigner tout élément qui peut l’interpeller autour et dans la séance. À l’inverse, le MK doit se « connaître », identifier ses limites pour anticiper des situations où l’auto-contrôle pourrait être défaillant, rendant ainsi très difficile la gestion de l’interaction avec le patient. Même s’il existe un consentement réciproque, le législateur ne tolère pas l’installation d’une relation sexuelle instaurée parallèlement à une relation de soins. Une relation amicale n’est pas condamnable, mais n’est pas toujours irréprochable d’un point de vue éthique. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91086 Exemplaires (1)
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