Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Matthias Vanneste |
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Que penser de la desmopressine comme traitement de la nycturie chez l’homme ? / Matthias Vanneste in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 18, n° 2 (Mars 2019)
[article]
Titre : Que penser de la desmopressine comme traitement de la nycturie chez l’homme ? Type de document : document électronique Auteurs : Matthias Vanneste Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 18-23 Note générale : DOI: 10.1002/14651858.CD012059.pub2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Abstention thérapeutique Antagonistes alpha-adrénergiques Antiparkinsonien Effets indésirables Miction Nycturie Placebo Qualité de vie Thérapie comportementale Sommeil Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse
Sources consultées
Cochrane Library, MEDLINE, Embase, Scopus, Google Scholar, Web of Science, Western Pacific Region Index Medicus (jusqu’au 1er août 2017)
ClinicalTrials.gov et le portail de recherche de la plate-forme internationale d’enregistrement des essais cliniques de l’Organisation mondiale de la santé
listes de références des articles trouvés, contact avec les auteurs et les promoteurs des études, actes des congrès.
Études sélectionnées
14 études randomisées ou quasi randomisées comparant, chez des hommes atteints de nycturie (définie comme ≥ 1 miction par nuit), l’effet de la desmopressine par rapport à un placebo, une thérapie comportementale, d’autres médicaments ou la chirurgie pour des symptômes des voies urinaires inférieures
Critères d’exclusion : enfants, adultes avec énurésie primaire ou secondaire ou ayant une affection sous-jacente (syndrome de Cushing, sclérose en plaques, dysfonction autonome).
Population étudiée
au total, 2966 hommes, âgés en moyenne de 57 à 74 ans, avec nycturie.
Mesure des résultats
principaux critères de jugement : nombre de mictions nocturnes, qualité de vie, effets indésirables graves (hyponatrémie symptomatique, arythmie, nécessité d’une admission à l’hôpital, insuffisance respiratoire)
critères de jugement secondaires : durée de la première période de sommeil de la nuit, délai jusqu’à la première miction nocturne, effets indésirables mineurs (hyponatrémie asymptomatique, céphalée, nausée, insomnie, sécheresse buccale, hypertension, douleur abdominale, œdème périphérique), arrêt du traitement en raison d’effets indésirables
analyse de sous-groupe et analyse de sensibilité.
Résultats
principaux critères de jugement (voir tableau 1 ) :
à moyen terme (3 à 12 mois), la desmopressine réduit le nombre de mictions nocturnes versus placebo (différence moyenne de -0,85 avec IC à 95% de -1,17 à -0,35 ; N = 1, n = 115) sans augmentation des effets indésirables graves (N = 1, n = 115) ; à court terme (1 à 3 mois), il n’y a pas de différence entre la desmopressine et le placebo quant au nombre de mictions nocturnes (N = 5, n = 1599, I2 = 92%) et d’effets indésirables graves (N = 2, n = 536, I2 = 68%) ; il n’existe pas de données comparant la qualité de vie entre la desmopressine et le placebo
à court terme, il n’y a pas de différence quant au nombre de mictions nocturnes, ni quant à la qualité de vie entre la desmopressine et les alpha-bloquants (N = 1, n = 31) ; il n’existe pas de données comparant la qualité de vie entre la desmopressine et les alpha-bloquants
à court terme, il y a une petite diminution statistiquement significative du nombre de mictions nocturnes, mais aussi de la qualité de vie avec l’association de desmopressine et d’alpha-bloquants versus alpha-bloquants seuls (différence moyenne respectivement de -0,47 avec IC à 95% de -0,73 à -0,21 et de -0,29 avec IC à 95% de -0,51 à -0,07 ; N = 3, n = 341, I2 = respectivement 42% et 0%) sans différence dans le nombre d’effets indésirables graves
en comparaison avec l’association d’un anticholinergique et d’un alpha-bloquant, l’association de desmopressine et d’un alpha-bloquant ne présentait pas de différence quant au nombre de mictions nocturnes et d’effets indésirables graves (N = 1, n = 427)
pour les principaux critères de jugement, aucune donnée n’était disponible comparant la desmopressine et la thérapie comportementale (restriction hydrique pendant la nuit)
critères de jugement secondaires (voir tableau 2 ) :
à moyen terme (3 à 12 mois), la desmopressine allonge la durée de la première période de sommeil, versus placebo (en moyenne 18,4 minutes de plus, avec IC à 95% de 11,6 à 25,2 minutes) sans augmentation des effets indésirables mineurs et de l’arrêt du traitement (N = 1, n = 115) ; à court terme également (1 à 3 mois), la desmopressine allonge la durée de la première période de sommeil versus placebo (en moyenne 54,60 minutes de plus, avec IC à 95% de 13,99 à 95,21 minutes ; N = 4, n = 652 ; I2 = 93%) sans augmentation des effets indésirables mineurs (N = 3, n = 594 ; I2 = 64%) et de l’arrêt du traitement (N = 4, n = 614 ; I2 = 0%)
la durée de la première période de sommeil est en moyenne 90 minutes plus longue (avec IC à 95% de 1,95 à 178,05 minutes ; N = 1, n = 60) avec la desmopressine qu’avec la thérapie comportementale.
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2182 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86480
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 18, n° 2 (Mars 2019) . - p. 18-23[article] Que penser de la desmopressine comme traitement de la nycturie chez l’homme ? [document électronique] / Matthias Vanneste . - 2019 . - p. 18-23.
DOI: 10.1002/14651858.CD012059.pub2
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 18, n° 2 (Mars 2019) . - p. 18-23
Mots-clés : Abstention thérapeutique Antagonistes alpha-adrénergiques Antiparkinsonien Effets indésirables Miction Nycturie Placebo Qualité de vie Thérapie comportementale Sommeil Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse
Sources consultées
Cochrane Library, MEDLINE, Embase, Scopus, Google Scholar, Web of Science, Western Pacific Region Index Medicus (jusqu’au 1er août 2017)
ClinicalTrials.gov et le portail de recherche de la plate-forme internationale d’enregistrement des essais cliniques de l’Organisation mondiale de la santé
listes de références des articles trouvés, contact avec les auteurs et les promoteurs des études, actes des congrès.
Études sélectionnées
14 études randomisées ou quasi randomisées comparant, chez des hommes atteints de nycturie (définie comme ≥ 1 miction par nuit), l’effet de la desmopressine par rapport à un placebo, une thérapie comportementale, d’autres médicaments ou la chirurgie pour des symptômes des voies urinaires inférieures
Critères d’exclusion : enfants, adultes avec énurésie primaire ou secondaire ou ayant une affection sous-jacente (syndrome de Cushing, sclérose en plaques, dysfonction autonome).
Population étudiée
au total, 2966 hommes, âgés en moyenne de 57 à 74 ans, avec nycturie.
Mesure des résultats
principaux critères de jugement : nombre de mictions nocturnes, qualité de vie, effets indésirables graves (hyponatrémie symptomatique, arythmie, nécessité d’une admission à l’hôpital, insuffisance respiratoire)
critères de jugement secondaires : durée de la première période de sommeil de la nuit, délai jusqu’à la première miction nocturne, effets indésirables mineurs (hyponatrémie asymptomatique, céphalée, nausée, insomnie, sécheresse buccale, hypertension, douleur abdominale, œdème périphérique), arrêt du traitement en raison d’effets indésirables
analyse de sous-groupe et analyse de sensibilité.
Résultats
principaux critères de jugement (voir tableau 1 ) :
à moyen terme (3 à 12 mois), la desmopressine réduit le nombre de mictions nocturnes versus placebo (différence moyenne de -0,85 avec IC à 95% de -1,17 à -0,35 ; N = 1, n = 115) sans augmentation des effets indésirables graves (N = 1, n = 115) ; à court terme (1 à 3 mois), il n’y a pas de différence entre la desmopressine et le placebo quant au nombre de mictions nocturnes (N = 5, n = 1599, I2 = 92%) et d’effets indésirables graves (N = 2, n = 536, I2 = 68%) ; il n’existe pas de données comparant la qualité de vie entre la desmopressine et le placebo
à court terme, il n’y a pas de différence quant au nombre de mictions nocturnes, ni quant à la qualité de vie entre la desmopressine et les alpha-bloquants (N = 1, n = 31) ; il n’existe pas de données comparant la qualité de vie entre la desmopressine et les alpha-bloquants
à court terme, il y a une petite diminution statistiquement significative du nombre de mictions nocturnes, mais aussi de la qualité de vie avec l’association de desmopressine et d’alpha-bloquants versus alpha-bloquants seuls (différence moyenne respectivement de -0,47 avec IC à 95% de -0,73 à -0,21 et de -0,29 avec IC à 95% de -0,51 à -0,07 ; N = 3, n = 341, I2 = respectivement 42% et 0%) sans différence dans le nombre d’effets indésirables graves
en comparaison avec l’association d’un anticholinergique et d’un alpha-bloquant, l’association de desmopressine et d’un alpha-bloquant ne présentait pas de différence quant au nombre de mictions nocturnes et d’effets indésirables graves (N = 1, n = 427)
pour les principaux critères de jugement, aucune donnée n’était disponible comparant la desmopressine et la thérapie comportementale (restriction hydrique pendant la nuit)
critères de jugement secondaires (voir tableau 2 ) :
à moyen terme (3 à 12 mois), la desmopressine allonge la durée de la première période de sommeil, versus placebo (en moyenne 18,4 minutes de plus, avec IC à 95% de 11,6 à 25,2 minutes) sans augmentation des effets indésirables mineurs et de l’arrêt du traitement (N = 1, n = 115) ; à court terme également (1 à 3 mois), la desmopressine allonge la durée de la première période de sommeil versus placebo (en moyenne 54,60 minutes de plus, avec IC à 95% de 13,99 à 95,21 minutes ; N = 4, n = 652 ; I2 = 93%) sans augmentation des effets indésirables mineurs (N = 3, n = 594 ; I2 = 64%) et de l’arrêt du traitement (N = 4, n = 614 ; I2 = 0%)
la durée de la première période de sommeil est en moyenne 90 minutes plus longue (avec IC à 95% de 1,95 à 178,05 minutes ; N = 1, n = 60) avec la desmopressine qu’avec la thérapie comportementale.
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2182 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86480 Exemplaires
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