[article]
Titre : |
L’angiostrongylose humaine : une maladie tropicale négligée |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Loïc Epelboin, Auteur ; Louis Collet, Auteur ; Maxime Raz, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2016 |
Article en page(s) : |
p.45-55 |
Note générale : |
Issu du dossier "Les zoonoses : des affections trop souvent négligées " |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Achatina fulica Angiostrongylose angiostrongyloloïdose Angiostrongylus cantonensis hyperésinophilie maladie tropicale négligée méningite à éosinophiles |
Résumé : |
Résumé
L’angiostrongylose humaine ou angiostrongylose nerveuse est une maladie parasitaire rare liée à un nématode, Angiostrongylus cantonensis. L’homme est un hôte accidentel et développe une pathologie neurologique à type de méningite et/ou encéphalite à éosinophiles d’évolution souvent favorable chez l’adulte mais parfois très sévère chez l‘enfant. Le diagnostic repose sur l’association de signes neurologiques avec une hyperéosinophilie dans le LCR chez un individu vivant ou revenant d’une zone d’endémie. Le diagnostic microbiologique n’est pas toujours possible, et repose sur la sérologie dans le sang voire dans le LCR, où la sensibilité est meilleure, mais aussi sur la PCR dans le LCR disponible depuis quelques années. Le traitement est mal codifié, et les formes sévères justifient l’association d’une corticothérapie et d’albendazole. Si la maladie est cosmopolite dans les régions intertropicales, elle est particulièrement fréquente en Chine, à Taïwan, en Thaïlande et dans les îles du Pacifique. On l’a retrouve également de façon éparse dans des îles de l’Océan Indien, mais aussi en Jamaïque et au Brésil. Le mode de transmission est variable d’un lieu à l’autre. En Chine, en Thaïlande et dans l’Océan Pacifique, la contamination se fait souvent via la consommation de crustacés mal cuits. Dans l’Océan Indien, à Taïwan, au Brésil et à Hawaï, le principal mode de contamination est l’ingestion par contact direct ou indirect de bave de l’escargot géant africain (Achatina fulica) : cette espèce considérée comme invasive, est présente dans la plupart des régions intertropicales du globe. Les cliniciens et parasitologues doivent évoquer systématiquement cette étiologie devant un tableau de méningite à éosinophiles chez un patient retournant ou vivant en zone tropicale. |
Note de contenu : |
Plan
Introduction
Épidémiologie
Cycle parasitaire
Physiopathologie
Tableau clinique
Tableau biologique
Évolution et facteurs pronostiques
Diagnostic Biologique
Confirmer la méningite à éosinophiles
Diagnostic Direct
Diagnostic indirect
Imagerie cérébrale et examens morphologiques
Diagnostic différentiel des méningites à éosinophiles
Traitement
Traitement symptomatique
Corticothérapie
Traitements antiparasitaires
Traitement chirurgical
Prévention
Collective
Individuelle
Remerciements
Conflits d’intérêts |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=75236 |
in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 483 (Juin 2016) . - p.45-55
[article] L’angiostrongylose humaine : une maladie tropicale négligée [texte imprimé] / Loïc Epelboin, Auteur ; Louis Collet, Auteur ; Maxime Raz, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.45-55. Issu du dossier "Les zoonoses : des affections trop souvent négligées " Langues : Français ( fre) in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 483 (Juin 2016) . - p.45-55
Mots-clés : |
Achatina fulica Angiostrongylose angiostrongyloloïdose Angiostrongylus cantonensis hyperésinophilie maladie tropicale négligée méningite à éosinophiles |
Résumé : |
Résumé
L’angiostrongylose humaine ou angiostrongylose nerveuse est une maladie parasitaire rare liée à un nématode, Angiostrongylus cantonensis. L’homme est un hôte accidentel et développe une pathologie neurologique à type de méningite et/ou encéphalite à éosinophiles d’évolution souvent favorable chez l’adulte mais parfois très sévère chez l‘enfant. Le diagnostic repose sur l’association de signes neurologiques avec une hyperéosinophilie dans le LCR chez un individu vivant ou revenant d’une zone d’endémie. Le diagnostic microbiologique n’est pas toujours possible, et repose sur la sérologie dans le sang voire dans le LCR, où la sensibilité est meilleure, mais aussi sur la PCR dans le LCR disponible depuis quelques années. Le traitement est mal codifié, et les formes sévères justifient l’association d’une corticothérapie et d’albendazole. Si la maladie est cosmopolite dans les régions intertropicales, elle est particulièrement fréquente en Chine, à Taïwan, en Thaïlande et dans les îles du Pacifique. On l’a retrouve également de façon éparse dans des îles de l’Océan Indien, mais aussi en Jamaïque et au Brésil. Le mode de transmission est variable d’un lieu à l’autre. En Chine, en Thaïlande et dans l’Océan Pacifique, la contamination se fait souvent via la consommation de crustacés mal cuits. Dans l’Océan Indien, à Taïwan, au Brésil et à Hawaï, le principal mode de contamination est l’ingestion par contact direct ou indirect de bave de l’escargot géant africain (Achatina fulica) : cette espèce considérée comme invasive, est présente dans la plupart des régions intertropicales du globe. Les cliniciens et parasitologues doivent évoquer systématiquement cette étiologie devant un tableau de méningite à éosinophiles chez un patient retournant ou vivant en zone tropicale. |
Note de contenu : |
Plan
Introduction
Épidémiologie
Cycle parasitaire
Physiopathologie
Tableau clinique
Tableau biologique
Évolution et facteurs pronostiques
Diagnostic Biologique
Confirmer la méningite à éosinophiles
Diagnostic Direct
Diagnostic indirect
Imagerie cérébrale et examens morphologiques
Diagnostic différentiel des méningites à éosinophiles
Traitement
Traitement symptomatique
Corticothérapie
Traitements antiparasitaires
Traitement chirurgical
Prévention
Collective
Individuelle
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