[article]
Titre : |
Communiquer pour exister |
Titre original : |
Les rubriques - En direct |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marie-Christine Bertin |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 117-123 |
Note générale : |
On dit que le polyhandicap « entraîne une restriction extrême de l’autonomie et des possibilités de perception, d’expression et de relation». Si la dépendance au niveau des actes de la vie quotidienne est évidente pour la plupart des personnes concernées, « les restrictions extrêmes des possibilités de perception, d’expression et de relation » peuvent être dues aux handicaps mais aussi au fait qu’on ne les a pas aidées à développer leurs moyens de communication. En avril 2013, les recommandations de l’anesm ont rappelé que, « malgré leurs déficiences, tous les résidents ont des potentialités d’expression, même si celle-ci est non verbale, non intentionnelle ou non conventionnelle. Le langage oral n’est pas l’unique façon de s’exprimer». En décembre 2016, le volet polyhandicap de la stratégie quinquennale de l’évolution de l’offre médico-sociale a précisé que « développer l’accès à la communication et l’expression des personnes en situation de polyhandicap » était un des axes prioritaires pour les cinq ans à venir : « La communication et l’expression sont fondamentales car elles permettent à la personne d’exprimer des choix et donc de s’exprimer par elle-même. » Il est donc très important de découvrir les moyens d’expression verbaux et non verbaux utilisés par chacun pour l’aider à les développer et ainsi communiquer, c’est-à‑dire, comme le définit Le Robert, s’exprimer, « rendre visible par quelque signe, manifester extérieurement nos sentiments et nos pensées » et « être en relation avec ». Nous pourrons ainsi individualiser nos accompagnements. |
Langues : |
Français (fre) |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=80943 |
in Empan > 115 (septembre 2019) . - p. 117-123
[article] Communiquer pour exister = Les rubriques - En direct [texte imprimé] / Marie-Christine Bertin . - 2019 . - p. 117-123. On dit que le polyhandicap « entraîne une restriction extrême de l’autonomie et des possibilités de perception, d’expression et de relation». Si la dépendance au niveau des actes de la vie quotidienne est évidente pour la plupart des personnes concernées, « les restrictions extrêmes des possibilités de perception, d’expression et de relation » peuvent être dues aux handicaps mais aussi au fait qu’on ne les a pas aidées à développer leurs moyens de communication. En avril 2013, les recommandations de l’anesm ont rappelé que, « malgré leurs déficiences, tous les résidents ont des potentialités d’expression, même si celle-ci est non verbale, non intentionnelle ou non conventionnelle. Le langage oral n’est pas l’unique façon de s’exprimer». En décembre 2016, le volet polyhandicap de la stratégie quinquennale de l’évolution de l’offre médico-sociale a précisé que « développer l’accès à la communication et l’expression des personnes en situation de polyhandicap » était un des axes prioritaires pour les cinq ans à venir : « La communication et l’expression sont fondamentales car elles permettent à la personne d’exprimer des choix et donc de s’exprimer par elle-même. » Il est donc très important de découvrir les moyens d’expression verbaux et non verbaux utilisés par chacun pour l’aider à les développer et ainsi communiquer, c’est-à‑dire, comme le définit Le Robert, s’exprimer, « rendre visible par quelque signe, manifester extérieurement nos sentiments et nos pensées » et « être en relation avec ». Nous pourrons ainsi individualiser nos accompagnements. Langues : Français ( fre) in Empan > 115 (septembre 2019) . - p. 117-123 |  |