[article]
Titre : |
Nutrition et hydratation artificielles en fin de vie |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
p. 495-497 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
FIN DE VIE SOINS PALLIATIFS NUTRITION HYDRATATION |
Résumé : |
En fin de vie, l'apport oral est souvent difficile, insuffisant, voire impossible, la tentation est alors grande d'avoir recours à des techniques artificielles, d'autant plus que l'angoisse du patient, et surtout de ses proches, se cristallise fréquemment sur ces sujets : "Il va mourir de faim", "il va mourir de soif". Mais leur utilisation est-elle toujours adaptée ? N'est-elle pas parfois délétère ? A-t-on pesé le risque d'obstination déraisonnable ?
Le terme "fin de vie" recouvre des situations cliniques très variées - patient jeune souffrant d'un cancer multimétastasé ou âgé atteint de polypathologies décompensées ou à un stade très avancé d'une maladie neurologique dégénérative - et différentes périodes : phase palliative avancée (< 3 mois), terminale (< 1 mois), préagonique ou agonique. En phase palliative avancée ou terminale, aucune étude ne permet d'affirmer que la nutrition artificielle (NA) ou l'hydratation artificielle (HA) améliore la qualité de vie ou allonge sa durée.
Les questions de l'utilité d'une part, puis de la proportionnalité d'autre part, de la nutrition de l'hydratation artificielle (NH), doivent donc être discutées au cas par cas, selon une démarche éthique rigoureuse. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=29394 |
in Revue du praticien medecine generale > Volume 27 numéro 904 (juin 2013) . - p. 495-497
[article] Nutrition et hydratation artificielles en fin de vie [texte imprimé] . - 2013 . - p. 495-497. Langues : Français ( fre) in Revue du praticien medecine generale > Volume 27 numéro 904 (juin 2013) . - p. 495-497
Mots-clés : |
FIN DE VIE SOINS PALLIATIFS NUTRITION HYDRATATION |
Résumé : |
En fin de vie, l'apport oral est souvent difficile, insuffisant, voire impossible, la tentation est alors grande d'avoir recours à des techniques artificielles, d'autant plus que l'angoisse du patient, et surtout de ses proches, se cristallise fréquemment sur ces sujets : "Il va mourir de faim", "il va mourir de soif". Mais leur utilisation est-elle toujours adaptée ? N'est-elle pas parfois délétère ? A-t-on pesé le risque d'obstination déraisonnable ?
Le terme "fin de vie" recouvre des situations cliniques très variées - patient jeune souffrant d'un cancer multimétastasé ou âgé atteint de polypathologies décompensées ou à un stade très avancé d'une maladie neurologique dégénérative - et différentes périodes : phase palliative avancée (< 3 mois), terminale (< 1 mois), préagonique ou agonique. En phase palliative avancée ou terminale, aucune étude ne permet d'affirmer que la nutrition artificielle (NA) ou l'hydratation artificielle (HA) améliore la qualité de vie ou allonge sa durée.
Les questions de l'utilité d'une part, puis de la proportionnalité d'autre part, de la nutrition de l'hydratation artificielle (NH), doivent donc être discutées au cas par cas, selon une démarche éthique rigoureuse. |
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