Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur P. Lafforgue |
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Adaptation de l'os à l'effort / P. Lafforgue in EMC : Appareil locomoteur, (Février 2013)
[article]
Titre : Adaptation de l'os à l'effort Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Lafforgue Année de publication : 2013 Article en page(s) : 15-904-A-10 [Tome 7] Langues : Français (fre) Mots-clés : Physiologie osseuse Qualité osseuse Activité physique Sport Résumé : L'os doit en permanence adapter sa structure et ses capacités de résistance aux sollicitations mécaniques. L'ostéocyte est le principal mécanorécepteur de l'os et joue un rôle capital dans cette adaptation et dans la réparation ciblée des microdommages subis par l'os. La stimulation mécanique entraîne une amélioration de sa structure trabéculaire, et plus encore corticale, à condition d'être dynamique et non statique et d'être comprise entre certains seuils. Il est acquis que les individus ayant une activité physique ont des paramètres osseux (masse osseuse, densité osseuse, épaisseur corticale, etc.) supérieurs à ceux des sujets sédentaires. L'effet positif de l'activité physique, maximal dans l'enfance et la phase initiale de la puberté, s'amenuise avec l'âge. Son rôle dans la prévention des fractures ostéoporotiques est bien moindre chez la femme en postménopause et le sujet âgé. Il s'exerce surtout dans les activités avec impact au sol. Chez l'enfant, des exercices tels que des activités de saut permettent un gain osseux significatif. Les sports ayant le meilleur impact sur l'os sont la gymnastique et les sports comprenant des sauts et de la course, alors que des sports statiques comme l'haltérophilie ou sans impact comme le cyclisme et la natation ont un effet faible ou nul. Note de contenu : Introduction
Mécanismes physiologiques d'adaptation de l'os aux contraintes mécaniques
Ostéocyte, cellule essentielle du remodelage osseux
Perception des contraintes mécaniques par l'os
Processus de réparation osseuse ciblée : rôle des microcracks
Intervention d'autres facteurs
Effets de l'activité physique sur le squelette
Données acquises des modèles animaux
Pratique du sport et augmentation de la masse osseuse
Interventions en vue d'améliorer la santé osseuse
Persistance de l'effet de l'activité physique
Interactions avec d'autres facteurs
ConclusionPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44115
in EMC : Appareil locomoteur > (Février 2013) . - 15-904-A-10 [Tome 7][article] Adaptation de l'os à l'effort [texte imprimé] / P. Lafforgue . - 2013 . - 15-904-A-10 [Tome 7].
Langues : Français (fre)
in EMC : Appareil locomoteur > (Février 2013) . - 15-904-A-10 [Tome 7]
Mots-clés : Physiologie osseuse Qualité osseuse Activité physique Sport Résumé : L'os doit en permanence adapter sa structure et ses capacités de résistance aux sollicitations mécaniques. L'ostéocyte est le principal mécanorécepteur de l'os et joue un rôle capital dans cette adaptation et dans la réparation ciblée des microdommages subis par l'os. La stimulation mécanique entraîne une amélioration de sa structure trabéculaire, et plus encore corticale, à condition d'être dynamique et non statique et d'être comprise entre certains seuils. Il est acquis que les individus ayant une activité physique ont des paramètres osseux (masse osseuse, densité osseuse, épaisseur corticale, etc.) supérieurs à ceux des sujets sédentaires. L'effet positif de l'activité physique, maximal dans l'enfance et la phase initiale de la puberté, s'amenuise avec l'âge. Son rôle dans la prévention des fractures ostéoporotiques est bien moindre chez la femme en postménopause et le sujet âgé. Il s'exerce surtout dans les activités avec impact au sol. Chez l'enfant, des exercices tels que des activités de saut permettent un gain osseux significatif. Les sports ayant le meilleur impact sur l'os sont la gymnastique et les sports comprenant des sauts et de la course, alors que des sports statiques comme l'haltérophilie ou sans impact comme le cyclisme et la natation ont un effet faible ou nul. Note de contenu : Introduction
Mécanismes physiologiques d'adaptation de l'os aux contraintes mécaniques
Ostéocyte, cellule essentielle du remodelage osseux
Perception des contraintes mécaniques par l'os
Processus de réparation osseuse ciblée : rôle des microcracks
Intervention d'autres facteurs
Effets de l'activité physique sur le squelette
Données acquises des modèles animaux
Pratique du sport et augmentation de la masse osseuse
Interventions en vue d'améliorer la santé osseuse
Persistance de l'effet de l'activité physique
Interactions avec d'autres facteurs
ConclusionPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44115 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Fractures de contrainte (fractures de fatigue et fractures par insuffisance osseuse) / P. Lafforgue in EMC : Appareil locomoteur, (Février 2013)
[article]
Titre : Fractures de contrainte (fractures de fatigue et fractures par insuffisance osseuse) Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Lafforgue Année de publication : 2013 Article en page(s) : 15-905-A-10 [Tome 7] Langues : Français (fre) Mots-clés : Activité physique Sport Fractures de contrainte Fractures de stress Fractures de fatigue Ostéoporose Résumé : L'os doit en permanence adapter sa structure et ses capacités de résistance aux sollicitations mécaniques. Un déséquilibre entre les contraintes appliquées à l'os et sa résistance mécanique peut aboutir à des fractures dites « de contrainte », non traumatiques. Les fractures de fatigue s'observent principalement en milieu militaire ou sportif. Elles sont favorisées par une activité inadéquate (trop intensive, avec du matériel non optimal) sur un terrain favorisant (sexe féminin, qualités squelettiques préexistantes moindres, apports énergétiques insuffisants, etc.). La prévention par la détection et la correction de ces facteurs est capitale. Les fractures par insuffisance osseuse surviennent sur une ostéopathie fragilisante - l'ostéoporose étant la plus fréquente -, qu'elles peuvent révéler. Note de contenu : Introduction
Physiopathologie
Diagnostic
Signes cliniques
Signes paracliniques
Diagnostic différentiel
Formes topographiques
Membre inférieur
Membre supérieur
Tronc et squelette axial
Fractures de fatigue
Épidémiologie et facteurs de risque
Topographie
Traitement
Fractures par insuffisance osseuse
Épidémiologie et facteurs de risque
Topographie
Traitement
ConclusionPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44116
in EMC : Appareil locomoteur > (Février 2013) . - 15-905-A-10 [Tome 7][article] Fractures de contrainte (fractures de fatigue et fractures par insuffisance osseuse) [texte imprimé] / P. Lafforgue . - 2013 . - 15-905-A-10 [Tome 7].
Langues : Français (fre)
in EMC : Appareil locomoteur > (Février 2013) . - 15-905-A-10 [Tome 7]
Mots-clés : Activité physique Sport Fractures de contrainte Fractures de stress Fractures de fatigue Ostéoporose Résumé : L'os doit en permanence adapter sa structure et ses capacités de résistance aux sollicitations mécaniques. Un déséquilibre entre les contraintes appliquées à l'os et sa résistance mécanique peut aboutir à des fractures dites « de contrainte », non traumatiques. Les fractures de fatigue s'observent principalement en milieu militaire ou sportif. Elles sont favorisées par une activité inadéquate (trop intensive, avec du matériel non optimal) sur un terrain favorisant (sexe féminin, qualités squelettiques préexistantes moindres, apports énergétiques insuffisants, etc.). La prévention par la détection et la correction de ces facteurs est capitale. Les fractures par insuffisance osseuse surviennent sur une ostéopathie fragilisante - l'ostéoporose étant la plus fréquente -, qu'elles peuvent révéler. Note de contenu : Introduction
Physiopathologie
Diagnostic
Signes cliniques
Signes paracliniques
Diagnostic différentiel
Formes topographiques
Membre inférieur
Membre supérieur
Tronc et squelette axial
Fractures de fatigue
Épidémiologie et facteurs de risque
Topographie
Traitement
Fractures par insuffisance osseuse
Épidémiologie et facteurs de risque
Topographie
Traitement
ConclusionPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44116 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Fractures de contrainte (fractures de fatigue et fractures par insuffisance osseuse) / P. Lafforgue in EMC : Appareil locomoteur, Vol. 35, n°3 ([01/08/2021])
[article]
Titre : Fractures de contrainte (fractures de fatigue et fractures par insuffisance osseuse) Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Lafforgue Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 15-905-A-10 [Tome 7] Note générale : Doi : 10.1016/S0246-0521(21)44828-X Langues : Français (fre) Mots-clés : Activité physique Sport Fractures de contrainte Fractures de stress Fractures de fatigue Ostéoporose Résumé : L'os doit en permanence adapter sa structure et ses capacités de résistance aux sollicitations mécaniques. Un déséquilibre entre les contraintes appliquées à l'os et sa résistance mécanique peut aboutir à des fractures dites « de contrainte », non traumatiques. Les fractures de fatigue s'observent principalement en milieu militaire ou sportif. Elles sont favorisées par une activité inadéquate (trop intensive, avec du matériel non optimal) sur un terrain favorisant (sexe féminin, qualités squelettiques préexistantes moindres, apports énergétiques insuffisants, etc.). La prévention par la détection et la correction de ces facteurs est capitale. Les fractures par insuffisance osseuse surviennent sur une ostéopathie fragilisante, l'ostéoporose étant la plus fréquente, qu'elles peuvent révéler. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95819
in EMC : Appareil locomoteur > Vol. 35, n°3 [01/08/2021] . - p. 15-905-A-10 [Tome 7][article] Fractures de contrainte (fractures de fatigue et fractures par insuffisance osseuse) [texte imprimé] / P. Lafforgue . - 2021 . - p. 15-905-A-10 [Tome 7].
Doi : 10.1016/S0246-0521(21)44828-X
Langues : Français (fre)
in EMC : Appareil locomoteur > Vol. 35, n°3 [01/08/2021] . - p. 15-905-A-10 [Tome 7]
Mots-clés : Activité physique Sport Fractures de contrainte Fractures de stress Fractures de fatigue Ostéoporose Résumé : L'os doit en permanence adapter sa structure et ses capacités de résistance aux sollicitations mécaniques. Un déséquilibre entre les contraintes appliquées à l'os et sa résistance mécanique peut aboutir à des fractures dites « de contrainte », non traumatiques. Les fractures de fatigue s'observent principalement en milieu militaire ou sportif. Elles sont favorisées par une activité inadéquate (trop intensive, avec du matériel non optimal) sur un terrain favorisant (sexe féminin, qualités squelettiques préexistantes moindres, apports énergétiques insuffisants, etc.). La prévention par la détection et la correction de ces facteurs est capitale. Les fractures par insuffisance osseuse surviennent sur une ostéopathie fragilisante, l'ostéoporose étant la plus fréquente, qu'elles peuvent révéler. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95819 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Ostéoarthropathies nerveuses / P. Lafforgue in EMC : Appareil locomoteur, (Août 2011)
[article]
Titre : Ostéoarthropathies nerveuses Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Lafforgue, Auteur ; S. Trijau, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : 14-285-A-10 [Tome 5] Langues : Français (fre) Mots-clés : Ostéoarthropathies nerveuses Charcot Diabète Neuropathie sensitive Ostéomyélite Résumé : Les ostéoarthropathies nerveuses (OAN) entraînent une atteinte destructrice ostéoarticulaire régionale, potentiellement sévère et pouvant provoquer des déformations, une instabilité, des ulcères cutanés voire conduire à une amputation. Elles surviennent au cours de neuropathies avec atteinte sensitive. La syphilis a maintenant été remplacée par le diabète comme cause principale, suivi des atteintes médullaires post-traumatiques et des neuropathies héréditaires. Cette atteinte sensitive explique le caractère relativement peu douloureux de l'affection. L'atteinte intéresse généralement une seule région, le plus souvent le pied et/ou la cheville, moins souvent le genou, l'épaule, le rachis, les autres localisations étant très rares. La physiopathologie fait intervenir d'une part des microtraumatismes favorisés par l'absence de perception douloureuse, et d'autre part une déminéralisation favorisée par l'hyperhémie secondaire à un défaut du système nerveux autonome. On distingue deux phases. À la phase aiguë, l'articulation est chaude, gonflée, rouge ; les radiographies initialement normales montrent ensuite une déminéralisation, des érosions articulaires, des fractures et fragmentations des os, des déformations. Il existe une hyperfixation scintigraphique régionale non spécifique. L'imagerie par résonance magnétique montre précocement un oedème osseux et des parties molles, des fractures, un épanchement articulaire et les destructions. La biologie est peu ou pas inflammatoire. À ce stade, les diagnostics différentiels sont les arthrites, l'algodystrophie et surtout l'ostéomyélite. Ensuite, la chaleur et l'oedème diminuent progressivement, les lésions radiologiques s'organisent, laissant la place à des séquelles définitives. Le traitement doit donc être très précoce. À la phase aiguë, il faut imposer une décharge ou une semi-décharge associée au port d'orthèse. Les bisphosphonates semblent être utiles. La reprise progressive de l'appui avec un chaussage orthopédique est autorisée lorsque l'oedème et la chaleur cutanée se sont normalisés, au bout de plusieurs semaines. La chirurgie vise à corriger des séquelles fonctionnellement gênantes (ulcère ou menace d'ulcère, trouble statique empêchant le chaussage, instabilité). Globalement, elle expose à des taux d'échec et de complications importants. Note de contenu : Introduction
Physiopathologie
Théorie neurovasculaire
Théorie neurotraumatique
Fragilité osseuse locale
Étiologies
Tabès/neurosyphilis
Diabète
Causes médullaires
Neuropathies sensitives ou sensitivomotrices héréditaires
Forme typique : le pied de Charcot
Phase aiguë
Phase chronique et évolution
Diagnostic différentiel
Algodystrophie
Arthrites rhumatismales ou microcristallines
Ostéomyélite
Formes topographiques
Membre inférieur
Membre supérieur
Rachis
Traitement
Traitement physique
Bisphosphonates et calcitonine
Traitement chirurgical
ConclusionPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44012
in EMC : Appareil locomoteur > (Août 2011) . - 14-285-A-10 [Tome 5][article] Ostéoarthropathies nerveuses [texte imprimé] / P. Lafforgue, Auteur ; S. Trijau, Auteur . - 2011 . - 14-285-A-10 [Tome 5].
Langues : Français (fre)
in EMC : Appareil locomoteur > (Août 2011) . - 14-285-A-10 [Tome 5]
Mots-clés : Ostéoarthropathies nerveuses Charcot Diabète Neuropathie sensitive Ostéomyélite Résumé : Les ostéoarthropathies nerveuses (OAN) entraînent une atteinte destructrice ostéoarticulaire régionale, potentiellement sévère et pouvant provoquer des déformations, une instabilité, des ulcères cutanés voire conduire à une amputation. Elles surviennent au cours de neuropathies avec atteinte sensitive. La syphilis a maintenant été remplacée par le diabète comme cause principale, suivi des atteintes médullaires post-traumatiques et des neuropathies héréditaires. Cette atteinte sensitive explique le caractère relativement peu douloureux de l'affection. L'atteinte intéresse généralement une seule région, le plus souvent le pied et/ou la cheville, moins souvent le genou, l'épaule, le rachis, les autres localisations étant très rares. La physiopathologie fait intervenir d'une part des microtraumatismes favorisés par l'absence de perception douloureuse, et d'autre part une déminéralisation favorisée par l'hyperhémie secondaire à un défaut du système nerveux autonome. On distingue deux phases. À la phase aiguë, l'articulation est chaude, gonflée, rouge ; les radiographies initialement normales montrent ensuite une déminéralisation, des érosions articulaires, des fractures et fragmentations des os, des déformations. Il existe une hyperfixation scintigraphique régionale non spécifique. L'imagerie par résonance magnétique montre précocement un oedème osseux et des parties molles, des fractures, un épanchement articulaire et les destructions. La biologie est peu ou pas inflammatoire. À ce stade, les diagnostics différentiels sont les arthrites, l'algodystrophie et surtout l'ostéomyélite. Ensuite, la chaleur et l'oedème diminuent progressivement, les lésions radiologiques s'organisent, laissant la place à des séquelles définitives. Le traitement doit donc être très précoce. À la phase aiguë, il faut imposer une décharge ou une semi-décharge associée au port d'orthèse. Les bisphosphonates semblent être utiles. La reprise progressive de l'appui avec un chaussage orthopédique est autorisée lorsque l'oedème et la chaleur cutanée se sont normalisés, au bout de plusieurs semaines. La chirurgie vise à corriger des séquelles fonctionnellement gênantes (ulcère ou menace d'ulcère, trouble statique empêchant le chaussage, instabilité). Globalement, elle expose à des taux d'échec et de complications importants. Note de contenu : Introduction
Physiopathologie
Théorie neurovasculaire
Théorie neurotraumatique
Fragilité osseuse locale
Étiologies
Tabès/neurosyphilis
Diabète
Causes médullaires
Neuropathies sensitives ou sensitivomotrices héréditaires
Forme typique : le pied de Charcot
Phase aiguë
Phase chronique et évolution
Diagnostic différentiel
Algodystrophie
Arthrites rhumatismales ou microcristallines
Ostéomyélite
Formes topographiques
Membre inférieur
Membre supérieur
Rachis
Traitement
Traitement physique
Bisphosphonates et calcitonine
Traitement chirurgical
ConclusionPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44012 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Ostéoarthropathies nerveuses / P. Lafforgue in EMC : Appareil locomoteur, Vol.35, n°2 (Avril 2021)
[article]
Titre : Ostéoarthropathies nerveuses Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Lafforgue ; S. Trijau Année de publication : 2021 Article en page(s) : 14-285-A-10 [Tome 5] Langues : Français (fre) Mots-clés : Ostéoarthropathies nerveuses Charcot Diabète Neuropathie sensitive Ostéomyélite Pied Résumé : Les ostéoarthropathies nerveuses sont une atteinte destructrice ostéoarticulaire régionale, potentiellement sévère et pouvant entraîner des déformations, une instabilité, des ulcères cutanés, voire conduire à une amputation. Elles surviennent au cours d'atteintes sensitives (proprioceptives, nociceptives et dysautonomiques) d'origine périphérique comme dans le diabète ou centrale. Le diabète a maintenant remplacé la syphilis comme cause principale, suivi des atteintes médullaires post-traumatiques et des neuropathies héréditaires. Cette atteinte sensitive explique le caractère relativement peu douloureux de l'affection. Une seule région est généralement concernée, le plus souvent le pied et/ou la cheville, moins souvent le genou, l'épaule, le rachis, les autres localisations étant très rares. La physiopathologie fait intervenir, d'une part, des microtraumatismes favorisés par l'absence de perception douloureuse et, d'autre part, une déminéralisation favorisée par l'hyperhémie secondaire au dérèglement de la circulation locale. On distingue deux phases. À la phase aiguë, l'articulation est chaude, gonflée, rouge ; les radiographies initialement normales montrent ensuite une déminéralisation, des érosions articulaires, des fractures et fragmentations des os, et des déformations. Il existe une hyperfixation scintigraphique régionale non spécifique. L'imagerie par résonance magnétique montre précocement un œdème osseux et des parties molles, des fractures, un épanchement articulaire et les destructions. Le syndrome inflammatoire est modéré ou absent. À ce stade, les diagnostics différentiels sont les arthrites, l'algodystrophie et surtout l'ostéomyélite. Ensuite, la chaleur et l'œdème diminuent progressivement, les lésions radiologiques s'organisent, laissant la place à des séquelles définitives. Le traitement doit donc être très précoce. À la phase aiguë, il faut imposer une décharge ou une semi-décharge associée au port d'orthèse. L'utilité des bisphosphonates n'est pas clairement établie. La reprise progressive de l'appui avec un chaussage orthopédique est autorisée lorsque l'œdème et la chaleur cutanée se sont normalisés, au bout de plusieurs semaines. La chirurgie vise à corriger des séquelles fonctionnellement gênantes (ulcère ou menace d'ulcère, trouble statique empêchant le chaussage, instabilité). Globalement, elle expose à des taux d'échec et de complications importants. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95168
in EMC : Appareil locomoteur > Vol.35, n°2 (Avril 2021) . - 14-285-A-10 [Tome 5][article] Ostéoarthropathies nerveuses [texte imprimé] / P. Lafforgue ; S. Trijau . - 2021 . - 14-285-A-10 [Tome 5].
Langues : Français (fre)
in EMC : Appareil locomoteur > Vol.35, n°2 (Avril 2021) . - 14-285-A-10 [Tome 5]
Mots-clés : Ostéoarthropathies nerveuses Charcot Diabète Neuropathie sensitive Ostéomyélite Pied Résumé : Les ostéoarthropathies nerveuses sont une atteinte destructrice ostéoarticulaire régionale, potentiellement sévère et pouvant entraîner des déformations, une instabilité, des ulcères cutanés, voire conduire à une amputation. Elles surviennent au cours d'atteintes sensitives (proprioceptives, nociceptives et dysautonomiques) d'origine périphérique comme dans le diabète ou centrale. Le diabète a maintenant remplacé la syphilis comme cause principale, suivi des atteintes médullaires post-traumatiques et des neuropathies héréditaires. Cette atteinte sensitive explique le caractère relativement peu douloureux de l'affection. Une seule région est généralement concernée, le plus souvent le pied et/ou la cheville, moins souvent le genou, l'épaule, le rachis, les autres localisations étant très rares. La physiopathologie fait intervenir, d'une part, des microtraumatismes favorisés par l'absence de perception douloureuse et, d'autre part, une déminéralisation favorisée par l'hyperhémie secondaire au dérèglement de la circulation locale. On distingue deux phases. À la phase aiguë, l'articulation est chaude, gonflée, rouge ; les radiographies initialement normales montrent ensuite une déminéralisation, des érosions articulaires, des fractures et fragmentations des os, et des déformations. Il existe une hyperfixation scintigraphique régionale non spécifique. L'imagerie par résonance magnétique montre précocement un œdème osseux et des parties molles, des fractures, un épanchement articulaire et les destructions. Le syndrome inflammatoire est modéré ou absent. À ce stade, les diagnostics différentiels sont les arthrites, l'algodystrophie et surtout l'ostéomyélite. Ensuite, la chaleur et l'œdème diminuent progressivement, les lésions radiologiques s'organisent, laissant la place à des séquelles définitives. Le traitement doit donc être très précoce. À la phase aiguë, il faut imposer une décharge ou une semi-décharge associée au port d'orthèse. L'utilité des bisphosphonates n'est pas clairement établie. La reprise progressive de l'appui avec un chaussage orthopédique est autorisée lorsque l'œdème et la chaleur cutanée se sont normalisés, au bout de plusieurs semaines. La chirurgie vise à corriger des séquelles fonctionnellement gênantes (ulcère ou menace d'ulcère, trouble statique empêchant le chaussage, instabilité). Globalement, elle expose à des taux d'échec et de complications importants. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=95168 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Pathologies toxiques et endocriniennes du muscle / T. Wirth in EMC : Appareil locomoteur, Vol.36 N°3 (Août 2022)
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