Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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| Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
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Ajouter le résultat dans votre panier2024 : le parcours de la flamme Olympique ! / P. Edouard in Journal de traumatologie du sport, Vol.41 N°2 (juin 2024)
Titre : 2024 : le parcours de la flamme Olympique ! Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Edouard Année de publication : 2024 Article en page(s) : p.95 Langues : Français (fre) Mots-clés : Jeux olympiques Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118057
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p.95[article] 2024 : le parcours de la flamme Olympique ! [texte imprimé] / P. Edouard . - 2024 . - p.95.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p.95
Mots-clés : Jeux olympiques Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118057 Exemplaires (1)
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Titre : Analyse des facteurs de performance et de l’impact du déconditionnement par la comparaison biomécanique de deux ultratraileurs de profils différents lors d’une course de 24 heures sur tapis roulant Type de document : texte imprimé Auteurs : B. Lemarchand Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 125-128 Langues : Français (fre) Mots-clés : biomécanique course sur tapis roulant deconditionnement Résumé : Introduction
Les facteurs de performance en course à pied d’ultra-endurance sont mal identifiés et leur évolution après un déconditionnement est non étudiée. Ces deux cas cliniques présentent une comparaison de deux profils de coureurs différents, dont une ancienne championne déconditionnée par une prise en charge de cancer, afin de mieux cerner ces différents aspects de la performance et de leur évolution.
Cas cliniques
Lors d’une course de 24 h sur tapis roulant, l’analyse biomécanique de la course à pied de deux coureurs aux profils différents (Elisabeth, championne d’ultratrail déconditionnée depuis un an suite à un cancer ORL, et Alain ultratraileur entraîné) a été réalisée en enregistrant 20 secondes de course à une allure imposée à 8 km/h, à l’aide d’un accéléromètre triaxial positionné au niveau du centre de gravité du corps. À la fin du challenge, Elisabeth a parcouru une plus grande distance qu’Alain, établissant le record français de la discipline. La fréquence de pas (plus élevée chez Elisabeth) et le déplacement cranio-caudal ont diminué mais l’instabilité médiolatérale et les ondes de choc pathogènes (plus importantes pour Elisabeth) se sont majorées au cours de la course.
Conclusion
Certains facteurs biomécaniques de la performance se maintiennent après un déconditionnement physique et, couplés à d’autres facteurs indépendants de la condition physique, permettent de maintenir de bonnes performances après un déconditionnement cardiovasculaire et musculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118058
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 125-128[article] Analyse des facteurs de performance et de l’impact du déconditionnement par la comparaison biomécanique de deux ultratraileurs de profils différents lors d’une course de 24 heures sur tapis roulant [texte imprimé] / B. Lemarchand . - 2024 . - p. 125-128.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 125-128
Mots-clés : biomécanique course sur tapis roulant deconditionnement Résumé : Introduction
Les facteurs de performance en course à pied d’ultra-endurance sont mal identifiés et leur évolution après un déconditionnement est non étudiée. Ces deux cas cliniques présentent une comparaison de deux profils de coureurs différents, dont une ancienne championne déconditionnée par une prise en charge de cancer, afin de mieux cerner ces différents aspects de la performance et de leur évolution.
Cas cliniques
Lors d’une course de 24 h sur tapis roulant, l’analyse biomécanique de la course à pied de deux coureurs aux profils différents (Elisabeth, championne d’ultratrail déconditionnée depuis un an suite à un cancer ORL, et Alain ultratraileur entraîné) a été réalisée en enregistrant 20 secondes de course à une allure imposée à 8 km/h, à l’aide d’un accéléromètre triaxial positionné au niveau du centre de gravité du corps. À la fin du challenge, Elisabeth a parcouru une plus grande distance qu’Alain, établissant le record français de la discipline. La fréquence de pas (plus élevée chez Elisabeth) et le déplacement cranio-caudal ont diminué mais l’instabilité médiolatérale et les ondes de choc pathogènes (plus importantes pour Elisabeth) se sont majorées au cours de la course.
Conclusion
Certains facteurs biomécaniques de la performance se maintiennent après un déconditionnement physique et, couplés à d’autres facteurs indépendants de la condition physique, permettent de maintenir de bonnes performances après un déconditionnement cardiovasculaire et musculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118058 Exemplaires (1)
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Titre : Démystification de l’impact du drop des chaussures : perspectives biomécaniques et cliniques en course à pied Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Tedeschi Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 110-116 Langues : Français (fre) Mots-clés : biomécanique Chaussures Course à pied / traumatismes Résumé : Contexte
Le « shoe drop » représente la différence de hauteur entre le talon et l’avant-pied de la chaussure. Ce concept a gagné en importance dans la conception des chaussures de sport. Cette revue de portée synthétise les effets biomécaniques du « shoe drop » et ses implications cliniques.
Méthodes
La recherche a inclus des bases de données académiques majeures telles que MEDLINE, Cochrane Central, Scopus et PEDro, en utilisant des mots clés spécifiques. Les critères d’inclusion ciblaient des études sur des coureurs adultes de différents niveaux, examinant les effets du « shoe drop » sur des aspects tels que les blessures et la biomécanique, menées dans des environnements contrôlés tels que des laboratoires ou des scénarios du monde réel et respectant un design d’essai randomisé contrôlé. Les études ne correspondant pas à ces critères spécifiques ont été exclues.
Résultats
Sur 113 articles initialement identifiés, 4 ont été inclus pour l’analyse. Ces études examinaient l’effet du « shoe drop » sur la biomécanique de la course. Elles suggéraient que les chaussures à faible « shoe drop » pourraient améliorer la mécanique de course en réduisant l’accélération du talon. Toutefois, l’impact sur le risque global de blessure demeurait incertain. Les études soulignaient des différences entre coureurs occasionnels et réguliers, et chez les jeunes athlètes, indiquant une réponse biomécanique variable.
Conclusion
Cette revue a exploré l’impact du « shoe drop » sur la biomécanique de la course et le risque de blessure. Les résultats suggéraient que les chaussures à faible « shoe drop » pouvaient améliorer la mécanique de course en réduisant l’accélération du talon, bien que leur effet sur le risque de blessure restait incertain. Des différences ont été observées entre coureurs occasionnels et réguliers. Ces résultats soulignent l’importance des prescriptions de chaussures personnalisées, de l’éducation des patients et de la prévention des blessures, tout en appelant à des recherches supplémentaires pour des preuves cliniques plus robustes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118059
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 110-116[article] Démystification de l’impact du drop des chaussures : perspectives biomécaniques et cliniques en course à pied [texte imprimé] / R. Tedeschi . - 2024 . - p. 110-116.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 110-116
Mots-clés : biomécanique Chaussures Course à pied / traumatismes Résumé : Contexte
Le « shoe drop » représente la différence de hauteur entre le talon et l’avant-pied de la chaussure. Ce concept a gagné en importance dans la conception des chaussures de sport. Cette revue de portée synthétise les effets biomécaniques du « shoe drop » et ses implications cliniques.
Méthodes
La recherche a inclus des bases de données académiques majeures telles que MEDLINE, Cochrane Central, Scopus et PEDro, en utilisant des mots clés spécifiques. Les critères d’inclusion ciblaient des études sur des coureurs adultes de différents niveaux, examinant les effets du « shoe drop » sur des aspects tels que les blessures et la biomécanique, menées dans des environnements contrôlés tels que des laboratoires ou des scénarios du monde réel et respectant un design d’essai randomisé contrôlé. Les études ne correspondant pas à ces critères spécifiques ont été exclues.
Résultats
Sur 113 articles initialement identifiés, 4 ont été inclus pour l’analyse. Ces études examinaient l’effet du « shoe drop » sur la biomécanique de la course. Elles suggéraient que les chaussures à faible « shoe drop » pourraient améliorer la mécanique de course en réduisant l’accélération du talon. Toutefois, l’impact sur le risque global de blessure demeurait incertain. Les études soulignaient des différences entre coureurs occasionnels et réguliers, et chez les jeunes athlètes, indiquant une réponse biomécanique variable.
Conclusion
Cette revue a exploré l’impact du « shoe drop » sur la biomécanique de la course et le risque de blessure. Les résultats suggéraient que les chaussures à faible « shoe drop » pouvaient améliorer la mécanique de course en réduisant l’accélération du talon, bien que leur effet sur le risque de blessure restait incertain. Des différences ont été observées entre coureurs occasionnels et réguliers. Ces résultats soulignent l’importance des prescriptions de chaussures personnalisées, de l’éducation des patients et de la prévention des blessures, tout en appelant à des recherches supplémentaires pour des preuves cliniques plus robustes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118059 Exemplaires (1)
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Titre : Évaluation anatomique et fonctionnelle en pré-saison des chevilles de 68 sportifs professionnels en basketball, handball et rugby Type de document : texte imprimé Auteurs : O. Deborde ; M. Compagnat ; J. Teinturier ; J. Bordes ; R. David ; J.-C. Daviet ; G. Gerbaud Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 176-182 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cheville / échographie Entorse de la cheville Traumatismes sportifs Cheville Entorse Sports pivot-contact Échographie Séquelles Résumé : Introduction
L’entorse de cheville est une pathologie non seulement fréquente en médecine du sport, mais également source de complications à long terme associant des récurrences et des instabilités. L’importance de ces complications doit imposer une amélioration de la prise en charge des chevilles et pieds des sportifs professionnels. Nous avons ainsi identifié en pré-saison les lésions cliniques et échographiques de chevilles et pieds de handballeurs, basketteurs et rugbymen professionnels dans l’objectif d’identifier les joueurs non copers selon un score fonctionnel.
Méthodes
Les chevilles et pieds de joueurs professionnels de basketball, handball et rugby ont été évalués cliniquement et avec une échographie en début de saison. Une analyse descriptive et des comparaisons entre les sports ont été réalisées.
Résultats
Cent quatre-vingt-cinq lésions de chevilles/pieds avaient été recensées avec un ratio moyen de 1,36 lésions par cheville/pied. Les basketteurs étaient les joueurs les plus lésés et nos résultats ont permis d’identifier 17 joueurs non copers sur 68 joueurs professionnels.
Conclusions
Parmi les 43 joueurs qui présentaient des lésions échographiques nous retrouvions majoritairement des lésions du LTFA en accord avec la littérature internationale. Les lésions les plus impactantes sur le plan fonctionnel était la lésion du LLI et les joueurs qui présentaient une raideur ou une douleur séquellaire. Cette étude originale qui évaluait d’une manière multidimensionnelle les chevilles et pieds de sportifs professionnels en pré-saison montre l’intérêt de l’outil échographique pour le dépistage de séquelles d’entorse et d’un questionnement fonctionnel pour identifier les joueurs les plus à risque de complications et améliorer leur prise en charge durant la saison.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118060
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 176-182[article] Évaluation anatomique et fonctionnelle en pré-saison des chevilles de 68 sportifs professionnels en basketball, handball et rugby [texte imprimé] / O. Deborde ; M. Compagnat ; J. Teinturier ; J. Bordes ; R. David ; J.-C. Daviet ; G. Gerbaud . - 2024 . - p. 176-182.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 176-182
Mots-clés : Cheville / échographie Entorse de la cheville Traumatismes sportifs Cheville Entorse Sports pivot-contact Échographie Séquelles Résumé : Introduction
L’entorse de cheville est une pathologie non seulement fréquente en médecine du sport, mais également source de complications à long terme associant des récurrences et des instabilités. L’importance de ces complications doit imposer une amélioration de la prise en charge des chevilles et pieds des sportifs professionnels. Nous avons ainsi identifié en pré-saison les lésions cliniques et échographiques de chevilles et pieds de handballeurs, basketteurs et rugbymen professionnels dans l’objectif d’identifier les joueurs non copers selon un score fonctionnel.
Méthodes
Les chevilles et pieds de joueurs professionnels de basketball, handball et rugby ont été évalués cliniquement et avec une échographie en début de saison. Une analyse descriptive et des comparaisons entre les sports ont été réalisées.
Résultats
Cent quatre-vingt-cinq lésions de chevilles/pieds avaient été recensées avec un ratio moyen de 1,36 lésions par cheville/pied. Les basketteurs étaient les joueurs les plus lésés et nos résultats ont permis d’identifier 17 joueurs non copers sur 68 joueurs professionnels.
Conclusions
Parmi les 43 joueurs qui présentaient des lésions échographiques nous retrouvions majoritairement des lésions du LTFA en accord avec la littérature internationale. Les lésions les plus impactantes sur le plan fonctionnel était la lésion du LLI et les joueurs qui présentaient une raideur ou une douleur séquellaire. Cette étude originale qui évaluait d’une manière multidimensionnelle les chevilles et pieds de sportifs professionnels en pré-saison montre l’intérêt de l’outil échographique pour le dépistage de séquelles d’entorse et d’un questionnement fonctionnel pour identifier les joueurs les plus à risque de complications et améliorer leur prise en charge durant la saison.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118060 Exemplaires (1)
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Titre : Fracture de fatigue d’une branche pubienne supérieure chez un sujet marathonien de 34 ans. À propos d’un cas Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Mattatia ; E. Morali ; K. Mizukami ; G. Lupo- Mattatia Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 129-138 Langues : Français (fre) Mots-clés : Course à pied Traumatismes sportifs Pubis Résumé : Les atteintes osseuses des branches pubiennes sont relativement rares dans la pratique sportive, en particulier sur la branche supérieure. Leur prise en charge implique un examen clinique détaillé, tenant compte de la topographie douloureuse, du contexte d’apparition de la douleur ainsi que des facteurs de risque en lien avec la pratique sportive du patient. Il n’est pas rare d’avoir recours à des examens d’imagerie pour établir le diagnostic. Les auteurs présentent un cas rare de fracture de fatigue d’une branche pubienne supérieure chez un marathonien de 34 ans, dont le record personnel est de 3h20 avec un temps d’entrainement de 5 h à 6 h hebdomadaires pour un total de 60 à 70 km parcourus en moyenne. Si les signes cliniques sont en premier lieu pauvres et aspécifiques, l’examen clinique associé à une imagerie adaptée sont en revanche d’une aide précieuse pour le diagnostic différentiel et la prise en charge médicale. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118061
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 129-138[article] Fracture de fatigue d’une branche pubienne supérieure chez un sujet marathonien de 34 ans. À propos d’un cas [texte imprimé] / J. Mattatia ; E. Morali ; K. Mizukami ; G. Lupo- Mattatia . - 2024 . - p. 129-138.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 129-138
Mots-clés : Course à pied Traumatismes sportifs Pubis Résumé : Les atteintes osseuses des branches pubiennes sont relativement rares dans la pratique sportive, en particulier sur la branche supérieure. Leur prise en charge implique un examen clinique détaillé, tenant compte de la topographie douloureuse, du contexte d’apparition de la douleur ainsi que des facteurs de risque en lien avec la pratique sportive du patient. Il n’est pas rare d’avoir recours à des examens d’imagerie pour établir le diagnostic. Les auteurs présentent un cas rare de fracture de fatigue d’une branche pubienne supérieure chez un marathonien de 34 ans, dont le record personnel est de 3h20 avec un temps d’entrainement de 5 h à 6 h hebdomadaires pour un total de 60 à 70 km parcourus en moyenne. Si les signes cliniques sont en premier lieu pauvres et aspécifiques, l’examen clinique associé à une imagerie adaptée sont en revanche d’une aide précieuse pour le diagnostic différentiel et la prise en charge médicale. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118061 Exemplaires (1)
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Titre : Infographie : Facteurs de risque de blessures en athlétisme : analyse secondaire des données de 320 athlètes sur une saison Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Edouard ; J. Tondut ; K. Hollander ; Pierre-Eddy Dandrieux ; L. Navarro ; A. Bruneau ; A. Junge ; D. Blanco Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 139-141 Langues : Français (fre) Mots-clés : Athlétisme / traumatismes Résumé : Le risque de blessure associé à la pratique de l’athlétisme soutient la nécessité d’élaborer des stratégies de prévention des blessures. Celles-ci devraient être basées sur la compréhension des facteurs de risque menant à la blessure. Cependant, les connaissances actuelles sur les facteurs de risque de blessures liées à l’athlétisme sont limitées. Par conséquent, nous avons cherché à déterminer si plusieurs facteurs de risque potentiels observés avant et pendant une saison d’athlétisme étaient associés à des blessures conduisant à une restriction de pratique de l’athlétisme Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118062
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 139-141[article] Infographie : Facteurs de risque de blessures en athlétisme : analyse secondaire des données de 320 athlètes sur une saison [texte imprimé] / P. Edouard ; J. Tondut ; K. Hollander ; Pierre-Eddy Dandrieux ; L. Navarro ; A. Bruneau ; A. Junge ; D. Blanco . - 2024 . - p. 139-141.
Langues : Français (fre)
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Mots-clés : Athlétisme / traumatismes Résumé : Le risque de blessure associé à la pratique de l’athlétisme soutient la nécessité d’élaborer des stratégies de prévention des blessures. Celles-ci devraient être basées sur la compréhension des facteurs de risque menant à la blessure. Cependant, les connaissances actuelles sur les facteurs de risque de blessures liées à l’athlétisme sont limitées. Par conséquent, nous avons cherché à déterminer si plusieurs facteurs de risque potentiels observés avant et pendant une saison d’athlétisme étaient associés à des blessures conduisant à une restriction de pratique de l’athlétisme Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118062 Exemplaires (1)
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Titre : Intérêt du travail précoce des muscles ischio-jambiers en sollicitation isométrique et excentrique sur dynamomètre isocinétique, dans les suites d’une chirurgie du ligament croisé antérieur : revue narrative et proposition des auteurs Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Barthe ; Olivier Barbier ; R. Perrier ; Camille Choufani Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 183-191 Langues : Français (fre) Mots-clés : Ligament croisé antérieur /Traumatismes ischio-jambiers dynamometre Dynamomètre Isocinétisme Ligament croisé Muscles ischio-jambiers Excentrique Isométrique Résumé : n pratique clinique et dans la littérature, on retrouve fréquemment des déficits de force musculaire sur les muscles ischio-jambiers après chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). Or, ils ont un rôle fondamental dans la protection du LCA et du greffon ligamentaire. Ainsi, aucun déficit musculaire n’est souhaitable, notamment en postopératoire. Leur récupération précoce est donc une nécessité et leur rééducation devra être débutée le plus tôt possible, afin de guider la cicatrisation musculaire et de limiter le déficit de force par comparaison avec le côté sain. De nos jours, il existe de nombreuses recommandations sur la prise en charge précoce des lésions musculaires de grade 4 qui peuvent être appliquées à la zone donneuse des muscles ischio-jambiers, afin de débuter leur sollicitation au plus tôt en considérant cette zone donneuse comme une lésion musculaire. La sollicitation précoce rééducative a déjà été étudiée mais souvent dans des protocoles rééducatifs classiques, manuels, peu reproductibles, voire difficilement applicables. Fort des moyens que le dynamomètre isocinétique met à notre disposition, cela peut bénéficier à la zone donneuse. L’objectif de cette revue narrative est de présenter des protocoles déjà décrits utilisant le dynamomètre isocinétique, et de proposer un protocole de travail précoce des muscles ischio-jambiers en sollicitation isométrique et excentrique sur dynamomètre isocinétique dans les suites d’une chirurgie du ligament croisé antérieur. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118063
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 183-191[article] Intérêt du travail précoce des muscles ischio-jambiers en sollicitation isométrique et excentrique sur dynamomètre isocinétique, dans les suites d’une chirurgie du ligament croisé antérieur : revue narrative et proposition des auteurs [texte imprimé] / G. Barthe ; Olivier Barbier ; R. Perrier ; Camille Choufani . - 2024 . - p. 183-191.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 183-191
Mots-clés : Ligament croisé antérieur /Traumatismes ischio-jambiers dynamometre Dynamomètre Isocinétisme Ligament croisé Muscles ischio-jambiers Excentrique Isométrique Résumé : n pratique clinique et dans la littérature, on retrouve fréquemment des déficits de force musculaire sur les muscles ischio-jambiers après chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). Or, ils ont un rôle fondamental dans la protection du LCA et du greffon ligamentaire. Ainsi, aucun déficit musculaire n’est souhaitable, notamment en postopératoire. Leur récupération précoce est donc une nécessité et leur rééducation devra être débutée le plus tôt possible, afin de guider la cicatrisation musculaire et de limiter le déficit de force par comparaison avec le côté sain. De nos jours, il existe de nombreuses recommandations sur la prise en charge précoce des lésions musculaires de grade 4 qui peuvent être appliquées à la zone donneuse des muscles ischio-jambiers, afin de débuter leur sollicitation au plus tôt en considérant cette zone donneuse comme une lésion musculaire. La sollicitation précoce rééducative a déjà été étudiée mais souvent dans des protocoles rééducatifs classiques, manuels, peu reproductibles, voire difficilement applicables. Fort des moyens que le dynamomètre isocinétique met à notre disposition, cela peut bénéficier à la zone donneuse. L’objectif de cette revue narrative est de présenter des protocoles déjà décrits utilisant le dynamomètre isocinétique, et de proposer un protocole de travail précoce des muscles ischio-jambiers en sollicitation isométrique et excentrique sur dynamomètre isocinétique dans les suites d’une chirurgie du ligament croisé antérieur. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118063 Exemplaires (1)
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Titre : L’impact biomécanique des chaussures de course Nike sur le risque de blessures : une revue de littérature Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Tedeschi Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 104-109 Langues : Français (fre) Mots-clés : biomécanique Traumatismes sportifs Chaussures Résumé : Contexte
L’augmentation de la popularité de la course à pied comme forme d’exercice a conduit à une augmentation du nombre de blessures liées à la course, incitant à des recherches sur différents types de chaussures comme facteur d’atténuation potentiel. Cette revue de littérature vise à synthétiser les résultats d’études qui ont examiné les effets des chaussures de course Nike sur la biomécanique chez les coureurs et le risque de blessure.
Méthodes
La revue de littérature a été réalisée en suivant une méthodologie structurée pour évaluer l’impact des chaussures de course Nike sur la biomécanique et le risque de blessure chez les coureurs. La recherche a inclus des bases de données académiques majeures telles que MEDLINE, Cochrane Central, Scopus et PEDro, en utilisant des mots-clés spécifiques. Les critères d’inclusion ciblaient des études sur des coureurs adultes de différents niveaux, examinant les effets des chaussures Nike sur des aspects tels que la biomécanique et les blessures. Les études ne correspondant pas à ces critères spécifiques ont été exclues.
Résultats
La revue a analysé six études portant sur l’impact des chaussures de course Nike sur la biomécanique et le risque de blessure chez les coureurs. Les résultats ont montré que les chaussures minimalistes pouvaient augmenter la charge sur le tendon d’Achille et la douleur dans le tibia et le mollet, tandis que les chaussures à pointes à double rigidité pouvaient réduire les taux de charge et les angles d’éversion de la cheville.
Conclusion
Cette revue souligne l’importance de choisir des chaussures adaptées aux caractéristiques individuelles des coureurs pour minimiser le risque de blessure.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118064
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 104-109[article] L’impact biomécanique des chaussures de course Nike sur le risque de blessures : une revue de littérature [texte imprimé] / R. Tedeschi . - 2024 . - p. 104-109.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 104-109
Mots-clés : biomécanique Traumatismes sportifs Chaussures Résumé : Contexte
L’augmentation de la popularité de la course à pied comme forme d’exercice a conduit à une augmentation du nombre de blessures liées à la course, incitant à des recherches sur différents types de chaussures comme facteur d’atténuation potentiel. Cette revue de littérature vise à synthétiser les résultats d’études qui ont examiné les effets des chaussures de course Nike sur la biomécanique chez les coureurs et le risque de blessure.
Méthodes
La revue de littérature a été réalisée en suivant une méthodologie structurée pour évaluer l’impact des chaussures de course Nike sur la biomécanique et le risque de blessure chez les coureurs. La recherche a inclus des bases de données académiques majeures telles que MEDLINE, Cochrane Central, Scopus et PEDro, en utilisant des mots-clés spécifiques. Les critères d’inclusion ciblaient des études sur des coureurs adultes de différents niveaux, examinant les effets des chaussures Nike sur des aspects tels que la biomécanique et les blessures. Les études ne correspondant pas à ces critères spécifiques ont été exclues.
Résultats
La revue a analysé six études portant sur l’impact des chaussures de course Nike sur la biomécanique et le risque de blessure chez les coureurs. Les résultats ont montré que les chaussures minimalistes pouvaient augmenter la charge sur le tendon d’Achille et la douleur dans le tibia et le mollet, tandis que les chaussures à pointes à double rigidité pouvaient réduire les taux de charge et les angles d’éversion de la cheville.
Conclusion
Cette revue souligne l’importance de choisir des chaussures adaptées aux caractéristiques individuelles des coureurs pour minimiser le risque de blessure.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118064 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt
Titre : La coopération médecins et masseurs-kinésithérapeutes en Côte-d’Or : état des lieux et recherche d’éléments d’optimisation Type de document : texte imprimé Auteurs : F. Burgy ; Matthieu Loubière ; C. Orta ; A; Gouteron Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 142-157 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lombalgie Massage Médecine du sport Résumé : Introduction
Développer une coopération fructueuse entre professionnels de santé est d’un intérêt commun pour les acteurs de soins et pour le patient. En masso-kinésithérapie, les échanges bilatéraux avec les médecins sont encore rares.
Objectifs
Recueillir l’avis des masseurs-kinésithérapeutes diplômés d’État (MKDE) de Côte-d’Or sur la coopération entre médecins/MKDE. Développer des solutions simples applicables en pratique.
Méthodes
Un questionnaire a été adressé aux MKDE libéraux de Côte-d’Or pour évaluer les problématiques de communication.
Résultats
Au total, 90 réponses ont été recueillies. La communication devrait être améliorée pour le postopératoire (cité par 33 % des MKDE) et les cas complexes (16 %) avec une meilleure intégration des MKDE dans le circuit de soins (45 %) en privilégiant le mailing sécurisé (94 %). La nécessité de connaître la nomenclature et les pratiques des MKDE a également été relevée. Concernant l’ordonnance de lombalgie, un modèle prenant en compte les retours des MKDE et la nomenclature NGAP a été proposé.
Conclusion
Ce travail a permis de mieux cibler les problématiques de coopération entre médecins et MKDE libéraux de Côte-d’Or et a mis en évidence une réelle volonté des MKDE pour améliorer les échanges. Les principaux éléments à optimiser étaient la communication, les échanges de courriers et la qualité des ordonnances des prescripteurs. Des solutions ont été proposées, comme des documents et conférences ou une téléexpertise médecin/MKDE, qui permettraient de répondre aux cas complexes et à la difficulté à joindre les praticiens du CHU de Dijon.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118065
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 142-157[article] La coopération médecins et masseurs-kinésithérapeutes en Côte-d’Or : état des lieux et recherche d’éléments d’optimisation [texte imprimé] / F. Burgy ; Matthieu Loubière ; C. Orta ; A; Gouteron . - 2024 . - p. 142-157.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 142-157
Mots-clés : Lombalgie Massage Médecine du sport Résumé : Introduction
Développer une coopération fructueuse entre professionnels de santé est d’un intérêt commun pour les acteurs de soins et pour le patient. En masso-kinésithérapie, les échanges bilatéraux avec les médecins sont encore rares.
Objectifs
Recueillir l’avis des masseurs-kinésithérapeutes diplômés d’État (MKDE) de Côte-d’Or sur la coopération entre médecins/MKDE. Développer des solutions simples applicables en pratique.
Méthodes
Un questionnaire a été adressé aux MKDE libéraux de Côte-d’Or pour évaluer les problématiques de communication.
Résultats
Au total, 90 réponses ont été recueillies. La communication devrait être améliorée pour le postopératoire (cité par 33 % des MKDE) et les cas complexes (16 %) avec une meilleure intégration des MKDE dans le circuit de soins (45 %) en privilégiant le mailing sécurisé (94 %). La nécessité de connaître la nomenclature et les pratiques des MKDE a également été relevée. Concernant l’ordonnance de lombalgie, un modèle prenant en compte les retours des MKDE et la nomenclature NGAP a été proposé.
Conclusion
Ce travail a permis de mieux cibler les problématiques de coopération entre médecins et MKDE libéraux de Côte-d’Or et a mis en évidence une réelle volonté des MKDE pour améliorer les échanges. Les principaux éléments à optimiser étaient la communication, les échanges de courriers et la qualité des ordonnances des prescripteurs. Des solutions ont été proposées, comme des documents et conférences ou une téléexpertise médecin/MKDE, qui permettraient de répondre aux cas complexes et à la difficulté à joindre les praticiens du CHU de Dijon.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118065 Exemplaires (1)
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Titre : Les blessures dans le rugby amateur : enquête épidémiologique sur la saison 2021–2022 Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Ramiz ; R. Kabore ; O. Chaplain ; S. Raoul des Essarts ; J. Piscione ; Roger Salamon Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 166-175 Langues : Français (fre) Mots-clés : Football américain Traumatismes sportifs Rugby Amateur Blessure Surveillance Incidence Résumé : Introduction
La Fédération française de rugby (FFR) a souhaité mettre en place dans le programme « Bien Joué » la surveillance épidémiologique des blessures de ses licenciés amateurs. Pour cela, une étude a été mise en place avec l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (ISPED) de l’université de Bordeaux.
Méthodes
Tous les clubs amateurs en France ont été sollicités par mail. La participation était volontaire et le recueil des blessures se faisait via une application smartphone dédiée. Une blessure a été définie comme « tout évènement survenu durant un match ou un entraînement ayant nécessité l’arrêt sans retour sur le terrain ou une indisponibilité du joueur de plus de 24 h après le match ». Une analyse descriptive et comparative a été réalisée, ainsi qu’une mesure de l’incidence globale et selon différents paramètres en match.
Résultats
Au total, 182 clubs (représentant 332 équipes) ont participé et 2473 blessures ont été enregistrées sur la période de la saison 2021–2022. La majorité des blessures ont eu lieu en match (75 %). Les blessures aux membres inférieurs étaient les plus fréquentes, ayant eu lieu le plus souvent dans un contexte de plaquage (réalisé ou subi). L’incidence globale était de 27,5 blessures pour 1000 h de jeu et était significativement différente selon les catégories d’âge et la localisation de la blessure.
Conclusion
Cette étude a permis une description complète des blessures lors de la saison 2021–2022 et permettra un suivi prospectif complet, ainsi qu’une analyse des facteurs de risque avec un objectif de prévention et de réduction des blessures des joueurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118066
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 166-175[article] Les blessures dans le rugby amateur : enquête épidémiologique sur la saison 2021–2022 [texte imprimé] / L. Ramiz ; R. Kabore ; O. Chaplain ; S. Raoul des Essarts ; J. Piscione ; Roger Salamon . - 2024 . - p. 166-175.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 166-175
Mots-clés : Football américain Traumatismes sportifs Rugby Amateur Blessure Surveillance Incidence Résumé : Introduction
La Fédération française de rugby (FFR) a souhaité mettre en place dans le programme « Bien Joué » la surveillance épidémiologique des blessures de ses licenciés amateurs. Pour cela, une étude a été mise en place avec l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (ISPED) de l’université de Bordeaux.
Méthodes
Tous les clubs amateurs en France ont été sollicités par mail. La participation était volontaire et le recueil des blessures se faisait via une application smartphone dédiée. Une blessure a été définie comme « tout évènement survenu durant un match ou un entraînement ayant nécessité l’arrêt sans retour sur le terrain ou une indisponibilité du joueur de plus de 24 h après le match ». Une analyse descriptive et comparative a été réalisée, ainsi qu’une mesure de l’incidence globale et selon différents paramètres en match.
Résultats
Au total, 182 clubs (représentant 332 équipes) ont participé et 2473 blessures ont été enregistrées sur la période de la saison 2021–2022. La majorité des blessures ont eu lieu en match (75 %). Les blessures aux membres inférieurs étaient les plus fréquentes, ayant eu lieu le plus souvent dans un contexte de plaquage (réalisé ou subi). L’incidence globale était de 27,5 blessures pour 1000 h de jeu et était significativement différente selon les catégories d’âge et la localisation de la blessure.
Conclusion
Cette étude a permis une description complète des blessures lors de la saison 2021–2022 et permettra un suivi prospectif complet, ainsi qu’une analyse des facteurs de risque avec un objectif de prévention et de réduction des blessures des joueurs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118066 Exemplaires (1)
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Titre : Plaidoyer pour que notre communauté embrasse les nouvelles règles du jeu et que les traumatologues du sport en deviennent d’éminent.e.s entraîneur.euse.s Type de document : texte imprimé Auteurs : B. Lemarchand Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 96-101 Langues : Français (fre) Résumé : Un nouveau paradigme incompris
Les médecins du sport sont des protagonistes à part entière d’un tournant de l’histoire de l’humanité, et il est crucial qu’ils en endossent le rôle.
Leur rôle est de garantir la santé des êtres humains par et pour le sport en se basant sur la science. Or, le temps passe, la science progresse et les paradigmes évoluent. Et les délais d’imprégnation de nouvelles connaissances dans les esprits peuvent causer de grands torts.
On ne soigne plus les humeurs avec des saignées mais avec de la chimie ou...
Les missions des professionnels de santé
Voilà donc se dévoiler devant nous un défi de nature et de magnitude auquel jamais l’Humain n’a eu à faire face. La clé du problème réside dans la responsabilité totale de l’être humain (et plus particulièrement des modes de vie des habitants des pays riches [21]). Si cela peut être très dérangeant, il s’offre une solution évidente et prouvée : le changement de ces comportements. L’épreuve peut sembler insurmontable, mais en réalité, un avenir enviable dans des conditions stables sont possibles
Les progrès à opérer en traumatologie du sport pour adopter une posture émérite
Voilà les règles du jeu. Voilà les partenaires, voilà les adversaires, voilà le temps imparti. Il n’y aura qu’un match dont l’issue dépend de l’avenir de l’Humanité. Et, que vous le vouliez ou non, vous êtes sélectionnés ; il n’y aura pas de remplaçant. Les objectifs peuvent être discutés : on peut déclarer forfait, participer, fournir un effort pour essayer de gagner une bataille, ou s’y consacrer pour vaincre haut la main.
La science explique qu’avec une planification de l’activité physique,
Appel à être l’égérie du nouveau monde dès 2024
Ainsi, les responsables de santé des pays riches ont pour devoir inhérent à leur profession le respect des limites planétaires, et ils ont une place centrale par leur formation scientifique et la considération qu’on leur accorde dans l’éducation des populations et la persuasion de ceux au pouvoir. Dès à présent, les médecins du sport doivent consacrer le temps nécessaire au principal enjeu de santé de ce siècle, étudier, enseigner, publier, débattre, changer leur vision de la santé et du soin.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118067
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 96-101[article] Plaidoyer pour que notre communauté embrasse les nouvelles règles du jeu et que les traumatologues du sport en deviennent d’éminent.e.s entraîneur.euse.s [texte imprimé] / B. Lemarchand . - 2024 . - p. 96-101.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 96-101
Résumé : Un nouveau paradigme incompris
Les médecins du sport sont des protagonistes à part entière d’un tournant de l’histoire de l’humanité, et il est crucial qu’ils en endossent le rôle.
Leur rôle est de garantir la santé des êtres humains par et pour le sport en se basant sur la science. Or, le temps passe, la science progresse et les paradigmes évoluent. Et les délais d’imprégnation de nouvelles connaissances dans les esprits peuvent causer de grands torts.
On ne soigne plus les humeurs avec des saignées mais avec de la chimie ou...
Les missions des professionnels de santé
Voilà donc se dévoiler devant nous un défi de nature et de magnitude auquel jamais l’Humain n’a eu à faire face. La clé du problème réside dans la responsabilité totale de l’être humain (et plus particulièrement des modes de vie des habitants des pays riches [21]). Si cela peut être très dérangeant, il s’offre une solution évidente et prouvée : le changement de ces comportements. L’épreuve peut sembler insurmontable, mais en réalité, un avenir enviable dans des conditions stables sont possibles
Les progrès à opérer en traumatologie du sport pour adopter une posture émérite
Voilà les règles du jeu. Voilà les partenaires, voilà les adversaires, voilà le temps imparti. Il n’y aura qu’un match dont l’issue dépend de l’avenir de l’Humanité. Et, que vous le vouliez ou non, vous êtes sélectionnés ; il n’y aura pas de remplaçant. Les objectifs peuvent être discutés : on peut déclarer forfait, participer, fournir un effort pour essayer de gagner une bataille, ou s’y consacrer pour vaincre haut la main.
La science explique qu’avec une planification de l’activité physique,
Appel à être l’égérie du nouveau monde dès 2024
Ainsi, les responsables de santé des pays riches ont pour devoir inhérent à leur profession le respect des limites planétaires, et ils ont une place centrale par leur formation scientifique et la considération qu’on leur accorde dans l’éducation des populations et la persuasion de ceux au pouvoir. Dès à présent, les médecins du sport doivent consacrer le temps nécessaire au principal enjeu de santé de ce siècle, étudier, enseigner, publier, débattre, changer leur vision de la santé et du soin.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118067 Exemplaires (1)
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Titre : Relation entre la charge de travail interne et l’incidence des blessures chez des jeunes footballeurs de haut niveau Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Joubin ; J. Le Pape ; M. Coutrel Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 158-165 Langues : Français (fre) Mots-clés : Charge cumuléeCharge de travail internePrévention du risque de blessureRatioVariation de semaine à semaine Résumé : Introduction
La charge de travail sportive est un déterminant de la prévention des blessures et de l’optimisation de la performance. Plusieurs indicateurs de la charge de travail interne sont utilisés dans le sport de haut niveau (variation de semaine à semaine, charge cumulée…). La littérature scientifique manque de données sur les populations de footballeurs de moins de 25 ans. Cette étude avait pour objectif de rechercher un lien éventuel entre les différentes variables de charge interne de travail et l’incidence des blessures dans une population de jeunes footballeurs d’un centre de formation professionnelle.
Méthodes
Cette étude a été réalisée sur la période du 1er juillet 2021 au 31 mai 2022 au sein d’un centre de formation de football professionnel et portait sur un échantillon de 79 footballeurs de niveau national, âgés de 15 à 24 ans. La charge interne était déterminée en utilisant la méthode du recueil de l’effort perçu (RPE). La contrainte (qualité de la répartition de la charge sur une période), le ratio de la charge aiguë sur la charge chronique, la variation de charge de semaine à semaine et la charge cumulée sur 3 semaines étaient calculés à partir du RPE. Ces variables étaient comparées au nombre de blessures sur cette période, la blessure étant définie par une incapacité de réaliser un match ou plus de 3 jours d’entraînements, recueillies par le médecin du club au cours de la saison.
Résultats
Une association significative était retrouvée entre l’incidence des blessures et la variation de semaine à semaine de la charge interne. Pour chaque nouveau pic de variation, le nombre de blessures augmentait de 9 % (p = 0,04). Cependant, il n’y avait pas d’association entre la charge cumulée, la contrainte, le ratio et les blessures.
Conclusion
Cette étude montrait une association entre les variations de semaine à semaine de charge interne de travail et l’incidence des blessures, ce que venait étayer la littérature scientifique et encourager à son utilisation dans la prévention du risque de blessurePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118068
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 158-165[article] Relation entre la charge de travail interne et l’incidence des blessures chez des jeunes footballeurs de haut niveau [texte imprimé] / J. Joubin ; J. Le Pape ; M. Coutrel . - 2024 . - p. 158-165.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 158-165
Mots-clés : Charge cumuléeCharge de travail internePrévention du risque de blessureRatioVariation de semaine à semaine Résumé : Introduction
La charge de travail sportive est un déterminant de la prévention des blessures et de l’optimisation de la performance. Plusieurs indicateurs de la charge de travail interne sont utilisés dans le sport de haut niveau (variation de semaine à semaine, charge cumulée…). La littérature scientifique manque de données sur les populations de footballeurs de moins de 25 ans. Cette étude avait pour objectif de rechercher un lien éventuel entre les différentes variables de charge interne de travail et l’incidence des blessures dans une population de jeunes footballeurs d’un centre de formation professionnelle.
Méthodes
Cette étude a été réalisée sur la période du 1er juillet 2021 au 31 mai 2022 au sein d’un centre de formation de football professionnel et portait sur un échantillon de 79 footballeurs de niveau national, âgés de 15 à 24 ans. La charge interne était déterminée en utilisant la méthode du recueil de l’effort perçu (RPE). La contrainte (qualité de la répartition de la charge sur une période), le ratio de la charge aiguë sur la charge chronique, la variation de charge de semaine à semaine et la charge cumulée sur 3 semaines étaient calculés à partir du RPE. Ces variables étaient comparées au nombre de blessures sur cette période, la blessure étant définie par une incapacité de réaliser un match ou plus de 3 jours d’entraînements, recueillies par le médecin du club au cours de la saison.
Résultats
Une association significative était retrouvée entre l’incidence des blessures et la variation de semaine à semaine de la charge interne. Pour chaque nouveau pic de variation, le nombre de blessures augmentait de 9 % (p = 0,04). Cependant, il n’y avait pas d’association entre la charge cumulée, la contrainte, le ratio et les blessures.
Conclusion
Cette étude montrait une association entre les variations de semaine à semaine de charge interne de travail et l’incidence des blessures, ce que venait étayer la littérature scientifique et encourager à son utilisation dans la prévention du risque de blessurePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118068 Exemplaires (1)
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Titre : Revalorisons et exploitons la puissance du cas clinique dans l’enseignement de la traumatologie du sport ! Type de document : texte imprimé Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 102-103 Langues : Français (fre) Résumé : S'appuyer sur l'expérience clinique et notamment l'histoire d'un patient dans le cadre d'un cas
clinique fait partie des moyens de se former en médecine, et donc à la traumatologie du sport. Le cas clinique est référencé dans la pyramide des évidences scientifiques. Il a cependant le plus bas niveau de preuve (niveau de preuve 5) comme l'opinion d'un expert. De ce fait, le cas clinique est dans l'inconscient collectif des traumatologues du sport probablement dévalué, négligé, voire dénigré.Le cas clinique est aussi souvent la présentation d'une « histoire de chasse », d'une situation exceptionnelle, d'une pathologie rare que l'on met à la lumière du jour, aux yeux et à la
connaissance de la communauté, comme la découverte d'une pièce archéologique ou d'une œuvre d'art. La rareté en faisant l'intérêt. Cependant, ces situations sont rencontrées que très rarement en situation clinique. Et, bien qu'il soit pertinent d'en être informé au cas où on les rencontre, ce ne sont pas ces pathologies et/ou situations qui font le quotidien des praticiens.C'est une autre raison possible de la dévalorisation des cas cliniques dans notre discipline. Or, le quotidien des traumatologues du sport n'est pas aussi simple que cela. Les pathologies rencontrées fréquemment ne sont pas pour autant simples à diagnostiquer et/ou à prendre en charge. Et les risques de complications, séquelles, récidives sont toujours présents. Il n'existe pas forcément des recommandations de prise en charge s'appuyant sur des hauts niveaux de
preuve scientifique pour toutes les pathologies et situations que l'on peut rencontrer en traumatologie du sport, d'autant plus si l'on essaye d'avoir une prise en charge individualisée,
personnalisée en prenant en compte les particularités de chaque individu dans toutes les
dimensions de la vie. Dans ce contexte, même avec des recommandations, comme chaque
individu est unique, chaque situation sera unique.
Ainsi, le cas clinique peut être un moyen de mettre en lumière ce caractère unique, cette prise en
charge individualisée, cette complexité de la prise en charge de pathologies fréquentes dans le
quotidien. Il nous semble donc pertinent que les cas cliniques puissent nous permettre de mettre
en évidence tout cela et soient l'occasion de susciter un questionnement pour le praticien, afin
qu'il bouscule ses habitudes, se remette en question, afin d'exciter sa curiosité et d'améliorer ses pratiques. Il semble donc que la description intégrale de cas cliniques bien choisis soit une
excellente méthode pédagogique. Ces cas cliniques pourraient permettre d'aborder de manière
très didactique une grande partie des questions posées par les signes fonctionnels et la clinique,
l'imagerie, les traitements médicaux et fonctionnels, les résultats réels de la chirurgie, les délais de cicatrisation, la reprise sur le terrain, voire les stratégies et problématiques d'entraînement. Les cas difficiles nous font souvent progresser, mais comme rien n'est constant si ce n'est le changement, tous les cas semblent ainsi pertinents s'ils suscitent une interrogation sur nos
pratiques. De ce fait, nous proposons que le Journal de Traumatologie du Sport publie des cas cliniques
de situations que l'on peut rencontrer fréquemment dans la pratique, mais qui soient l'occasion de se poser des questions sur le diagnostic, la prise en charge, le retour au sport, le
risque de récidive. . .Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118069
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 102-103[article] Revalorisons et exploitons la puissance du cas clinique dans l’enseignement de la traumatologie du sport ! [texte imprimé] . - 2024 . - p. 102-103.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 102-103
Résumé : S'appuyer sur l'expérience clinique et notamment l'histoire d'un patient dans le cadre d'un cas
clinique fait partie des moyens de se former en médecine, et donc à la traumatologie du sport. Le cas clinique est référencé dans la pyramide des évidences scientifiques. Il a cependant le plus bas niveau de preuve (niveau de preuve 5) comme l'opinion d'un expert. De ce fait, le cas clinique est dans l'inconscient collectif des traumatologues du sport probablement dévalué, négligé, voire dénigré.Le cas clinique est aussi souvent la présentation d'une « histoire de chasse », d'une situation exceptionnelle, d'une pathologie rare que l'on met à la lumière du jour, aux yeux et à la
connaissance de la communauté, comme la découverte d'une pièce archéologique ou d'une œuvre d'art. La rareté en faisant l'intérêt. Cependant, ces situations sont rencontrées que très rarement en situation clinique. Et, bien qu'il soit pertinent d'en être informé au cas où on les rencontre, ce ne sont pas ces pathologies et/ou situations qui font le quotidien des praticiens.C'est une autre raison possible de la dévalorisation des cas cliniques dans notre discipline. Or, le quotidien des traumatologues du sport n'est pas aussi simple que cela. Les pathologies rencontrées fréquemment ne sont pas pour autant simples à diagnostiquer et/ou à prendre en charge. Et les risques de complications, séquelles, récidives sont toujours présents. Il n'existe pas forcément des recommandations de prise en charge s'appuyant sur des hauts niveaux de
preuve scientifique pour toutes les pathologies et situations que l'on peut rencontrer en traumatologie du sport, d'autant plus si l'on essaye d'avoir une prise en charge individualisée,
personnalisée en prenant en compte les particularités de chaque individu dans toutes les
dimensions de la vie. Dans ce contexte, même avec des recommandations, comme chaque
individu est unique, chaque situation sera unique.
Ainsi, le cas clinique peut être un moyen de mettre en lumière ce caractère unique, cette prise en
charge individualisée, cette complexité de la prise en charge de pathologies fréquentes dans le
quotidien. Il nous semble donc pertinent que les cas cliniques puissent nous permettre de mettre
en évidence tout cela et soient l'occasion de susciter un questionnement pour le praticien, afin
qu'il bouscule ses habitudes, se remette en question, afin d'exciter sa curiosité et d'améliorer ses pratiques. Il semble donc que la description intégrale de cas cliniques bien choisis soit une
excellente méthode pédagogique. Ces cas cliniques pourraient permettre d'aborder de manière
très didactique une grande partie des questions posées par les signes fonctionnels et la clinique,
l'imagerie, les traitements médicaux et fonctionnels, les résultats réels de la chirurgie, les délais de cicatrisation, la reprise sur le terrain, voire les stratégies et problématiques d'entraînement. Les cas difficiles nous font souvent progresser, mais comme rien n'est constant si ce n'est le changement, tous les cas semblent ainsi pertinents s'ils suscitent une interrogation sur nos
pratiques. De ce fait, nous proposons que le Journal de Traumatologie du Sport publie des cas cliniques
de situations que l'on peut rencontrer fréquemment dans la pratique, mais qui soient l'occasion de se poser des questions sur le diagnostic, la prise en charge, le retour au sport, le
risque de récidive. . .Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118069 Exemplaires (1)
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Titre : Troubles neurologiques en trail : étude transversale sur 225 ultra-traileurs de La Réunion Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Perrotin ; B. Lemarchand ; L. Berly ; A. Doizy ; D. Vagner Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 117-124 Langues : Français (fre) Mots-clés : enquête épidémiologique [Type de publication] Médecine du sport trail rando raid syndrome canalaire Résumé : Introduction
Activité en plein essor ces dernières décennies, l’ultra-trail est une pratique sportive aux conditions extrêmes responsables de modifications physiologiques importantes. Les différents systèmes de l’organisme en sont impactés, dont le système nerveux périphérique. Les atteintes neurologiques sont à ce jour peu référencées dans la littérature et leur prévalence est probablement sous-estimée.
Méthode
Nous avons réalisé une étude épidémiologique transversale descriptive via un questionnaire auto-déclaratif. Le questionnaire créé sur la plateforme Google Forms a été transmis par mail aux principaux clubs de trail de La Réunion, puis diffusé sur internet durant la période de février à avril 2023. Une analyse descriptive a été réalisée, puis une analyse bivariée a été utilisée pour décrire les facteurs de risque de développer des troubles neurologiques.
Résultats
Au total, 240 participants ont répondu au questionnaire et 225 ont été inclus dans l’analyse. La prévalence des troubles neurologiques des membres inférieurs était estimée à 49 % (n = 111). Les femmes semblaient plus à risque de développer des troubles neurologiques (p = 0,028). Les syndromes canalaires représentaient 34,7 % (n = 78) et les symptômes d’allure de polyneuropathie distale 4,4 % (n = 18) de notre échantillon. Les femmes semblaient également plus à risque de développer des polyneuropathies distales (p = 0,015). Parmi les participants symptomatiques, 49,5 % déclaraient l’augmentation de la distance de course comme principal facteur déclenchant des troubles neurologiques.
Conclusion
La prévalence des atteintes neurologiques dans une population d’ultra-traileurs apparaissait non négligeable et les femmes semblaient davantage concernées, notamment pour les polyneuropathies distales. L’origine nutritionnelle ou inflammatoire est une hypothèse qui reste à explorer.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118070
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 117-124[article] Troubles neurologiques en trail : étude transversale sur 225 ultra-traileurs de La Réunion [texte imprimé] / A. Perrotin ; B. Lemarchand ; L. Berly ; A. Doizy ; D. Vagner . - 2024 . - p. 117-124.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 117-124
Mots-clés : enquête épidémiologique [Type de publication] Médecine du sport trail rando raid syndrome canalaire Résumé : Introduction
Activité en plein essor ces dernières décennies, l’ultra-trail est une pratique sportive aux conditions extrêmes responsables de modifications physiologiques importantes. Les différents systèmes de l’organisme en sont impactés, dont le système nerveux périphérique. Les atteintes neurologiques sont à ce jour peu référencées dans la littérature et leur prévalence est probablement sous-estimée.
Méthode
Nous avons réalisé une étude épidémiologique transversale descriptive via un questionnaire auto-déclaratif. Le questionnaire créé sur la plateforme Google Forms a été transmis par mail aux principaux clubs de trail de La Réunion, puis diffusé sur internet durant la période de février à avril 2023. Une analyse descriptive a été réalisée, puis une analyse bivariée a été utilisée pour décrire les facteurs de risque de développer des troubles neurologiques.
Résultats
Au total, 240 participants ont répondu au questionnaire et 225 ont été inclus dans l’analyse. La prévalence des troubles neurologiques des membres inférieurs était estimée à 49 % (n = 111). Les femmes semblaient plus à risque de développer des troubles neurologiques (p = 0,028). Les syndromes canalaires représentaient 34,7 % (n = 78) et les symptômes d’allure de polyneuropathie distale 4,4 % (n = 18) de notre échantillon. Les femmes semblaient également plus à risque de développer des polyneuropathies distales (p = 0,015). Parmi les participants symptomatiques, 49,5 % déclaraient l’augmentation de la distance de course comme principal facteur déclenchant des troubles neurologiques.
Conclusion
La prévalence des atteintes neurologiques dans une population d’ultra-traileurs apparaissait non négligeable et les femmes semblaient davantage concernées, notamment pour les polyneuropathies distales. L’origine nutritionnelle ou inflammatoire est une hypothèse qui reste à explorer.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118070 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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