Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Mention de date : Janvier 2024 Paru le : 01/01/2024 |
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[article]
Titre : Grandes variations dans les soins du cancer du sein en Belgique : Résumé du rapport du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) sur les centres agréés et non agréés en tant que cliniques du sein Type de document : texte imprimé Auteurs : Katte Ackaert Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 74-77 Langues : Français (fre) Mots-clés : Sein -- Cancer Résumé : "Le rapport du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) présente les principales constatations sur le traitement du cancer du sein dans les centres agréés en tant que cliniques
du sein coordinatrices ou satellites en comparaison avec les centres non agréés comme cliniques du sein. L’étude porte spécifiquement sur le volume par campus et les chances de survie après un cancer du sein. Il en ressort que dans un centre officiellement non agréé comme clinique du sein, une femme atteinte d’un cancer du sein invasif a 30% de chances de plus de décéder d’un cancer du sein que dans un centre agréé comme clinique du sein coordonnatrice. Ce risque accru est également observé dans les analyses basées sur le nombre moyen de patientes traitées paran et par campus, plutôt que sur le statut d’agrément du campus."Note de contenu : Bibliographie p. 77 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116538
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 74-77[article] Grandes variations dans les soins du cancer du sein en Belgique : Résumé du rapport du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) sur les centres agréés et non agréés en tant que cliniques du sein [texte imprimé] / Katte Ackaert . - 2024 . - p. 74-77.
Langues : Français (fre)
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 74-77
Mots-clés : Sein -- Cancer Résumé : "Le rapport du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) présente les principales constatations sur le traitement du cancer du sein dans les centres agréés en tant que cliniques
du sein coordinatrices ou satellites en comparaison avec les centres non agréés comme cliniques du sein. L’étude porte spécifiquement sur le volume par campus et les chances de survie après un cancer du sein. Il en ressort que dans un centre officiellement non agréé comme clinique du sein, une femme atteinte d’un cancer du sein invasif a 30% de chances de plus de décéder d’un cancer du sein que dans un centre agréé comme clinique du sein coordonnatrice. Ce risque accru est également observé dans les analyses basées sur le nombre moyen de patientes traitées paran et par campus, plutôt que sur le statut d’agrément du campus."Note de contenu : Bibliographie p. 77 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116538 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La prise en charge médicamenteuse du TDAH en Belgique / Svetlana Sholokhova in Santé & société [périodique électronique], 8 (Janvier 2024)
[article]
Titre : La prise en charge médicamenteuse du TDAH en Belgique Type de document : texte imprimé Auteurs : Svetlana Sholokhova ; Koen Cornelis Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 4-27 Langues : Français (fre) Mots-clés : Médicaments -- Usage Psychiatrie Enfants -- Santé mentale Troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention Troubles de l'attention Résumé : "Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble psychiatrique. Ce diagnostic est posé par un·e psychiatre suivant les critères établis dans un Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) développé aux États-Unis. En Belgique, suivant les recommandations internationales, la prise en charge de ce trouble consiste d’abord dans une approche non-médicamenteuse, notamment la psycho-éducation et le suivi psychologique. En cas d’absence d’amélioration, un médicament psychostimulant peut être prescrit. Une approche médicamenteuse peut être envisagée dès le début du diagnostic si le·la spécialiste considère que le trouble est sévère. Le méthylphénidate est le médicament le plus souvent utilisé dans le cas du TDAH. Il est souvent connu sous le nom de la Rilatine® (ou Ritalin® dans le monde anglo-saxon), une des marques les plus vendues dans le monde. Malgré son usage très répandu, dans le monde scientifique, l’efficacité du méthylphénidate pour le traitement du TDAH demeure l’objet de discussion notamment en raison de peu d’études fiables disponibles. Il existe pourtant des effets secondaires fréquents comme la perte de sommeil et de l’appétit qui apparaissent très rapidement et sont à leur tour parfois traités avec d’autres médicaments. Plus interpellant encore est le manque de connaissance des effets de la prise des médicaments psychostimulants à long terme. Or le public cible de ce type de médicaments est les très jeunes enfants dont le corps et le cerveau sont en plein développement. Dans cette étude, nous dressons un état des lieux de la prise en charge médicamenteuse du TDAH en Belgique. Quelle est la prévalence du recours au méthylphénidate, quelle est la durée moyenne de la prise en charge médicamenteuse, s’accompagne-t-elle d’un traitement non médicamenteux ?Est-ce que ces indicateurs sont comparables à ceux d’autres pays, suivent-ils les recommandations internationales et les dernières recherches scientifiques ? Nous visons également à comprendre mieux les profils des enfants à qui on prescrit le plus souvent le méthylphénidate : y a-t-il des facteurs qui augmentent le risque que le TDAH soit traité à l’aide d’un psychostimulant ? Comment interpréter la présence de ces facteurs ? S’agit-il toujours des risques biologiques ou aussi socio-économiques et donc de la présence des différences injustifiables et injustes et donc évitables entre différents groupes ? Nos analyses des données de la Mutualité chrétienne à la lumière de la revue de littérature scientifique permettent de tirer des conclusions alarmantes concernant la situation en Belgique et son évolution durant les dernières années. C’est pourquoi nous faisons une série de recommandations à destination des responsables politiques, des responsables du secteur de la santé, du secteur de l’enseignement ainsi que de la recherche scientifique." Note de contenu : Bibliographie p. 26-24 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116540
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 4-27[article] La prise en charge médicamenteuse du TDAH en Belgique [texte imprimé] / Svetlana Sholokhova ; Koen Cornelis . - 2024 . - p. 4-27.
Langues : Français (fre)
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 4-27
Mots-clés : Médicaments -- Usage Psychiatrie Enfants -- Santé mentale Troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention Troubles de l'attention Résumé : "Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble psychiatrique. Ce diagnostic est posé par un·e psychiatre suivant les critères établis dans un Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) développé aux États-Unis. En Belgique, suivant les recommandations internationales, la prise en charge de ce trouble consiste d’abord dans une approche non-médicamenteuse, notamment la psycho-éducation et le suivi psychologique. En cas d’absence d’amélioration, un médicament psychostimulant peut être prescrit. Une approche médicamenteuse peut être envisagée dès le début du diagnostic si le·la spécialiste considère que le trouble est sévère. Le méthylphénidate est le médicament le plus souvent utilisé dans le cas du TDAH. Il est souvent connu sous le nom de la Rilatine® (ou Ritalin® dans le monde anglo-saxon), une des marques les plus vendues dans le monde. Malgré son usage très répandu, dans le monde scientifique, l’efficacité du méthylphénidate pour le traitement du TDAH demeure l’objet de discussion notamment en raison de peu d’études fiables disponibles. Il existe pourtant des effets secondaires fréquents comme la perte de sommeil et de l’appétit qui apparaissent très rapidement et sont à leur tour parfois traités avec d’autres médicaments. Plus interpellant encore est le manque de connaissance des effets de la prise des médicaments psychostimulants à long terme. Or le public cible de ce type de médicaments est les très jeunes enfants dont le corps et le cerveau sont en plein développement. Dans cette étude, nous dressons un état des lieux de la prise en charge médicamenteuse du TDAH en Belgique. Quelle est la prévalence du recours au méthylphénidate, quelle est la durée moyenne de la prise en charge médicamenteuse, s’accompagne-t-elle d’un traitement non médicamenteux ?Est-ce que ces indicateurs sont comparables à ceux d’autres pays, suivent-ils les recommandations internationales et les dernières recherches scientifiques ? Nous visons également à comprendre mieux les profils des enfants à qui on prescrit le plus souvent le méthylphénidate : y a-t-il des facteurs qui augmentent le risque que le TDAH soit traité à l’aide d’un psychostimulant ? Comment interpréter la présence de ces facteurs ? S’agit-il toujours des risques biologiques ou aussi socio-économiques et donc de la présence des différences injustifiables et injustes et donc évitables entre différents groupes ? Nos analyses des données de la Mutualité chrétienne à la lumière de la revue de littérature scientifique permettent de tirer des conclusions alarmantes concernant la situation en Belgique et son évolution durant les dernières années. C’est pourquoi nous faisons une série de recommandations à destination des responsables politiques, des responsables du secteur de la santé, du secteur de l’enseignement ainsi que de la recherche scientifique." Note de contenu : Bibliographie p. 26-24 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116540 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Les soins de santé sont-ils abordables ? / Sigrid Vancorenland in Santé & société [périodique électronique], 8 (Janvier 2024)
[article]
Titre : Les soins de santé sont-ils abordables ? : Résumé du rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) Type de document : texte imprimé Auteurs : Sigrid Vancorenland Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 68-73 Langues : Français (fre) Mots-clés : Inégalités sociales de santé Droit à la santé Assurance maladie Soins médicaux -- Coût Résumé : "L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) ont publié un rapport sur l’accessibilité financière des soins de santé en Belgique
pour la période 2012-2022. Ce rapport fait partie d’une série de rapports nationaux sur la protection financière en Europe. Ces rapports fournissent aux différents pays des informations sur les forces et les faiblesses de l’accessibilité financière des soins de santé dans leur pays. Ils peuvent s’en servir afin d’œuvrer à la mise en place d’une assurance maladie universelle où chacun·e a droit à des soins de santé de qualité sans risquer de se retrouver dans une situation financière difficile. Le rapport montre que 5,2% des familles belges ont des dépenses de santé catastrophiques. De plus, 1,1% des ménages ont des dépenses de santé à leur charge qui appauvrissent ou appauvrissent davantage. Les soins de santé qui posent le plus souvent des problèmes financiers sont les dispositifs médicaux (tels que les appareils auditifs, les lunettes, etc.), les tests de diagnostic et autres services paramédicaux (comme la kinésithérapie, la rééducation, etc.), les soins dentaires et l’hospitalisation classique. Les familles aux revenus les plus faibles rencontrent principalement des difficultés financières en raison des dépenses liées aux médicaments et soins ambulatoires, aux tests de diagnostic et autres services paramédicaux. Le rapport identifie également les principaux obstacles à l’accès aux soins. Un pour cent de la population belge n’est pas couvert par l’assurance obligatoire soins de santé. En outre, la couverture des soins dentaires, des dispositifs médicaux et des médicaments en vente libre par l’assurance obligatoire soins de santé est limitée. La plupart des soins ambulatoires doivent d’abord être avancés par le·la patient·e et ne sont remboursés qu’ensuite. Les dépenses de santé à charge des patient·es concernent la quasi-totalité des soins de santé et les groupes à faibles revenus ne sont pas exemptés du ticket modérateur. Les mécanismes existants pour protéger les personnes contre les tickets modérateurs n’offrent pas une protection suffisante aux personnes à faible revenu. Pour combler les lacunes de l’assurance obligatoire soins de santé, il existe l’assurance complémentaire obligatoire et l’assurance libre, mais les familles plus aisées sont mieux protégées que les familles pauvres. Enfin, le rapport formule quelques recommandations pour améliorer l’accessibilité financière aux soins."Note de contenu : Bibliographie p. 73 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116541
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 68-73[article] Les soins de santé sont-ils abordables ? : Résumé du rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) [texte imprimé] / Sigrid Vancorenland . - 2024 . - p. 68-73.
Langues : Français (fre)
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 68-73
Mots-clés : Inégalités sociales de santé Droit à la santé Assurance maladie Soins médicaux -- Coût Résumé : "L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) ont publié un rapport sur l’accessibilité financière des soins de santé en Belgique
pour la période 2012-2022. Ce rapport fait partie d’une série de rapports nationaux sur la protection financière en Europe. Ces rapports fournissent aux différents pays des informations sur les forces et les faiblesses de l’accessibilité financière des soins de santé dans leur pays. Ils peuvent s’en servir afin d’œuvrer à la mise en place d’une assurance maladie universelle où chacun·e a droit à des soins de santé de qualité sans risquer de se retrouver dans une situation financière difficile. Le rapport montre que 5,2% des familles belges ont des dépenses de santé catastrophiques. De plus, 1,1% des ménages ont des dépenses de santé à leur charge qui appauvrissent ou appauvrissent davantage. Les soins de santé qui posent le plus souvent des problèmes financiers sont les dispositifs médicaux (tels que les appareils auditifs, les lunettes, etc.), les tests de diagnostic et autres services paramédicaux (comme la kinésithérapie, la rééducation, etc.), les soins dentaires et l’hospitalisation classique. Les familles aux revenus les plus faibles rencontrent principalement des difficultés financières en raison des dépenses liées aux médicaments et soins ambulatoires, aux tests de diagnostic et autres services paramédicaux. Le rapport identifie également les principaux obstacles à l’accès aux soins. Un pour cent de la population belge n’est pas couvert par l’assurance obligatoire soins de santé. En outre, la couverture des soins dentaires, des dispositifs médicaux et des médicaments en vente libre par l’assurance obligatoire soins de santé est limitée. La plupart des soins ambulatoires doivent d’abord être avancés par le·la patient·e et ne sont remboursés qu’ensuite. Les dépenses de santé à charge des patient·es concernent la quasi-totalité des soins de santé et les groupes à faibles revenus ne sont pas exemptés du ticket modérateur. Les mécanismes existants pour protéger les personnes contre les tickets modérateurs n’offrent pas une protection suffisante aux personnes à faible revenu. Pour combler les lacunes de l’assurance obligatoire soins de santé, il existe l’assurance complémentaire obligatoire et l’assurance libre, mais les familles plus aisées sont mieux protégées que les familles pauvres. Enfin, le rapport formule quelques recommandations pour améliorer l’accessibilité financière aux soins."Note de contenu : Bibliographie p. 73 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116541 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Santé mentale : carrefour des inégalités / Elise Derroitte in Santé & société [périodique électronique], 8 (Janvier 2024)
[article]
Titre : Santé mentale : carrefour des inégalités : Résumé des présentations données par quatre expert·es lors de la journée d’étude MC du 27 avril 2023 Type de document : texte imprimé Auteurs : Elise Derroitte ; Hélène Janssens ; Ann Morissens ; Clara Noirhomme ; Rebekka Verniest Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 44-67 Langues : Français (fre) Mots-clés : Santé mentale Inégalités sociales de santé Résumé : "La santé mentale est depuis longtemps envisagée sous un angle majoritairement individuel, focalisant l’attention sur les individus eux-mêmes, leur génétique et leurs comportements. Cependant, comme le montre le colloque « Santé mentale, carrefour des inégalités », cette vision est non seulement réductrice, mais surtout erronée. Les interventions de Richard Wilkinson, Olivier De Schutter et Piet Bracke, Eva Kestens, mettent en lumière l’impact fondamental des structures sociétales, des inégalités et de l’environnement socioculturel sur la santé mentale. Richard Wilkinson nous met en garde contre la tendance courante à individualiser les maladies mentales. Il souligne l’importance des caractéristiques collectives dans la santé mentale et la nécessité d’examiner la structure de la société pour comprendre les inégalités sociales. Sa thèse fondamentale consiste à mettre en lumière l’impact d’une société inégalitaire sur les problèmes de santé et de santé mentale en particulier. En mettant l’accent sur les conséquences de la hiérarchisation sociale et l’internalisation des compétitions de statuts sociaux, il affirme que l’essence même des relations sociales peut déterminer le bien-être mental d’un individu. Cette lecture permet d’interroger en profondeur notre conception de la santé mentale comme le seul fait de la résilience ou de la motivation de l’individu. Wilkinson rappelle que la santé mentale est souvent le résultat de notre place dans la société et que les problèmes de santé mentale sont souvent le corolaire de problèmes sociaux sous-jacents : ainsi, vivre dans la précarité, être victime de discrimination systématique, ne pas avoir accès aux services de santé sont autant de facteurs aggravants des problèmes de santé mentale. Cette perspective nous permet de resituer les problèmes de santé mentale dans une conception de la santé publique avant de prendre le prisme de l’intervention individuelle qui ne pourra pas toucher aux causes structurelles à l’origine des inégalités de santé mentale Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies, aborde la complexité de la relation entre pauvreté et problèmes de santé mentale. Il met en lumière la nature bidirectionnelle de cette relation, qui est bien plus qu’une simple cause à effet. Sa vision élargit la définition de la pauvreté au-delà des simples paramètres financiers, notamment en y intégrant l’importance des conséquences de la pauvreté sur la capacité à agir des individus. Son exposé pointe notamment l’importance de la sécurité dans la préservation de la santé mentale ou l’ingéniosité des stratégies de survie des personnes en grande pauvreté. Ses conclusions soulignent l’importance de la prévention en matière de santé mentale et de la nécessité de déstigmatiser les troubles mentaux. Piet Bracke, quant à lui, invite à une réflexion approfondie sur les inégalités sociales en matière de santé mentale. Il compare différentes approches d’intervention, qu’elles soient cliniquement curatives ou sociologiquement préventives, mettant en lumière la nécessité d’une compréhension sociologique des problèmes de santé mentale. Son analyse permet d’élargir le vocabulaire de l’intervention sociale préventive en santé mentale afin d’envisager une vision large de la santé mentale tributaire des déterminants de lasanté (environnement, situation financière, genre, situation professionnelle, situation de handicap ou de migration). Eva Kestens enfin, attire notre attention sur la spécificité de la vulnérabilité des enfants et des jeunes aux problèmes de santé mentale. La situation des enfants est spécifique à plus d’un titre et ces spécificités doivent être prises en compte dans une prise en charge adéquate des enfants : par exemple l’état de développement neuronal des enfants impacte leur capacité de gestion des problèmes qui mène à des problèmes de santé mentale. Leur manque d’autonomie face aux causes qui accentuent les troubles de santé mentale sont également des facteurs potentiellement aggravants ou compliquant l’intervention. Enfin l’implication de la constellation dans laquelle l’enfant évolue est également cruciale pour la prise en charge infantile. En somme, ce colloque offre une perspective innovante et approfondie sur les défis de la santé mentale dans le contexte contemporain. Il invite les praticien·nes, chercheur·ses et décideur·ses à reconnaître et à aborder les problèmes de santé mentale non seulement comme des affections individuelles, mais aussi comme le résultat d’un tissu complexe d’interactions sociales et structurelles." Note de contenu : Bibliographie p. 67 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116542
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 44-67[article] Santé mentale : carrefour des inégalités : Résumé des présentations données par quatre expert·es lors de la journée d’étude MC du 27 avril 2023 [texte imprimé] / Elise Derroitte ; Hélène Janssens ; Ann Morissens ; Clara Noirhomme ; Rebekka Verniest . - 2024 . - p. 44-67.
Langues : Français (fre)
in Santé & société [périodique électronique] > 8 (Janvier 2024) . - p. 44-67
Mots-clés : Santé mentale Inégalités sociales de santé Résumé : "La santé mentale est depuis longtemps envisagée sous un angle majoritairement individuel, focalisant l’attention sur les individus eux-mêmes, leur génétique et leurs comportements. Cependant, comme le montre le colloque « Santé mentale, carrefour des inégalités », cette vision est non seulement réductrice, mais surtout erronée. Les interventions de Richard Wilkinson, Olivier De Schutter et Piet Bracke, Eva Kestens, mettent en lumière l’impact fondamental des structures sociétales, des inégalités et de l’environnement socioculturel sur la santé mentale. Richard Wilkinson nous met en garde contre la tendance courante à individualiser les maladies mentales. Il souligne l’importance des caractéristiques collectives dans la santé mentale et la nécessité d’examiner la structure de la société pour comprendre les inégalités sociales. Sa thèse fondamentale consiste à mettre en lumière l’impact d’une société inégalitaire sur les problèmes de santé et de santé mentale en particulier. En mettant l’accent sur les conséquences de la hiérarchisation sociale et l’internalisation des compétitions de statuts sociaux, il affirme que l’essence même des relations sociales peut déterminer le bien-être mental d’un individu. Cette lecture permet d’interroger en profondeur notre conception de la santé mentale comme le seul fait de la résilience ou de la motivation de l’individu. Wilkinson rappelle que la santé mentale est souvent le résultat de notre place dans la société et que les problèmes de santé mentale sont souvent le corolaire de problèmes sociaux sous-jacents : ainsi, vivre dans la précarité, être victime de discrimination systématique, ne pas avoir accès aux services de santé sont autant de facteurs aggravants des problèmes de santé mentale. Cette perspective nous permet de resituer les problèmes de santé mentale dans une conception de la santé publique avant de prendre le prisme de l’intervention individuelle qui ne pourra pas toucher aux causes structurelles à l’origine des inégalités de santé mentale Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies, aborde la complexité de la relation entre pauvreté et problèmes de santé mentale. Il met en lumière la nature bidirectionnelle de cette relation, qui est bien plus qu’une simple cause à effet. Sa vision élargit la définition de la pauvreté au-delà des simples paramètres financiers, notamment en y intégrant l’importance des conséquences de la pauvreté sur la capacité à agir des individus. Son exposé pointe notamment l’importance de la sécurité dans la préservation de la santé mentale ou l’ingéniosité des stratégies de survie des personnes en grande pauvreté. Ses conclusions soulignent l’importance de la prévention en matière de santé mentale et de la nécessité de déstigmatiser les troubles mentaux. Piet Bracke, quant à lui, invite à une réflexion approfondie sur les inégalités sociales en matière de santé mentale. Il compare différentes approches d’intervention, qu’elles soient cliniquement curatives ou sociologiquement préventives, mettant en lumière la nécessité d’une compréhension sociologique des problèmes de santé mentale. Son analyse permet d’élargir le vocabulaire de l’intervention sociale préventive en santé mentale afin d’envisager une vision large de la santé mentale tributaire des déterminants de lasanté (environnement, situation financière, genre, situation professionnelle, situation de handicap ou de migration). Eva Kestens enfin, attire notre attention sur la spécificité de la vulnérabilité des enfants et des jeunes aux problèmes de santé mentale. La situation des enfants est spécifique à plus d’un titre et ces spécificités doivent être prises en compte dans une prise en charge adéquate des enfants : par exemple l’état de développement neuronal des enfants impacte leur capacité de gestion des problèmes qui mène à des problèmes de santé mentale. Leur manque d’autonomie face aux causes qui accentuent les troubles de santé mentale sont également des facteurs potentiellement aggravants ou compliquant l’intervention. Enfin l’implication de la constellation dans laquelle l’enfant évolue est également cruciale pour la prise en charge infantile. En somme, ce colloque offre une perspective innovante et approfondie sur les défis de la santé mentale dans le contexte contemporain. Il invite les praticien·nes, chercheur·ses et décideur·ses à reconnaître et à aborder les problèmes de santé mentale non seulement comme des affections individuelles, mais aussi comme le résultat d’un tissu complexe d’interactions sociales et structurelles." Note de contenu : Bibliographie p. 67 En ligne : https://www.mc.be/actualite/santeetsociete Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=116542 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire