Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Zulfiqar Abrar-Ahmad |
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Conduite à tenir devant une hypervitaminémie B2 chez le sujet âgé / Zulfiqar Abrar-Ahmad in Soins gérontologie, 124 (Mars/Avril 2017)
[article]
Titre : Conduite à tenir devant une hypervitaminémie B2 chez le sujet âgé Type de document : texte imprimé Auteurs : Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 41-43 Langues : Français (fre) Mots-clés : hypervitaminémie B2 sujet âgé personne âgée Résumé : L’hypervitanémie B12 est un marqueur précoce de pathologies graves.
On évoque notamment les néoplasies solides, les hémopathies malignes et les hépatopathies aiguës/chroniques.
L’hypervitaminémie B12 en gériatrie est ainsi un indicateur dans l’orientation diagnostique et pronostique de ces affections.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=48736
in Soins gérontologie > 124 (Mars/Avril 2017) . - p. 41-43[article] Conduite à tenir devant une hypervitaminémie B2 chez le sujet âgé [texte imprimé] / Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p. 41-43.
Langues : Français (fre)
in Soins gérontologie > 124 (Mars/Avril 2017) . - p. 41-43
Mots-clés : hypervitaminémie B2 sujet âgé personne âgée Résumé : L’hypervitanémie B12 est un marqueur précoce de pathologies graves.
On évoque notamment les néoplasies solides, les hémopathies malignes et les hépatopathies aiguës/chroniques.
L’hypervitaminémie B12 en gériatrie est ainsi un indicateur dans l’orientation diagnostique et pronostique de ces affections.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=48736 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtHydrocèle bilatérale : complication possible d'une ascite d'origine cardiaque / Zulfiqar Abrar-Ahmad in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°3 (Mars 2015)
[article]
Titre : Hydrocèle bilatérale : complication possible d'une ascite d'origine cardiaque : GERIATRIE EN IMAGE Titre original : Bilateral hydrocele: possible complication of cardiac ascites Type de document : texte imprimé Auteurs : Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; Martin-Kleisch Aurélien, Auteur ; Henry Nicolas, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.177-178 Langues : Français (fre) En ligne : http://www.revuedegeriatrie.fr/index.php Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35801
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°3 (Mars 2015) . - p.177-178[article] Hydrocèle bilatérale : complication possible d'une ascite d'origine cardiaque = Bilateral hydrocele: possible complication of cardiac ascites : GERIATRIE EN IMAGE [texte imprimé] / Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; Martin-Kleisch Aurélien, Auteur ; Henry Nicolas, Auteur . - 2015 . - p.177-178.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°3 (Mars 2015) . - p.177-178
En ligne : http://www.revuedegeriatrie.fr/index.php Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35801 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleL’hypospadias : une complication rare du sondage à demeure / Aurélien Martin -Kleisch in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°5 (Mai 2015)
[article]
Titre : L’hypospadias : une complication rare du sondage à demeure Titre original : Hypospadias: a rare complication of an indwelling catheter Type de document : texte imprimé Auteurs : Aurélien Martin -Kleisch, Auteur ; Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; Pauline Panek, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.297-298 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hypospadias Sonde urinaire Personne âgée Note de contenu : Un patient de 80 ans, de sexe masculin, est hospitalisé dans notre service pour prise en charge d’un syndrome inflammatoire biologique sans point d’appel.
Ce patient présente comme antécédents médicaux une hypertension artérielle, une insuffisance rénale chronique stade III, une artériopathie oblitérante des membres inférieurs, une hypothyroïdie supplémentée, un glaucome chronique à angle ouvert et un rétrécissement urétral opéré à multiples reprises avec pose d’une sonde urinaire à demeure. Le
premier examen clinique n’est pas contributif et les premiers examens complémentaires (examen cytobactériologique des
urines, radiographie thoracique et hémocultures) reviennent stériles ou négatifs.
Nous réexaminons le patient plus attentivement et mettons en évidence un écoulement purulent au niveau de la verge
associé à un paraphimosis au niveau de la face dorsale de la verge. Un prélèvement bactériologique urétral permet de
mettre en évidence une infection à Staphyloccocus aureus méticillino-résistant. Un traitement antibiotique par vancomycine et rifadine est instauré.
Quarante-huit heures plus tard, le patient se plaint d’une douleur au niveau de la verge. Cette douleur est révélatrice d’une lésion cutanée transfixiante de la verge, mettant à jour la sonde urinaire et provoquant une hypospadias moyenne dorsale (Figure 1). Sur les conseils des urologues, des soins locaux antiseptiques sont réalisés et la verge est positionnée afin de limiter l’appui de la verge et de la sonde urinaire sur l’urètre.
DISCUSSION
L’hypospadias est une malformation du sexe masculin, qui se manifeste par l’ouverture de l’urètre sur la face dorsale du pénis au lieu de son extrémité. Elle se révèle essentiellement chez les enfants. Cependant, elle se retrouve parfois dans nos populations gériatriques notamment chez des patients sondés à demeure sur une longue durée(1). Elle est alors la conséquence de l’inflammation chronique et d’une surinfection bactérienne pouvant être responsables de lésions cutanées ulcérantes de la verge allant parfois jusqu’à la gangrène du pénis, voire une gangrène de Fournier(2).
La morale de cette histoire est qu’il faut toujours examiner le patient dans son intégralité, de la tête aux pieds, recto verso, et nu pour ne passer à côté d’aucun signe physique permettant d’accéder au diagnostic final.
En particulier, il est important d’examiner les organes génitaux externes des patients âgés, sondés à demeure. Il
est essentiel aussi de limiter l’usage du sondage urinaire à demeure et, lorsqu’il est en place, de réévaluer régulièrement la nécessité de le maintenir.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=39119
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°5 (Mai 2015) . - p.297-298[article] L’hypospadias : une complication rare du sondage à demeure = Hypospadias: a rare complication of an indwelling catheter [texte imprimé] / Aurélien Martin -Kleisch, Auteur ; Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; Pauline Panek, Auteur . - 2015 . - p.297-298.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°5 (Mai 2015) . - p.297-298
Mots-clés : Hypospadias Sonde urinaire Personne âgée Note de contenu : Un patient de 80 ans, de sexe masculin, est hospitalisé dans notre service pour prise en charge d’un syndrome inflammatoire biologique sans point d’appel.
Ce patient présente comme antécédents médicaux une hypertension artérielle, une insuffisance rénale chronique stade III, une artériopathie oblitérante des membres inférieurs, une hypothyroïdie supplémentée, un glaucome chronique à angle ouvert et un rétrécissement urétral opéré à multiples reprises avec pose d’une sonde urinaire à demeure. Le
premier examen clinique n’est pas contributif et les premiers examens complémentaires (examen cytobactériologique des
urines, radiographie thoracique et hémocultures) reviennent stériles ou négatifs.
Nous réexaminons le patient plus attentivement et mettons en évidence un écoulement purulent au niveau de la verge
associé à un paraphimosis au niveau de la face dorsale de la verge. Un prélèvement bactériologique urétral permet de
mettre en évidence une infection à Staphyloccocus aureus méticillino-résistant. Un traitement antibiotique par vancomycine et rifadine est instauré.
Quarante-huit heures plus tard, le patient se plaint d’une douleur au niveau de la verge. Cette douleur est révélatrice d’une lésion cutanée transfixiante de la verge, mettant à jour la sonde urinaire et provoquant une hypospadias moyenne dorsale (Figure 1). Sur les conseils des urologues, des soins locaux antiseptiques sont réalisés et la verge est positionnée afin de limiter l’appui de la verge et de la sonde urinaire sur l’urètre.
DISCUSSION
L’hypospadias est une malformation du sexe masculin, qui se manifeste par l’ouverture de l’urètre sur la face dorsale du pénis au lieu de son extrémité. Elle se révèle essentiellement chez les enfants. Cependant, elle se retrouve parfois dans nos populations gériatriques notamment chez des patients sondés à demeure sur une longue durée(1). Elle est alors la conséquence de l’inflammation chronique et d’une surinfection bactérienne pouvant être responsables de lésions cutanées ulcérantes de la verge allant parfois jusqu’à la gangrène du pénis, voire une gangrène de Fournier(2).
La morale de cette histoire est qu’il faut toujours examiner le patient dans son intégralité, de la tête aux pieds, recto verso, et nu pour ne passer à côté d’aucun signe physique permettant d’accéder au diagnostic final.
En particulier, il est important d’examiner les organes génitaux externes des patients âgés, sondés à demeure. Il
est essentiel aussi de limiter l’usage du sondage urinaire à demeure et, lorsqu’il est en place, de réévaluer régulièrement la nécessité de le maintenir.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=39119 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLa maladie de Horton du sujet âgé / Zulfiqar Abrar-Ahmad in Soins gérontologie, 123 (Janvier/février 2017)
[article]
Titre : La maladie de Horton du sujet âgé Type de document : texte imprimé Auteurs : Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 42 - 44 Langues : Français (fre) Mots-clés : artérite corticothérapie maladie de Horton sujet âgé Résumé : La maladie de Horton reste une pathologie difficile à diagnostiquer chez le sujet âgé, en raison de la non-spécificité des signes cliniques.
Son évocation devant des céphalées récentes doit conduire à la réalisation d’un bilan biologique à la recherche d’un syndrome inflammatoire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=47685
in Soins gérontologie > 123 (Janvier/février 2017) . - p. 42 - 44[article] La maladie de Horton du sujet âgé [texte imprimé] / Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur . - 2017 . - p. 42 - 44.
Langues : Français (fre)
in Soins gérontologie > 123 (Janvier/février 2017) . - p. 42 - 44
Mots-clés : artérite corticothérapie maladie de Horton sujet âgé Résumé : La maladie de Horton reste une pathologie difficile à diagnostiquer chez le sujet âgé, en raison de la non-spécificité des signes cliniques.
Son évocation devant des céphalées récentes doit conduire à la réalisation d’un bilan biologique à la recherche d’un syndrome inflammatoire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=47685 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtOstéonécrose aseptique de la tête fémorale: un diagnostic à ne pas méconnaître / Martin-Kleisch Aurélien in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°4 (Avril 2015)
[article]
Titre : Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale: un diagnostic à ne pas méconnaître Titre original : Aseptic necrosis of the femoral head - No Ignore the diagnosis Type de document : texte imprimé Auteurs : Martin-Kleisch Aurélien, Auteur ; Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; NOVELLA J.-L., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.237-238 Langues : Français (fre) Mots-clés : Ostéonécrose Personne âgée Chute Résumé : Une patiente de 92 ans est adressée dans notre service pour chutes à répétition sans gravité depuis plusieurs mois. Elle présente comme antécédents: un diabète de type 2 non insulino-dépendant, une dyslipidémie, une stéato-hépatite auto-immune et une fracture bimalléolaire de la cheville droite en 2000. Son traitement comporte: metformine 1000 mg, trois fois par jour; trimébutine 200 mg, un comprimé matin et soir; irbésartan / hydrochlothiazide 150 mg/12,5 mg, un comprimé le matin; oméprazole 20 mg, un comprimé le soir. Cette patiente vit à son domicile (sans étage) avec deux passages par jour d'infirmières pour la mise en place de bas de contention devant un terrain d’insuffisance veineuse chronique.
Selon la patiente, elle aurait chuté lors de la marche avec son déambulateur et n'aurait pas pu se relever; elle aurait donc attendu le passage de son infirmière le soir pour être amenée au service d'accueil des urgences, d'où elle sera secondairement transférée dans notre service.
L'examen clinique initial montre une pression artérielle à 140/80 mmHg, un pouls à 82 battements par minute, une saturation artérielle en oxygène (SaO2) en air ambiant à 98%, et un hémoglucotest (glycémie capillaire) à 6,5 mmol/l. Sur le plan cardiologique, on retrouve des bruits du cœur réguliers sans souffle, on ne note pas de signe de décompensation cardiaque droite ou gauche. On ne relève pas de signe de thrombose veineuse profonde. Sur le plan pulmonaire, la patiente est eupnéique, le murmure vésiculaire est bilatéral et symétrique, on ne retrouve pas de signe de détresse respiratoire aiguë. Sur le plan neurologique, on ne retrouve pas de syndrome pyramidal, extrapyramidal, cérébelleux ou vestibulaire. On met seulement en évidence un syndrome post-chute avec une peur à la verticalisation et une rétropulsion. Le test au monofilament montre une diminution de la sensibilité aux trois points. La marche est difficilement testable et la patiente décrit une douleur au niveau de la hanche droite de manière spontanée. A l'examen, on retrouve une douleur spontanée au niveau de la hanche droite, sans flessum associé, une limitation de la mobilité du membre inférieur avec une rotation externe à environ 20°, une rotation interne à environ 10°, une adduction et une abduction à environ 20°, une flexion à 70° genou plié et une extension à 5°. On ne note pas de singe clinique d'infection.
Une radiographie du bassin met une évidence une coxarthrose importante avec présence de géodes, d'ostéophytes et de pincement de l'interligne articulaire. Cependant, au niveau de la tête fémorale les clichés montrent des signes possibles d'ostéonécrose avec un foyer d'ostéocondensation de la tête fémorale pouvant correspondre à un stade IV de la classification d'Arlet et Ficat (Figure 1). Ce bilan initial a été complété par un bilan scanographique confirmant cette ostéonécrose stade 4. (Figure 2). Le scanner thoraco-abdomino-pelvien ne met pas en évidence de néoplasie.
Un bilan biologique à la recherche de l’étiologie de cette ostéonécrose indique: une absence d'anomalie sur le plan ionique, une clairance de la créatinine à 30 ml/min, une absence d'hypercalcémie,une absence de trouble lipidique, une augmentation des ASAT et des ALAT à 2 fois la norme (stable dans le temps, sur un terrain de stéato-hépatite auto-immune), une absence d'élément en faveur d'une infection (hémogramme normal, CRP à 3,7 mg/l, examen cytobactériologique des urines normal), une HbA1c à 5,6 %, et une carence en vitamine D, qui a été supplémentée.
Chez cette patiente, devant l'absence d'exogénose chronique et de pathologie néoplasique, la cause traumatique et le diabète de type 2 ancien peuvent être retenus dans le diagnostic d'ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. Une orientation en service de chirurgie est décidée, après soumission du cas aux orthopédistes, mais la patiente et la famille refusent toute prise en charge chirurgicale, malgré le bénéfice attendu. Une abstention thérapeutique est décidée, conjointement avec les orthopédistes.En ligne : http://www.revuedegeriatrie.fr/index.php Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=36588
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°4 (Avril 2015) . - p.237-238[article] Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale: un diagnostic à ne pas méconnaître = Aseptic necrosis of the femoral head - No Ignore the diagnosis [texte imprimé] / Martin-Kleisch Aurélien, Auteur ; Zulfiqar Abrar-Ahmad, Auteur ; NOVELLA J.-L., Auteur . - 2015 . - p.237-238.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°4 (Avril 2015) . - p.237-238
Mots-clés : Ostéonécrose Personne âgée Chute Résumé : Une patiente de 92 ans est adressée dans notre service pour chutes à répétition sans gravité depuis plusieurs mois. Elle présente comme antécédents: un diabète de type 2 non insulino-dépendant, une dyslipidémie, une stéato-hépatite auto-immune et une fracture bimalléolaire de la cheville droite en 2000. Son traitement comporte: metformine 1000 mg, trois fois par jour; trimébutine 200 mg, un comprimé matin et soir; irbésartan / hydrochlothiazide 150 mg/12,5 mg, un comprimé le matin; oméprazole 20 mg, un comprimé le soir. Cette patiente vit à son domicile (sans étage) avec deux passages par jour d'infirmières pour la mise en place de bas de contention devant un terrain d’insuffisance veineuse chronique.
Selon la patiente, elle aurait chuté lors de la marche avec son déambulateur et n'aurait pas pu se relever; elle aurait donc attendu le passage de son infirmière le soir pour être amenée au service d'accueil des urgences, d'où elle sera secondairement transférée dans notre service.
L'examen clinique initial montre une pression artérielle à 140/80 mmHg, un pouls à 82 battements par minute, une saturation artérielle en oxygène (SaO2) en air ambiant à 98%, et un hémoglucotest (glycémie capillaire) à 6,5 mmol/l. Sur le plan cardiologique, on retrouve des bruits du cœur réguliers sans souffle, on ne note pas de signe de décompensation cardiaque droite ou gauche. On ne relève pas de signe de thrombose veineuse profonde. Sur le plan pulmonaire, la patiente est eupnéique, le murmure vésiculaire est bilatéral et symétrique, on ne retrouve pas de signe de détresse respiratoire aiguë. Sur le plan neurologique, on ne retrouve pas de syndrome pyramidal, extrapyramidal, cérébelleux ou vestibulaire. On met seulement en évidence un syndrome post-chute avec une peur à la verticalisation et une rétropulsion. Le test au monofilament montre une diminution de la sensibilité aux trois points. La marche est difficilement testable et la patiente décrit une douleur au niveau de la hanche droite de manière spontanée. A l'examen, on retrouve une douleur spontanée au niveau de la hanche droite, sans flessum associé, une limitation de la mobilité du membre inférieur avec une rotation externe à environ 20°, une rotation interne à environ 10°, une adduction et une abduction à environ 20°, une flexion à 70° genou plié et une extension à 5°. On ne note pas de singe clinique d'infection.
Une radiographie du bassin met une évidence une coxarthrose importante avec présence de géodes, d'ostéophytes et de pincement de l'interligne articulaire. Cependant, au niveau de la tête fémorale les clichés montrent des signes possibles d'ostéonécrose avec un foyer d'ostéocondensation de la tête fémorale pouvant correspondre à un stade IV de la classification d'Arlet et Ficat (Figure 1). Ce bilan initial a été complété par un bilan scanographique confirmant cette ostéonécrose stade 4. (Figure 2). Le scanner thoraco-abdomino-pelvien ne met pas en évidence de néoplasie.
Un bilan biologique à la recherche de l’étiologie de cette ostéonécrose indique: une absence d'anomalie sur le plan ionique, une clairance de la créatinine à 30 ml/min, une absence d'hypercalcémie,une absence de trouble lipidique, une augmentation des ASAT et des ALAT à 2 fois la norme (stable dans le temps, sur un terrain de stéato-hépatite auto-immune), une absence d'élément en faveur d'une infection (hémogramme normal, CRP à 3,7 mg/l, examen cytobactériologique des urines normal), une HbA1c à 5,6 %, et une carence en vitamine D, qui a été supplémentée.
Chez cette patiente, devant l'absence d'exogénose chronique et de pathologie néoplasique, la cause traumatique et le diabète de type 2 ancien peuvent être retenus dans le diagnostic d'ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. Une orientation en service de chirurgie est décidée, après soumission du cas aux orthopédistes, mais la patiente et la famille refusent toute prise en charge chirurgicale, malgré le bénéfice attendu. Une abstention thérapeutique est décidée, conjointement avec les orthopédistes.En ligne : http://www.revuedegeriatrie.fr/index.php Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=36588 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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