Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Paru le : 01/01/2023 |
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[article]
Titre : Altération des référentiels spatiaux dans le sdrc : nouveaux concepts et perspectives thérapeutiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Elisa Dodane ; Laure Christophe ; Dr;S. Jacquin-Courtois ; Yves Rossetti Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 5-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : syndrome douloureux chronique Syndrome douloureux régional complexe Adaptation prismatique attention spatiale syndrome douloureux régional complexe Résumé : Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un bon
exemple de syndrome douloureux comprenant les différentes
composantes de la douleur, dont une composante centrale de
plus en plus étudiée. En effet, les perturbations de l’attention
spatiale dans le SDRC associent une hypo-attention aux stimuli
proprioceptifs et épicritiques et une hyperattention aux stimuli
douloureux.Par analogie avec l’héminégligence spatiale survenant après une lésion de l’hémisphère droit, une rééducation par adaptation prismatique visant à corriger ce trouble attentionnel spatial permet d’obtenir de très bons résultats sur le niveau douloureux et la fonction motrice.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108352
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 5-11[article] Altération des référentiels spatiaux dans le sdrc : nouveaux concepts et perspectives thérapeutiques [texte imprimé] / Elisa Dodane ; Laure Christophe ; Dr;S. Jacquin-Courtois ; Yves Rossetti . - 2023 . - p. 5-11.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 5-11
Mots-clés : syndrome douloureux chronique Syndrome douloureux régional complexe Adaptation prismatique attention spatiale syndrome douloureux régional complexe Résumé : Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un bon
exemple de syndrome douloureux comprenant les différentes
composantes de la douleur, dont une composante centrale de
plus en plus étudiée. En effet, les perturbations de l’attention
spatiale dans le SDRC associent une hypo-attention aux stimuli
proprioceptifs et épicritiques et une hyperattention aux stimuli
douloureux.Par analogie avec l’héminégligence spatiale survenant après une lésion de l’hémisphère droit, une rééducation par adaptation prismatique visant à corriger ce trouble attentionnel spatial permet d’obtenir de très bons résultats sur le niveau douloureux et la fonction motrice.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108352 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtFracture de fatique de la tête fémorale / Pierre Le Hir in Kinésithérapie scientifique, 649 (janvier 2023)
[article]
Titre : Fracture de fatique de la tête fémorale Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Le Hir Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 55-56 Langues : Français (fre) Mots-clés : Tête du fémur Fractures de fatigue Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108358
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 55-56[article] Fracture de fatique de la tête fémorale [texte imprimé] / Pierre Le Hir . - 2023 . - p. 55-56.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 55-56
Mots-clés : Tête du fémur Fractures de fatigue Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108358 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtL'échographie thoracique influence la décision clinique du MK Une analyse d'article / Aymeric Le Neindre in Kinésithérapie scientifique, 649 (janvier 2023)
[article]
Titre : L'échographie thoracique influence la décision clinique du MK Une analyse d'article Type de document : texte imprimé Auteurs : Aymeric Le Neindre Année de publication : 2023 Article en page(s) : p.50-54 Langues : Français (fre) Mots-clés : Diagnostic Échographie RESPIRATOIRE(SYSTEME) Résumé : L’échographie thoracique, c’est-à-dire son application aux poumons et au diaphragme poursuit son développement en kinésithérapie respiratoire comme en témoignent les nombreux articles publiés dans des revues francophones, dont Kinésithérapie Scientifique. Cet intérêt de l’échographie thoracique en tant qu’examen complémentaire à l’évaluation du patient par le kinésithérapeute est également international.
En 2015, les publications de notre revue narrative [1] et de celle de notre collègue australien [2] étaient les seuls témoins dans la littérature internationale de l’intérêt du kinésithérapeute pour l’échographie pulmonaire et diaphragmatique. Depuis, de nombreux confrères, britanniques [3, 4], brésiliens [5], portugais [6], indiens [7], polonais [8, 9], ou encore italiens [10], nous ont emboîté le pas et témoignent de l’intérêt grandissant de cette profession pour cet outil diagnostique.
Les outils diagnostiques habituels du kinésithérapeute, tels que l’examen clinique et l’interprétation de la radiographie thoracique, présentent des limites importantes en termes de précision. Une erreur diagnostique pourrait conduire à des traitements par la kinésithérapie respiratoire inefficaces, voire délétères [11, 12]. Le besoin en outils diagnostiques fiables et valides dans le diagnostic et le suivi des pathologies respiratoires aiguës est un problème majeur en kinésithérapie respiratoire [13, 14]. L’échographie thoracique est d’apparition relativement récente, et présente l’avantage d’être non invasive, non irradiante et réalisable au lit du patient. De plus, elle possède une très bonne fiabilité et validité dans l’évaluation des pathologies respiratoires aiguë en réanimation.L’évaluation du patient est une étape indispensable avant la mise en place de toute stratégie thérapeutique en kinésithérapie respiratoire, et au-delà, dans toutes les spécialités de kinésithérapie. Elle permet 1) d’identifier l’indication ou non à la kinésithérapie, 2) de déterminer les modalités de la stratégie thérapeutique, 3) de prioriser les patients dont le bénéfice de la rééducation serait plus important et 4) de suivre l’efficacité du traitement mis en place.Afin d’évaluer l’intérêt de l’échographie thoracique en kinésithérapie respiratoire, nous avons conduit un essai clinique multicentrique, en France et en Australie. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique Thorax [15] en 2022. Nous vous proposons dans cet article une présentation de l’article publié et son analyse critique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108360
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p.50-54[article] L'échographie thoracique influence la décision clinique du MK Une analyse d'article [texte imprimé] / Aymeric Le Neindre . - 2023 . - p.50-54.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p.50-54
Mots-clés : Diagnostic Échographie RESPIRATOIRE(SYSTEME) Résumé : L’échographie thoracique, c’est-à-dire son application aux poumons et au diaphragme poursuit son développement en kinésithérapie respiratoire comme en témoignent les nombreux articles publiés dans des revues francophones, dont Kinésithérapie Scientifique. Cet intérêt de l’échographie thoracique en tant qu’examen complémentaire à l’évaluation du patient par le kinésithérapeute est également international.
En 2015, les publications de notre revue narrative [1] et de celle de notre collègue australien [2] étaient les seuls témoins dans la littérature internationale de l’intérêt du kinésithérapeute pour l’échographie pulmonaire et diaphragmatique. Depuis, de nombreux confrères, britanniques [3, 4], brésiliens [5], portugais [6], indiens [7], polonais [8, 9], ou encore italiens [10], nous ont emboîté le pas et témoignent de l’intérêt grandissant de cette profession pour cet outil diagnostique.
Les outils diagnostiques habituels du kinésithérapeute, tels que l’examen clinique et l’interprétation de la radiographie thoracique, présentent des limites importantes en termes de précision. Une erreur diagnostique pourrait conduire à des traitements par la kinésithérapie respiratoire inefficaces, voire délétères [11, 12]. Le besoin en outils diagnostiques fiables et valides dans le diagnostic et le suivi des pathologies respiratoires aiguës est un problème majeur en kinésithérapie respiratoire [13, 14]. L’échographie thoracique est d’apparition relativement récente, et présente l’avantage d’être non invasive, non irradiante et réalisable au lit du patient. De plus, elle possède une très bonne fiabilité et validité dans l’évaluation des pathologies respiratoires aiguë en réanimation.L’évaluation du patient est une étape indispensable avant la mise en place de toute stratégie thérapeutique en kinésithérapie respiratoire, et au-delà, dans toutes les spécialités de kinésithérapie. Elle permet 1) d’identifier l’indication ou non à la kinésithérapie, 2) de déterminer les modalités de la stratégie thérapeutique, 3) de prioriser les patients dont le bénéfice de la rééducation serait plus important et 4) de suivre l’efficacité du traitement mis en place.Afin d’évaluer l’intérêt de l’échographie thoracique en kinésithérapie respiratoire, nous avons conduit un essai clinique multicentrique, en France et en Australie. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique Thorax [15] en 2022. Nous vous proposons dans cet article une présentation de l’article publié et son analyse critique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108360 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtL'usage de l'instillation chez les patients adultes intubés/ventilés ou trachéotomisés Une enquête des pratiques chez les masseurs-kinésithérapeutes en service de réanimation / Camille Peloux de Reydellet de Chavagnac in Kinésithérapie scientifique, 649 (janvier 2023)
[article]
Titre : L'usage de l'instillation chez les patients adultes intubés/ventilés ou trachéotomisés Une enquête des pratiques chez les masseurs-kinésithérapeutes en service de réanimation Type de document : texte imprimé Auteurs : Camille Peloux de Reydellet de Chavagnac ; Guillaume Cottereau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 37-46 Langues : Français (fre) Mots-clés : aspiration endotrachéale kinésithérapie respiratoire instillation Résumé : Dans le cadre de la réalisation du mémoire de fin d'études, mon intérêt s'est porté sur la pratique de l'instillation chez les masseurs-kinésithérapeutes travaillant en service de réanimation.
CONTEXTE
La ventilation mécanique invasive, par intubation orotrachéale ou trachéotomie, permet de pallier la déficience de la ventilation spontanée d’un patient en favorisant les échanges gazeux, mais également de protéger les voies aériennes d’un patient comateux ou cérébro-lésé [1-3].
L’intubation orotrachéale (IOT) est utilisée chez les patients en état critique, lors d’épisodes aigus, alors que le recours à la trachéotomie se retrouve lors de cas de sevrage ventilatoire difficile ou prolongé [1, 4, 5].
La clairance mucociliaire, chez les patients porteurs d’une prothèse endotrachéale et ventilés, est altérée pour de multiples raisons. La sédation souvent associée à l’IOT engendre une diminution de la toux, et de l’activité ciliaire. L’insufflation dans les voies aériennes d’un mélange gazeux souvent insuffisamment hydraté et réchauffé est à l’origine d’une irritation de la muqueuse trachéo-bronchique pouvant entraîner une inflammation et une hypersécrétion bronchique.
Elle peut également concourir à la déshydratation du mucus dans les voies aériennes ce qui en modifie les qualités rhéologiques et en augmente sa stagnation avec un risque infectieux accru, pouvant participer à l’apparition de troubles de la ventilation [2, 3, 6-9]. Il existe donc une inadéquation entre la modification qualitative et/ou quantitative des sécrétions et la diminution des capacités des patients à les évacuer [1-3, 10-12].
Cette réduction d’activité ciliaire est à l’origine d’un encombrement bronchique, défini comme « la stagnation dans les voies aériennes du mucus bronchique en quantité/qualité rhéologique normale ou pathologique » [13]. Cet encombrement bronchique est aussi une des causes d’échec d’extubation, surtout lorsque les sécrétions bronchiques sont épaisses et/ou en quantité importante [14].
Le désencombrement bronchique a pour but de mobiliser les sécrétions au sein de l’arbre bronchique afin d’en favoriser leur évacuation. Cela permet d’améliorer dans certains cas la fonction pulmonaire mais aussi l’hématose. Chez les patients intubés ou trachéotomisés, une aspiration endotrachéale (AET) doit être effectuée pour évacuer les sécrétions. Elle est indispensable au maintien de la perméabilité des voies aériennes [15].
Considérée comme faisant partie intégrante de la séance de la kinésithérapie respiratoire par certains auteurs [2, 8, 16], l’AET est un geste invasif qui doit être pratiqué à bon escient aux vues de nombreuses conséquences sur le plan hémodynamique comme sur celui de l’hématose [17-24]. La nécessité de l’AET doit dépendre de l’auscultation pulmonaire, des besoins du patient et de la quantité de sécrétions bronchiques [2, 8].
L’instillation consiste en l’introduction, directement dans la sonde d’intubation ou de trachéotomie, de quelques millilitres de sérum physiologique. Elle est utilisée principalement lors de toilette bronchique comme facilitateur au désencombrement bronchique [6]. Son utilité est décrite comme permettant d’augmenter la quantité de sécrétions aspirées, de lubrifier la sonde d’intubation ou trachéotomie, de stimuler la toux et donc d’aider à la clairance muco-ciliaire [25].
Ce geste, parfois pluriquotidien, est largement controversé dans la littérature. L’American Association of Respiratory Care (AARC) [17] ne recommande pas l’instillation au regard des effets délétères pour le patient. D’autres auteurs trouvent soit qu’elle ne présente aucun avantage, soit qu’utilisée à bon escient elle permet de provoquer la toux des patients [14, 26].
Les conséquences cliniques immédiates les plus retrouvées dans la littérature sont la désaturation, la tachycardie, la dyspnée, une perception d’inconfort, voire de douleur, et l’anxiété [17-24].
Bien que reconnue comme potentiellement dangereuse pour les patients, la pratique de l’instillation reste courante dans les services de réanimation, dans la population des professionnels infirmiers comme chez les masseurs-kinésithérapeutes (MK) [18, 22].
L’objectif de ce travail est donc de faire l’état des lieux des connaissances et des pratiques actuelles des MK quant à l’instillation chez les patients adultes porteurs d’une prothèse endotrachéale, et d’en souligner les déterminants.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108361
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 37-46[article] L'usage de l'instillation chez les patients adultes intubés/ventilés ou trachéotomisés Une enquête des pratiques chez les masseurs-kinésithérapeutes en service de réanimation [texte imprimé] / Camille Peloux de Reydellet de Chavagnac ; Guillaume Cottereau . - 2023 . - p. 37-46.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 37-46
Mots-clés : aspiration endotrachéale kinésithérapie respiratoire instillation Résumé : Dans le cadre de la réalisation du mémoire de fin d'études, mon intérêt s'est porté sur la pratique de l'instillation chez les masseurs-kinésithérapeutes travaillant en service de réanimation.
CONTEXTE
La ventilation mécanique invasive, par intubation orotrachéale ou trachéotomie, permet de pallier la déficience de la ventilation spontanée d’un patient en favorisant les échanges gazeux, mais également de protéger les voies aériennes d’un patient comateux ou cérébro-lésé [1-3].
L’intubation orotrachéale (IOT) est utilisée chez les patients en état critique, lors d’épisodes aigus, alors que le recours à la trachéotomie se retrouve lors de cas de sevrage ventilatoire difficile ou prolongé [1, 4, 5].
La clairance mucociliaire, chez les patients porteurs d’une prothèse endotrachéale et ventilés, est altérée pour de multiples raisons. La sédation souvent associée à l’IOT engendre une diminution de la toux, et de l’activité ciliaire. L’insufflation dans les voies aériennes d’un mélange gazeux souvent insuffisamment hydraté et réchauffé est à l’origine d’une irritation de la muqueuse trachéo-bronchique pouvant entraîner une inflammation et une hypersécrétion bronchique.
Elle peut également concourir à la déshydratation du mucus dans les voies aériennes ce qui en modifie les qualités rhéologiques et en augmente sa stagnation avec un risque infectieux accru, pouvant participer à l’apparition de troubles de la ventilation [2, 3, 6-9]. Il existe donc une inadéquation entre la modification qualitative et/ou quantitative des sécrétions et la diminution des capacités des patients à les évacuer [1-3, 10-12].
Cette réduction d’activité ciliaire est à l’origine d’un encombrement bronchique, défini comme « la stagnation dans les voies aériennes du mucus bronchique en quantité/qualité rhéologique normale ou pathologique » [13]. Cet encombrement bronchique est aussi une des causes d’échec d’extubation, surtout lorsque les sécrétions bronchiques sont épaisses et/ou en quantité importante [14].
Le désencombrement bronchique a pour but de mobiliser les sécrétions au sein de l’arbre bronchique afin d’en favoriser leur évacuation. Cela permet d’améliorer dans certains cas la fonction pulmonaire mais aussi l’hématose. Chez les patients intubés ou trachéotomisés, une aspiration endotrachéale (AET) doit être effectuée pour évacuer les sécrétions. Elle est indispensable au maintien de la perméabilité des voies aériennes [15].
Considérée comme faisant partie intégrante de la séance de la kinésithérapie respiratoire par certains auteurs [2, 8, 16], l’AET est un geste invasif qui doit être pratiqué à bon escient aux vues de nombreuses conséquences sur le plan hémodynamique comme sur celui de l’hématose [17-24]. La nécessité de l’AET doit dépendre de l’auscultation pulmonaire, des besoins du patient et de la quantité de sécrétions bronchiques [2, 8].
L’instillation consiste en l’introduction, directement dans la sonde d’intubation ou de trachéotomie, de quelques millilitres de sérum physiologique. Elle est utilisée principalement lors de toilette bronchique comme facilitateur au désencombrement bronchique [6]. Son utilité est décrite comme permettant d’augmenter la quantité de sécrétions aspirées, de lubrifier la sonde d’intubation ou trachéotomie, de stimuler la toux et donc d’aider à la clairance muco-ciliaire [25].
Ce geste, parfois pluriquotidien, est largement controversé dans la littérature. L’American Association of Respiratory Care (AARC) [17] ne recommande pas l’instillation au regard des effets délétères pour le patient. D’autres auteurs trouvent soit qu’elle ne présente aucun avantage, soit qu’utilisée à bon escient elle permet de provoquer la toux des patients [14, 26].
Les conséquences cliniques immédiates les plus retrouvées dans la littérature sont la désaturation, la tachycardie, la dyspnée, une perception d’inconfort, voire de douleur, et l’anxiété [17-24].
Bien que reconnue comme potentiellement dangereuse pour les patients, la pratique de l’instillation reste courante dans les services de réanimation, dans la population des professionnels infirmiers comme chez les masseurs-kinésithérapeutes (MK) [18, 22].
L’objectif de ce travail est donc de faire l’état des lieux des connaissances et des pratiques actuelles des MK quant à l’instillation chez les patients adultes porteurs d’une prothèse endotrachéale, et d’en souligner les déterminants.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108361 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale / Ghislaine PHILIPPE in Kinésithérapie scientifique, 649 (janvier 2023)
[article]
Titre : La rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale Type de document : texte imprimé Auteurs : Ghislaine PHILIPPE Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 13-25 Langues : Français (fre) Mots-clés : Prostatectomie Prostatectomie / rééducation et réadaptation Prostatectomie / effets indésirables Résumé : Le nombre d’hommes touchés par le cancer de la prostate est en constante augmentation du fait du vieillissement de la population et du développement du dépistage. Le cancer de la prostate reste en France et dans les pays occidentaux le cancer le plus fréquent chez l’homme (48 427 nouveaux cas en 2013) et la troisième cause de décès par cancer (8 625 décès en 2013), et il y a actuellement 20 000 prostatectomies en France par an. De surcroît, les effets secondaires du traitement de la pathologie prostatique sont très mal vécus par les patients car synonymes de vieillissement et de perte de virilité.
À un an de la prostatectomie radicale, le taux d’incontinence urinaire transitoire peut varier de 5 à 47 %, et 2 à 10 % des patients souffriront d’une incontinence irréversible 2 ans après l’intervention. Autre corollaire du traitement du cancer prostatique : la dysfonction érectile qui affecte en moyenne 80 % des patients et fait partie des effets indésirables de la plupart des traitements curateurs.
L’incontinence urinaire est un véritable problème de Santé publique qui nécessite une prise de conscience plus grande de la part des praticiens et des patients. Ceux-ci consacrent quotidiennement une somme importante à l’achat de protections, moyen palliatif mais non curatif de cette complication qui, si elle n’est pas vitale, a un impact sérieux sur leur qualité de vie et leur confort psychologique (80 % des patients opérés porte des protections le premier mois postopératoire, 10 % à un an).
Les comorbidités reconnues aggravant cette incontinence urinaire sont l’âge, le diabète, l’obésité, la sédentarité.
La rééducation périnéo-sphinctérienne ne s’improvise pas. Elle doit être réalisée par des thérapeutes spécialisés, conscients de la difficulté de la démarche entreprise par le patient. En conséquence, cette prise en charge nécessite une écoute particulière et un souci du respect de l’intimité du patient, plus que dans toute autre démarche rééducative ne nécessitant pas une « entrée » dans l’intime. Au-delà de la rééducation, notre soin est un accompagnement du patient et du couple, débutant lors de la consultation d’annonce cancer jusqu’au retour à la vie normale, avec plus ou moins d’embûches liées aux rechutes, aggravations ou difficultés à supporter les traitements.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108363
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 13-25[article] La rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale [texte imprimé] / Ghislaine PHILIPPE . - 2023 . - p. 13-25.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 13-25
Mots-clés : Prostatectomie Prostatectomie / rééducation et réadaptation Prostatectomie / effets indésirables Résumé : Le nombre d’hommes touchés par le cancer de la prostate est en constante augmentation du fait du vieillissement de la population et du développement du dépistage. Le cancer de la prostate reste en France et dans les pays occidentaux le cancer le plus fréquent chez l’homme (48 427 nouveaux cas en 2013) et la troisième cause de décès par cancer (8 625 décès en 2013), et il y a actuellement 20 000 prostatectomies en France par an. De surcroît, les effets secondaires du traitement de la pathologie prostatique sont très mal vécus par les patients car synonymes de vieillissement et de perte de virilité.
À un an de la prostatectomie radicale, le taux d’incontinence urinaire transitoire peut varier de 5 à 47 %, et 2 à 10 % des patients souffriront d’une incontinence irréversible 2 ans après l’intervention. Autre corollaire du traitement du cancer prostatique : la dysfonction érectile qui affecte en moyenne 80 % des patients et fait partie des effets indésirables de la plupart des traitements curateurs.
L’incontinence urinaire est un véritable problème de Santé publique qui nécessite une prise de conscience plus grande de la part des praticiens et des patients. Ceux-ci consacrent quotidiennement une somme importante à l’achat de protections, moyen palliatif mais non curatif de cette complication qui, si elle n’est pas vitale, a un impact sérieux sur leur qualité de vie et leur confort psychologique (80 % des patients opérés porte des protections le premier mois postopératoire, 10 % à un an).
Les comorbidités reconnues aggravant cette incontinence urinaire sont l’âge, le diabète, l’obésité, la sédentarité.
La rééducation périnéo-sphinctérienne ne s’improvise pas. Elle doit être réalisée par des thérapeutes spécialisés, conscients de la difficulté de la démarche entreprise par le patient. En conséquence, cette prise en charge nécessite une écoute particulière et un souci du respect de l’intimité du patient, plus que dans toute autre démarche rééducative ne nécessitant pas une « entrée » dans l’intime. Au-delà de la rééducation, notre soin est un accompagnement du patient et du couple, débutant lors de la consultation d’annonce cancer jusqu’au retour à la vie normale, avec plus ou moins d’embûches liées aux rechutes, aggravations ou difficultés à supporter les traitements.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108363 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtPlace du foam rolling dans la pratique sportive / Erwin Brandt in Kinésithérapie scientifique, 649 (janvier 2023)
[article]
Titre : Place du foam rolling dans la pratique sportive Type de document : texte imprimé Auteurs : Erwin Brandt Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 47-49 Langues : Français (fre) Mots-clés : Exercice d'échauffement massage sportif Résumé : Le foam rolling (FR) est une méthode de relâchement myofacial auto-appliquée, dont l’outil principal, le foam roll (rouleau en mousse) a rapidement gagné en popularité auprès des populations sportives élites et amateures. Les bénéfices qui lui sont prêtés sont l’amélioration de la flexibilité, de la récupération et de la performance musculaires pré- et post-effort. La démocratisation de cet outil est-elle justifiée, avec des bases physiologiques à l’appui ? Ou est-ce un effet de mode ?
Nous faisons le point sur l’utilisation, les effets et les avantages de cette technique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108365
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 47-49[article] Place du foam rolling dans la pratique sportive [texte imprimé] / Erwin Brandt . - 2023 . - p. 47-49.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 47-49
Mots-clés : Exercice d'échauffement massage sportif Résumé : Le foam rolling (FR) est une méthode de relâchement myofacial auto-appliquée, dont l’outil principal, le foam roll (rouleau en mousse) a rapidement gagné en popularité auprès des populations sportives élites et amateures. Les bénéfices qui lui sont prêtés sont l’amélioration de la flexibilité, de la récupération et de la performance musculaires pré- et post-effort. La démocratisation de cet outil est-elle justifiée, avec des bases physiologiques à l’appui ? Ou est-ce un effet de mode ?
Nous faisons le point sur l’utilisation, les effets et les avantages de cette technique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108365 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtQuels tests utiliser pour valider en sécurité un retrait des béquilles après une arthroplastie de genou ? / Jean_ Michel Vitiello in Kinésithérapie scientifique, 649 (janvier 2023)
[article]
Titre : Quels tests utiliser pour valider en sécurité un retrait des béquilles après une arthroplastie de genou ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean_ Michel Vitiello Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 27-35 Langues : Français (fre) Mots-clés : Arthroplastie Genou Béquilles Résumé : Le retrait des béquilles dans le décours de la rééducation d’une prothèse totale de genou devrait se baser sur des critères validés. Pour l’instant, l’autorisation de sevrage des béquilles dépend du ressenti du médecin. Ces derniers n’ont cependant pas à leur disposition un ou des critères sûrs pour autoriser la marche sans aide technique. Bien que la boiterie, la force musculaire, la douleur et la qualité de la marche du patient soient des paramètres revenants régulièrement lors de l’interrogatoire des intervenants, aucune valeur seuil provenant d’un test validé n’a été proposée.
Une seule étude réalisée par Dauty et al. [1] définit un paramètre objectif, la vitesse de marche. Les valeurs proposées dans cette étude laissent une grande partie des patients dans une zone définie comme incertaine par l’auteur.
Nous avons mis en place un travail afin de mettre en parallèle les valeurs déterminées par Dauty et al. [1] avec un test Get Up and Go et un Sensory Organization Test (SOT) sur Equitest®. Le but premier de ce travail était de voir si les résultats de Dauty et al. [1] pouvaient être corrélés et affinés par d’autres tests de terrain. Nous avons également essayé de voir si le paramètre vitesse de marche, s’il prédit la possibilité de retrait des béquilles, pouvait à lui seul garantir une sécurité pour le patient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108367
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 27-35[article] Quels tests utiliser pour valider en sécurité un retrait des béquilles après une arthroplastie de genou ? [texte imprimé] / Jean_ Michel Vitiello . - 2023 . - p. 27-35.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 27-35
Mots-clés : Arthroplastie Genou Béquilles Résumé : Le retrait des béquilles dans le décours de la rééducation d’une prothèse totale de genou devrait se baser sur des critères validés. Pour l’instant, l’autorisation de sevrage des béquilles dépend du ressenti du médecin. Ces derniers n’ont cependant pas à leur disposition un ou des critères sûrs pour autoriser la marche sans aide technique. Bien que la boiterie, la force musculaire, la douleur et la qualité de la marche du patient soient des paramètres revenants régulièrement lors de l’interrogatoire des intervenants, aucune valeur seuil provenant d’un test validé n’a été proposée.
Une seule étude réalisée par Dauty et al. [1] définit un paramètre objectif, la vitesse de marche. Les valeurs proposées dans cette étude laissent une grande partie des patients dans une zone définie comme incertaine par l’auteur.
Nous avons mis en place un travail afin de mettre en parallèle les valeurs déterminées par Dauty et al. [1] avec un test Get Up and Go et un Sensory Organization Test (SOT) sur Equitest®. Le but premier de ce travail était de voir si les résultats de Dauty et al. [1] pouvaient être corrélés et affinés par d’autres tests de terrain. Nous avons également essayé de voir si le paramètre vitesse de marche, s’il prédit la possibilité de retrait des béquilles, pouvait à lui seul garantir une sécurité pour le patient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108367 Exemplaires (1)
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