[article]
Titre : |
Syndrome de surentraînement chez le sportif : étude épidémioclinique et facteurs de risque |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
M. Sghir ; A. Chaieb ; A. Ksibi ; A. Haj Salah ; N. Dammak ; W. Kessomtini |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 37-44 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.scispo.2020.11.001 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Surentraînement Prévalence Facteur de risque Sportif |
Résumé : |
Objectifs
Déterminer la prévalence du syndrome de surentraînement dans une population de sportifs et d’étudier les facteurs de risque.
Matériels et méthodes
Étude transversale, réalisée sur une période de 6 mois (novembre 2017–avril 2018), sur une population de sportifs (football, handball, athlétisme, basketball, gymnastique et karaté) de différents niveaux. Un questionnaire mis au point et validé par la Société française de médecine du sport (SFMS), complété par un panel de questions subsidiaires, a été rempli par les sportifs. Lorsque le score est supérieur ou égal à 20, il était considéré comme positif.
Résultats
Nous avons colligé 151 sportifs : 59 footballeurs, 53 handballeurs, 21 athlètes, 8 gymnastes, 5 joueurs de karaté et 5 joueurs de basketball. Une nette prédominance masculine a été notée dans notre population avec un sex ratio (H/F) de 3,19. L’âge médian était de 22 ans [19–26]. Le niveau de pratique sportive dans notre population était : international dans 6 % des cas, national dans 48,3 % des cas, régional dans 41,6 % des cas, départ dans 1,3 % des cas et loisir dans 4 % des cas. La médiane d’heures d’entraînement était de 32h/mois. Elle était plus importante chez les gymnastes (44h/mois) et les basketballeurs (40h/mois). La prévalence du syndrome de surentraînement était de 35,1 avec un IC 95 % [27,4 %–42,7 %]. Le score médian du questionnaire de surentraînement a été de 14 [7–22]. Nous avons retrouvé une relation statistiquement significative (p<0,05) entre présence d’un surentraînement et les facteurs suivants : le niveau de pratique, le nombre d’heures d’entraînement hors la discipline principale, l’antécédent de blessure ou maladie au cours des six derniers mois, la survenue d’un évènement perturbant la vie personnelle ou familiale de sportif, la notion d’un stage en altitude et les troubles menstruels. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=92837 |
in Science & sports > Vol. 36, n°1 (Février 2021) . - p. 37-44
[article] Syndrome de surentraînement chez le sportif : étude épidémioclinique et facteurs de risque [texte imprimé] / M. Sghir ; A. Chaieb ; A. Ksibi ; A. Haj Salah ; N. Dammak ; W. Kessomtini . - 2021 . - p. 37-44. Doi : 10.1016/j.scispo.2020.11.001 Langues : Français ( fre) in Science & sports > Vol. 36, n°1 (Février 2021) . - p. 37-44
Mots-clés : |
Surentraînement Prévalence Facteur de risque Sportif |
Résumé : |
Objectifs
Déterminer la prévalence du syndrome de surentraînement dans une population de sportifs et d’étudier les facteurs de risque.
Matériels et méthodes
Étude transversale, réalisée sur une période de 6 mois (novembre 2017–avril 2018), sur une population de sportifs (football, handball, athlétisme, basketball, gymnastique et karaté) de différents niveaux. Un questionnaire mis au point et validé par la Société française de médecine du sport (SFMS), complété par un panel de questions subsidiaires, a été rempli par les sportifs. Lorsque le score est supérieur ou égal à 20, il était considéré comme positif.
Résultats
Nous avons colligé 151 sportifs : 59 footballeurs, 53 handballeurs, 21 athlètes, 8 gymnastes, 5 joueurs de karaté et 5 joueurs de basketball. Une nette prédominance masculine a été notée dans notre population avec un sex ratio (H/F) de 3,19. L’âge médian était de 22 ans [19–26]. Le niveau de pratique sportive dans notre population était : international dans 6 % des cas, national dans 48,3 % des cas, régional dans 41,6 % des cas, départ dans 1,3 % des cas et loisir dans 4 % des cas. La médiane d’heures d’entraînement était de 32h/mois. Elle était plus importante chez les gymnastes (44h/mois) et les basketballeurs (40h/mois). La prévalence du syndrome de surentraînement était de 35,1 avec un IC 95 % [27,4 %–42,7 %]. Le score médian du questionnaire de surentraînement a été de 14 [7–22]. Nous avons retrouvé une relation statistiquement significative (p<0,05) entre présence d’un surentraînement et les facteurs suivants : le niveau de pratique, le nombre d’heures d’entraînement hors la discipline principale, l’antécédent de blessure ou maladie au cours des six derniers mois, la survenue d’un évènement perturbant la vie personnelle ou familiale de sportif, la notion d’un stage en altitude et les troubles menstruels. |
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