Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Paru le : 01/10/2020 |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
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[article]
Titre : ÉTUDE PRÉLIMINAIRE : influence de la musique sur le contrôle neuromusculaire en anticipation du genou chez des sujets asymptomatiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Océane Euvé ; Quentin Provost ; Yven Lebreton, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 25-35 Langues : Français (fre) Mots-clés : Contrôle neuro-musculaire Genou Musique Résumé : Le contrôle neuromusculaire (CNM) est un élément du système sensorimoteur qui joue un rôle important dans l’équilibre postural. Il est défini comme l’activation inconsciente d’un maintien dynamique qui se déclenche en préparation et en réponse à un mouvement ou à une mise en charge articulaire, afin de maintenir et de retrouver la stabilité fonctionnelle de l’articulation [1]. Il permet de maintenir l’homéostasie posturale. L’instant de déclenchement et la durée de l’anticipation (ajustement postural anticipatoire - APA) sont générés par l’aire motrice supplémentaire [2]. Ce CNM est essentiel dans la vie quotidienne et d’autant plus dans les activités sportives qui nécessitent pivots et sauts. Un mauvais CNM dans les activités sportives est associé à une surcharge des articulations et peut contribuer à des pathologies aiguës ou de surutilisation comme la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) [3] et le syndrome fémoro-patellaire (SFP) [4]. La rupture du LCA toucherait chaque année 3 à 8/10 000 personnes [5] et le SFP toucherait 1/4 des personnes physiquement actives [4]. Il est donc primordial d’optimiser le CNM au niveau de cette articulation afin de réduire ou au moins de contenir la prévalence de ces pathologies.
Pour cela, une durée de pré-activation musculaire, durée entre l’activation du muscle et la perturbation, majorée [6], permet au muscle de se préparer plus tôt pour offrir une stabilité optimale à l’articulation lors de la perturbation. Une activité musculaire plus intense, quant à elle, apporte davantage de stabilité au genou en répondant à l’intensité de l’exercice demandé [7]. Un ratio de co-activation musculaire proche de 1 [8] permet d’assurer la stabilité articulaire adéquate. Un valgus de genou diminué [3] et un angle de flexion de genou augmenté [4], permettant d’amortir davantage les forces d’impact, seraient gage d’un bon CNM.
La musique, quant à elle, fait partie intégrante du quotidien. Elle s’invite même dans le milieu sportif, que ce soit lors de la pratique individuelle, avec des écouteurs ou des casques, ou bien lors de la pratique collective avec des enceintes. Elle a de multiples usages et sert tant à divertir qu’à motiver. Elle a d’ailleurs été interdite puis tolérée sous la responsabilité exclusive de son utilisateur par la fédération française d’athlétisme dans les manifestations hors stade [9].
Le stimulus acoustique surprenant (SAS), son fort, bref et intense, est le stimulus auditif le plus étudié. Il permet de diminuer le temps de réaction – temps qui s’écoule depuis l’émission du signal de départ jusqu’à l’initiation de la réponse musculaire [10] – des tâches simples [10, 11] comme des tâches complexes [12], chez des individus sains comme chez des individus pathologiques [13, 14]. Ce stimulus est également capable d’augmenter de 50 % l’amplitude du pic EMG lors du passage d’obstacle à la marche [12, 15].
En 2007, Mackinnon et al. [16] ont pu établir qu’un lien existait entre le SAS et l’APA à l’initiation de la marche. Plus le SAS était proche du signal de départ plus il induisait une augmentation de la durée et de l’amplitude de l’APA.
De plus, en 2012, Delval et al. [17] ont observé que les sujets initiaient un APA en réponse au SAS présenté 1,4 s avant le signal visuel de départ, qui ressemblait fortement à l’APA déclenché après le signal de départ. Ce stimulus auditif seul peut donc engendrer une réponse motrice, bien que les sujets aient conscience de ne pas devoir y réagir.
Par ailleurs, la musique a intrigué le monde scientifique par sa forte relation avec notre système moteur. En effet, il est difficile de ne pas taper du pied ou des mains en entendant une musique rythmée. Bengtsson et al. [18] ont découvert en 2009 que la musique rythmée activait l’aire motrice secondaire. Celle-ci, située dans le lobe frontal, est composée de l’aire prémotrice impliquée dans l’organisation des mouvements du tronc à partir d’informations sensorielles et de l’aire motrice supplémentaire qui permet la programmation et la coordination du mouvement.
La musique rapide augmente la distance parcourue à vélo, la puissance, la vitesse de pédalage [22], ainsi que la vitesse de marche lors du test de marche de 6 min chez les enfants [19]. En revanche, chez des cyclistes de haut niveau, aucune différence dans la performance n’a été mise en évidence [20]. Edworthy et Waring [21] ont noté que la musique rapide augmentait la vitesse de course d’autant plus que le volume sonore était important.
Bigliassi et al. [22] ont remarqué que sur la fin de l’exercice physique, quand le sujet est le plus fatigué, le stimulus audiovisuel motivationnel engendrait une plus grande force produite qu’avec un stimulus neutre ou l’absence de stimulus. Les sportifs risqueraient alors d’aller au-delà de leurs capacités et de se blesser.
Sachant que la musique stimule certains paramètres musculaires et que plus la musique est rapide plus elle les stimule, il est pertinent de se demander ce qu’il en est concernant les paramètres neuromusculaires. La musique semble activer l’aire motrice supplémentaire et l’APA semble être généré dans l’aire motrice supplémentaire, le lien entre ces deux entités ne demande donc qu’à être exploré. De plus, les outils d’écoute étant divers, les conséquences sur le corps humain peuvent différer. En effet, entre le casque qui peut isoler du monde extérieur et qui diffuse la musique directement au niveau de l’oreille et l’enceinte qui diffuse un son mélangé aux bruits de l’environnement, les influences peuvent ne pas être identiques.
L’objectif principal était d’analyser l’influence de l’écoute d’une musique rapide, via un casque audio, sur la durée de pré-activation de muscles ayant une influence sur le genou, lors d’une tâche d’atterrissage, chez des sujets asymptomatiques. L’hypothèse était que l’écoute de musique rapide avec un casque entraînerait une activation plus précoce de ces muscles.
Les objectifs secondaires étaient d’analyser l’influence de l’écoute d’une musique rapide, via un casque audio, d’une part sur la moyenne des activités et sur la co-activation de ces muscles 150 ms avant l’impact au sol, et d’autre part sur les angles de valgus et de flexion maximaux au cours de la phase d’atterrissage. Les hypothèses avancées étaient que l’écoute de musique rapide avec un casque entraînerait une activité musculaire plus intense, un ratio de co-activation qui se rapproche de 1, un angle de valgus du genou diminué et un angle de flexion du genou augmenté.
Que les hypothèses soient validées ou non, les kinésithérapeutes pourront intégrer les résultats de cette étude dans leur pratique. En effet, si elles sont validées, l’écoute de musique rapide avec un casque faciliterait le CNM. En prophylaxie, ils pourraient ainsi conseiller à leurs patients sportifs de pratiquer leur sport dans ces conditions. Ils pourraient également l’utiliser dans leurs cabinets en début de rééducation neuromusculaire dans un souci de progression.
À l’inverse, si elles sont invalidées, les MK pourront la déconseiller à leurs patients sportifs et l’utiliser en fin de rééducation neuromusculaire afin d’ajouter de la difficulté aux exercices.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89604
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 25-35[article] ÉTUDE PRÉLIMINAIRE : influence de la musique sur le contrôle neuromusculaire en anticipation du genou chez des sujets asymptomatiques [texte imprimé] / Océane Euvé ; Quentin Provost ; Yven Lebreton, Auteur . - 2020 . - p. 25-35.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 25-35
Mots-clés : Contrôle neuro-musculaire Genou Musique Résumé : Le contrôle neuromusculaire (CNM) est un élément du système sensorimoteur qui joue un rôle important dans l’équilibre postural. Il est défini comme l’activation inconsciente d’un maintien dynamique qui se déclenche en préparation et en réponse à un mouvement ou à une mise en charge articulaire, afin de maintenir et de retrouver la stabilité fonctionnelle de l’articulation [1]. Il permet de maintenir l’homéostasie posturale. L’instant de déclenchement et la durée de l’anticipation (ajustement postural anticipatoire - APA) sont générés par l’aire motrice supplémentaire [2]. Ce CNM est essentiel dans la vie quotidienne et d’autant plus dans les activités sportives qui nécessitent pivots et sauts. Un mauvais CNM dans les activités sportives est associé à une surcharge des articulations et peut contribuer à des pathologies aiguës ou de surutilisation comme la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) [3] et le syndrome fémoro-patellaire (SFP) [4]. La rupture du LCA toucherait chaque année 3 à 8/10 000 personnes [5] et le SFP toucherait 1/4 des personnes physiquement actives [4]. Il est donc primordial d’optimiser le CNM au niveau de cette articulation afin de réduire ou au moins de contenir la prévalence de ces pathologies.
Pour cela, une durée de pré-activation musculaire, durée entre l’activation du muscle et la perturbation, majorée [6], permet au muscle de se préparer plus tôt pour offrir une stabilité optimale à l’articulation lors de la perturbation. Une activité musculaire plus intense, quant à elle, apporte davantage de stabilité au genou en répondant à l’intensité de l’exercice demandé [7]. Un ratio de co-activation musculaire proche de 1 [8] permet d’assurer la stabilité articulaire adéquate. Un valgus de genou diminué [3] et un angle de flexion de genou augmenté [4], permettant d’amortir davantage les forces d’impact, seraient gage d’un bon CNM.
La musique, quant à elle, fait partie intégrante du quotidien. Elle s’invite même dans le milieu sportif, que ce soit lors de la pratique individuelle, avec des écouteurs ou des casques, ou bien lors de la pratique collective avec des enceintes. Elle a de multiples usages et sert tant à divertir qu’à motiver. Elle a d’ailleurs été interdite puis tolérée sous la responsabilité exclusive de son utilisateur par la fédération française d’athlétisme dans les manifestations hors stade [9].
Le stimulus acoustique surprenant (SAS), son fort, bref et intense, est le stimulus auditif le plus étudié. Il permet de diminuer le temps de réaction – temps qui s’écoule depuis l’émission du signal de départ jusqu’à l’initiation de la réponse musculaire [10] – des tâches simples [10, 11] comme des tâches complexes [12], chez des individus sains comme chez des individus pathologiques [13, 14]. Ce stimulus est également capable d’augmenter de 50 % l’amplitude du pic EMG lors du passage d’obstacle à la marche [12, 15].
En 2007, Mackinnon et al. [16] ont pu établir qu’un lien existait entre le SAS et l’APA à l’initiation de la marche. Plus le SAS était proche du signal de départ plus il induisait une augmentation de la durée et de l’amplitude de l’APA.
De plus, en 2012, Delval et al. [17] ont observé que les sujets initiaient un APA en réponse au SAS présenté 1,4 s avant le signal visuel de départ, qui ressemblait fortement à l’APA déclenché après le signal de départ. Ce stimulus auditif seul peut donc engendrer une réponse motrice, bien que les sujets aient conscience de ne pas devoir y réagir.
Par ailleurs, la musique a intrigué le monde scientifique par sa forte relation avec notre système moteur. En effet, il est difficile de ne pas taper du pied ou des mains en entendant une musique rythmée. Bengtsson et al. [18] ont découvert en 2009 que la musique rythmée activait l’aire motrice secondaire. Celle-ci, située dans le lobe frontal, est composée de l’aire prémotrice impliquée dans l’organisation des mouvements du tronc à partir d’informations sensorielles et de l’aire motrice supplémentaire qui permet la programmation et la coordination du mouvement.
La musique rapide augmente la distance parcourue à vélo, la puissance, la vitesse de pédalage [22], ainsi que la vitesse de marche lors du test de marche de 6 min chez les enfants [19]. En revanche, chez des cyclistes de haut niveau, aucune différence dans la performance n’a été mise en évidence [20]. Edworthy et Waring [21] ont noté que la musique rapide augmentait la vitesse de course d’autant plus que le volume sonore était important.
Bigliassi et al. [22] ont remarqué que sur la fin de l’exercice physique, quand le sujet est le plus fatigué, le stimulus audiovisuel motivationnel engendrait une plus grande force produite qu’avec un stimulus neutre ou l’absence de stimulus. Les sportifs risqueraient alors d’aller au-delà de leurs capacités et de se blesser.
Sachant que la musique stimule certains paramètres musculaires et que plus la musique est rapide plus elle les stimule, il est pertinent de se demander ce qu’il en est concernant les paramètres neuromusculaires. La musique semble activer l’aire motrice supplémentaire et l’APA semble être généré dans l’aire motrice supplémentaire, le lien entre ces deux entités ne demande donc qu’à être exploré. De plus, les outils d’écoute étant divers, les conséquences sur le corps humain peuvent différer. En effet, entre le casque qui peut isoler du monde extérieur et qui diffuse la musique directement au niveau de l’oreille et l’enceinte qui diffuse un son mélangé aux bruits de l’environnement, les influences peuvent ne pas être identiques.
L’objectif principal était d’analyser l’influence de l’écoute d’une musique rapide, via un casque audio, sur la durée de pré-activation de muscles ayant une influence sur le genou, lors d’une tâche d’atterrissage, chez des sujets asymptomatiques. L’hypothèse était que l’écoute de musique rapide avec un casque entraînerait une activation plus précoce de ces muscles.
Les objectifs secondaires étaient d’analyser l’influence de l’écoute d’une musique rapide, via un casque audio, d’une part sur la moyenne des activités et sur la co-activation de ces muscles 150 ms avant l’impact au sol, et d’autre part sur les angles de valgus et de flexion maximaux au cours de la phase d’atterrissage. Les hypothèses avancées étaient que l’écoute de musique rapide avec un casque entraînerait une activité musculaire plus intense, un ratio de co-activation qui se rapproche de 1, un angle de valgus du genou diminué et un angle de flexion du genou augmenté.
Que les hypothèses soient validées ou non, les kinésithérapeutes pourront intégrer les résultats de cette étude dans leur pratique. En effet, si elles sont validées, l’écoute de musique rapide avec un casque faciliterait le CNM. En prophylaxie, ils pourraient ainsi conseiller à leurs patients sportifs de pratiquer leur sport dans ces conditions. Ils pourraient également l’utiliser dans leurs cabinets en début de rééducation neuromusculaire dans un souci de progression.
À l’inverse, si elles sont invalidées, les MK pourront la déconseiller à leurs patients sportifs et l’utiliser en fin de rééducation neuromusculaire afin d’ajouter de la difficulté aux exercices.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89604 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtHARCÈLEMENT MORAL AU TRAVAIL : détection et accompagnement des patients en souffrance physique et psychologique / Anne-Françoise Chaperon in Kinésithérapie scientifique, 624 (Octobre 2020)
[article]
Titre : HARCÈLEMENT MORAL AU TRAVAIL : détection et accompagnement des patients en souffrance physique et psychologique Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne-Françoise Chaperon Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 37-42 Langues : Français (fre) Mots-clés : Dépression Législation droit du travail Harcèlement risques psychosociaux au travail Stress post-traumatique Résumé : Le sujet du harcèlement moral est resté longtemps tabou, et ce n’est qu’à la fin des années 90 que la psychiatre-psychanalyste Marie-France Hirigoyen [1] pour la première fois en France nomme et décrit le phénomène. La définition qu'elle donne du harcèlement moral au travail est assez large, et permet de commencer à entrevoir le fait que le harcèlement se constitue de mille petits agissements qui, pris isolément, ne seraient pas considérés comme très marquants.
« Toute conduite abusive (geste, parole, comportement, attitude...) qui porte atteinte, par sa répétition ou sa systématisation, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne, mettant en péril l’emploi de celle-ci ou dégradant le climat de travail. ».
La notion de répétition est essentielle dans cette définition, un acte unique, aussi violent ou désagréable soit-il pour celui qui le subit, n’est pas considéré comme un comportement harcelant.
Quatre années après la sortie de ce livre, la justice s’inspire de cette définition psychiatrique pour légiférer sur ce sujet, le harcèlement moral au travail étant susceptible d’être puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Ces peines ont d’ailleurs par la suite été doublées. Voici donc ce que dit l’article L. 1152-1du Code du travail :
« Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. ».Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89607
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 37-42[article] HARCÈLEMENT MORAL AU TRAVAIL : détection et accompagnement des patients en souffrance physique et psychologique [texte imprimé] / Anne-Françoise Chaperon . - 2020 . - p. 37-42.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 37-42
Mots-clés : Dépression Législation droit du travail Harcèlement risques psychosociaux au travail Stress post-traumatique Résumé : Le sujet du harcèlement moral est resté longtemps tabou, et ce n’est qu’à la fin des années 90 que la psychiatre-psychanalyste Marie-France Hirigoyen [1] pour la première fois en France nomme et décrit le phénomène. La définition qu'elle donne du harcèlement moral au travail est assez large, et permet de commencer à entrevoir le fait que le harcèlement se constitue de mille petits agissements qui, pris isolément, ne seraient pas considérés comme très marquants.
« Toute conduite abusive (geste, parole, comportement, attitude...) qui porte atteinte, par sa répétition ou sa systématisation, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne, mettant en péril l’emploi de celle-ci ou dégradant le climat de travail. ».
La notion de répétition est essentielle dans cette définition, un acte unique, aussi violent ou désagréable soit-il pour celui qui le subit, n’est pas considéré comme un comportement harcelant.
Quatre années après la sortie de ce livre, la justice s’inspire de cette définition psychiatrique pour légiférer sur ce sujet, le harcèlement moral au travail étant susceptible d’être puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Ces peines ont d’ailleurs par la suite été doublées. Voici donc ce que dit l’article L. 1152-1du Code du travail :
« Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. ».Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89607 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLa prévention des troubles musculo-squelettiques chez le musicien / Céleste Rousseau in Kinésithérapie scientifique, 624 (Octobre 2020)
[article]
Titre : La prévention des troubles musculo-squelettiques chez le musicien Type de document : texte imprimé Auteurs : Céleste Rousseau Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 52-55 Langues : Français (fre) Mots-clés : Maladies ostéomusculaires Résumé : Les troubles musculo-squelettiques liés à l’exécution musicale (TMEM) ont été définis comme tout/toute « douleur, faiblesse, perte de contrôle, engourdissement, fourmillement ou tout autre symptôme qui interagirait avec la capacité [du musicien] à jouer au niveau auquel il est habitué. » [1].
Les facteurs de risque de développement de ces troubles ont été décrits par de nombreux auteurs et, même si les connaissances manquent encore à ce sujet, on constate que la plupart d’entre eux peuvent être modifiés afin de prévenir le développement de troubles musculo-squelettiques (TMS).
Néanmoins, on constate que la prévention de ces troubles spécifiques aux musiciens n’en est encore qu’à ses prémices alors qu’elle devrait être déjà très développée dans les établissements de formation des musiciens comme au sein des structures qui les emploient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89622
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 52-55[article] La prévention des troubles musculo-squelettiques chez le musicien [texte imprimé] / Céleste Rousseau . - 2020 . - p. 52-55.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 52-55
Mots-clés : Maladies ostéomusculaires Résumé : Les troubles musculo-squelettiques liés à l’exécution musicale (TMEM) ont été définis comme tout/toute « douleur, faiblesse, perte de contrôle, engourdissement, fourmillement ou tout autre symptôme qui interagirait avec la capacité [du musicien] à jouer au niveau auquel il est habitué. » [1].
Les facteurs de risque de développement de ces troubles ont été décrits par de nombreux auteurs et, même si les connaissances manquent encore à ce sujet, on constate que la plupart d’entre eux peuvent être modifiés afin de prévenir le développement de troubles musculo-squelettiques (TMS).
Néanmoins, on constate que la prévention de ces troubles spécifiques aux musiciens n’en est encore qu’à ses prémices alors qu’elle devrait être déjà très développée dans les établissements de formation des musiciens comme au sein des structures qui les emploient.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89622 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLa recherche en pratique : une étude pilote / Thibaut Mussigmann in Kinésithérapie scientifique, 624 (Octobre 2020)
[article]
Titre : La recherche en pratique : une étude pilote Type de document : texte imprimé Auteurs : Thibaut Mussigmann, Auteur ; Charles Quesada, Auteur ; Geoffroy Trouveroy, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 43-48 Langues : Français (fre) Résumé : En France, la pratique clinique des soins en kinésithérapie a l’obligation (Art. R. 4321-80 du code de Déontologie) d’être fondée sur les données actuelles de la Science (Evidence-Based Practice). Pour répondre à ce standard du soin basé sur la preuve, la recherche clinique en kinésithérapie permettant la validation des techniques et leur développement doit s’inscrire dans les règles internationales faisant consensus dans le monde de la recherche clinique. La kinésithérapie actuelle évolue afin de s’inscrire dans une telle démarche scientifique et ainsi accéder à une pleine légitimité d’exercice. Ceci nécessite toutefois une formation aux pratiques de la recherche clinique scientifique afin que les kinésithérapeutes praticiens comme chercheurs puissent être les acteurs de cette évolution.
Nous souhaitons par ce travail réactualiser la définition de l’étude pilote et souligner sa pertinence dans le contexte actuel où la réalisation d’une étude contrôlée randomisée (ECR) est un exercice fastidieux administrativement mais aussi coûteux sur le plan financier et humain puisqu’elles mobilisent des ressources importantes. Effectivement, le recrutement des patients et les durées d’inclusions sur plusieurs mois, voire années, pour atteindre un effectif suffisant de sujets sont autant de raisons qui font que ce protocole doit fonctionner. Il ne s’agit pas en cours d’étude, de se rendre compte que l’échelle de mesure n’est pas pratique à réaliser où que la condition contrôle (e.g. le placebo) n’est pas pertinente [1, 2] . Ces raisons, que nous détaillerons par la suite, font de l’étude pilote un outil particulièrement intéressant, voire indispensable sur le plan scientifique et éthique pour définir les caractéristiques expérimentales pertinentes et nécessaires au succès d’une future ECR [3].
L’objet de ce travail est donc de fournir des outils de compréhension méthodologique pour mieux appréhender un type d’étude particulier, les études pilotes et par extension la réalisation des études randomisées et contrôlées (ECR), considérées comme étant le gold standard des études scientifiques investiguant l’efficacité d’un traitement ou d’une intervention [4]. Nous décrirons ici les conditions de réalisation de l’étude pilote afin d’apporter des informations claires sur la place qu’elles occupent dans le paysage scientifique. Cet article pourra être utile pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce type d’étude dont la réalisation présente un intérêt certain lorsqu’on en maîtrise les tenants et les aboutissants.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89623
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 43-48[article] La recherche en pratique : une étude pilote [texte imprimé] / Thibaut Mussigmann, Auteur ; Charles Quesada, Auteur ; Geoffroy Trouveroy, Auteur . - 2020 . - p. 43-48.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 43-48
Résumé : En France, la pratique clinique des soins en kinésithérapie a l’obligation (Art. R. 4321-80 du code de Déontologie) d’être fondée sur les données actuelles de la Science (Evidence-Based Practice). Pour répondre à ce standard du soin basé sur la preuve, la recherche clinique en kinésithérapie permettant la validation des techniques et leur développement doit s’inscrire dans les règles internationales faisant consensus dans le monde de la recherche clinique. La kinésithérapie actuelle évolue afin de s’inscrire dans une telle démarche scientifique et ainsi accéder à une pleine légitimité d’exercice. Ceci nécessite toutefois une formation aux pratiques de la recherche clinique scientifique afin que les kinésithérapeutes praticiens comme chercheurs puissent être les acteurs de cette évolution.
Nous souhaitons par ce travail réactualiser la définition de l’étude pilote et souligner sa pertinence dans le contexte actuel où la réalisation d’une étude contrôlée randomisée (ECR) est un exercice fastidieux administrativement mais aussi coûteux sur le plan financier et humain puisqu’elles mobilisent des ressources importantes. Effectivement, le recrutement des patients et les durées d’inclusions sur plusieurs mois, voire années, pour atteindre un effectif suffisant de sujets sont autant de raisons qui font que ce protocole doit fonctionner. Il ne s’agit pas en cours d’étude, de se rendre compte que l’échelle de mesure n’est pas pratique à réaliser où que la condition contrôle (e.g. le placebo) n’est pas pertinente [1, 2] . Ces raisons, que nous détaillerons par la suite, font de l’étude pilote un outil particulièrement intéressant, voire indispensable sur le plan scientifique et éthique pour définir les caractéristiques expérimentales pertinentes et nécessaires au succès d’une future ECR [3].
L’objet de ce travail est donc de fournir des outils de compréhension méthodologique pour mieux appréhender un type d’étude particulier, les études pilotes et par extension la réalisation des études randomisées et contrôlées (ECR), considérées comme étant le gold standard des études scientifiques investiguant l’efficacité d’un traitement ou d’une intervention [4]. Nous décrirons ici les conditions de réalisation de l’étude pilote afin d’apporter des informations claires sur la place qu’elles occupent dans le paysage scientifique. Cet article pourra être utile pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce type d’étude dont la réalisation présente un intérêt certain lorsqu’on en maîtrise les tenants et les aboutissants.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89623 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLes 4 saisons / Christian Dauzac in Kinésithérapie scientifique, 624 (Octobre 2020)
[article]
Titre : Les 4 saisons Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Dauzac, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 1 Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89627
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 1[article] Les 4 saisons [texte imprimé] / Christian Dauzac, Auteur . - 2020 . - p. 1.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 1
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89627 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtMise au point sur le syndrome du défilé thoraco-bachial et le syndrome du plexus brachial : examen clinique spécifique (pour tous) et protocole de rééducation / Jean-Michel Martin in Kinésithérapie scientifique, 624 (Octobre 2020)
[article]
Titre : Mise au point sur le syndrome du défilé thoraco-bachial et le syndrome du plexus brachial : examen clinique spécifique (pour tous) et protocole de rééducation Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Michel Martin ; Eric Chave ; Serge Couzan Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 13-24 Langues : Français (fre) Mots-clés : Syndrome du défilé thoracobrachial Plexus brachial Résumé : La rééducation est le traitement de référence du syndrome du défilé thoraco-brachial (SDTB) et du syndrome du plexus brachial (SPB) en l’absence de complication chirurgicale mais elle doit être adaptée et réalisée de manière rigoureuse au risque d’aggraver le patient. Ces syndromes sont fréquents, souvent associés aux pathologies de la colonne cervicale, de l’épaule, du coude et du poignet et doivent être intégrés aux troubles musculo-squelettiques (TMS) dont le coût socio-économique est important.
Par un examen clinique simple (1 signe, 2 manœuvres), nous proposons de différencier le syndrome de compression (SDTB) du syndrome de mise en tension du plexus brachial sans compression vasculaire (SPB). Cet examen, facilement reproductible, doit être réalisé par tous les acteurs de santé (kinésithérapeutes, médecins, chirurgiens) pour permettre un diagnostic précis avec 3 entités spécifiques et un suivi objectif.
Un protocole de rééducation adaptatif est décrit avec 10 phases qui doivent être réalisées systématiquement. Ce protocole est coordonné en fonction de la sévérité des syndromes et dans certaines formes spécifiques. Le kinésithérapeute devient le garant de l’efficacité du traitement médical. Des formations de type DPC sont parfois nécessaires et contribuent à une prise en charge optimale des patients.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89630
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 13-24[article] Mise au point sur le syndrome du défilé thoraco-bachial et le syndrome du plexus brachial : examen clinique spécifique (pour tous) et protocole de rééducation [texte imprimé] / Jean-Michel Martin ; Eric Chave ; Serge Couzan . - 2020 . - p. 13-24.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 13-24
Mots-clés : Syndrome du défilé thoracobrachial Plexus brachial Résumé : La rééducation est le traitement de référence du syndrome du défilé thoraco-brachial (SDTB) et du syndrome du plexus brachial (SPB) en l’absence de complication chirurgicale mais elle doit être adaptée et réalisée de manière rigoureuse au risque d’aggraver le patient. Ces syndromes sont fréquents, souvent associés aux pathologies de la colonne cervicale, de l’épaule, du coude et du poignet et doivent être intégrés aux troubles musculo-squelettiques (TMS) dont le coût socio-économique est important.
Par un examen clinique simple (1 signe, 2 manœuvres), nous proposons de différencier le syndrome de compression (SDTB) du syndrome de mise en tension du plexus brachial sans compression vasculaire (SPB). Cet examen, facilement reproductible, doit être réalisé par tous les acteurs de santé (kinésithérapeutes, médecins, chirurgiens) pour permettre un diagnostic précis avec 3 entités spécifiques et un suivi objectif.
Un protocole de rééducation adaptatif est décrit avec 10 phases qui doivent être réalisées systématiquement. Ce protocole est coordonné en fonction de la sévérité des syndromes et dans certaines formes spécifiques. Le kinésithérapeute devient le garant de l’efficacité du traitement médical. Des formations de type DPC sont parfois nécessaires et contribuent à une prise en charge optimale des patients.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89630 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtPhysiologie et applications des stimulations vibratoires transcutanées en rééducation de la main / Denis Gerlac in Kinésithérapie scientifique, 624 (Octobre 2020)
[article]
Titre : Physiologie et applications des stimulations vibratoires transcutanées en rééducation de la main Type de document : texte imprimé Auteurs : Denis Gerlac Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 3-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : Analgésiques Mobilisation Main stimulation vibratoire transcutanée Résumé : Les effets bénéfiques des stimulations vibratoires transcutanées (SVT) appliquées sur la peau et les tissus sous-jacents sont connus depuis l’Antiquité.
En rééducation, il y a 2 effets générés par les vibrations qui sont intéressants à connaître et à utiliser. Le premier est l’antalgie que les stimulations vibratoires procurent instantanément dès qu’elles sont appliquées [2-5], le second est l’aide à la mobilisation qu’elles offrent en facilitant le relâchement du muscle dont le tendon est vibré [6-10].
L’intérêt d’utiliser les vibrations en rééducation de la main tient au fait que les effets néfastes de l’immobilisation (production d’adhérences tendino-périostées ainsi que de rétractions capsulo-ligamentaires) sont la source d’incapacité fonctionnelle durable. En effet, raideurs articulaires et allongements des délais de récupérations sont systématiquement observés après une immobilisation prolongée.
De ce fait, les protocoles utilisés aujourd’hui en rééducation de la main riment régulièrement avec mobilisations immédiates [11-20]. Ces dernières permettent de lutter efficacement contre la survenue de cette raideur et ainsi permettent de hâter la récupération fonctionnelle. Cela équivaut à une reprise plus rapide des activités professionnelles, sportives...C’est dans ce contexte que les vibrations apportent un grand confort de travail pour le rééducateur. Tout le monde comprend qu’il n’est pas aisé au premier abord de mobiliser une chaîne poly-articulaire digitale alors qu’un de ses maillons est fragilisé (exemple : par une fracture). Cet exercice semble plutôt périlleux. Et bien, avec les vibrations, on trouve un moyen efficace et fiable de faciliter ces mobilisations.
Cet article propose d’expliquer comment fonctionnent les vibrations appliquées sur le corps et surtout de montrer comment utiliser à bon escient ces vibrations en rééducation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89633
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 3-11[article] Physiologie et applications des stimulations vibratoires transcutanées en rééducation de la main [texte imprimé] / Denis Gerlac . - 2020 . - p. 3-11.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 624 (Octobre 2020) . - p. 3-11
Mots-clés : Analgésiques Mobilisation Main stimulation vibratoire transcutanée Résumé : Les effets bénéfiques des stimulations vibratoires transcutanées (SVT) appliquées sur la peau et les tissus sous-jacents sont connus depuis l’Antiquité.
En rééducation, il y a 2 effets générés par les vibrations qui sont intéressants à connaître et à utiliser. Le premier est l’antalgie que les stimulations vibratoires procurent instantanément dès qu’elles sont appliquées [2-5], le second est l’aide à la mobilisation qu’elles offrent en facilitant le relâchement du muscle dont le tendon est vibré [6-10].
L’intérêt d’utiliser les vibrations en rééducation de la main tient au fait que les effets néfastes de l’immobilisation (production d’adhérences tendino-périostées ainsi que de rétractions capsulo-ligamentaires) sont la source d’incapacité fonctionnelle durable. En effet, raideurs articulaires et allongements des délais de récupérations sont systématiquement observés après une immobilisation prolongée.
De ce fait, les protocoles utilisés aujourd’hui en rééducation de la main riment régulièrement avec mobilisations immédiates [11-20]. Ces dernières permettent de lutter efficacement contre la survenue de cette raideur et ainsi permettent de hâter la récupération fonctionnelle. Cela équivaut à une reprise plus rapide des activités professionnelles, sportives...C’est dans ce contexte que les vibrations apportent un grand confort de travail pour le rééducateur. Tout le monde comprend qu’il n’est pas aisé au premier abord de mobiliser une chaîne poly-articulaire digitale alors qu’un de ses maillons est fragilisé (exemple : par une fracture). Cet exercice semble plutôt périlleux. Et bien, avec les vibrations, on trouve un moyen efficace et fiable de faciliter ces mobilisations.
Cet article propose d’expliquer comment fonctionnent les vibrations appliquées sur le corps et surtout de montrer comment utiliser à bon escient ces vibrations en rééducation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=89633 Exemplaires (1)
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