Centre de Documentation Campus Montignies
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Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Disponible Disponible |
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[article]
Titre : Contrainte et situation dans le soin, une approche phénoménologique Titre original : L’enfermement en questions Type de document : texte imprimé Auteurs : Flora Bastiani Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 51-56 Note générale : Dans cette contribution, la question de la situation – et plus précisément de la contrainte à être situé – sera mise en regard de celle, majeure, de la liberté. Afin de clarifier les relations entre ces termes, le cas de la contention physique en psychiatrie constituera le fil conducteur de cette réflexion. En effet, la situation du soignant, dans la scène de la contention, ouvre une dimension exemplaire, illustrant bien le paradoxe par lequel le geste de contention prive également le soignant de sa liberté. L’analyse trouvera un appui théorique important dans l’œuvre d’Emmanuel Levinas, permettant d’aborder la notion de fait – en tant que ce qui s’impose à nous avant de pouvoir devenir un objet de compréhension. Et, partant de cette détermination par le fait, s’ouvrira la possibilité du langage, comme une alternative à la seule dimension de l’être et du fait : non seulement comme réappropriation de la situation, mais aussi responsabilité à la liberté, en termes d’éthique. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80944
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 51-56[article] Contrainte et situation dans le soin, une approche phénoménologique = L’enfermement en questions [texte imprimé] / Flora Bastiani . - 2019 . - p. 51-56.
Dans cette contribution, la question de la situation – et plus précisément de la contrainte à être situé – sera mise en regard de celle, majeure, de la liberté. Afin de clarifier les relations entre ces termes, le cas de la contention physique en psychiatrie constituera le fil conducteur de cette réflexion. En effet, la situation du soignant, dans la scène de la contention, ouvre une dimension exemplaire, illustrant bien le paradoxe par lequel le geste de contention prive également le soignant de sa liberté. L’analyse trouvera un appui théorique important dans l’œuvre d’Emmanuel Levinas, permettant d’aborder la notion de fait – en tant que ce qui s’impose à nous avant de pouvoir devenir un objet de compréhension. Et, partant de cette détermination par le fait, s’ouvrira la possibilité du langage, comme une alternative à la seule dimension de l’être et du fait : non seulement comme réappropriation de la situation, mais aussi responsabilité à la liberté, en termes d’éthique.
Langues : Français (fre)
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 51-56
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DisponibleContraintes / Benjamain Quentin in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Contraintes Titre original : Enfermement(s) - Situation de la contrainte Type de document : texte imprimé Auteurs : Benjamain Quentin ; Manon Baverel Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 36-43 Note générale : Infirmières aux urgences psychiatriques, diplômées depuis 2015 et 2016, nous travaillons toutes deux dans ce service depuis deux ans. À travers ce témoignage, nous allons décrire la rencontre avec une patiente et son parcours, de l’arrivée aux urgences à celle en chambre d’isolement. Notre récit abordera notamment les contraintes de chacun, patients et soignants, lors d’une situation pouvant être considérée comme un « enfermement ». Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80945
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 36-43[article] Contraintes = Enfermement(s) - Situation de la contrainte [texte imprimé] / Benjamain Quentin ; Manon Baverel . - 2019 . - p. 36-43.
Infirmières aux urgences psychiatriques, diplômées depuis 2015 et 2016, nous travaillons toutes deux dans ce service depuis deux ans. À travers ce témoignage, nous allons décrire la rencontre avec une patiente et son parcours, de l’arrivée aux urgences à celle en chambre d’isolement. Notre récit abordera notamment les contraintes de chacun, patients et soignants, lors d’une situation pouvant être considérée comme un « enfermement ».
Langues : Français (fre)
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 36-43
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DisponibleÉditorial. Travail social entre clinique et rationalisme / Lin Grimaud in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Éditorial. Travail social entre clinique et rationalisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Lin Grimaud Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 7-8 Note générale : Venir en aide à quelqu’un suppose de faire une démarche pour comprendre de quoi il souffre et de quoi il a besoin pour aller mieux. Cet effort de conception se heurte à l’idéal de transparence du rationalisme managérial. Les travailleurs sociaux sont ainsi conduits à faire ce que Michel Foucault appelait l’histoire de « ce qui rend nécessaire une certaine forme de pensée », en l’occurrence le rationalisme positiviste. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80952
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 7-8[article] Éditorial. Travail social entre clinique et rationalisme [texte imprimé] / Lin Grimaud . - 2019 . - p. 7-8.
Venir en aide à quelqu’un suppose de faire une démarche pour comprendre de quoi il souffre et de quoi il a besoin pour aller mieux. Cet effort de conception se heurte à l’idéal de transparence du rationalisme managérial. Les travailleurs sociaux sont ainsi conduits à faire ce que Michel Foucault appelait l’histoire de « ce qui rend nécessaire une certaine forme de pensée », en l’occurrence le rationalisme positiviste.
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DisponibleEn marge du jeu / Zeplox Reims in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : En marge du jeu Titre original : L’enfermement en questions Type de document : texte imprimé Auteurs : Zeplox Reims Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 69-71 Note générale : 2007. Premiers pas dans les univers virtuels…
Je n’aime pas les jeux vidéo. Au début, c’est par curiosité que je me connecte à la plateforme de jeu en réseau gta, un jeu réputé hyper-violent. Comme je suis débutant, je choisis, parmi plus de deux cents « univers de jeu », un monde où il n’y a qu’une quinzaine de joueurs (sur certains, il peut y avoir jusqu’à quatre cents joueurs connectés en même temps). Je débarque donc dans ce jeu où tout a l’air possible et, comme il y a très peu de joueurs, je sympathise vite avec ceux qui sont en fait en train de réaliser un nouvel univers de jeu. Ils m’apprennent les rudiments en matière de commandes et me font partager leur vision de ce qu’ils cherchent à construire ; ensemble nous développons au fil des semaines toutes sortes d’environnements susceptibles d’accueillir aussi bien des joueurs qui aiment les cascades que ceux qui préfèrent les combats, les challenges ou les courses de véhicules…Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80953
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 69-71[article] En marge du jeu = L’enfermement en questions [texte imprimé] / Zeplox Reims . - 2019 . - p. 69-71.
2007. Premiers pas dans les univers virtuels…
Je n’aime pas les jeux vidéo. Au début, c’est par curiosité que je me connecte à la plateforme de jeu en réseau gta, un jeu réputé hyper-violent. Comme je suis débutant, je choisis, parmi plus de deux cents « univers de jeu », un monde où il n’y a qu’une quinzaine de joueurs (sur certains, il peut y avoir jusqu’à quatre cents joueurs connectés en même temps). Je débarque donc dans ce jeu où tout a l’air possible et, comme il y a très peu de joueurs, je sympathise vite avec ceux qui sont en fait en train de réaliser un nouvel univers de jeu. Ils m’apprennent les rudiments en matière de commandes et me font partager leur vision de ce qu’ils cherchent à construire ; ensemble nous développons au fil des semaines toutes sortes d’environnements susceptibles d’accueillir aussi bien des joueurs qui aiment les cascades que ceux qui préfèrent les combats, les challenges ou les courses de véhicules…
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DisponibleEnfermement / Dominique Perichon in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Enfermement Titre original : Circulations Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Perichon Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 83-90 Note générale : J’ai été enfermée quatre fois à l’hôpital psychiatrique.
Période faite de multiples allers-retours entre domicile et institution, déstabilisant. Pourquoi ai-je été enfermée dans cet endroit et suis-je passée de l’univers calfeutré de l’université où j’étais professeur à celui des couloirs froids de cet hôpital ? J’ai renoncé à chercher à le comprendre, toujours est-il que je me suis retrouvée projetée dans un milieu qui n’est celui de personne. Je pourrais évoquer les longs couloirs mal peints de l’endroit, si tant est qu’on puisse le qualifier ainsi, les chambres à trois lits, les douches collectives où l’on entend crier tous les matins, les cafards qui nous tenaient compagnie, en nombre, mais quatre épisodes me viennent particulièrement à l’esprit.Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80954
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 83-90[article] Enfermement = Circulations [texte imprimé] / Dominique Perichon . - 2019 . - p. 83-90.
J’ai été enfermée quatre fois à l’hôpital psychiatrique.
Période faite de multiples allers-retours entre domicile et institution, déstabilisant. Pourquoi ai-je été enfermée dans cet endroit et suis-je passée de l’univers calfeutré de l’université où j’étais professeur à celui des couloirs froids de cet hôpital ? J’ai renoncé à chercher à le comprendre, toujours est-il que je me suis retrouvée projetée dans un milieu qui n’est celui de personne. Je pourrais évoquer les longs couloirs mal peints de l’endroit, si tant est qu’on puisse le qualifier ainsi, les chambres à trois lits, les douches collectives où l’on entend crier tous les matins, les cafards qui nous tenaient compagnie, en nombre, mais quatre épisodes me viennent particulièrement à l’esprit.
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in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 83-90
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DisponibleEnfermement carcéral, imaginaire et pathologie de l’adaptation / Jérôme Englebert in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Enfermement carcéral, imaginaire et pathologie de l’adaptation Titre original : Enfermement(s) - Situation de la contrainte Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Englebert, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 22-30 Note générale : À Jean-Marie Gauthier
« Il semble que l’imagination qui hante à des degrés divers l’esprit de toute créature soit pressée de se séparer d’elle quand celle-ci ne lui propose que l’impossible et l’inaccessible pour extrême mission. Il faut admettre que la poésie n’est pas partout souveraine. »
René Char, Feuillets d’Hypnos, 1946, p. 132.
Il faut bien reconnaître que l’imaginaire est le grand oublié de l’horizon épistémologique des sciences humaines. Selon la conception que nous allons exposer, il s’agit d’une dimension fondamentale de l’être humain, l’une de ses grandes attitudes subjectives. Cette perspective est, selon nous, l’apport le plus fondamental des travaux de Sami-Ali (1970, 1974, 1977, 1980, 1987, 1990, 1997), et c’est à partir des propositions théoriques de cet auteur, enrichies par les études de Sartre (1940) et de Bachelard (1942, 1957), que nous allons étudier ce « grand absent ».Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80955
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 22-30[article] Enfermement carcéral, imaginaire et pathologie de l’adaptation = Enfermement(s) - Situation de la contrainte [texte imprimé] / Jérôme Englebert, Auteur . - 2019 . - p. 22-30.
À Jean-Marie Gauthier
« Il semble que l’imagination qui hante à des degrés divers l’esprit de toute créature soit pressée de se séparer d’elle quand celle-ci ne lui propose que l’impossible et l’inaccessible pour extrême mission. Il faut admettre que la poésie n’est pas partout souveraine. »
René Char, Feuillets d’Hypnos, 1946, p. 132.
Il faut bien reconnaître que l’imaginaire est le grand oublié de l’horizon épistémologique des sciences humaines. Selon la conception que nous allons exposer, il s’agit d’une dimension fondamentale de l’être humain, l’une de ses grandes attitudes subjectives. Cette perspective est, selon nous, l’apport le plus fondamental des travaux de Sami-Ali (1970, 1974, 1977, 1980, 1987, 1990, 1997), et c’est à partir des propositions théoriques de cet auteur, enrichies par les études de Sartre (1940) et de Bachelard (1942, 1957), que nous allons étudier ce « grand absent ».
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DisponibleEnfermement et contention / Raphaël Carré in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Enfermement et contention Titre original : Enfermement(s) : Situation de la contrainte Type de document : texte imprimé Auteurs : Raphaël Carré Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 16-21 Note générale : Laurent Morlhon : Psychiatre au centre hospitalier Gérard Marchant, dans le pôle de psychiatrie en milieu pénitentiaire, tu as fait ta thèse sur le vécu des patients de la contention physique en psychiatrie. Une première question nous semble importante pour débuter cet échange : quelles sont les raisons, ou peut-être le constat, qui t’ont amené à t’intéresser à la problématique de la contention en psychiatrie ?
Raphaël Carré : Le point de départ n’était pas tant la contention, mais ce que le patient pouvait raconter de l’enfermement en psychiatrie. La contention est venue dans un second temps de la réflexion. Il fallait délimiter un champ au cours des entretiens avec les patients, et la problématique de la...Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80956
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 16-21[article] Enfermement et contention = Enfermement(s) : Situation de la contrainte [texte imprimé] / Raphaël Carré . - 2019 . - p. 16-21.
Laurent Morlhon : Psychiatre au centre hospitalier Gérard Marchant, dans le pôle de psychiatrie en milieu pénitentiaire, tu as fait ta thèse sur le vécu des patients de la contention physique en psychiatrie. Une première question nous semble importante pour débuter cet échange : quelles sont les raisons, ou peut-être le constat, qui t’ont amené à t’intéresser à la problématique de la contention en psychiatrie ?
Raphaël Carré : Le point de départ n’était pas tant la contention, mais ce que le patient pouvait raconter de l’enfermement en psychiatrie. La contention est venue dans un second temps de la réflexion. Il fallait délimiter un champ au cours des entretiens avec les patients, et la problématique de la...
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DisponibleIntroduction. Enfermer, être enfermé, s’enfermer / Blandine Ponet in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Introduction. Enfermer, être enfermé, s’enfermer Type de document : texte imprimé Auteurs : Blandine Ponet Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 9-10 Note générale : Ouverture, multiculturalisme, liberté sexuelle, ce début de xxie siècle semble opposer un refus général des lignes de contrainte. Pourtant, la nouvelle mobilité planétaire se double d’une fouille accrue dans les aéroports et l’ouverture de l’espace européen, d’un renforcement du contrôle aux frontières de l’Union. Et l’engouement des ouvertures s’accompagne de la réapparition des limites à la liberté de circulation des personnes et d’une tendance à l’isolement nationaliste. Dans ce monde de flux dématérialisés, de vies déterritorialisées, l’enfermement subsiste comme un fait bien réel. Dedans contre dehors, limites et libertés, bornes et protections, c’est aux marges que ça coince. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80958
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 9-10[article] Introduction. Enfermer, être enfermé, s’enfermer [texte imprimé] / Blandine Ponet . - 2019 . - p. 9-10.
Ouverture, multiculturalisme, liberté sexuelle, ce début de xxie siècle semble opposer un refus général des lignes de contrainte. Pourtant, la nouvelle mobilité planétaire se double d’une fouille accrue dans les aéroports et l’ouverture de l’espace européen, d’un renforcement du contrôle aux frontières de l’Union. Et l’engouement des ouvertures s’accompagne de la réapparition des limites à la liberté de circulation des personnes et d’une tendance à l’isolement nationaliste. Dans ce monde de flux dématérialisés, de vies déterritorialisées, l’enfermement subsiste comme un fait bien réel. Dedans contre dehors, limites et libertés, bornes et protections, c’est aux marges que ça coince.
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in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 9-10
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DisponibleLa Colifata, une clinique de l’ouvert / Alfredo Olivera in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : La Colifata, une clinique de l’ouvert Titre original : Circulations Type de document : texte imprimé Auteurs : Alfredo Olivera Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 91-98 Note générale : Fondé en 1865, l’hôpital Borda disposait en 1991 de 1 200 lits avec 60 % de patients hospitalisés depuis plus de dix ans. C’est dans ce lieu que nous avons inventé une pratique que nous appelons « altérative», pensée depuis une dimension politique, éthique/thérapeutique et esthétique. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80959
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 91-98[article] La Colifata, une clinique de l’ouvert = Circulations [texte imprimé] / Alfredo Olivera . - 2019 . - p. 91-98.
Fondé en 1865, l’hôpital Borda disposait en 1991 de 1 200 lits avec 60 % de patients hospitalisés depuis plus de dix ans. C’est dans ce lieu que nous avons inventé une pratique que nous appelons « altérative», pensée depuis une dimension politique, éthique/thérapeutique et esthétique.
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in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 91-98
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DisponibleLa désorganisation psychique chez l’enfant / Loïc Loidreau in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : La désorganisation psychique chez l’enfant Titre original : Les rubriques : Actualités du secteur Type de document : texte imprimé Auteurs : Loïc Loidreau Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 106-113 Note générale : Alors que le dsm V introduit la notion de trouble du spectre autistique (tsa), permettant ainsi que l’autisme règne en maître sur les pathologies développementales chez l’enfant dans la nosographie nord-américaine, nous proposons ici de nous décaler de cette lecture que nous considérons comme trop réductrice. En effet, si les pathologies qui relevaient jusqu’alors des troubles envahissants du développement (ted) (dsm iv) reposent sur le triumvirat trouble des interactions sociales, trouble de la communication et du langage et centres d’intérêt restreints, il est clair que, dans beaucoup de cas, cette symptomatologie ne peut être considérée comme suffisante pour expliquer les troubles présentés chez bon nombre d’enfants reçus par les pédopsychiatres. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80960
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 106-113[article] La désorganisation psychique chez l’enfant = Les rubriques : Actualités du secteur [texte imprimé] / Loïc Loidreau . - 2019 . - p. 106-113.
Alors que le dsm V introduit la notion de trouble du spectre autistique (tsa), permettant ainsi que l’autisme règne en maître sur les pathologies développementales chez l’enfant dans la nosographie nord-américaine, nous proposons ici de nous décaler de cette lecture que nous considérons comme trop réductrice. En effet, si les pathologies qui relevaient jusqu’alors des troubles envahissants du développement (ted) (dsm iv) reposent sur le triumvirat trouble des interactions sociales, trouble de la communication et du langage et centres d’intérêt restreints, il est clair que, dans beaucoup de cas, cette symptomatologie ne peut être considérée comme suffisante pour expliquer les troubles présentés chez bon nombre d’enfants reçus par les pédopsychiatres.
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DisponibleLa question de l’enfermement en EHPAD / Nathalie Conti in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : La question de l’enfermement en EHPAD Titre original : L’enfermement en questions Type de document : texte imprimé Auteurs : Nathalie Conti Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 63-68 Note générale : Au sein de l’ehpad où j’exerce en tant que psychologue, j’accompagne 84 résidents et leurs familles ou tuteurs. Parmi ces résidents, 13 vivent dans une unité dite « protégée » construite en 2007. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80962
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 63-68[article] La question de l’enfermement en EHPAD = L’enfermement en questions [texte imprimé] / Nathalie Conti . - 2019 . - p. 63-68.
Au sein de l’ehpad où j’exerce en tant que psychologue, j’accompagne 84 résidents et leurs familles ou tuteurs. Parmi ces résidents, 13 vivent dans une unité dite « protégée » construite en 2007.
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DisponibleL’enfermement à travers le prisme du droit / Dorothée Thoumyre in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : L’enfermement à travers le prisme du droit Titre original : Enfermement(s) - Situation de la contrainte Type de document : texte imprimé Auteurs : Dorothée Thoumyre Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 31-35 Note générale : Avant de se pencher sur l’enfermement, il faut en revenir au principe consacré par le droit, celui de la liberté. La liberté a été élevée au rang de droit fondamental de l’homme, tant au niveau national qu’international. La Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 proclame dans son article 3 que « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950 proclame également, dans son article 5, que « toute personne a droit à la liberté et à la sûreté » et que nul ne peut être privé de sa liberté sauf dans des cas limitativement énumérés, et selon les modalités prévues par la loi. Au niveau national, la liberté constitue même le premier des droits fondamentaux consacrés par la devise de la République figurant à l’article 2 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « Liberté, Égalité, Fraternité ». L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80971
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 31-35[article] L’enfermement à travers le prisme du droit = Enfermement(s) - Situation de la contrainte [texte imprimé] / Dorothée Thoumyre . - 2019 . - p. 31-35.
Avant de se pencher sur l’enfermement, il faut en revenir au principe consacré par le droit, celui de la liberté. La liberté a été élevée au rang de droit fondamental de l’homme, tant au niveau national qu’international. La Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 proclame dans son article 3 que « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950 proclame également, dans son article 5, que « toute personne a droit à la liberté et à la sûreté » et que nul ne peut être privé de sa liberté sauf dans des cas limitativement énumérés, et selon les modalités prévues par la loi. Au niveau national, la liberté constitue même le premier des droits fondamentaux consacrés par la devise de la République figurant à l’article 2 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « Liberté, Égalité, Fraternité ». L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleL’intervention sociale d’intérêt collectif, quel statut pour cette notion ? Quelle transmission possible ? / Sarah Ferrand in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : L’intervention sociale d’intérêt collectif, quel statut pour cette notion ? Quelle transmission possible ? Titre original : Les rubriques : Actualités du secteur Type de document : texte imprimé Auteurs : Sarah Ferrand Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 99-105 Note générale : L’expression « intervention sociale d’intérêt collectif » (isic) est apparue en 2004 dans les référentiels de la formation d’assistant de service social. L’introduction de cette nouvelle compétence est concomitante de la réingénierie de la formation d’assistant de service social de 2004, réingénierie qui se situe dans un contexte plus général des politiques européennes en matière de formation. À l’occasion d’une nouvelle réforme, nous avons trouvé opportun de proposer ici une réflexion critique sur la notion d’isic et de formuler des préconisations, qui trouveront, nous l’espérons, quelque écho pour la réforme à venir. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80974
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 99-105[article] L’intervention sociale d’intérêt collectif, quel statut pour cette notion ? Quelle transmission possible ? = Les rubriques : Actualités du secteur [texte imprimé] / Sarah Ferrand . - 2019 . - p. 99-105.
L’expression « intervention sociale d’intérêt collectif » (isic) est apparue en 2004 dans les référentiels de la formation d’assistant de service social. L’introduction de cette nouvelle compétence est concomitante de la réingénierie de la formation d’assistant de service social de 2004, réingénierie qui se situe dans un contexte plus général des politiques européennes en matière de formation. À l’occasion d’une nouvelle réforme, nous avons trouvé opportun de proposer ici une réflexion critique sur la notion d’isic et de formuler des préconisations, qui trouveront, nous l’espérons, quelque écho pour la réforme à venir.
Langues : Français (fre)
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 99-105
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DisponibleOvide, un exilé pas comme les nôtres : Ovide, exilé, relégué… / Jean-Luc Lévrier in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Ovide, un exilé pas comme les nôtres : Ovide, exilé, relégué… Titre original : Le social vu autrement : littérature Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Lévrier Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 128-134 Note générale : La meilleure raison que l’on ait de s’intéresser au poète latin Ovide est que c’est un grand poète. Mais ce n’est pas la seule.
Les amateurs de commémorations ont trouvé pertinent de parler de lui en 2018 parce que cette date est celle du deux millième anniversaire de sa mort ; ils avaient d’ailleurs commencé à le faire en 2017 avec l’accord des historiens de la littérature, lesquels ignorent si Ovide est mort en 17 ap. J.-C. – c’est toutefois la date le plus souvent retenue – ou en 18.
Nous voudrions ici attirer l’attention sur une troisième raison : Ovide a passé les huit – ou neuf – dernières années de sa vie en exil, et sa situation peut être comparée, à deux mille ans de distance, à celle des exilés de notre époque. Or, à y regarder de près, on découvre que la situation de l’un est le négatif de celle des autres.
Point par point.Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80975
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 128-134[article] Ovide, un exilé pas comme les nôtres : Ovide, exilé, relégué… = Le social vu autrement : littérature [texte imprimé] / Jean-Luc Lévrier . - 2019 . - p. 128-134.
La meilleure raison que l’on ait de s’intéresser au poète latin Ovide est que c’est un grand poète. Mais ce n’est pas la seule.
Les amateurs de commémorations ont trouvé pertinent de parler de lui en 2018 parce que cette date est celle du deux millième anniversaire de sa mort ; ils avaient d’ailleurs commencé à le faire en 2017 avec l’accord des historiens de la littérature, lesquels ignorent si Ovide est mort en 17 ap. J.-C. – c’est toutefois la date le plus souvent retenue – ou en 18.
Nous voudrions ici attirer l’attention sur une troisième raison : Ovide a passé les huit – ou neuf – dernières années de sa vie en exil, et sa situation peut être comparée, à deux mille ans de distance, à celle des exilés de notre époque. Or, à y regarder de près, on découvre que la situation de l’un est le négatif de celle des autres.
Point par point.
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DisponiblePasseur d’humanité / Jacques Loubet in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Passeur d’humanité Titre original : En direct Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Loubet Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 114-116 Note générale : La parole et l’écrit. Interroger la parole et l’écrit dans leurs effets de transmission.
La parole et l’écrit mettent en scène la vérité mais si la vérité peut être retrouvée, elle est écrite ailleurs. Est-ce que l’écriture a un pouvoir de renouvellement du langage ?
L’anthropologie va interroger les systèmes symboliques qui donnent du sens au monde. L’altérité comme objet de science, c’est la naissance de l’anthropologie. Elle serait tentée par cette phrase de Jean-Paul Sartre : « Tout homme fait de tous les hommes, qui les vaut tous et qui vaut n’importe qui. »
Mais « les termes ne valent pas par eux-mêmes, seules importent les relations » (Claude Lévi-Strauss).Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80976
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 114-116[article] Passeur d’humanité = En direct [texte imprimé] / Jacques Loubet . - 2019 . - p. 114-116.
La parole et l’écrit. Interroger la parole et l’écrit dans leurs effets de transmission.
La parole et l’écrit mettent en scène la vérité mais si la vérité peut être retrouvée, elle est écrite ailleurs. Est-ce que l’écriture a un pouvoir de renouvellement du langage ?
L’anthropologie va interroger les systèmes symboliques qui donnent du sens au monde. L’altérité comme objet de science, c’est la naissance de l’anthropologie. Elle serait tentée par cette phrase de Jean-Paul Sartre : « Tout homme fait de tous les hommes, qui les vaut tous et qui vaut n’importe qui. »
Mais « les termes ne valent pas par eux-mêmes, seules importent les relations » (Claude Lévi-Strauss).
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DisponiblePrévention primaire en psychiatrie, un travail d’ambiance / Jean-Paul Lanquetin in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Prévention primaire en psychiatrie, un travail d’ambiance Titre original : Circulations Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Paul Lanquetin Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 72-78 Note générale :
1
La question du droit des patients, qui constitue une déclinaison du droit du citoyen, s’est affirmée, en lien avec l’implication des associations d’usagers à la fin des années 1990, puis imposée dans notre paysage sociétal et disciplinaire. À titre d’exemple, la place croissante liée au concept de rétablissement, de la capacité d’agir ou « empowerment », l’exigence d’une identité de sujet et non de diagnostic signent ces évolutions majeures. Le législateur a traduit et entériné ces évolutions à de nombreuses occasions.Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80978
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 72-78[article] Prévention primaire en psychiatrie, un travail d’ambiance = Circulations [texte imprimé] / Jean-Paul Lanquetin . - 2019 . - p. 72-78.
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La question du droit des patients, qui constitue une déclinaison du droit du citoyen, s’est affirmée, en lien avec l’implication des associations d’usagers à la fin des années 1990, puis imposée dans notre paysage sociétal et disciplinaire. À titre d’exemple, la place croissante liée au concept de rétablissement, de la capacité d’agir ou « empowerment », l’exigence d’une identité de sujet et non de diagnostic signent ces évolutions majeures. Le législateur a traduit et entériné ces évolutions à de nombreuses occasions.
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in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 72-78
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DisponibleRéadaptation sociale : intervenir sur le social dans un monde privilégiant le physique / Josianne Crête in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Réadaptation sociale : intervenir sur le social dans un monde privilégiant le physique Titre original : Pour suivre Type de document : texte imprimé Auteurs : Josianne Crête Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 121-127 Note générale : Au Québec, plusieurs services sont offerts aux personnes ayant une déficience physique, tels que des services de prévention, de dépistage, de santé et d’attribution d’aides techniques (asssgim, 2006). À cela s’ajoutent les services de réadaptation, tant ceux de réadaptation fonctionnelle intensive que ceux de réadaptation axée sur l’intégration sociale (asssgim, 2006). Dans certaines régions géographiques, les services seront divisés selon les groupes d’âge desservis, enfants, adultes ou personnes âgées. Cependant, dans d’autres régions – souvent plus éloignées des grands centres –, les services sont offerts par les mêmes équipes pour l’ensemble des groupes d’âge. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80979
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 121-127[article] Réadaptation sociale : intervenir sur le social dans un monde privilégiant le physique = Pour suivre [texte imprimé] / Josianne Crête . - 2019 . - p. 121-127.
Au Québec, plusieurs services sont offerts aux personnes ayant une déficience physique, tels que des services de prévention, de dépistage, de santé et d’attribution d’aides techniques (asssgim, 2006). À cela s’ajoutent les services de réadaptation, tant ceux de réadaptation fonctionnelle intensive que ceux de réadaptation axée sur l’intégration sociale (asssgim, 2006). Dans certaines régions géographiques, les services seront divisés selon les groupes d’âge desservis, enfants, adultes ou personnes âgées. Cependant, dans d’autres régions – souvent plus éloignées des grands centres –, les services sont offerts par les mêmes équipes pour l’ensemble des groupes d’âge.
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in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 121-127
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DisponibleRencontres avec l’enfermement. Une réflexion sur le soin en psychiatrie / Livia Velpry in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Rencontres avec l’enfermement. Une réflexion sur le soin en psychiatrie Titre original : L’enfermement en questions Type de document : texte imprimé Auteurs : Livia Velpry Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 44-50 Note générale : De la violence à l’enfermement
Dans les services de psychiatrie publique où je me rends, au milieu des années 2000, pour y réaliser observations et entretiens, la violence préoccupe. Entre deux faits divers, les témoignages des soignants affluent. Beaucoup éprouvent le sentiment que la violence fait partie de leur quotidien. Ils y voient plusieurs explications. Certains rappellent que la maladie mentale peut produire des états qui sont intrinsèquement violents, mais également que l’environnement institutionnel génère, lui aussi, sa propre violence. Ces effets se cumulent. Autrement dit, la violence fait partie de l’ordinaire quand on s’occupe de troubles mentaux. Pour ces professionnels, si l’on en parle de plus en plus, c’est parce que la société d’aujourd’hui tolère moins cette violence, dans son effort de lisser les rapports sociaux. Les soignants des plus jeunes générations, qui n’ont pas été formés aux spécificités de la psychiatrie, sont régulièrement cités en exemple. D’autres – ou parfois les mêmes – mettent en cause la disparition de l’asile. Son caractère contenant assurait une fonction de sécurisation ; en outre, il avait un effet apaisant sur certaines pathologies. L’enfermement, en d’autres termes, avait ses vertus. Certes, les rapports entre soignants et patients y étaient plus musclés, mais on y était protégé. C’est au nom de cette protection que des services sont dits « ouverts » alors même que la porte d’entrée y est fermée. Elle est ouverte, mais sur demande.Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80980
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 44-50[article] Rencontres avec l’enfermement. Une réflexion sur le soin en psychiatrie = L’enfermement en questions [texte imprimé] / Livia Velpry . - 2019 . - p. 44-50.
De la violence à l’enfermement
Dans les services de psychiatrie publique où je me rends, au milieu des années 2000, pour y réaliser observations et entretiens, la violence préoccupe. Entre deux faits divers, les témoignages des soignants affluent. Beaucoup éprouvent le sentiment que la violence fait partie de leur quotidien. Ils y voient plusieurs explications. Certains rappellent que la maladie mentale peut produire des états qui sont intrinsèquement violents, mais également que l’environnement institutionnel génère, lui aussi, sa propre violence. Ces effets se cumulent. Autrement dit, la violence fait partie de l’ordinaire quand on s’occupe de troubles mentaux. Pour ces professionnels, si l’on en parle de plus en plus, c’est parce que la société d’aujourd’hui tolère moins cette violence, dans son effort de lisser les rapports sociaux. Les soignants des plus jeunes générations, qui n’ont pas été formés aux spécificités de la psychiatrie, sont régulièrement cités en exemple. D’autres – ou parfois les mêmes – mettent en cause la disparition de l’asile. Son caractère contenant assurait une fonction de sécurisation ; en outre, il avait un effet apaisant sur certaines pathologies. L’enfermement, en d’autres termes, avait ses vertus. Certes, les rapports entre soignants et patients y étaient plus musclés, mais on y était protégé. C’est au nom de cette protection que des services sont dits « ouverts » alors même que la porte d’entrée y est fermée. Elle est ouverte, mais sur demande.
Langues : Français (fre)
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleUn atelier philo au foyer de vie / Laurence Piquemal in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Un atelier philo au foyer de vie Titre original : Pour suivre Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurence Piquemal Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 117-120 Note générale : Mots, maux, pas de côté, hiatus, enfance, prison, marge…
Entretien réalisé par Thierry Ruiz
Michel Piquemal, ce philosophe pas comme les autres, a choisi d’aller à la rencontre de personnes accueillies au foyer de vie Les Catalpas, pour les amener à se réapproprier le terrain de la pensée.
Michel Piquemal, pouvez-vous me parler de votre parcours professionnel, de ses grandes lignes ?
M.P : Après mon bac, j’ai fait des études de philosophie, puis j’ai intégré sur concours l’École normale. J’ai alors enseigné en école primaire tout en menant de front un travail d’écrivain jeunesse et la reprise d’études universitaires par le télé-enseignement. J’ai terminé ces études par un doctorat de lettres modernes. Ensuite, grâce au succès de mes livres jeunesse, notamment ceux consacrés à la philosophie, je me suis mis en disponibilité de l’Éducation nationale afin de me consacrer totalement à l’écriture. D’une manière boulimique, puisque j’ai publié à ce jour près de deux cents ouvrages pour les enfants.Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80982
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 117-120[article] Un atelier philo au foyer de vie = Pour suivre [texte imprimé] / Laurence Piquemal . - 2019 . - p. 117-120.
Mots, maux, pas de côté, hiatus, enfance, prison, marge…
Entretien réalisé par Thierry Ruiz
Michel Piquemal, ce philosophe pas comme les autres, a choisi d’aller à la rencontre de personnes accueillies au foyer de vie Les Catalpas, pour les amener à se réapproprier le terrain de la pensée.
Michel Piquemal, pouvez-vous me parler de votre parcours professionnel, de ses grandes lignes ?
M.P : Après mon bac, j’ai fait des études de philosophie, puis j’ai intégré sur concours l’École normale. J’ai alors enseigné en école primaire tout en menant de front un travail d’écrivain jeunesse et la reprise d’études universitaires par le télé-enseignement. J’ai terminé ces études par un doctorat de lettres modernes. Ensuite, grâce au succès de mes livres jeunesse, notamment ceux consacrés à la philosophie, je me suis mis en disponibilité de l’Éducation nationale afin de me consacrer totalement à l’écriture. D’une manière boulimique, puisque j’ai publié à ce jour près de deux cents ouvrages pour les enfants.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleUn enfermement «identitaire» : les «mal convertis» / Dina Germanos Besson in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Un enfermement «identitaire» : les «mal convertis» Titre original : L’enfermement en questions Type de document : texte imprimé Auteurs : Dina Germanos Besson Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 57-62 Note générale : Sans doute le lecteur doit patienter un peu pour saisir le lien du jihadisme et du « renfermement », encore que le communautarisme ou la référence identitaire puisse en donner d’emblée une idée. Le phénomène jihadiste englobe plusieurs paramètres, ne pouvant se réduire à un seul. Dans cet article, nous privilégierons quelques aspects, l’étudiant comme et à partir des discours dans un environnement spécifique : la France. On ne peut conférer la même analyse du phénomène qui surgit dans différents pays, car il dépend du contexte. On n’est pas jihadiste pour les mêmes raisons, selon qu’on soit français, anglais, américain, occidental ou oriental, ce qui n’empêche pas de repérer des points communs – quoique chaque fois soit mobilisée la singularité des sujets. Le jihadisme est surtout le reflet d’un monde en crise, une modalité du « soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, […] l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu » (Marx, 1843). Ne gagnerait-on pas à envisager ces ressortissants à partir de ce que Freud désigne comme des « mal convertis » ? En effet, cet article récuse l’expression « radicalisation », mot enfermant annihilant la dimension subjective et singulière, à l’image du langage transparent du libéralisme. En chiffrant le niveau de radicalisation (peu radicalisé, moyennement radicalisé, très radicalisé), on ouvre la voie à une clinique de désendoctrinement qui n’est autre qu’une radicalisation à l’envers, vision binaire s’il en est. C’est pourquoi nous proposons d’abord de remplacer le mot « radicalisé » par « mal converti ». Ensuite, pour étudier les raisons de la conversion, nous analyserons les caractéristiques suivantes avec lesquelles le sujet doit se débrouiller : la déculturation et l’absence d’autorité, la laïcité, la marginalisation dans une société néo--libérale qui n’offre ni sens ni utopie. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80983
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 57-62[article] Un enfermement «identitaire» : les «mal convertis» = L’enfermement en questions [texte imprimé] / Dina Germanos Besson . - 2019 . - p. 57-62.
Sans doute le lecteur doit patienter un peu pour saisir le lien du jihadisme et du « renfermement », encore que le communautarisme ou la référence identitaire puisse en donner d’emblée une idée. Le phénomène jihadiste englobe plusieurs paramètres, ne pouvant se réduire à un seul. Dans cet article, nous privilégierons quelques aspects, l’étudiant comme et à partir des discours dans un environnement spécifique : la France. On ne peut conférer la même analyse du phénomène qui surgit dans différents pays, car il dépend du contexte. On n’est pas jihadiste pour les mêmes raisons, selon qu’on soit français, anglais, américain, occidental ou oriental, ce qui n’empêche pas de repérer des points communs – quoique chaque fois soit mobilisée la singularité des sujets. Le jihadisme est surtout le reflet d’un monde en crise, une modalité du « soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, […] l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu » (Marx, 1843). Ne gagnerait-on pas à envisager ces ressortissants à partir de ce que Freud désigne comme des « mal convertis » ? En effet, cet article récuse l’expression « radicalisation », mot enfermant annihilant la dimension subjective et singulière, à l’image du langage transparent du libéralisme. En chiffrant le niveau de radicalisation (peu radicalisé, moyennement radicalisé, très radicalisé), on ouvre la voie à une clinique de désendoctrinement qui n’est autre qu’une radicalisation à l’envers, vision binaire s’il en est. C’est pourquoi nous proposons d’abord de remplacer le mot « radicalisé » par « mal converti ». Ensuite, pour étudier les raisons de la conversion, nous analyserons les caractéristiques suivantes avec lesquelles le sujet doit se débrouiller : la déculturation et l’absence d’autorité, la laïcité, la marginalisation dans une société néo--libérale qui n’offre ni sens ni utopie.
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in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 57-62
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DisponibleUne «île de lumière» / Marie Rajablat in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Une «île de lumière» Titre original : Circulations Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie Rajablat Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 79-82 Note générale : « Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages » écrit le poète[2]. Pour nous, humanitaires, marins-sauveteurs et autres professionnels de l’Aquarius [3], la mer est une immensité sans rive où le naufrage et la mort menacent l’humanité. Un enclos d’externalisation. Une frontière aussi abrupte qu’un Mur. Une zone de non-droit, délimitée et régie par le politique et le capital, au prétexte de se protéger et de se défendre. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80984
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 79-82[article] Une «île de lumière» = Circulations [texte imprimé] / Marie Rajablat . - 2019 . - p. 79-82.
« Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages » écrit le poète[2]. Pour nous, humanitaires, marins-sauveteurs et autres professionnels de l’Aquarius [3], la mer est une immensité sans rive où le naufrage et la mort menacent l’humanité. Un enclos d’externalisation. Une frontière aussi abrupte qu’un Mur. Une zone de non-droit, délimitée et régie par le politique et le capital, au prétexte de se protéger et de se défendre.
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DisponibleVers un autre modèle de psychiatrie : soigner mieux en enfermant moins / Adeline Hazan in Empan, 114 (Juin 2019)
[article]
Titre : Vers un autre modèle de psychiatrie : soigner mieux en enfermant moins Titre original : Enfermement(s) : Situation de la contrainte Type de document : texte imprimé Auteurs : Adeline Hazan Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 11-15 Note générale : Depuis la loi du 30 octobre 2007 instituant un Contrôleur général des lieux de privation de liberté (cglpl), les établissements hospitaliers habilités à recevoir des patients en soins sans consentement font l’objet d’un contrôle régulier visant à s’assurer du respect des droits de ces patients ainsi que de ceux des patients qui, bien que placés en soins libres, sont soumis à un séjour en service fermé, à une mesure d’isolement ou à un placement sous contention. Ainsi, en dix ans, le cglpl a visité 191 établissements habilités à recevoir des patients hospitalisés sans leur consentement : des établissements spécialisés, des pôles de psychiatrie appartenant à des hôpitaux généraux, des unités hospitalières spécialement aménagées, des établissements exclusivement consacrés à l’accueil de patients détenus ou l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, organisme sui generis qui effectue, sous l’autorité du préfet de police, l’accueil en urgence ailleurs assuré par le service public hospitalier. Fort de ses visites, le cglpl est en mesure de porter un regard aigu sur l’état de la psychiatrie en France. Aujourd’hui, des revendications fortes sur les moyens de la psychiatrie et la création par l’Assemblée nationale d’une « mission flash » relative au financement de la psychiatrie donnent un relief particulier à ses constats. Langues : Français (fre) Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=80985
in Empan > 114 (Juin 2019) . - p. 11-15[article] Vers un autre modèle de psychiatrie : soigner mieux en enfermant moins = Enfermement(s) : Situation de la contrainte [texte imprimé] / Adeline Hazan . - 2019 . - p. 11-15.
Depuis la loi du 30 octobre 2007 instituant un Contrôleur général des lieux de privation de liberté (cglpl), les établissements hospitaliers habilités à recevoir des patients en soins sans consentement font l’objet d’un contrôle régulier visant à s’assurer du respect des droits de ces patients ainsi que de ceux des patients qui, bien que placés en soins libres, sont soumis à un séjour en service fermé, à une mesure d’isolement ou à un placement sous contention. Ainsi, en dix ans, le cglpl a visité 191 établissements habilités à recevoir des patients hospitalisés sans leur consentement : des établissements spécialisés, des pôles de psychiatrie appartenant à des hôpitaux généraux, des unités hospitalières spécialement aménagées, des établissements exclusivement consacrés à l’accueil de patients détenus ou l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, organisme sui generis qui effectue, sous l’autorité du préfet de police, l’accueil en urgence ailleurs assuré par le service public hospitalier. Fort de ses visites, le cglpl est en mesure de porter un regard aigu sur l’état de la psychiatrie en France. Aujourd’hui, des revendications fortes sur les moyens de la psychiatrie et la création par l’Assemblée nationale d’une « mission flash » relative au financement de la psychiatrie donnent un relief particulier à ses constats.
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