Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Auteur Francis Laurent |
Documents disponibles écrits par cet auteur



Donner des références chiffrées dans la rééducation des habiletés globales du membre supérieur parétique / Francis Laurent in Kinésithérapie scientifique, 610 (Juin 2019)
[article]
Titre : Donner des références chiffrées dans la rééducation des habiletés globales du membre supérieur parétique Auteurs : Francis Laurent Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 19-28 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rééducation et réadaptation Développement psychomoteur Habileté motrice globale des membres supérieurs Main assistante Main dominante Résumé : La plupart des échelles évaluant les déficits neurologiques du membre supérieur se réfèrent à l'adresse. Mais lorsque le patient neurodéficitaire chronique a perdu cette fonction sur sa main dominante, il est contre-productif de lui donner des objectifs d'adresse. C'est pourquoi nous avons essayé d'isoler les habiletés globales antérieures à l'adresse de la main dominante dans le développement psychomoteur de l'enfant.
Comme le kinésithérapeute utilise l'effet Pygmalion et se pose en modèle dans la séance, nous avons fait une étude sur les performances réalisées par 263 élèves kinésithérapeutes dans ces habiletés globales du membre supérieur. Ainsi, le patient pourra se référer au « médiateur externe » (les performances des jeunes kinésithérapeutes) sans se sentir blessé de ne pouvoir y arriver.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=81432
in Kinésithérapie scientifique > 610 (Juin 2019) . - p. 19-28[article] Donner des références chiffrées dans la rééducation des habiletés globales du membre supérieur parétique [] / Francis Laurent . - 2019 . - p. 19-28.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 610 (Juin 2019) . - p. 19-28
Mots-clés : Rééducation et réadaptation Développement psychomoteur Habileté motrice globale des membres supérieurs Main assistante Main dominante Résumé : La plupart des échelles évaluant les déficits neurologiques du membre supérieur se réfèrent à l'adresse. Mais lorsque le patient neurodéficitaire chronique a perdu cette fonction sur sa main dominante, il est contre-productif de lui donner des objectifs d'adresse. C'est pourquoi nous avons essayé d'isoler les habiletés globales antérieures à l'adresse de la main dominante dans le développement psychomoteur de l'enfant.
Comme le kinésithérapeute utilise l'effet Pygmalion et se pose en modèle dans la séance, nous avons fait une étude sur les performances réalisées par 263 élèves kinésithérapeutes dans ces habiletés globales du membre supérieur. Ainsi, le patient pourra se référer au « médiateur externe » (les performances des jeunes kinésithérapeutes) sans se sentir blessé de ne pouvoir y arriver.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=81432 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉtirements de la personne parétique spastique Mise en perspective des performances articulaires d'une personne hémiparétique avec les performances de jeunes étudiants en kinésithérapie / Francis Laurent in Kinésithérapie scientifique, 635 (Octobre 2021)
[article]
Titre : Étirements de la personne parétique spastique Mise en perspective des performances articulaires d'une personne hémiparétique avec les performances de jeunes étudiants en kinésithérapie Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Laurent ; Christelle Miquel ; Margaux Bellanger Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.11-25 Langues : Français (fre) Mots-clés : Etirements mobilisation passive Douleurs Résumé : Une étude Cochrane a jeté le trouble dans le Landernau de la neurorééducation [1]. Elle concluait qu’il était inutile d’étirer les personnes parétiques spastiques puisque cela n’entraîne que 1 % d’amélioration d’amplitude. Elle faisait suite à une étude plus ancienne sur les enfants avec paralysie cérébrale qui, plus prudente, relevait l’inefficacité de la mobilisation manuelle pour améliorer l’amplitude [2].
Il eut été plus prudent de conclure que les techniques passives utilisées dans ces études étaient inefficaces. Car toutes ces études se proposaient d’étirer UNE articulation (rarement 2) et aucune n’incluait l’étirement d’un membre dans sa globalité au sein d’une posture particulière.En bref, aucune de ces études n’incluait des techniques d’auto-étirement en charge comme celles qu’utilisent gymnastes et danseuses.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=96370
in Kinésithérapie scientifique > 635 (Octobre 2021) . - p.11-25[article] Étirements de la personne parétique spastique Mise en perspective des performances articulaires d'une personne hémiparétique avec les performances de jeunes étudiants en kinésithérapie [texte imprimé] / Francis Laurent ; Christelle Miquel ; Margaux Bellanger . - 2021 . - p.11-25.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 635 (Octobre 2021) . - p.11-25
Mots-clés : Etirements mobilisation passive Douleurs Résumé : Une étude Cochrane a jeté le trouble dans le Landernau de la neurorééducation [1]. Elle concluait qu’il était inutile d’étirer les personnes parétiques spastiques puisque cela n’entraîne que 1 % d’amélioration d’amplitude. Elle faisait suite à une étude plus ancienne sur les enfants avec paralysie cérébrale qui, plus prudente, relevait l’inefficacité de la mobilisation manuelle pour améliorer l’amplitude [2].
Il eut été plus prudent de conclure que les techniques passives utilisées dans ces études étaient inefficaces. Car toutes ces études se proposaient d’étirer UNE articulation (rarement 2) et aucune n’incluait l’étirement d’un membre dans sa globalité au sein d’une posture particulière.En bref, aucune de ces études n’incluait des techniques d’auto-étirement en charge comme celles qu’utilisent gymnastes et danseuses.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=96370 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtD'une kinésithérapie restauratrice à une kinésithérapie compensatoire des personnes hémiplégiques / Francis Laurent in Kinésithérapie scientifique, 563 (Mars 2015)
![]()
[article]
Titre : D'une kinésithérapie restauratrice à une kinésithérapie compensatoire des personnes hémiplégiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Laurent, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 37-42 Langues : Français (fre) Mots-clés : Apprentissage AVC Etudiants en kinésithérapie Formation Hémiplégie Rééducation Résumé : Au début des années 2000, la rééducation des personnes hémiplégiques a changé de paradigme. Elle s'appuie désormais sur des techniques d'apprentissage du mouvement.
Nous avons cherché à questionner, identifier et valoriser les différentes pratiques de rééducation et d'éducation que les masseurs-kinésithérapeutes mettent en oeuuvre en soins de suite et réadaptation avec les patients hémiplégiques dans les 6 premiers mois après l'AVC. Cette recherche a permis de montrer que les kinésithérapeutes ont très largement accompagné le changement de paradigme des années 2000. Mais ils restent majoritairement dans une approche restauratrice et ne se sont pas complètement convertis aux théories de l'apprentissage et à la rééducation compensatoire.
Même si la formation initiale a des difficultés à sensibiliser les étudiants aux théories de l'apprentissage, elle reste en adéquation avec des pratiques de terrain très variées.En ligne : http://www.ks-mag.com/journaux/sommaire/2015-03-10 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=36032
in Kinésithérapie scientifique > 563 (Mars 2015) . - p. 37-42[article] D'une kinésithérapie restauratrice à une kinésithérapie compensatoire des personnes hémiplégiques [texte imprimé] / Francis Laurent, Auteur . - 2015 . - p. 37-42.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 563 (Mars 2015) . - p. 37-42
Mots-clés : Apprentissage AVC Etudiants en kinésithérapie Formation Hémiplégie Rééducation Résumé : Au début des années 2000, la rééducation des personnes hémiplégiques a changé de paradigme. Elle s'appuie désormais sur des techniques d'apprentissage du mouvement.
Nous avons cherché à questionner, identifier et valoriser les différentes pratiques de rééducation et d'éducation que les masseurs-kinésithérapeutes mettent en oeuuvre en soins de suite et réadaptation avec les patients hémiplégiques dans les 6 premiers mois après l'AVC. Cette recherche a permis de montrer que les kinésithérapeutes ont très largement accompagné le changement de paradigme des années 2000. Mais ils restent majoritairement dans une approche restauratrice et ne se sont pas complètement convertis aux théories de l'apprentissage et à la rééducation compensatoire.
Même si la formation initiale a des difficultés à sensibiliser les étudiants aux théories de l'apprentissage, elle reste en adéquation avec des pratiques de terrain très variées.En ligne : http://www.ks-mag.com/journaux/sommaire/2015-03-10 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=36032 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtNeurorééducation fonctionnelle par séquences motrices quantifiées Une rééducation morphocinétique pour les personnes neurodéficitaires 2e partie : le contenu / Francis Laurent in Kinésithérapie scientifique, 674 (avril 2025)
[article]
Titre : Neurorééducation fonctionnelle par séquences motrices quantifiées Une rééducation morphocinétique pour les personnes neurodéficitaires 2e partie : le contenu Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Laurent Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 15-28 Langues : Français (fre) Mots-clés : biomécanique Analyse du mouvement Morphocinèse Neurorééducation Topocinèse Résumé : Les personnes neurodéficitaires cherchent souvent à retrouver le mouvement conforme ou à s’en rapprocher le plus possible.
Cet article essaie d’établir des critères de mesures fiables séquences par séquences afin que la personne neurolésée mesure sur elle-même l’efficacité de la correction du mouvement par l’attention. Ainsi elle pourra diminuer la part d’exercices inutiles et chronophages pour se concentrer sur les séquences motrices en sursis (SMS) qui risquent de s’effacer si elles ne sont pas réactivées régulièrement.
Cette évaluation se fait 3 types de performances :
– séquences cinétiques : sauts, marches avant, arrière, droite et gauche, escalier, descentes et remontées du sol ;
– séquences statiques en unipodal et bipodal dans 4 types de séquences : tenir 30 secondes immobile, déplacer le centre de gravité sans modifier le polygone, jeux de bascules et auto-étirements en charge ;
– séquences avec les membres thoraciques : suspension trac- tions, appuis et balancements, et soulever une charge à bout de bras.
Une étude réalisée sur une cohorte de 116 patients hémiplégiques chroniques montre l’étroite relation entre le score issu de ces 3 types de performance , le périmètre et la vitesse de marche.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=123250
in Kinésithérapie scientifique > 674 (avril 2025) . - p. 15-28[article] Neurorééducation fonctionnelle par séquences motrices quantifiées Une rééducation morphocinétique pour les personnes neurodéficitaires 2e partie : le contenu [texte imprimé] / Francis Laurent . - 2025 . - p. 15-28.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 674 (avril 2025) . - p. 15-28
Mots-clés : biomécanique Analyse du mouvement Morphocinèse Neurorééducation Topocinèse Résumé : Les personnes neurodéficitaires cherchent souvent à retrouver le mouvement conforme ou à s’en rapprocher le plus possible.
Cet article essaie d’établir des critères de mesures fiables séquences par séquences afin que la personne neurolésée mesure sur elle-même l’efficacité de la correction du mouvement par l’attention. Ainsi elle pourra diminuer la part d’exercices inutiles et chronophages pour se concentrer sur les séquences motrices en sursis (SMS) qui risquent de s’effacer si elles ne sont pas réactivées régulièrement.
Cette évaluation se fait 3 types de performances :
– séquences cinétiques : sauts, marches avant, arrière, droite et gauche, escalier, descentes et remontées du sol ;
– séquences statiques en unipodal et bipodal dans 4 types de séquences : tenir 30 secondes immobile, déplacer le centre de gravité sans modifier le polygone, jeux de bascules et auto-étirements en charge ;
– séquences avec les membres thoraciques : suspension trac- tions, appuis et balancements, et soulever une charge à bout de bras.
Une étude réalisée sur une cohorte de 116 patients hémiplégiques chroniques montre l’étroite relation entre le score issu de ces 3 types de performance , le périmètre et la vitesse de marche.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=123250 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtNeurorééducation fonctionnelle par séquences motrices Une rééducation fonctionnelle morphocinétique pour les personnes neurodéficitaires (1ère partie) / Francis Laurent in Kinésithérapie scientifique, 673 (mars 2025)
[article]
Titre : Neurorééducation fonctionnelle par séquences motrices Une rééducation fonctionnelle morphocinétique pour les personnes neurodéficitaires (1ère partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Laurent Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 21-31 Langues : Français (fre) Mots-clés : rééducation morphocinétique qualitative rééducation restauratrice à la recherche du « mouvement perdu Résumé : Pascal disait : « Je ne peux concevoir le tout sans concevoir les parties et je ne peux concevoir les parties sans concevoir le tout. ». La question est de savoir jusqu’où fragmenter la partie ?Dès 1916, Kouindjy [1] avait défini 4 moyens en kinésithérapie : la mobilisation passive qu’il appelait « mobilisation méthodique », la massothérapie, la mécanothérapie et la rééducation qu’il divisait en 3 types de mouvements :
– la rééducation analytique qu’il appelait « mouvements simples » ;
– les mouvements composés, qui intéressent un membre ou le tronc ;
– la rééducation fonctionnelle « marche, écriture, préhension des actes professionnels » ;
La rééducation à la marche contient 4 chapitres :
– les aides techniques : rollator, 2 cannes, 1 canne ;
– chacune des 4 phases de la marche avec appui, sans appui ;
– séquences de marches courtes à obstacles dans les parallèles, hors parallèles, latérales, en pente, yeux fermés, etc. ;
– automatisation par la double tâche en comptant.
On en est toujours là. Le but est fonctionnel, mais les moyens de la kinésithérapie sont surtout axés sur la forme du mouvement (habiletés morphocinétiques) [2]. Les habiletés topocinétiques sont utilisées comme objectif et jamais comme moyen d’automatiser. (cf. KS 671).
La rééducation morphocinétique qualitative est largement pratiquée en kinésithérapie des personnes « neurovalides ». Le kinésithérapeute (MK) corrige le « défaut » et apprend à la personne à lutter contre les compensations en se référant au modèle standard : « Attaquez du talon ! Déroulez le pas ! ».
Mais en neurologie, passée la période de diaschisis, une partie des circuits neurologiques sont détruits. Répétons cette Lapalissade : les personnes neurolésées ne peuvent bouger qu’avec les neurones restants. Les neurones restants s’auto-organisent pour créer des « compensations », ce que l’on a appelé dans l’article précédent la« kuisinethérapie, l’art d’accommoder les restes ». Or, la neurorééducation de la deuxième moitié du 20e siècle était dominée par les théories restauratrices qui entendaient lutter contre ces compensations.
La méthode Bobath était dans le même paradigme que Kouindjy : rééducation restauratrice à la recherche du « mouvement perdu » (« comme avant »). Cela coïncide avec le désir et le projet du patient : « restaurer » le mouvement tel qu’il était avant. Dans les parésies cérébrales infantiles, les rééducateurs bobathiens cherchaient à se rapprocher du mouvement « standard » (ou typique). Ils donnaient des appréciations esthétiques et bannissaient toute compensation. On entend encore dans les salles : « Je ne vous demande pas de marcher vite, je vous demande de marcher bien. ». Mais, ce n’est pas parce que la personne attaque 8 fois du talon déficitaire sur une piste de 10 mètres qu’elle pourra le faire 800 fois sur 1 km.
En neurologie, il y a 99 nuances de parésies suivant que la personne a perdu 1 ou 99 % de ses neurones efférents qui se combinent à 99 nuances d’altérations de structures sensitives et proprioceptives qui se combinent à 99 nuances de troubles cognitifs et de communications. C’est pourquoi on entend toujours dire dans les salles de neurorééducation : « Les hémiplégiques, ils sont tous différents. ». Que dire des quadriparétiques ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=122716
in Kinésithérapie scientifique > 673 (mars 2025) . - p. 21-31[article] Neurorééducation fonctionnelle par séquences motrices Une rééducation fonctionnelle morphocinétique pour les personnes neurodéficitaires (1ère partie) [texte imprimé] / Francis Laurent . - 2025 . - p. 21-31.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 673 (mars 2025) . - p. 21-31
Mots-clés : rééducation morphocinétique qualitative rééducation restauratrice à la recherche du « mouvement perdu Résumé : Pascal disait : « Je ne peux concevoir le tout sans concevoir les parties et je ne peux concevoir les parties sans concevoir le tout. ». La question est de savoir jusqu’où fragmenter la partie ?Dès 1916, Kouindjy [1] avait défini 4 moyens en kinésithérapie : la mobilisation passive qu’il appelait « mobilisation méthodique », la massothérapie, la mécanothérapie et la rééducation qu’il divisait en 3 types de mouvements :
– la rééducation analytique qu’il appelait « mouvements simples » ;
– les mouvements composés, qui intéressent un membre ou le tronc ;
– la rééducation fonctionnelle « marche, écriture, préhension des actes professionnels » ;
La rééducation à la marche contient 4 chapitres :
– les aides techniques : rollator, 2 cannes, 1 canne ;
– chacune des 4 phases de la marche avec appui, sans appui ;
– séquences de marches courtes à obstacles dans les parallèles, hors parallèles, latérales, en pente, yeux fermés, etc. ;
– automatisation par la double tâche en comptant.
On en est toujours là. Le but est fonctionnel, mais les moyens de la kinésithérapie sont surtout axés sur la forme du mouvement (habiletés morphocinétiques) [2]. Les habiletés topocinétiques sont utilisées comme objectif et jamais comme moyen d’automatiser. (cf. KS 671).
La rééducation morphocinétique qualitative est largement pratiquée en kinésithérapie des personnes « neurovalides ». Le kinésithérapeute (MK) corrige le « défaut » et apprend à la personne à lutter contre les compensations en se référant au modèle standard : « Attaquez du talon ! Déroulez le pas ! ».
Mais en neurologie, passée la période de diaschisis, une partie des circuits neurologiques sont détruits. Répétons cette Lapalissade : les personnes neurolésées ne peuvent bouger qu’avec les neurones restants. Les neurones restants s’auto-organisent pour créer des « compensations », ce que l’on a appelé dans l’article précédent la« kuisinethérapie, l’art d’accommoder les restes ». Or, la neurorééducation de la deuxième moitié du 20e siècle était dominée par les théories restauratrices qui entendaient lutter contre ces compensations.
La méthode Bobath était dans le même paradigme que Kouindjy : rééducation restauratrice à la recherche du « mouvement perdu » (« comme avant »). Cela coïncide avec le désir et le projet du patient : « restaurer » le mouvement tel qu’il était avant. Dans les parésies cérébrales infantiles, les rééducateurs bobathiens cherchaient à se rapprocher du mouvement « standard » (ou typique). Ils donnaient des appréciations esthétiques et bannissaient toute compensation. On entend encore dans les salles : « Je ne vous demande pas de marcher vite, je vous demande de marcher bien. ». Mais, ce n’est pas parce que la personne attaque 8 fois du talon déficitaire sur une piste de 10 mètres qu’elle pourra le faire 800 fois sur 1 km.
En neurologie, il y a 99 nuances de parésies suivant que la personne a perdu 1 ou 99 % de ses neurones efférents qui se combinent à 99 nuances d’altérations de structures sensitives et proprioceptives qui se combinent à 99 nuances de troubles cognitifs et de communications. C’est pourquoi on entend toujours dire dans les salles de neurorééducation : « Les hémiplégiques, ils sont tous différents. ». Que dire des quadriparétiques ?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=122716 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtNeurorééducation locomotrice globale. Une rééducation topocinétique pour les personnes neurodéficitaires (1ère partie) / Francis Laurent in Kinésithérapie scientifique, 671 (janvier 2025)
PermalinkNeurorééducation locomotrice globale / Francis Laurent in Kinésithérapie scientifique, 672 (Février 2025)
Permalink