Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur BOUVARD M. |
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Apport des plasmas enrichis en plaquettes dans le traitement des lésions musculaires traumatiques – Étude pilote à propos de 50 cas / S. JAADOUNI in Journal de traumatologie du sport, Volume 31 numéro 1 (Mars 2014)
[article]
Titre : Apport des plasmas enrichis en plaquettes dans le traitement des lésions musculaires traumatiques – Étude pilote à propos de 50 cas Titre original : Contribution of platelet-enriched plasmas in the treatment of traumatic muscle injury – A pilot study about 50 cases Type de document : texte imprimé Auteurs : S. JAADOUNI, Auteur ; BOUVARD M., Auteur ; A. Lippa, Auteur ; O. Bonnefoy, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p.3-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lésions musculaires Médecine du sport PRP Muscle injury Platelet-rich plasma Sport medicine Résumé : Introduction
Certaines lésions musculaires constituent un challenge difficile pour le thérapeute. Elles touchent constamment l’interface tissu musculaire–tissu conjonctif. Récemment, les facteurs plaquettaires ont fait une entrée remarquée dans la stratégie thérapeutique en médecine du sport. Cependant, il n’existe à ce jour moins de 10 études intéressant les lésions musculaires chez l’homme.
Méthode
Les plasmas riches en plaquettes (PRP) sont produits à partir de 40mL de sang veineux citraté. Ils sont extraits sans leucocytes après une seule centrifugation. Les patients ont bénéficié de 1 à 3 injections échoguidées de 5 à 8mL de PRP selon l’importance clinique et échographique de leur lésion. Un délai d’une semaine entre chaque injection a été retenu. L’évaluation a porté sur le nombre de récidives ainsi que sur le délai de retour à la compétition.
Résultats
Les résultats retrouvent un âge moyen de 28ans (±7). Le suivi s’est fait sur 4 mois à 2ans selon les patients. Le délai moyen pour la reprise du sport en compétition au même niveau a été de 35,6jours. Le délai de cicatrisation est amélioré pour le traitement d’un premier épisode, pour le traitement de certaines localisations (quadriceps, adducteurs) et s’il est débuté entre le 2e et le 9e jour après la lésion.
Conclusion
Les PRP pourraient diminuer le risque de récidive et le délai de cicatrisation dans les lésions musculaires intrinsèques chez les sportifs amateurs et professionnels.
Introduction
Some muscle injuries remain a difficult challenge for the therapist. They affect constantly the interface muscle–connective tissue. Platelet factors have recently made a grand entrance in the therapeutic strategy in sports medicine. But there is only few studies assessing PRP in muscle injury in humans.
Method
The PRP are produced from 40mL of citrated venous blood. They are extracted without leukocytes. Patients have benefited from 1 to 3 injections of PRP ultrasound-guided according to clinical and ultrasound importance of their lesion. A period of one week between each injection was chosen. The quantity of injected PRP is defined according to the size of the lesion at ultrasound. The evaluation focuses on the delay in return to competition. The number of recurrence was also evaluated.
Results
Preliminary results found a mean age of 28 years including 67 % of professional athletes and 33 % of amateurs. There is an average time of return to sport competing at the same level of 35.6 days. The healing time is improved for the treatment of first injury, for the treatment of certain locations (quadriceps, hamstring) and if he is initiated between the 2nd and 9th day after injury. It has been observed only one relapse. No side effects were noted during the study.
Conclusion
The PRP decreases the risk of recurrence and healing times in intrinsic muscle injury in amateur and professional athletes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=34498
in Journal de traumatologie du sport > Volume 31 numéro 1 (Mars 2014) . - p.3-11[article] Apport des plasmas enrichis en plaquettes dans le traitement des lésions musculaires traumatiques – Étude pilote à propos de 50 cas = Contribution of platelet-enriched plasmas in the treatment of traumatic muscle injury – A pilot study about 50 cases [texte imprimé] / S. JAADOUNI, Auteur ; BOUVARD M., Auteur ; A. Lippa, Auteur ; O. Bonnefoy, Auteur . - 2014 . - p.3-11.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Volume 31 numéro 1 (Mars 2014) . - p.3-11
Mots-clés : Lésions musculaires Médecine du sport PRP Muscle injury Platelet-rich plasma Sport medicine Résumé : Introduction
Certaines lésions musculaires constituent un challenge difficile pour le thérapeute. Elles touchent constamment l’interface tissu musculaire–tissu conjonctif. Récemment, les facteurs plaquettaires ont fait une entrée remarquée dans la stratégie thérapeutique en médecine du sport. Cependant, il n’existe à ce jour moins de 10 études intéressant les lésions musculaires chez l’homme.
Méthode
Les plasmas riches en plaquettes (PRP) sont produits à partir de 40mL de sang veineux citraté. Ils sont extraits sans leucocytes après une seule centrifugation. Les patients ont bénéficié de 1 à 3 injections échoguidées de 5 à 8mL de PRP selon l’importance clinique et échographique de leur lésion. Un délai d’une semaine entre chaque injection a été retenu. L’évaluation a porté sur le nombre de récidives ainsi que sur le délai de retour à la compétition.
Résultats
Les résultats retrouvent un âge moyen de 28ans (±7). Le suivi s’est fait sur 4 mois à 2ans selon les patients. Le délai moyen pour la reprise du sport en compétition au même niveau a été de 35,6jours. Le délai de cicatrisation est amélioré pour le traitement d’un premier épisode, pour le traitement de certaines localisations (quadriceps, adducteurs) et s’il est débuté entre le 2e et le 9e jour après la lésion.
Conclusion
Les PRP pourraient diminuer le risque de récidive et le délai de cicatrisation dans les lésions musculaires intrinsèques chez les sportifs amateurs et professionnels.
Introduction
Some muscle injuries remain a difficult challenge for the therapist. They affect constantly the interface muscle–connective tissue. Platelet factors have recently made a grand entrance in the therapeutic strategy in sports medicine. But there is only few studies assessing PRP in muscle injury in humans.
Method
The PRP are produced from 40mL of citrated venous blood. They are extracted without leukocytes. Patients have benefited from 1 to 3 injections of PRP ultrasound-guided according to clinical and ultrasound importance of their lesion. A period of one week between each injection was chosen. The quantity of injected PRP is defined according to the size of the lesion at ultrasound. The evaluation focuses on the delay in return to competition. The number of recurrence was also evaluated.
Results
Preliminary results found a mean age of 28 years including 67 % of professional athletes and 33 % of amateurs. There is an average time of return to sport competing at the same level of 35.6 days. The healing time is improved for the treatment of first injury, for the treatment of certain locations (quadriceps, hamstring) and if he is initiated between the 2nd and 9th day after injury. It has been observed only one relapse. No side effects were noted during the study.
Conclusion
The PRP decreases the risk of recurrence and healing times in intrinsic muscle injury in amateur and professional athletes.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=34498 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtIntérêt des infiltrations du « mur méniscal » par les corticoïdes dans les douleurs méniscales du genou. À propos de 214 cas / BOUVARD M. in Journal de traumatologie du sport, vol. 25/1 (février 2008)
[article]
Titre : Intérêt des infiltrations du « mur méniscal » par les corticoïdes dans les douleurs méniscales du genou. À propos de 214 cas Type de document : texte imprimé Auteurs : BOUVARD M., Auteur ; A. JURET, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 4-10 Langues : Français (fre) Mots-clés : Infiltration Ménisque Résumé :
Les lésions méniscales traumatiques ou microtraumatiques se manifestent souvent par des douleurs fémorotibiales pour lesquelles la méniscectomie n’est pas sans accélérer le processus arthrosique. Les infiltrations du « mur méniscal » du genou par les corticoïdes sont proposées aux patients consentants souffrant d’une douleur méniscale dégénérative ou post-traumatique. La technique consiste en l’injection en zone juxtaméniscale d’un corticoïde après repérage à la palpation du point douloureux de l’interligne articulaire du genou et corrélation radiologique. Nous avons réalisé deux études non comparatives : une première rétrospective de 178 patients âgés en moyenne de 44 ans et une seconde prospective de 36 patients âgés en moyenne de 39 ans, concernant des patients traités par une série d’une à trois infiltrations pour une douleur méniscale confirmée par l’imagerie. Le critère de jugement combiné est la sédation de la douleur et la reprise de l’activité à j60/90. Les résultats sont favorables avec, pour l’étude rétrospective, 106 patients répondeurs versus 46 non-répondeurs (26 perdus de vue) et, pour l’étude prospective, 28 patients répondeurs versus six non-répondeurs (deux perdus de vue). Il n’existe pas de facteur prédictif clinique ou radiologique positif retrouvé simultanément dans les deux études et permettant de définir le profil du « bon répondeur » à ce traitement. Néanmoins, il faut noter que les douleurs méniscales accompagnées de blocages apparaissent comme une mauvaise indication du traitement infiltratif et qu’il convient, par ailleurs, d’effectuer parallèlement des injections d’acide hyaluronique lors de lésions du cartilage associée. Les infiltrations du « mur méniscal » offrent ainsi de nouvelles perspectives dans la prise en charge médicale de la douleur méniscale. Il reste à réaliser des études comparatives versus arthroscopie afin de déterminer leur place réelle dans l’arsenal thérapeutique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=17485
in Journal de traumatologie du sport > vol. 25/1 (février 2008) . - pp. 4-10[article] Intérêt des infiltrations du « mur méniscal » par les corticoïdes dans les douleurs méniscales du genou. À propos de 214 cas [texte imprimé] / BOUVARD M., Auteur ; A. JURET, Auteur . - 2008 . - pp. 4-10.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > vol. 25/1 (février 2008) . - pp. 4-10
Mots-clés : Infiltration Ménisque Résumé :
Les lésions méniscales traumatiques ou microtraumatiques se manifestent souvent par des douleurs fémorotibiales pour lesquelles la méniscectomie n’est pas sans accélérer le processus arthrosique. Les infiltrations du « mur méniscal » du genou par les corticoïdes sont proposées aux patients consentants souffrant d’une douleur méniscale dégénérative ou post-traumatique. La technique consiste en l’injection en zone juxtaméniscale d’un corticoïde après repérage à la palpation du point douloureux de l’interligne articulaire du genou et corrélation radiologique. Nous avons réalisé deux études non comparatives : une première rétrospective de 178 patients âgés en moyenne de 44 ans et une seconde prospective de 36 patients âgés en moyenne de 39 ans, concernant des patients traités par une série d’une à trois infiltrations pour une douleur méniscale confirmée par l’imagerie. Le critère de jugement combiné est la sédation de la douleur et la reprise de l’activité à j60/90. Les résultats sont favorables avec, pour l’étude rétrospective, 106 patients répondeurs versus 46 non-répondeurs (26 perdus de vue) et, pour l’étude prospective, 28 patients répondeurs versus six non-répondeurs (deux perdus de vue). Il n’existe pas de facteur prédictif clinique ou radiologique positif retrouvé simultanément dans les deux études et permettant de définir le profil du « bon répondeur » à ce traitement. Néanmoins, il faut noter que les douleurs méniscales accompagnées de blocages apparaissent comme une mauvaise indication du traitement infiltratif et qu’il convient, par ailleurs, d’effectuer parallèlement des injections d’acide hyaluronique lors de lésions du cartilage associée. Les infiltrations du « mur méniscal » offrent ainsi de nouvelles perspectives dans la prise en charge médicale de la douleur méniscale. Il reste à réaliser des études comparatives versus arthroscopie afin de déterminer leur place réelle dans l’arsenal thérapeutique.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=17485 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtLa pubalgie du sportif : Intérêt d'un test anesthésique dans le diagnostic des souffrances du canal inguinal / BOUVARD M. in Journal de traumatologie du sport, vol. 22/4 (2005)
[article]
Titre : La pubalgie du sportif : Intérêt d'un test anesthésique dans le diagnostic des souffrances du canal inguinal Type de document : texte imprimé Auteurs : BOUVARD M. ; WURMSER O. Année de publication : 2005 Article en page(s) : P. 251 Résumé : Lors d'une récente revue de bibliographie, notre attention a été retenue par un test anesthésique des nerfs ilio-inguinal et ilio-hypogastrique cité par plusieurs auteurs dans la stratégie diagnostique des formes canalaires de pubalgie chez le sportif. Un rappel anatomique nous permet de mieux situer l'intérêt de ce bloc anesthésique utilisé quotidiennement dans la chirurgie des hernies, notamment chez l'enfant. Un protocole de test autorise l'adaptation de la technique anesthésique à l'objectif diagnostique. Le bloc ilio-inguinal et ilio-hypogastrique peut compléter avantageusement la stratégie diagnostique des pubalgies du sportif en complément de l'analyse clinique et de l'examen IRM lorsque le tableau initial ou l'indication opératoire demeurent difficiles.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14477
in Journal de traumatologie du sport > vol. 22/4 (2005) . - P. 251[article] La pubalgie du sportif : Intérêt d'un test anesthésique dans le diagnostic des souffrances du canal inguinal [texte imprimé] / BOUVARD M. ; WURMSER O. . - 2005 . - P. 251.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 22/4 (2005) . - P. 251
Résumé : Lors d'une récente revue de bibliographie, notre attention a été retenue par un test anesthésique des nerfs ilio-inguinal et ilio-hypogastrique cité par plusieurs auteurs dans la stratégie diagnostique des formes canalaires de pubalgie chez le sportif. Un rappel anatomique nous permet de mieux situer l'intérêt de ce bloc anesthésique utilisé quotidiennement dans la chirurgie des hernies, notamment chez l'enfant. Un protocole de test autorise l'adaptation de la technique anesthésique à l'objectif diagnostique. Le bloc ilio-inguinal et ilio-hypogastrique peut compléter avantageusement la stratégie diagnostique des pubalgies du sportif en complément de l'analyse clinique et de l'examen IRM lorsque le tableau initial ou l'indication opératoire demeurent difficiles.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14477 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtLa pubalgie du sportif : stratégie thérapeutique : revue de la littérature et proposition d'un protocole de rééducation / BOUVARD M. in Journal de traumatologie du sport, vol. 21/3 (2004)
[article]
Titre : La pubalgie du sportif : stratégie thérapeutique : revue de la littérature et proposition d'un protocole de rééducation Type de document : texte imprimé Auteurs : BOUVARD M. ; DURAFFOUR H. ; LANUSSE P. ; DOROCHENKO P. Année de publication : 2004 Article en page(s) : P. 146-163 Résumé : La pubalgie demeure une maladie difficile à appréhender en raison de la complexité anatomique de la région pubienne et de l'intrication fréquente de plusieurs pathologies dans le tableau clinique. Son incidence demeure importante dans les sports collectifs professionnels. Une revue récente de la bibliographie montre le caractère universel de cette pathologie mais aussi l'absence de consensus actuel tant sur le plan nosologique que thérapeutique. Faisant suite à la classification de Brunet en 3 formes, nous proposons de définir sous le terme de pubalgie, une seule pathologie s'exprimant par un syndrome douloureux fréquemment récurrent du carrefour pubien, lié à l'effort sportif, touchant essentiellement le couple os-tendon et regroupant de façon isolée ou combinée 4 formes cliniques :-l'ostéo-arthropathie pubienne qui touche l'articulation symphysaire mais aussi les branches osseuses adjacentes,-les douleurs du canal inguinal dénommées abusivement « sports hernia ». Ces souffrances comprennent les douleurs causées par des défauts de paroi sur la face postérieure et antérieure du canal inguinal mais aussi des douleurs secondaires à des compressions de rameaux nerveux et notamment du nerf ilio-inguinal,-les tendinopathies de l'insertion des grands droits.-les tendinopathies du corps et de l'insertion des adducteurs qui, elles également, peuvent se compliquer de syndrome canalaire (nerf obturateur). Le démembrement en 4 formes se justifie par les thérapeutiques spécifiques qui s'y rattachent. Concernant les formes abdominales, nous proposons une distinction entre les souffrances du canal inguinal pour lesquelles un traitement chirurgical est souvent indiqué et la tendinopathie basse des droits dont la prise en charge se rapproche de celle des adducteurs, donnant priorité au traitement médical. Le diagnostic clinique topographique nécessite un examen méticuleux effectué impérativement au décours d'une période d'effort. Un nouvel examen clinique après plusieurs jours de repos permet de définir la stratégie thérapeutique. Le traitement de la douleur est pour nous plus important que le repos strict. Les activités ou gestes indolores peuvent avantageusement être maintenus. Dès que possible, la thérapeutique donnera priorité au contrôle des points faibles que sont les raideurs associées aux déficits musculaires. Ces derniers ne touchent pas que la paroi abdominale mais également l'ensemble des muscles stabilisateurs de la hanche et notamment les adducteurs, abducteurs et rotateurs. Nous proposons donc de compléter les mesures classiques de rééducation par un protocole (« Pau-Toronto ») d'auto-rééducation quotidienne cherchant à augmenter la force isométrique des secteurs défectueux. Une évolution défavorable à 3 mois chez un sportif de haut niveau doit entraîner la remise en cause du diagnostic, une nouvelle évaluation clinique puis un examen IRM. Cet examen constituera un bon appoint à l'examen clinique « sensibilisé » par un effort, répartissant à chaque secteur sa part de responsabilité et permettant de prendre les bonnes décisions. Pour une majorité d'auteurs, le traitement chirurgical est indiqué dans les formes rebelles lorsque le canal inguinal ou un secteur tendineux sont touchés. Les difficultés rencontrées dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des pubalgies s'expliquent par l'implication dans le tableau clinique d'une articulation, de 18 muscles et autant d'insertions, de 2 canaux et 6 nerfs. C'est une situation fort rare en pathologie du sport.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14478
in Journal de traumatologie du sport > vol. 21/3 (2004) . - P. 146-163[article] La pubalgie du sportif : stratégie thérapeutique : revue de la littérature et proposition d'un protocole de rééducation [texte imprimé] / BOUVARD M. ; DURAFFOUR H. ; LANUSSE P. ; DOROCHENKO P. . - 2004 . - P. 146-163.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 21/3 (2004) . - P. 146-163
Résumé : La pubalgie demeure une maladie difficile à appréhender en raison de la complexité anatomique de la région pubienne et de l'intrication fréquente de plusieurs pathologies dans le tableau clinique. Son incidence demeure importante dans les sports collectifs professionnels. Une revue récente de la bibliographie montre le caractère universel de cette pathologie mais aussi l'absence de consensus actuel tant sur le plan nosologique que thérapeutique. Faisant suite à la classification de Brunet en 3 formes, nous proposons de définir sous le terme de pubalgie, une seule pathologie s'exprimant par un syndrome douloureux fréquemment récurrent du carrefour pubien, lié à l'effort sportif, touchant essentiellement le couple os-tendon et regroupant de façon isolée ou combinée 4 formes cliniques :-l'ostéo-arthropathie pubienne qui touche l'articulation symphysaire mais aussi les branches osseuses adjacentes,-les douleurs du canal inguinal dénommées abusivement « sports hernia ». Ces souffrances comprennent les douleurs causées par des défauts de paroi sur la face postérieure et antérieure du canal inguinal mais aussi des douleurs secondaires à des compressions de rameaux nerveux et notamment du nerf ilio-inguinal,-les tendinopathies de l'insertion des grands droits.-les tendinopathies du corps et de l'insertion des adducteurs qui, elles également, peuvent se compliquer de syndrome canalaire (nerf obturateur). Le démembrement en 4 formes se justifie par les thérapeutiques spécifiques qui s'y rattachent. Concernant les formes abdominales, nous proposons une distinction entre les souffrances du canal inguinal pour lesquelles un traitement chirurgical est souvent indiqué et la tendinopathie basse des droits dont la prise en charge se rapproche de celle des adducteurs, donnant priorité au traitement médical. Le diagnostic clinique topographique nécessite un examen méticuleux effectué impérativement au décours d'une période d'effort. Un nouvel examen clinique après plusieurs jours de repos permet de définir la stratégie thérapeutique. Le traitement de la douleur est pour nous plus important que le repos strict. Les activités ou gestes indolores peuvent avantageusement être maintenus. Dès que possible, la thérapeutique donnera priorité au contrôle des points faibles que sont les raideurs associées aux déficits musculaires. Ces derniers ne touchent pas que la paroi abdominale mais également l'ensemble des muscles stabilisateurs de la hanche et notamment les adducteurs, abducteurs et rotateurs. Nous proposons donc de compléter les mesures classiques de rééducation par un protocole (« Pau-Toronto ») d'auto-rééducation quotidienne cherchant à augmenter la force isométrique des secteurs défectueux. Une évolution défavorable à 3 mois chez un sportif de haut niveau doit entraîner la remise en cause du diagnostic, une nouvelle évaluation clinique puis un examen IRM. Cet examen constituera un bon appoint à l'examen clinique « sensibilisé » par un effort, répartissant à chaque secteur sa part de responsabilité et permettant de prendre les bonnes décisions. Pour une majorité d'auteurs, le traitement chirurgical est indiqué dans les formes rebelles lorsque le canal inguinal ou un secteur tendineux sont touchés. Les difficultés rencontrées dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des pubalgies s'expliquent par l'implication dans le tableau clinique d'une articulation, de 18 muscles et autant d'insertions, de 2 canaux et 6 nerfs. C'est une situation fort rare en pathologie du sport.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14478 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtTraitement par PRP 1e partie : les lésions cartilagineuses et musculaires / BOUVARD M. in Journal de traumatologie du sport, Volume 31 numéro 2 (Juin 2014)
[article]
Titre : Traitement par PRP 1e partie : les lésions cartilagineuses et musculaires Titre original : PRP therapy 1st part: Cartilage and muscle injuries Type de document : texte imprimé Auteurs : BOUVARD M., Auteur ; B. EICHENE, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p.113-120 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lésions cartilagineuses Lésions musculaires PRP Cartilage injury Muscle injury Résumé : Résumé
Introduction
Les différents types de lésion de l’appareil locomoteur, leur fréquence et leur diversité encouragent en permanence les chercheurs à la découverte et au développement de nouvelles thérapeutiques comme les injections de plasma riche en plaquettes (PRP). À ce jour, leurs indications se sont étendues aux différents tissus de l’appareil locomoteur comme le cartilage et les muscles.
Méthode
Nous avons inclus l’ensemble des études de haut niveau de preuve, publiées en anglais ou en français, sur les lésions cartilagineuses et musculaires traitées par PRP. À ce jour, il en existe six pour les lésions cartilagineuses et trois pour les lésions musculaires.
Résultats
Pour les lésions cartilagineuses, les résultats montrent une efficacité supérieure des PRP sur l’acide hyaluronique dans les lésions débutantes mais sur un délai de suivi court (6 mois maximum). Pour les lésions musculaires, les résultats sont encourageants.
Conclusion
Tant qu’un consensus sur les méthodes de préparation des PRP, leur concentration, leur activation et leur contenu ne sera pas établi, à l’exception des lésions cartilagineuses, il sera difficile de comparer des études, même de haut niveau de preuve et d’affirmer les bénéfices des PRP sur la réparation des différents tissus de l’organisme. L’utilisation des PRP sur le cartilage est à présent une alternative valide du traitement de la douleur, notamment chez le jeune ou en échec de l’acide hyaluronique. Leur délai d’action est long (6 mois minimum). Ils sont de préparation et d’injection facile, d’excellente tolérance et d’une grande sûreté. Leur coût est relativement peu élevé.
Abstract
Background
The frequency and diversity of injuries affecting the musculoskeletal system have incited much research leading to the discovery of new treatment options including Platelet-Rich Plasma (PRP) therapy. To date, indications have been extended to injuries involving several types of tissues including cartilage and muscles.
Method
We searched the English and French literature for articles reporting a high level of proof on PRP therapy for cartilage or muscle injuries. We found six articles on cartilage lesions and three on muscle lesions.
Results
For cartilage lesions, PRP provides superior results compared with hyaluronic acid for early stage injuries, but the evidence is limited to a short follow-up (maximum 6months). For muscle lesions, the PRP results are encouraging.
Conclusion
As long as a consensus has not been reached concerning the methods applied for preparing PRP, the concentrations used, the activation method, and the formulation, it will be difficult to compare studies, despite their high level of proof, and to affirm that PRP has a beneficial effect on repair of different body tissues. Use of PRP therapy for cartilage injury is now a validated option for pain relief, especially in young patients after failure of hyaluronic acid. The delay of action is long (at least 6months). Injection formulations are easy to use, well tolerated and safe. Cost is relatively low.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=34512
in Journal de traumatologie du sport > Volume 31 numéro 2 (Juin 2014) . - p.113-120[article] Traitement par PRP 1e partie : les lésions cartilagineuses et musculaires = PRP therapy 1st part: Cartilage and muscle injuries [texte imprimé] / BOUVARD M., Auteur ; B. EICHENE, Auteur . - 2014 . - p.113-120.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Volume 31 numéro 2 (Juin 2014) . - p.113-120
Mots-clés : Lésions cartilagineuses Lésions musculaires PRP Cartilage injury Muscle injury Résumé : Résumé
Introduction
Les différents types de lésion de l’appareil locomoteur, leur fréquence et leur diversité encouragent en permanence les chercheurs à la découverte et au développement de nouvelles thérapeutiques comme les injections de plasma riche en plaquettes (PRP). À ce jour, leurs indications se sont étendues aux différents tissus de l’appareil locomoteur comme le cartilage et les muscles.
Méthode
Nous avons inclus l’ensemble des études de haut niveau de preuve, publiées en anglais ou en français, sur les lésions cartilagineuses et musculaires traitées par PRP. À ce jour, il en existe six pour les lésions cartilagineuses et trois pour les lésions musculaires.
Résultats
Pour les lésions cartilagineuses, les résultats montrent une efficacité supérieure des PRP sur l’acide hyaluronique dans les lésions débutantes mais sur un délai de suivi court (6 mois maximum). Pour les lésions musculaires, les résultats sont encourageants.
Conclusion
Tant qu’un consensus sur les méthodes de préparation des PRP, leur concentration, leur activation et leur contenu ne sera pas établi, à l’exception des lésions cartilagineuses, il sera difficile de comparer des études, même de haut niveau de preuve et d’affirmer les bénéfices des PRP sur la réparation des différents tissus de l’organisme. L’utilisation des PRP sur le cartilage est à présent une alternative valide du traitement de la douleur, notamment chez le jeune ou en échec de l’acide hyaluronique. Leur délai d’action est long (6 mois minimum). Ils sont de préparation et d’injection facile, d’excellente tolérance et d’une grande sûreté. Leur coût est relativement peu élevé.
Abstract
Background
The frequency and diversity of injuries affecting the musculoskeletal system have incited much research leading to the discovery of new treatment options including Platelet-Rich Plasma (PRP) therapy. To date, indications have been extended to injuries involving several types of tissues including cartilage and muscles.
Method
We searched the English and French literature for articles reporting a high level of proof on PRP therapy for cartilage or muscle injuries. We found six articles on cartilage lesions and three on muscle lesions.
Results
For cartilage lesions, PRP provides superior results compared with hyaluronic acid for early stage injuries, but the evidence is limited to a short follow-up (maximum 6months). For muscle lesions, the PRP results are encouraging.
Conclusion
As long as a consensus has not been reached concerning the methods applied for preparing PRP, the concentrations used, the activation method, and the formulation, it will be difficult to compare studies, despite their high level of proof, and to affirm that PRP has a beneficial effect on repair of different body tissues. Use of PRP therapy for cartilage injury is now a validated option for pain relief, especially in young patients after failure of hyaluronic acid. The delay of action is long (at least 6months). Injection formulations are easy to use, well tolerated and safe. Cost is relatively low.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=34512 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtTraitement par PRP. Seconde partie : les lésions tendineuses / BOUVARD M. in Journal de traumatologie du sport, Volume 31 numéro 4 (Décembre 2014)
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