Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
Philosophie en kinésithérapie : Kant est-ce qu’on s’y met ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Arthur Filleul ; Florian Naye ; Céleste Rousseau ; Paul Harscouët ; Victor Lebrault |
Année de publication : |
2025 |
Article en page(s) : |
p. 1-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Bioéthique Connaissance Éthique Philosophie Kinésithérapie (spécialité) |
Résumé : |
Pour la plupart d’entre nous, la philosophie évoque un lointain souvenir de ‘Terminale’ et son épreuve du Baccalauréat. Le lien entre kinésithérapie et philosophie peut donc être difficile à établir. Des concepts comme la pratique basée sur les preuves, l’autonomisation des personnes ou le consentement relèvent pourtant de la philosophie. Ces sujets sont courants dans notre quotidien, et les examiner sous un angle philosophique peut guider notre pratique clinique. La philosophie – en tant que discipline de réflexion rationnelle et critique, théorique et pratique – est nécessaire pour discuter ces enjeux. L’éthique et l’épistémologie sont deux champs philosophiques centraux pour aider à la réflexion et améliorer les pratiques. C’est avec cette volonté d’intégration des réflexions et outils philosophiques au sein de la profession de kinésithérapeute que nous avons créé le groupe d’intérêt « Philo et Kiné » au sein de la Société Française de Physiothérapie.
L’épistémologie ou philosophie de la connaissance
L’épistémologie est le champ philosophique de la connaissance qui s’intéresse à des questions telles que : comment démontre-t-on qu’un traitement est efficace ? Qu’est-ce qui différencie une science d’une pseudo-science ? Est-ce pathologique d’avoir une déviation du rachis si celle-ci n’entraîne aucune répercussion sur la vie de la personne ? On trouve des thèmes récurrents : la notion de preuve, la question du normal et du pathologique, la question des critères de scientificité. Ainsi, la kinésithérapie s’appuie quotidiennement sur des réflexions épistémologiques. Cette réflexion est d’autant plus importante que la notion de preuve est l’un des trois piliers de la pratique dite « evidence-based », pratique en plein essor actuellement. La façon de penser la validité de la preuve, de la pondérer et de l’appliquer au chevet des patients relève complètement du champ de l’épistémologie. Développer la réflexion autour de ces questions revient donc à réfléchir à la discipline dans son entièreté. Cette intégration de l’épistémologie permet de porter un regard critique sur nos pratiques et connaissances établies. |
Note de contenu : |
https://doi : 10.1016/j.kine.2024.07.009 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=125104 |
in Kinésithérapie, la revue > 281 (mai 2025) . - p. 1-2
[article] Philosophie en kinésithérapie : Kant est-ce qu’on s’y met ? [texte imprimé] / Arthur Filleul ; Florian Naye ; Céleste Rousseau ; Paul Harscouët ; Victor Lebrault . - 2025 . - p. 1-2. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 281 (mai 2025) . - p. 1-2
Mots-clés : |
Bioéthique Connaissance Éthique Philosophie Kinésithérapie (spécialité) |
Résumé : |
Pour la plupart d’entre nous, la philosophie évoque un lointain souvenir de ‘Terminale’ et son épreuve du Baccalauréat. Le lien entre kinésithérapie et philosophie peut donc être difficile à établir. Des concepts comme la pratique basée sur les preuves, l’autonomisation des personnes ou le consentement relèvent pourtant de la philosophie. Ces sujets sont courants dans notre quotidien, et les examiner sous un angle philosophique peut guider notre pratique clinique. La philosophie – en tant que discipline de réflexion rationnelle et critique, théorique et pratique – est nécessaire pour discuter ces enjeux. L’éthique et l’épistémologie sont deux champs philosophiques centraux pour aider à la réflexion et améliorer les pratiques. C’est avec cette volonté d’intégration des réflexions et outils philosophiques au sein de la profession de kinésithérapeute que nous avons créé le groupe d’intérêt « Philo et Kiné » au sein de la Société Française de Physiothérapie.
L’épistémologie ou philosophie de la connaissance
L’épistémologie est le champ philosophique de la connaissance qui s’intéresse à des questions telles que : comment démontre-t-on qu’un traitement est efficace ? Qu’est-ce qui différencie une science d’une pseudo-science ? Est-ce pathologique d’avoir une déviation du rachis si celle-ci n’entraîne aucune répercussion sur la vie de la personne ? On trouve des thèmes récurrents : la notion de preuve, la question du normal et du pathologique, la question des critères de scientificité. Ainsi, la kinésithérapie s’appuie quotidiennement sur des réflexions épistémologiques. Cette réflexion est d’autant plus importante que la notion de preuve est l’un des trois piliers de la pratique dite « evidence-based », pratique en plein essor actuellement. La façon de penser la validité de la preuve, de la pondérer et de l’appliquer au chevet des patients relève complètement du champ de l’épistémologie. Développer la réflexion autour de ces questions revient donc à réfléchir à la discipline dans son entièreté. Cette intégration de l’épistémologie permet de porter un regard critique sur nos pratiques et connaissances établies. |
Note de contenu : |
https://doi : 10.1016/j.kine.2024.07.009 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=125104 |
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