[article]
Titre : |
(Ré)insertion professionnelle de personnes souffrant de lésions cérébrales non congénitales |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dorien Vandenborre ; Tessa Delien ; Katrien Vermeulen |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 613-619 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Réinsertion professionnelle Handicap cognitif Lésions cérébrales |
Résumé : |
• Motivation : en Belgique, plus de 300 000 personnes vivent avec une lésion cérébrale non congénitale (LCNC). Il est tout à fait possible de travailler avec une lésion cérébrale. De nombreuses personnes ne redeviennent plus la personne qu’elles étaient avant la lésion cérébrale. Elles emportent ce changement sur leur lieu de travail. Les résultats de recherche ont engendré un intérêt croissant pour les possibilités (de travail), le pouvoir réparateur du travail et les initiatives gouvernementales visant à mieux soutenir et activer les personnes.
• Méthodologie : sur la base d’une étude bibliographique, de directives existantes, de protocoles RaT et d’une recherche qualitative (c’est-à-dire des entretiens approfondis avec des personnes atteintes de LCNC, des professionnels des soins et des médiateurs du travail), nous avons élaboré, en collaboration avec les parties prenantes transnationales et nationales concernées, un manuel pour le RaT et un site web informatif accessible.
• Résultats : le manuel comporte trois grandes étapes : (1) accorder une attention précoce au travail ; (2) procéder à une réadaptation axée sur le travail ; et (3) assurer un suivi durable. Nous insistons sur le fait que le retour au travail est une responsabilité partagée. C’est la personne qui détermine la direction à prendre et les différentes parties prenantes la soutiennent. Le site web informatif contient des supports concrets pour les personnes concernées. En effet, le retour au travail ne se fait pas dans le vide de l’établissement de soins, mais en collaboration avec
l’environnement social, les experts du vécu, les médiateurs du travail, l’INAMI, la caisse d’assurance maladie et l’environnement de travail (Murray et al., 2021). Une collaboration active est importante dans le cadre d’une approche à 360°, axée sur une approche interdisciplinaire, interservices et intersectorielle.
• Conclusion : dans le manuel, nous expliquons et justifions quelles informations il est préférable de partager, avec le consentement de la personne, et ce, à quel moment, avec quels acteurs, sous quelle forme et dans quel but. Le site web informatif contient des supports concrets pour aider la personne atteinte de LCNC à reprendre le travail de manière durable.
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En ligne : |
https://socialsecurity.belgium.be/sites/default/files/content/docs/fr/publicatio [...] |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=119803 |
in Revue belge de sécurité sociale > 65/4 (Novembre 2024) . - p. 613-619
[article] (Ré)insertion professionnelle de personnes souffrant de lésions cérébrales non congénitales [texte imprimé] / Dorien Vandenborre ; Tessa Delien ; Katrien Vermeulen . - 2024 . - p. 613-619. Langues : Français ( fre) in Revue belge de sécurité sociale > 65/4 (Novembre 2024) . - p. 613-619
Mots-clés : |
Réinsertion professionnelle Handicap cognitif Lésions cérébrales |
Résumé : |
• Motivation : en Belgique, plus de 300 000 personnes vivent avec une lésion cérébrale non congénitale (LCNC). Il est tout à fait possible de travailler avec une lésion cérébrale. De nombreuses personnes ne redeviennent plus la personne qu’elles étaient avant la lésion cérébrale. Elles emportent ce changement sur leur lieu de travail. Les résultats de recherche ont engendré un intérêt croissant pour les possibilités (de travail), le pouvoir réparateur du travail et les initiatives gouvernementales visant à mieux soutenir et activer les personnes.
• Méthodologie : sur la base d’une étude bibliographique, de directives existantes, de protocoles RaT et d’une recherche qualitative (c’est-à-dire des entretiens approfondis avec des personnes atteintes de LCNC, des professionnels des soins et des médiateurs du travail), nous avons élaboré, en collaboration avec les parties prenantes transnationales et nationales concernées, un manuel pour le RaT et un site web informatif accessible.
• Résultats : le manuel comporte trois grandes étapes : (1) accorder une attention précoce au travail ; (2) procéder à une réadaptation axée sur le travail ; et (3) assurer un suivi durable. Nous insistons sur le fait que le retour au travail est une responsabilité partagée. C’est la personne qui détermine la direction à prendre et les différentes parties prenantes la soutiennent. Le site web informatif contient des supports concrets pour les personnes concernées. En effet, le retour au travail ne se fait pas dans le vide de l’établissement de soins, mais en collaboration avec
l’environnement social, les experts du vécu, les médiateurs du travail, l’INAMI, la caisse d’assurance maladie et l’environnement de travail (Murray et al., 2021). Une collaboration active est importante dans le cadre d’une approche à 360°, axée sur une approche interdisciplinaire, interservices et intersectorielle.
• Conclusion : dans le manuel, nous expliquons et justifions quelles informations il est préférable de partager, avec le consentement de la personne, et ce, à quel moment, avec quels acteurs, sous quelle forme et dans quel but. Le site web informatif contient des supports concrets pour aider la personne atteinte de LCNC à reprendre le travail de manière durable.
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En ligne : |
https://socialsecurity.belgium.be/sites/default/files/content/docs/fr/publicatio [...] |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=119803 |
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