Centre de Documentation Campus Montignies
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Kinésithérapie, la revue . 168Paru le : 01/12/2015 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierEffets de l’exercice physique, et de la respiration lèvres pincées sur la ventilation pulmonaire chez les patients BPCO / Emilie Bajac in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Effets de l’exercice physique, et de la respiration lèvres pincées sur la ventilation pulmonaire chez les patients BPCO Titre original : Effect of exercise and pursed-lips breathing on lung ventilation in COPD patients Type de document : texte imprimé Auteurs : Emilie Bajac, Auteur ; Coralie Colbrant, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.20 Langues : Français (fre) Mots-clés : Exercice physique ventilation pulmonaire BPCO kinésithérapie Résumé : Contexte
De nombreuses études se sont intéressées à l’impact de l’exercice physique et de la respiration lèvres pincées sur les paramètres respiratoires des patients BPCO. Néanmoins, objectiver la ventilation pulmonaire en continu était jusqu’à présent limité par les contraintes techniques. Avec l’apparition de la tomographie par impédance électrique (EIT), il est désormais possible de suivre de façon dynamique la répartition de l’air dans les poumons.
Problématique
Observer l’impact de l’exercice physique et du mode respiratoire adopté par les patients BPCO (bouche ouverte/lèvres pincées) sur la distribution de la ventilation globale et régionale.
Objectif
L’objectif de l’étude est de mesurer par EIT l’effet de l’exercice physique et du type de respiration adoptée sur la ventilation pulmonaire.
Méthodes
La ventilation et le recrutement locaux et régionaux (Pulmovista 500, Draeger, Allemagne) et la saturation (Onyx, NONIN, États-Unis) ont été mesurés en continu pendant un exercice standardisé sur cycloergomètre à bras (Motomed viva2, RECK, Allemagne).
Dix sujets BPCO en état stable ont été recrutés. Les sujets présentant une pathologie cardiovasculaire, psychiatrique ou neurologique ont été exclus, de même que les patients ayant des limitations des membres inférieurs ou nécessitant une oxygénothérapie. Les sujets possédant un stimulateur cardiaque, un défibrillateur cardiaque implanté ou tout autre implant électriquement actif n’ont pas pu participer à l’étude pour des raisons techniques.
Le protocole d’exercice a été composé de six phases :
– phase 1 : au repos, respirer de façon spontanée bouche ouverte pendant 2minutes ;
– phase 2 : au repos, respirer lèvres pincées pendant 2minutes ;
– phase 3 : pédaler pendant 2minutes en respirant bouche ouverte ;
– phase 4 : au repos, respirer de façon spontanée bouche ouverte pendant 2minutes ;
– phase 5 : pédaler pendant 2minutes en respirant lèvres pincées ;
– phase 6 : au repos, respirer lèvres pincées pendant 2minutes.
Résultats
L’exercice physique et la respiration lèvres pincées n’ont pas montré d’effet sur la ventilation pulmonaire ni sur le recrutement pulmonaire (p>0,05). La saturation a été modifiée lors d’un exercice physique (p<0,001). L’effort influe sur la fatigue des membres inférieurs (p<0,05).
Conclusion
En conclusion, les résultats ne montrent pas d’effet de l’exercice physique sur la ventilation pulmonaire. De même, la «respiration lèvres pincées» n’influence pas la ventilation pulmonaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40974
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.20[article] Effets de l’exercice physique, et de la respiration lèvres pincées sur la ventilation pulmonaire chez les patients BPCO = Effect of exercise and pursed-lips breathing on lung ventilation in COPD patients [texte imprimé] / Emilie Bajac, Auteur ; Coralie Colbrant, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur . - 2015 . - p.20.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.20
Mots-clés : Exercice physique ventilation pulmonaire BPCO kinésithérapie Résumé : Contexte
De nombreuses études se sont intéressées à l’impact de l’exercice physique et de la respiration lèvres pincées sur les paramètres respiratoires des patients BPCO. Néanmoins, objectiver la ventilation pulmonaire en continu était jusqu’à présent limité par les contraintes techniques. Avec l’apparition de la tomographie par impédance électrique (EIT), il est désormais possible de suivre de façon dynamique la répartition de l’air dans les poumons.
Problématique
Observer l’impact de l’exercice physique et du mode respiratoire adopté par les patients BPCO (bouche ouverte/lèvres pincées) sur la distribution de la ventilation globale et régionale.
Objectif
L’objectif de l’étude est de mesurer par EIT l’effet de l’exercice physique et du type de respiration adoptée sur la ventilation pulmonaire.
Méthodes
La ventilation et le recrutement locaux et régionaux (Pulmovista 500, Draeger, Allemagne) et la saturation (Onyx, NONIN, États-Unis) ont été mesurés en continu pendant un exercice standardisé sur cycloergomètre à bras (Motomed viva2, RECK, Allemagne).
Dix sujets BPCO en état stable ont été recrutés. Les sujets présentant une pathologie cardiovasculaire, psychiatrique ou neurologique ont été exclus, de même que les patients ayant des limitations des membres inférieurs ou nécessitant une oxygénothérapie. Les sujets possédant un stimulateur cardiaque, un défibrillateur cardiaque implanté ou tout autre implant électriquement actif n’ont pas pu participer à l’étude pour des raisons techniques.
Le protocole d’exercice a été composé de six phases :
– phase 1 : au repos, respirer de façon spontanée bouche ouverte pendant 2minutes ;
– phase 2 : au repos, respirer lèvres pincées pendant 2minutes ;
– phase 3 : pédaler pendant 2minutes en respirant bouche ouverte ;
– phase 4 : au repos, respirer de façon spontanée bouche ouverte pendant 2minutes ;
– phase 5 : pédaler pendant 2minutes en respirant lèvres pincées ;
– phase 6 : au repos, respirer lèvres pincées pendant 2minutes.
Résultats
L’exercice physique et la respiration lèvres pincées n’ont pas montré d’effet sur la ventilation pulmonaire ni sur le recrutement pulmonaire (p>0,05). La saturation a été modifiée lors d’un exercice physique (p<0,001). L’effort influe sur la fatigue des membres inférieurs (p<0,05).
Conclusion
En conclusion, les résultats ne montrent pas d’effet de l’exercice physique sur la ventilation pulmonaire. De même, la «respiration lèvres pincées» n’influence pas la ventilation pulmonaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40974 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEDUCEXAC ou la recherche des perceptions du patient BPCO / Anne Bisserier in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : EDUCEXAC ou la recherche des perceptions du patient BPCO Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Bisserier, Auteur ; Cyril Crozet, Auteur ; Nicolas Roche, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.20-21 Langues : Français (fre) Mots-clés : BPCO Dyspnée Exacerbation Perceptions Résumé : Rationnel
Les symptômes matinaux sont significativement corrélés à l’état de santé, l’exacerbation et l’activité quotidienne chez 1489 patients analysés à partir d’un échantillon européen et américain. La population BPCO active rapporte un plus grand impact sur le lever et se préparer pour aller travailler (p<0,001) et plus de jours d’absence par an (p<0,001). Ainsi, le contrôle des symptômes matinaux pourrait conduire à une réduction substantielle de l’impact de la BPCO sur les activités quotidiennes notamment le matin et le nombre d’exacerbations, et permettre de rendre le patient BPCO plus productif.
Question de départ
Peut-on anticiper les signes cliniques de l’exacerbation du patient bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) par la perception? Qui devient patient-sentinelle? Et comment? Quel parcours d’apprentissage expérientiel passent ces patients? Est ce une compétence très individuelle liée à des caractéristiques propres à certains patients? Tous les patients peuvent-ils développer cette compétence et sous quelles conditions? Développer la perception (corporelle et notamment de sa respiration) d’un patient BPCO par l’éducation améliore-t-il la perception, le repérage et l’identification de ses signes cliniques de l’exacerbation ?
Plusieurs hypothèses de recherche
Les hypothèses sous-tendant ce projet sont les suivantes :
– il est possible d’anticiper les signes cliniques de l’exacerbation par la perception de signes infracliniques/cliniques ;
– il existe des patients sentinelles BPCO qui sont capables d’auto-estimer les prémices de l’exacerbation ;
– ces patients présentent des caractéristiques communes. Il est possible d’identifier des éléments de perception communs à tous les patients BPCO.
Méthode de recherche: protocole EDUCEXAC
Il s’agit d’une étude qualitative, de type enquête par entretien semi directif et approfondi qui s’intéresse aux processus et aux «comment».
L’objectif premier est de « faire parler le patient sur » ses perceptions de sa BPCO, de son dernier épisode d’exacerbation et de la phase de transition, annonciatrice de l’exacerbation pour ensuite analyser le sens que le patient met dans la perception de ses événements et des conséquences en termes de pratique.
Population
Dix patients consécutifs BPCO (absence d’argument pour une autre pathologie) en état d’exacerbation hospitalisés ou non (Val-de-Grâce service de pneumologie, FFAIR association de patients BPCO). Le climat doux non pourvoyeur d’exacerbation. Le médecin diagnostique leur exacerbation et les inclus dans l’étude.
Résultats
La dyspnée constitue le premier signe d’apparition perçu dans sa BPCO à l’état stable, lors de son dernier épisode d’exacerbation ou durant le passage entre ces 2 états. Elle démarre lors de l’effort, mais pour la phase de transition ou d’exacerbation, elle «entame» le repos. D’ailleurs, le diagnostic de la BPCO se pose simultanément lors de l’investigation de cette première exacerbation.
La durée de récupération après exacerbation est beaucoup plus longue voire inexistante lors de l’épisode d’exacerbation, intensifiant les sentiments négatifs.
Expression perceptive des symptômes lors du passage d’un état à l’autre et lors de l’exacerbation se caractérise par l’intensité et la durée d’apparition progressives des mêmes signes auxquels s’associent parfois d’autres manifestations variées propres à chaque patient comme la fatigue, la fièvre, la douleur, la perte d’appétit, raideur ou obstruction nasale.
Sept patients mettent en lien ces symptômes à une mesure objective comme le périmètre de marche, le nombre de marches d’escalier. Alors que 7 d’entre eux toussent avec quinte de toux et expectorations durant tout l’entretien, 2 citent cette symptomatologie sans dramatiser.
Les circonstances peuvent être identifiées (pollution, climat, stress…), cause ou conséquence comme l’infection, versatiles et parfois être informées par les autres, imprévisible.
Les sentiments négatifs dominés par la peur de mourir mais maîtrisés car le patient trouve la réassurance par l’avis médical ou l’appel au SAMU en vue d’une hospitalisation. L’acceptation de la maladie conditionne des ressentis plus positifs – optimisme, combatif, de dédramatisation et de distanciation à la maladie et ses épisodes d’exacerbation.
Conclusion
L’éducation thérapeutique n’est elle pas le passage du patient «autodictacte» de son corps, de sa maladie et de ces complications en une personne initiée à la perception de son corps, des mouvements de celui-ci ainsi que de son environnement?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40975
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.20-21[article] EDUCEXAC ou la recherche des perceptions du patient BPCO [texte imprimé] / Anne Bisserier, Auteur ; Cyril Crozet, Auteur ; Nicolas Roche, Auteur . - 2015 . - p.20-21.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.20-21
Mots-clés : BPCO Dyspnée Exacerbation Perceptions Résumé : Rationnel
Les symptômes matinaux sont significativement corrélés à l’état de santé, l’exacerbation et l’activité quotidienne chez 1489 patients analysés à partir d’un échantillon européen et américain. La population BPCO active rapporte un plus grand impact sur le lever et se préparer pour aller travailler (p<0,001) et plus de jours d’absence par an (p<0,001). Ainsi, le contrôle des symptômes matinaux pourrait conduire à une réduction substantielle de l’impact de la BPCO sur les activités quotidiennes notamment le matin et le nombre d’exacerbations, et permettre de rendre le patient BPCO plus productif.
Question de départ
Peut-on anticiper les signes cliniques de l’exacerbation du patient bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) par la perception? Qui devient patient-sentinelle? Et comment? Quel parcours d’apprentissage expérientiel passent ces patients? Est ce une compétence très individuelle liée à des caractéristiques propres à certains patients? Tous les patients peuvent-ils développer cette compétence et sous quelles conditions? Développer la perception (corporelle et notamment de sa respiration) d’un patient BPCO par l’éducation améliore-t-il la perception, le repérage et l’identification de ses signes cliniques de l’exacerbation ?
Plusieurs hypothèses de recherche
Les hypothèses sous-tendant ce projet sont les suivantes :
– il est possible d’anticiper les signes cliniques de l’exacerbation par la perception de signes infracliniques/cliniques ;
– il existe des patients sentinelles BPCO qui sont capables d’auto-estimer les prémices de l’exacerbation ;
– ces patients présentent des caractéristiques communes. Il est possible d’identifier des éléments de perception communs à tous les patients BPCO.
Méthode de recherche: protocole EDUCEXAC
Il s’agit d’une étude qualitative, de type enquête par entretien semi directif et approfondi qui s’intéresse aux processus et aux «comment».
L’objectif premier est de « faire parler le patient sur » ses perceptions de sa BPCO, de son dernier épisode d’exacerbation et de la phase de transition, annonciatrice de l’exacerbation pour ensuite analyser le sens que le patient met dans la perception de ses événements et des conséquences en termes de pratique.
Population
Dix patients consécutifs BPCO (absence d’argument pour une autre pathologie) en état d’exacerbation hospitalisés ou non (Val-de-Grâce service de pneumologie, FFAIR association de patients BPCO). Le climat doux non pourvoyeur d’exacerbation. Le médecin diagnostique leur exacerbation et les inclus dans l’étude.
Résultats
La dyspnée constitue le premier signe d’apparition perçu dans sa BPCO à l’état stable, lors de son dernier épisode d’exacerbation ou durant le passage entre ces 2 états. Elle démarre lors de l’effort, mais pour la phase de transition ou d’exacerbation, elle «entame» le repos. D’ailleurs, le diagnostic de la BPCO se pose simultanément lors de l’investigation de cette première exacerbation.
La durée de récupération après exacerbation est beaucoup plus longue voire inexistante lors de l’épisode d’exacerbation, intensifiant les sentiments négatifs.
Expression perceptive des symptômes lors du passage d’un état à l’autre et lors de l’exacerbation se caractérise par l’intensité et la durée d’apparition progressives des mêmes signes auxquels s’associent parfois d’autres manifestations variées propres à chaque patient comme la fatigue, la fièvre, la douleur, la perte d’appétit, raideur ou obstruction nasale.
Sept patients mettent en lien ces symptômes à une mesure objective comme le périmètre de marche, le nombre de marches d’escalier. Alors que 7 d’entre eux toussent avec quinte de toux et expectorations durant tout l’entretien, 2 citent cette symptomatologie sans dramatiser.
Les circonstances peuvent être identifiées (pollution, climat, stress…), cause ou conséquence comme l’infection, versatiles et parfois être informées par les autres, imprévisible.
Les sentiments négatifs dominés par la peur de mourir mais maîtrisés car le patient trouve la réassurance par l’avis médical ou l’appel au SAMU en vue d’une hospitalisation. L’acceptation de la maladie conditionne des ressentis plus positifs – optimisme, combatif, de dédramatisation et de distanciation à la maladie et ses épisodes d’exacerbation.
Conclusion
L’éducation thérapeutique n’est elle pas le passage du patient «autodictacte» de son corps, de sa maladie et de ces complications en une personne initiée à la perception de son corps, des mouvements de celui-ci ainsi que de son environnement?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40975 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtQuantification du dépôt sinusal lors d’une irrigation nasale / Camille Catala in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Quantification du dépôt sinusal lors d’une irrigation nasale Titre original : Quantification of sinus deposition after nasal irrigation Type de document : texte imprimé Auteurs : Camille Catala, Auteur ; Ivo Pereira-Rosa, Auteur ; François Jamar, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.21 Langues : Français (fre) Mots-clés : Irrigation nasale kinésithérapie Résumé : Contexte
Face à toutes les techniques de désencombrement nasal et malgré la forte demande de soins au niveau des voies respiratoires hautes, de nombreuses questions demeurent concernant le lavage nasal par canette.
Objectif principal
Notre étude évalue la quantité de solution qui se dépose dans les sinus par rapport aux fosses nasales après un rinçage nasal par la canette. Nous avons aussi recherché une quelconque différence d’irrigation entre les sinus droits et gauches en fonction du côté d’instillation.
Méthodologie
Cinq sujets ont effectué un lavage nasal unilatéral. L’irrigation nasale a été réalisée à l’aide d’une canette LOTA contenant 50mL de solution physiologique ainsi qu’une dose (74MBq) de marqueur (DTPA-Tc99m). La quantification a été réalisée en médecine nucléaire.
Résultats
L’irrigation montre une déposition uniquement dans les sinus maxillaires. En moyenne 30,4 % du dépôt total se retrouve au niveau des sinus maxillaires pour 63,8 % au niveau du nez/fosses nasales. Il n’y a pas de différence significative mais une tendance à avoir une irrigation quantitativement plus importante dans le sinus infra-latéral lors de l’irrigation nasale unilatérale.
Conclusion
La technique de lavage nasale par canette nasale LOTA permet d’atteindre les sinus maxillaires. Cependant pour une atteinte symétrique il faut effectuer la technique par les deux narines.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40976
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.21[article] Quantification du dépôt sinusal lors d’une irrigation nasale = Quantification of sinus deposition after nasal irrigation [texte imprimé] / Camille Catala, Auteur ; Ivo Pereira-Rosa, Auteur ; François Jamar, Auteur . - 2015 . - p.21.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.21
Mots-clés : Irrigation nasale kinésithérapie Résumé : Contexte
Face à toutes les techniques de désencombrement nasal et malgré la forte demande de soins au niveau des voies respiratoires hautes, de nombreuses questions demeurent concernant le lavage nasal par canette.
Objectif principal
Notre étude évalue la quantité de solution qui se dépose dans les sinus par rapport aux fosses nasales après un rinçage nasal par la canette. Nous avons aussi recherché une quelconque différence d’irrigation entre les sinus droits et gauches en fonction du côté d’instillation.
Méthodologie
Cinq sujets ont effectué un lavage nasal unilatéral. L’irrigation nasale a été réalisée à l’aide d’une canette LOTA contenant 50mL de solution physiologique ainsi qu’une dose (74MBq) de marqueur (DTPA-Tc99m). La quantification a été réalisée en médecine nucléaire.
Résultats
L’irrigation montre une déposition uniquement dans les sinus maxillaires. En moyenne 30,4 % du dépôt total se retrouve au niveau des sinus maxillaires pour 63,8 % au niveau du nez/fosses nasales. Il n’y a pas de différence significative mais une tendance à avoir une irrigation quantitativement plus importante dans le sinus infra-latéral lors de l’irrigation nasale unilatérale.
Conclusion
La technique de lavage nasale par canette nasale LOTA permet d’atteindre les sinus maxillaires. Cependant pour une atteinte symétrique il faut effectuer la technique par les deux narines.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40976 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation de la tolérance à l’effort chez la femme enceinte et en post-partum / Valérie-Anne Chantrain in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Évaluation de la tolérance à l’effort chez la femme enceinte et en post-partum Titre original : Evaluation of exercise tolerance during and after pregnancy Type de document : texte imprimé Auteurs : Valérie-Anne Chantrain, Auteur ; P. Bernard, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.22 Langues : Français (fre) Mots-clés : femme enceinte et en post-partum Résumé : Introduction
Dans la littérature actuelle, il existe des données objectives quant aux changements physiologiques chez la femme enceinte et en post-partum. Ces changements influencent la tolérance à l’effort. Cette étude a pour but de vérifier la tolérance à l’effort chez la femme enceinte et en post-partum.
Patientes et méthode
Quatre-vingt-trois femmes ont réalisé un test de marche de 6 minutes (6MWT), réparties en 3 groupes: 34 femmes enceintes (FE), 34 non enceintes (FNE) et 15 en post-partum (FPP). La distance parcourue lors du test a été mesurée à 2, 4 et 6 minutes. La saturation en oxygène (SpO2), la fréquence cardiaque (FC) et la dyspnée des sujets ont été mesurées avant, après et 2 minutes après le 6MWT.
Résultats
La distance moyenne du groupe FNE (632m) est supérieure (p<0,001) à celles des groupes FE et FPP (Fig. 1). Celle du groupe FPP (520m) est supérieure (p<0,001) à celle du groupe FE (476m) et inférieure (p<0,001) à celle du groupe FNE.
Conclusion
Nos résultats permettent de conclure que la tolérance à l’effort chez la femme enceinte est diminuée en comparaison à une population témoin et partiellement récupérée chez la femme en période de fin de post-partum.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40977
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.22[article] Évaluation de la tolérance à l’effort chez la femme enceinte et en post-partum = Evaluation of exercise tolerance during and after pregnancy [texte imprimé] / Valérie-Anne Chantrain, Auteur ; P. Bernard, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur . - 2015 . - p.22.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.22
Mots-clés : femme enceinte et en post-partum Résumé : Introduction
Dans la littérature actuelle, il existe des données objectives quant aux changements physiologiques chez la femme enceinte et en post-partum. Ces changements influencent la tolérance à l’effort. Cette étude a pour but de vérifier la tolérance à l’effort chez la femme enceinte et en post-partum.
Patientes et méthode
Quatre-vingt-trois femmes ont réalisé un test de marche de 6 minutes (6MWT), réparties en 3 groupes: 34 femmes enceintes (FE), 34 non enceintes (FNE) et 15 en post-partum (FPP). La distance parcourue lors du test a été mesurée à 2, 4 et 6 minutes. La saturation en oxygène (SpO2), la fréquence cardiaque (FC) et la dyspnée des sujets ont été mesurées avant, après et 2 minutes après le 6MWT.
Résultats
La distance moyenne du groupe FNE (632m) est supérieure (p<0,001) à celles des groupes FE et FPP (Fig. 1). Celle du groupe FPP (520m) est supérieure (p<0,001) à celle du groupe FE (476m) et inférieure (p<0,001) à celle du groupe FNE.
Conclusion
Nos résultats permettent de conclure que la tolérance à l’effort chez la femme enceinte est diminuée en comparaison à une population témoin et partiellement récupérée chez la femme en période de fin de post-partum.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40977 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation de la reproductibilité intra- et inter-expérimentateur de la détermination de la couleur des sécrétions / Laurence Couturiaux in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Évaluation de la reproductibilité intra- et inter-expérimentateur de la détermination de la couleur des sécrétions Titre original : Intra- and inter-reproducibility of colour sputum evaluation Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurence Couturiaux, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.22-23 Langues : Français (fre) Mots-clés : Évaluation de la reproductibilité Résumé : Contexte
L’analyse de la couleur des sécrétions est un point important de l’évaluation du patient en pneumologie. Murray a exploré l’utilité de la couleur des crachats chez des patients cliniquement stables présentant des bronchectasies et a validé une échelle adaptée à cette évaluation.
Objectif
Le but de cette étude est de vérifier si cette échelle est reproductible pour une même personne et entre plusieurs catégories de soignants.
Méthodologie
Nous avons récolté dix expectorations que nous avons placées sur un fond blanc et photographiées afin d’être le plus objectif possible en évitant les biais concernant la couleur de la sécrétion.
Dans un tableau word, nous les avons réparties et multipliées trois fois afin d’obtenir les résultats intra-évaluateur. Au total, trente expectorations devaient être analysées en fonction de l’échelle de M. Murray.
Par mail, ce tableau a été envoyé et complété par six groupes de soignants (médecins, kinésithérapeutes, étudiants en kinésithérapie, assistants en médecine, pneumologues et bactériologues) composés chacun de 3 évaluateurs et à trois reprises. Les statistiques utilisées pour évaluer la reproductibilité intra-évaluateur étaient le score de Bland et Altman (agreement) ainsi que le score de Kappa de Cohen (reliability).
La reproductibilité inter-évaluateur a été calculée grâce à une analyse de variance.
Résultats
Les résultats ont montré une mauvaise reproductibilité intra-évaluateurs. L’échelle de Murray est reproductible uniquement pour les bactériologistes en intra-évaluateur. Nous pouvons donc supposer que les bactériologistes ont une meilleure formation et sont plus aptes à définir la couleur des expectorations en utilisant l’échelle de Murray.
Axes de discussion
La reproductibilité inter-évaluateur montre une différence significative entre les 6 groupes. L’étude montre un désaccord entre les résultats des étudiants en 1er Master de kinésithérapie et les résultats des médecins généralistes (p=0,032) ainsi qu’avec les assistants en pneumologie (p=0,032). Nous pouvons donc supposer que cet écart provient du degré d’expérience ou d’un manque de formation de la part des étudiants.
Conclusion
La détermination de la couleur des sécrétions en fonction de l’échelle de Murray n’est pas parfaitement reproductible en intra- et inter-évaluateur.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40978
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.22-23[article] Évaluation de la reproductibilité intra- et inter-expérimentateur de la détermination de la couleur des sécrétions = Intra- and inter-reproducibility of colour sputum evaluation [texte imprimé] / Laurence Couturiaux, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur . - 2015 . - p.22-23.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.22-23
Mots-clés : Évaluation de la reproductibilité Résumé : Contexte
L’analyse de la couleur des sécrétions est un point important de l’évaluation du patient en pneumologie. Murray a exploré l’utilité de la couleur des crachats chez des patients cliniquement stables présentant des bronchectasies et a validé une échelle adaptée à cette évaluation.
Objectif
Le but de cette étude est de vérifier si cette échelle est reproductible pour une même personne et entre plusieurs catégories de soignants.
Méthodologie
Nous avons récolté dix expectorations que nous avons placées sur un fond blanc et photographiées afin d’être le plus objectif possible en évitant les biais concernant la couleur de la sécrétion.
Dans un tableau word, nous les avons réparties et multipliées trois fois afin d’obtenir les résultats intra-évaluateur. Au total, trente expectorations devaient être analysées en fonction de l’échelle de M. Murray.
Par mail, ce tableau a été envoyé et complété par six groupes de soignants (médecins, kinésithérapeutes, étudiants en kinésithérapie, assistants en médecine, pneumologues et bactériologues) composés chacun de 3 évaluateurs et à trois reprises. Les statistiques utilisées pour évaluer la reproductibilité intra-évaluateur étaient le score de Bland et Altman (agreement) ainsi que le score de Kappa de Cohen (reliability).
La reproductibilité inter-évaluateur a été calculée grâce à une analyse de variance.
Résultats
Les résultats ont montré une mauvaise reproductibilité intra-évaluateurs. L’échelle de Murray est reproductible uniquement pour les bactériologistes en intra-évaluateur. Nous pouvons donc supposer que les bactériologistes ont une meilleure formation et sont plus aptes à définir la couleur des expectorations en utilisant l’échelle de Murray.
Axes de discussion
La reproductibilité inter-évaluateur montre une différence significative entre les 6 groupes. L’étude montre un désaccord entre les résultats des étudiants en 1er Master de kinésithérapie et les résultats des médecins généralistes (p=0,032) ainsi qu’avec les assistants en pneumologie (p=0,032). Nous pouvons donc supposer que cet écart provient du degré d’expérience ou d’un manque de formation de la part des étudiants.
Conclusion
La détermination de la couleur des sécrétions en fonction de l’échelle de Murray n’est pas parfaitement reproductible en intra- et inter-évaluateur.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40978 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEffets du travail des muscles inspiratoires via le Threshold IMT® au sein d’une population de personnes âgées et saines / Sophie Delacroix in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Effets du travail des muscles inspiratoires via le Threshold IMT® au sein d’une population de personnes âgées et saines Titre original : Effect of inspiratory muscle training with Threshold IMT ® in elderly people Type de document : texte imprimé Auteurs : Sophie Delacroix, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.23 Langues : Français (fre) Mots-clés : Travail des muscles inspiratoires personnes âgées Résumé : Problématique
Étant donné le vieillissement croissant de la population et les effets de celui-ci sur la rigidité thoracique ainsi que sur les structures pulmonaires, une prise en charge spécifique pourrait s’avérer bénéfique. Différentes modalités existent pour lutter contre les répercussions de l’âge.
Objectif
Cette étude vise à évaluer l’efficacité d’un entraînement des muscles inspiratoires avec l’utilisation du Threshold IMT® sur l’ampliation thoracique, les volumes et les pressions pulmonaires chez des personnes âgées (>60ans) et non atteintes de pathologie pulmonaire.
Patients
Cette étude randomisée contrôlée s’est étalée sur 4 semaines et a inclus 16 personnes âgées saines par groupe. Le Threshold IMT® (Respironics, États-Unis) a été utilisé pour le renforcement. L’ampliation thoracique a été mesurée avec un mètre ruban. Une spirométrie et une mesure des pressions inspiratoires ont été réalisées avec un spiromètre Pocket Spiro® (MEC, Belgique).
Méthode
Nous nous sommes inspirés du protocole d’une étude similaire [1]. Chaque jour, les participants ont été invités à utiliser le Threshold IMT® sous supervision d’un kinésithérapeute entraîné. Le nombre de série a commencé avec 8 fois 5 inspirations la première semaine et a augmenté jusqu’à 10 fois 6 inspirations la dernière semaine. La résistance de départ a été déterminée en fonction de la pression inspiratoire maximale (PIMax) des patients (=50 % de PIMax). Par ailleurs, la résistance a été progressivement augmentée au fil des semaines. Les mesures de volumes, capacités et pressions pulmonaires et l’ampliation thoracique ont été mesurées à j1 et à j28 (Fig. 1).
Résultats
Trente-deux participants ont été inclus et répartis dans deux groupes (expérimental [A] et contrôle [B]). Les résultats montrent une augmentation à tendance significative de l’ampliation thoracique supérieure (axillaire) (3,59±2,09cm [j1] vs 4,57±2,17cm [j28] [p=0,089]). Par contre, il n’y a pas de modification de l’ampliation thoracique inférieure (xiphoïdien), ni de la force musculaire respiratoire, ni des paramètres spirométriques à 28j.
Grands axes de la discussion
L’augmentation de la force musculaire inspiratoire (38 %) a bien eu lieu dans notre étude, mais est non significative (p=0,259). Cette amélioration est loin d’être négligeable, surtout en comparant les résultats significatifs des autres études similaires.
Les limites de cette étude pourraient, entre autre, porter sur la difficulté d’interprétation des modifications de la mécanique respiratoire du fait de la variabilité importante des valeurs de référence et du comportement chez les sujets âgés. La taille de l’échantillon, la durée et l’intensité du protocole de renforcement sont des limitations à l’étude. Il faudrait également prévoir un temps d’apprentissage du Treshold IMT®.
Conclusion
Un renforcement musculaire inspiratoire de courte durée et d’intensité progressive, via le Threshold IMT®, n’a pas montré d’augmentation significative des valeurs de force musculaire inspiratoire, de spirométrie ni d’ampliation thoracique en comparant un groupe expérimental à un groupe témoin pour des personnes âgées et saines. Même si le seuil de signification n’est pas atteint au niveau de la force musculaire inspiratoire, le gain très élevé par rapport aux autres études justifie de considérer l’intérêt du réentraînement des muscles inspiratoires.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40979
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.23[article] Effets du travail des muscles inspiratoires via le Threshold IMT® au sein d’une population de personnes âgées et saines = Effect of inspiratory muscle training with Threshold IMT ® in elderly people [texte imprimé] / Sophie Delacroix, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur . - 2015 . - p.23.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.23
Mots-clés : Travail des muscles inspiratoires personnes âgées Résumé : Problématique
Étant donné le vieillissement croissant de la population et les effets de celui-ci sur la rigidité thoracique ainsi que sur les structures pulmonaires, une prise en charge spécifique pourrait s’avérer bénéfique. Différentes modalités existent pour lutter contre les répercussions de l’âge.
Objectif
Cette étude vise à évaluer l’efficacité d’un entraînement des muscles inspiratoires avec l’utilisation du Threshold IMT® sur l’ampliation thoracique, les volumes et les pressions pulmonaires chez des personnes âgées (>60ans) et non atteintes de pathologie pulmonaire.
Patients
Cette étude randomisée contrôlée s’est étalée sur 4 semaines et a inclus 16 personnes âgées saines par groupe. Le Threshold IMT® (Respironics, États-Unis) a été utilisé pour le renforcement. L’ampliation thoracique a été mesurée avec un mètre ruban. Une spirométrie et une mesure des pressions inspiratoires ont été réalisées avec un spiromètre Pocket Spiro® (MEC, Belgique).
Méthode
Nous nous sommes inspirés du protocole d’une étude similaire [1]. Chaque jour, les participants ont été invités à utiliser le Threshold IMT® sous supervision d’un kinésithérapeute entraîné. Le nombre de série a commencé avec 8 fois 5 inspirations la première semaine et a augmenté jusqu’à 10 fois 6 inspirations la dernière semaine. La résistance de départ a été déterminée en fonction de la pression inspiratoire maximale (PIMax) des patients (=50 % de PIMax). Par ailleurs, la résistance a été progressivement augmentée au fil des semaines. Les mesures de volumes, capacités et pressions pulmonaires et l’ampliation thoracique ont été mesurées à j1 et à j28 (Fig. 1).
Résultats
Trente-deux participants ont été inclus et répartis dans deux groupes (expérimental [A] et contrôle [B]). Les résultats montrent une augmentation à tendance significative de l’ampliation thoracique supérieure (axillaire) (3,59±2,09cm [j1] vs 4,57±2,17cm [j28] [p=0,089]). Par contre, il n’y a pas de modification de l’ampliation thoracique inférieure (xiphoïdien), ni de la force musculaire respiratoire, ni des paramètres spirométriques à 28j.
Grands axes de la discussion
L’augmentation de la force musculaire inspiratoire (38 %) a bien eu lieu dans notre étude, mais est non significative (p=0,259). Cette amélioration est loin d’être négligeable, surtout en comparant les résultats significatifs des autres études similaires.
Les limites de cette étude pourraient, entre autre, porter sur la difficulté d’interprétation des modifications de la mécanique respiratoire du fait de la variabilité importante des valeurs de référence et du comportement chez les sujets âgés. La taille de l’échantillon, la durée et l’intensité du protocole de renforcement sont des limitations à l’étude. Il faudrait également prévoir un temps d’apprentissage du Treshold IMT®.
Conclusion
Un renforcement musculaire inspiratoire de courte durée et d’intensité progressive, via le Threshold IMT®, n’a pas montré d’augmentation significative des valeurs de force musculaire inspiratoire, de spirométrie ni d’ampliation thoracique en comparant un groupe expérimental à un groupe témoin pour des personnes âgées et saines. Même si le seuil de signification n’est pas atteint au niveau de la force musculaire inspiratoire, le gain très élevé par rapport aux autres études justifie de considérer l’intérêt du réentraînement des muscles inspiratoires.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40979 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtIntérêt de la réhabilitation respiratoire préopératoire avant résection pulmonaire chez des patients atteints de BPCO: proposition d’un protocole / François Dessables in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Intérêt de la réhabilitation respiratoire préopératoire avant résection pulmonaire chez des patients atteints de BPCO: proposition d’un protocole Type de document : texte imprimé Auteurs : François Dessables, Auteur ; Michel Cabillic, Auteur ; Anne Vincent, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.24 Langues : Français (fre) Mots-clés : Réhabilitation respiratoire kinésithérapie BPCO Résumé : Contexte
Le seul traitement curatif du cancer bronchopulmonaire est, actuellement, la résection pulmonaire anatomique (lobectomie ou pneumonectomie) [1]. Le risque opératoire est estimé en amont à partir de la fonction respiratoire (volume maximal expiré en une seconde [VEMS]) et de l’état général (consommation maximale en dioxygène [VO2 max]) [2]. Or, la majorité des candidats à cette intervention souffre également de BPCO, maladie chronique qui peut altérer sévèrement ces critères. La résection complète peut alors être contre-indiquée.
Il est montré que la réhabilitation respiratoire (RR) est efficace pour améliorer l’état préopératoire du patient, et diminue la morbidité postopératoire [3, 4]. L’objectif principal de cette étude est de mieux comprendre les changements induits par la RR sur les critères d’opérabilité. L’objectif secondaire est d’observer l’évolution des paramètres fonctionnels à distance de l’intervention.
Patients et méthode
Critères d’inclusion: patients atteints d’un cancer pulmonaire (TNM I ou II) et d’une BPCO (GOLD I à III), adressés à notre centre pour se préparer à une résection pulmonaire (lobectomie, pneumonectomie ou segmentectomie). Les patients ont été informés et ont signé un consentement éclairé. Critères de non inclusion : problèmes locomoteurs et/ou pathologies cardiovasculaires gênant la réalisation de l’épreuve d’effort et du programme de réentraînement.
Évaluation préopératoire des critères d’opérabilité: épreuve d’effort avec mesure de la VO2 max (EFX), spirométrie. Bilan kinésithérapique: test de marche de 6minutes (TD6), mesure de la force des quadriceps et de la pression inspiratoire maximale (PIM), questionnaire de qualité de vie VQ-11 et score HAD. Les tests sont réalisés au début (T0) et à la fin (T1) de la RR, puis 6 (T+6) et 12 mois (T+12) après (sans EFX ni spirométrie lors des bilans à distance).
Durée du programme (Fig. 1): 4 semaines minimum, 3 séances par semaine. Réentraînement à l’effort: endurance sur ergomètre (cyclo ou tapis de marche), renforcement musculaire analytique des membres inférieurs et supérieurs sur machines, entraînement des muscles inspirateurs avec une valve à seuil (Threshold IMT®).
Période postopératoire: recueil du type d’intervention, durée du séjour (soins intensifs et service de chirurgie), complications postopératoires jusqu’à j+30.
Analyse des résultats
Les paramètres analysés sont la VO2 max, le VEMS, la distance de marche au TD6, la force des quadriceps, la dyspnée, la PIM, les scores VQ-11 et HAD. Les critères d’opérabilité (VO2 max, VEMS) sont entrés dans un algorithme décisionnel afin d’estimer le risque opératoire : faible, moyen ou haut [2]. L’évolution des paramètres aux différents temps sera effectuée avec une analyse de variance pour mesures répétées (Anova). Une analyse multivariée par régression logistique permettra d’analyser l’influence de chaque paramètre (variables explicatives) sur l’occurrence de complications postopératoires (complications=1, pas de complications=0).
Discussion et conclusion
Cette étude prospective devra permettre de mettre en évidence des facteurs influençant positivement le devenir postopératoire des patients à risque. Notre expérience actuelle nous conforte dans l’idée que la RR préopératoire modifie favorablement les critères d’opérabilité chez des patients BPCO coopérants et assidus.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40983
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.24[article] Intérêt de la réhabilitation respiratoire préopératoire avant résection pulmonaire chez des patients atteints de BPCO: proposition d’un protocole [texte imprimé] / François Dessables, Auteur ; Michel Cabillic, Auteur ; Anne Vincent, Auteur . - 2015 . - p.24.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.24
Mots-clés : Réhabilitation respiratoire kinésithérapie BPCO Résumé : Contexte
Le seul traitement curatif du cancer bronchopulmonaire est, actuellement, la résection pulmonaire anatomique (lobectomie ou pneumonectomie) [1]. Le risque opératoire est estimé en amont à partir de la fonction respiratoire (volume maximal expiré en une seconde [VEMS]) et de l’état général (consommation maximale en dioxygène [VO2 max]) [2]. Or, la majorité des candidats à cette intervention souffre également de BPCO, maladie chronique qui peut altérer sévèrement ces critères. La résection complète peut alors être contre-indiquée.
Il est montré que la réhabilitation respiratoire (RR) est efficace pour améliorer l’état préopératoire du patient, et diminue la morbidité postopératoire [3, 4]. L’objectif principal de cette étude est de mieux comprendre les changements induits par la RR sur les critères d’opérabilité. L’objectif secondaire est d’observer l’évolution des paramètres fonctionnels à distance de l’intervention.
Patients et méthode
Critères d’inclusion: patients atteints d’un cancer pulmonaire (TNM I ou II) et d’une BPCO (GOLD I à III), adressés à notre centre pour se préparer à une résection pulmonaire (lobectomie, pneumonectomie ou segmentectomie). Les patients ont été informés et ont signé un consentement éclairé. Critères de non inclusion : problèmes locomoteurs et/ou pathologies cardiovasculaires gênant la réalisation de l’épreuve d’effort et du programme de réentraînement.
Évaluation préopératoire des critères d’opérabilité: épreuve d’effort avec mesure de la VO2 max (EFX), spirométrie. Bilan kinésithérapique: test de marche de 6minutes (TD6), mesure de la force des quadriceps et de la pression inspiratoire maximale (PIM), questionnaire de qualité de vie VQ-11 et score HAD. Les tests sont réalisés au début (T0) et à la fin (T1) de la RR, puis 6 (T+6) et 12 mois (T+12) après (sans EFX ni spirométrie lors des bilans à distance).
Durée du programme (Fig. 1): 4 semaines minimum, 3 séances par semaine. Réentraînement à l’effort: endurance sur ergomètre (cyclo ou tapis de marche), renforcement musculaire analytique des membres inférieurs et supérieurs sur machines, entraînement des muscles inspirateurs avec une valve à seuil (Threshold IMT®).
Période postopératoire: recueil du type d’intervention, durée du séjour (soins intensifs et service de chirurgie), complications postopératoires jusqu’à j+30.
Analyse des résultats
Les paramètres analysés sont la VO2 max, le VEMS, la distance de marche au TD6, la force des quadriceps, la dyspnée, la PIM, les scores VQ-11 et HAD. Les critères d’opérabilité (VO2 max, VEMS) sont entrés dans un algorithme décisionnel afin d’estimer le risque opératoire : faible, moyen ou haut [2]. L’évolution des paramètres aux différents temps sera effectuée avec une analyse de variance pour mesures répétées (Anova). Une analyse multivariée par régression logistique permettra d’analyser l’influence de chaque paramètre (variables explicatives) sur l’occurrence de complications postopératoires (complications=1, pas de complications=0).
Discussion et conclusion
Cette étude prospective devra permettre de mettre en évidence des facteurs influençant positivement le devenir postopératoire des patients à risque. Notre expérience actuelle nous conforte dans l’idée que la RR préopératoire modifie favorablement les critères d’opérabilité chez des patients BPCO coopérants et assidus.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40983 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtComparaison de deux appareils respiratoires à pression expiratoire positive oscillante (OPEP): Acapella et Aérobika / Caroline Ghion in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Comparaison de deux appareils respiratoires à pression expiratoire positive oscillante (OPEP): Acapella et Aérobika Titre original : Comparison of two oscillating positive expiratory pressure devices (OPEP): Acapella and Aerobika Type de document : texte imprimé Auteurs : Caroline Ghion, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.24-25 Langues : Français (fre) Mots-clés : Appareil respiratoire à pression expiratoire kinésithérapie Résumé : Introduction
L’Acapella et l’Aérobika sont deux appareils respiratoires fonctionnant sur le principe de la pression expiratoire positive oscillante (OPEP). L’OPEP combine les effets de la PEP qui évitent le collapsus dynamique des voies aériennes avec des oscillations des voies aériennes en phase expiratoire qui facilitent le désencombrement.
Méthode
Un poumon artificiel à deux chambres (dual adult TTL, modèle 5600i, Michigan instrument) a été utilisé dans le but de simuler une respiration normale grâce à un respirateur mécanique. Le réglage de plusieurs paramètres tels que le volume courant, la fréquence respiratoire, le niveau d’oxygène sont possibles. D’autre part, le poumon artificiel a été relié à l’Acapella ou l’Aérobika. Entre le poumon et l’appareil a été connecté un capteur de pression (MP 100) (Fig. 1). Les données ont été analysées par le logiciel AcqKnowledge qui permet d’enregistrer les courbes de pression. Pour chaque appareil et trois niveaux de difficulté avec une fréquence respiratoire, un volume courant et un pourcentage d’oxygène donné, on a mesuré la pression maximum, le temps d’oscillation (seconde), la fréquence oscillatoire (Hz), le temps expiratoire (seconde), la pression maximum de chaque oscillation, le déclin de pression, l’amplitude oscillatoire (cm H2O) entre chaque oscillation, la différence action–repos, la PEP min, la différence de pressions (Fig. 2).
Résultats
L’Acapella est supérieur à l’Aérobika au niveau de la fréquence oscillatoire (6,9±1,7), du temps expiratoire (3,8±0,9), de la pression maximale (15,5±1,3), de la PEPmin (6,1±1,5), de la différence action–repos (15,4±1,3) et de la pression maximum de chaque oscillation (12,5±1,8). L’Aérobika est supérieur à l’Acapella au niveau du temps oscillatoire (2±0,3), de la différence de pression oscillatoire (10,9±1,4) et du déclin de pression (−5,3±0,7). Les amplitudes oscillatoires entre chaque oscillation sont similaires.
Conclusion
Les résultats ne nous permettent pas d’affirmer la supériorité d’un des deux appareils.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40984
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.24-25[article] Comparaison de deux appareils respiratoires à pression expiratoire positive oscillante (OPEP): Acapella et Aérobika = Comparison of two oscillating positive expiratory pressure devices (OPEP): Acapella and Aerobika [texte imprimé] / Caroline Ghion, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur . - 2015 . - p.24-25.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.24-25
Mots-clés : Appareil respiratoire à pression expiratoire kinésithérapie Résumé : Introduction
L’Acapella et l’Aérobika sont deux appareils respiratoires fonctionnant sur le principe de la pression expiratoire positive oscillante (OPEP). L’OPEP combine les effets de la PEP qui évitent le collapsus dynamique des voies aériennes avec des oscillations des voies aériennes en phase expiratoire qui facilitent le désencombrement.
Méthode
Un poumon artificiel à deux chambres (dual adult TTL, modèle 5600i, Michigan instrument) a été utilisé dans le but de simuler une respiration normale grâce à un respirateur mécanique. Le réglage de plusieurs paramètres tels que le volume courant, la fréquence respiratoire, le niveau d’oxygène sont possibles. D’autre part, le poumon artificiel a été relié à l’Acapella ou l’Aérobika. Entre le poumon et l’appareil a été connecté un capteur de pression (MP 100) (Fig. 1). Les données ont été analysées par le logiciel AcqKnowledge qui permet d’enregistrer les courbes de pression. Pour chaque appareil et trois niveaux de difficulté avec une fréquence respiratoire, un volume courant et un pourcentage d’oxygène donné, on a mesuré la pression maximum, le temps d’oscillation (seconde), la fréquence oscillatoire (Hz), le temps expiratoire (seconde), la pression maximum de chaque oscillation, le déclin de pression, l’amplitude oscillatoire (cm H2O) entre chaque oscillation, la différence action–repos, la PEP min, la différence de pressions (Fig. 2).
Résultats
L’Acapella est supérieur à l’Aérobika au niveau de la fréquence oscillatoire (6,9±1,7), du temps expiratoire (3,8±0,9), de la pression maximale (15,5±1,3), de la PEPmin (6,1±1,5), de la différence action–repos (15,4±1,3) et de la pression maximum de chaque oscillation (12,5±1,8). L’Aérobika est supérieur à l’Acapella au niveau du temps oscillatoire (2±0,3), de la différence de pression oscillatoire (10,9±1,4) et du déclin de pression (−5,3±0,7). Les amplitudes oscillatoires entre chaque oscillation sont similaires.
Conclusion
Les résultats ne nous permettent pas d’affirmer la supériorité d’un des deux appareils.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40984 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtInfluence de la variation du volume courant, du temps inspiratoire et de l’humidification sur les doses pulmonaires et inhalées d’amikacine en ventilation mécanique invasive: étude pédiatrique in vitro / Martin Jacobs in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Influence de la variation du volume courant, du temps inspiratoire et de l’humidification sur les doses pulmonaires et inhalées d’amikacine en ventilation mécanique invasive: étude pédiatrique in vitro Titre original : Influence of tidal volume, inspiratory time and humidifcation on lung and inhaled doses of amikacin during mechanical ventilation: An in vitro pediatric study Type de document : texte imprimé Auteurs : Martin Jacobs, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur ; Damien Moerman, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.25-26 Langues : Français (fre) Mots-clés : Kinésithérapie étude pédiatrique in vitro aerosolthérapie Résumé : Contexte
Une récente enquête [1] concernant l’aérosolthérapie durant la ventilation mécanique révèle que l’aérosolthérapie est fréquemment utilisée chez les patients intubés afin d’administrer différents bronchodilatateurs, des stéroïdes et dans une moindre mesure des antibiotiques.
Problématique
L’aérosolthérapie sous ventilation invasive est difficile à administrer. La complexité de cette méthode relève de plusieurs variables parmi lesquelles les facteurs relatifs au circuit, les facteurs relatifs au nébuliseur et les facteurs relatifs au ventilateur. Ces variables sont autant d’obstacles à la nébulisation de l’aérosol. À ces difficultés s’ajoute la spécificité de l’administration d’aérosols en milieu pédiatrique. Les enfants présentent entre autres une faible capacité vitale, une petite capacité résiduelle fonctionnelle et une fréquence respiratoire élevée. De ce fait, les particules délivrées lors de l’administration de l’aérosol ont un faible délai de résidence dans les voies aériennes dont la taille est déjà diminuée, ce qui entrave la déposition pulmonaire.
Objectif
L’objectif de cette étude est de déterminer l’influence du volume courant (Vt), du temps inspiratoire et de l’humidification sur les doses pulmonaires (Dp) et les doses inhalées (Di) d’amikacine en ventilation mécanique chez le sujet pédiatrique.
Matériel
Un poumon artificiel a été connecté à un respirateur pédiatrique via un circuit double branche, un humidificateur et un tube endotrachéal (TET). Un nébuliseur à tamis vibrant (Aeroneb Pro™) a été branché sur la branche inspiratoire (Fig. 1). Un porte-filtre a été placé alternativement avant et après le TET traduisant respectivement la Di et la Dp.
Méthodes
Les Dp et Di sont mesurées grâce à la méthode résiduelle gravimétrique. Homologué par Vecellio None et al. [2], ce protocole est basé sur la différence de poids entre le filtre sec avant et après la nébulisation. Cette méthode in vitro permet de calculer les doses médicamenteuses inhalées et pulmonaires du patient.
Résultats
L’augmentation du Vt de 50mL à 100mL entraînait des doses de 1,8 fois plus grandes pour les Di [1/2] (respectivement, 4,72 % vs 8,54 % de la dose nominale (Dn) ; p<0,001) à 3,6 fois plus importantes pour les Dp [1/2] (respectivement, 1,04 % vs 3,75 % de la Dn ; p<0,001). Concernant le rapport du temps inspiratoire/temps expiratoire (I:E), les Dp [50mL; 1/1] étaient significativement supérieures par rapport aux Dp [50mL; 1/2] (p=0,04) alors que les Dp [100mL; 1/1] enregistraient une déposition significativement moins importante que les Dp [100mL; 1/2] (p=0,02). L’absence d’humidification améliorait significativement les Dp (P<0,05). Enfin, la dose endotrachéale (Dendo) correspondait en moyenne à des valeurs comprises entre 2,4 % et 4,8 % de la Dn (Fig. 2).
Grands axes de la discussion
Toutes expérimentations confondues, la nébulisation d’amikacine engendre une déposition pulmonaire comprise entre 1 % (Dp [50mL; 1/2]) et 3,8 % (Dp [100mL; 1/2]) de la dose nominale selon le paramétrage des deux facteurs relatifs au ventilateur étudiés (Vt et I:E). Ce chiffre peut s’élever jusqu’à 4,5 % en l’absence d’humidification du circuit pour la Dp [100mL; 1/2].
Conclusion
Cette étude in vitro a mis en évidence l’importance des réglages du Vt [50mL–100mL], du ratio I:E [1:1–1:2] ainsi que des conditions d’humidification du circuit lors de l’administration d’aérosol chez le nourrisson sous ventilation mécanique invasive. L’augmentation du Vt et l’absence d’humidification améliorent significativement la déposition pulmonaire chez le nourrisson.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40985
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.25-26[article] Influence de la variation du volume courant, du temps inspiratoire et de l’humidification sur les doses pulmonaires et inhalées d’amikacine en ventilation mécanique invasive: étude pédiatrique in vitro = Influence of tidal volume, inspiratory time and humidifcation on lung and inhaled doses of amikacin during mechanical ventilation: An in vitro pediatric study [texte imprimé] / Martin Jacobs, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur ; Damien Moerman, Auteur . - 2015 . - p.25-26.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.25-26
Mots-clés : Kinésithérapie étude pédiatrique in vitro aerosolthérapie Résumé : Contexte
Une récente enquête [1] concernant l’aérosolthérapie durant la ventilation mécanique révèle que l’aérosolthérapie est fréquemment utilisée chez les patients intubés afin d’administrer différents bronchodilatateurs, des stéroïdes et dans une moindre mesure des antibiotiques.
Problématique
L’aérosolthérapie sous ventilation invasive est difficile à administrer. La complexité de cette méthode relève de plusieurs variables parmi lesquelles les facteurs relatifs au circuit, les facteurs relatifs au nébuliseur et les facteurs relatifs au ventilateur. Ces variables sont autant d’obstacles à la nébulisation de l’aérosol. À ces difficultés s’ajoute la spécificité de l’administration d’aérosols en milieu pédiatrique. Les enfants présentent entre autres une faible capacité vitale, une petite capacité résiduelle fonctionnelle et une fréquence respiratoire élevée. De ce fait, les particules délivrées lors de l’administration de l’aérosol ont un faible délai de résidence dans les voies aériennes dont la taille est déjà diminuée, ce qui entrave la déposition pulmonaire.
Objectif
L’objectif de cette étude est de déterminer l’influence du volume courant (Vt), du temps inspiratoire et de l’humidification sur les doses pulmonaires (Dp) et les doses inhalées (Di) d’amikacine en ventilation mécanique chez le sujet pédiatrique.
Matériel
Un poumon artificiel a été connecté à un respirateur pédiatrique via un circuit double branche, un humidificateur et un tube endotrachéal (TET). Un nébuliseur à tamis vibrant (Aeroneb Pro™) a été branché sur la branche inspiratoire (Fig. 1). Un porte-filtre a été placé alternativement avant et après le TET traduisant respectivement la Di et la Dp.
Méthodes
Les Dp et Di sont mesurées grâce à la méthode résiduelle gravimétrique. Homologué par Vecellio None et al. [2], ce protocole est basé sur la différence de poids entre le filtre sec avant et après la nébulisation. Cette méthode in vitro permet de calculer les doses médicamenteuses inhalées et pulmonaires du patient.
Résultats
L’augmentation du Vt de 50mL à 100mL entraînait des doses de 1,8 fois plus grandes pour les Di [1/2] (respectivement, 4,72 % vs 8,54 % de la dose nominale (Dn) ; p<0,001) à 3,6 fois plus importantes pour les Dp [1/2] (respectivement, 1,04 % vs 3,75 % de la Dn ; p<0,001). Concernant le rapport du temps inspiratoire/temps expiratoire (I:E), les Dp [50mL; 1/1] étaient significativement supérieures par rapport aux Dp [50mL; 1/2] (p=0,04) alors que les Dp [100mL; 1/1] enregistraient une déposition significativement moins importante que les Dp [100mL; 1/2] (p=0,02). L’absence d’humidification améliorait significativement les Dp (P<0,05). Enfin, la dose endotrachéale (Dendo) correspondait en moyenne à des valeurs comprises entre 2,4 % et 4,8 % de la Dn (Fig. 2).
Grands axes de la discussion
Toutes expérimentations confondues, la nébulisation d’amikacine engendre une déposition pulmonaire comprise entre 1 % (Dp [50mL; 1/2]) et 3,8 % (Dp [100mL; 1/2]) de la dose nominale selon le paramétrage des deux facteurs relatifs au ventilateur étudiés (Vt et I:E). Ce chiffre peut s’élever jusqu’à 4,5 % en l’absence d’humidification du circuit pour la Dp [100mL; 1/2].
Conclusion
Cette étude in vitro a mis en évidence l’importance des réglages du Vt [50mL–100mL], du ratio I:E [1:1–1:2] ainsi que des conditions d’humidification du circuit lors de l’administration d’aérosol chez le nourrisson sous ventilation mécanique invasive. L’augmentation du Vt et l’absence d’humidification améliorent significativement la déposition pulmonaire chez le nourrisson.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40985 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa norme du DEP et du DEP à la toux chez les personnes âgées saines de plus de 70 ans / Lisa Jeandel in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : La norme du DEP et du DEP à la toux chez les personnes âgées saines de plus de 70 ans Titre original : Evaluation of peak flow and peak cough flow in elderly healthy adults Type de document : texte imprimé Auteurs : Lisa Jeandel, Auteur ; Michaël Vander Maren, Auteur ; Séverine Buatois, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.26-27 Langues : Français (fre) Mots-clés : Aide à la toux Débit expiratoire de pointe Débit expiratoire de pointe à la toux Toux Vieillissement Résumé : Contexte
Une inefficacité de la toux peut entraîner une surinfection bronchique ou une détresse respiratoire. Des aides manuelles ou instrumentales doivent être mises en place en cas de diminution du débit expiratoire de pointe à la toux, pour suppléer ce déficit. Chez les personnes âgées, les capacités respiratoires sont diminuées. L’appareil utilisé pour mesurer l’efficacité de la toux est le débitmètre de pointe à la toux.
Objectif
L’objectif principal de cette étude est d’obtenir une norme du débit expiratoire de pointe à la toux chez les sujets sains de plus de 70ans. Des normes existent mais sont valables uniquement pour des personnes de moins de 70ans [1, 2]. L’objectif secondaire est de confirmer l’hypothèse d’une diminution de l’efficacité de la toux chez cette population [3, 4]. De nouvelles normes permettraient de différencier les valeurs physiologiques ou pathologiques.
Population
Cinquante-neuf personnes participent à cette étude, 46 femmes et 13 hommes, âgées de 70 à 98ans, considérées comme saines du point de vue respiratoire.
Matériel et méthode
Un débitmètre de pointe est utilisé, associé à un filtre et à un embout buccal pour la mesure du débit expiratoire de pointe (DEP) et d’un masque pour DEP à la toux (DPT). Les valeurs du DEP et du DPT ont été mesurées selon un protocole et analysées en fonction des caractéristiques que présentaient chaque personne (sexe, âge, taille…) [5].
Résultats
Les résultats des mesures montrent une diminution du DEP par rapport aux normes théoriques (303,47L/min±93,42) et un DPT moyen de 230L/min avec un écart-type de 56,75. Les hommes ont une valeur moyenne du DPT (257L/min) supérieure aux femmes (222L/min), cette différence est statistiquement significative. Si l’on considère que la valeur du DPT correspondant à une inefficacité de la toux est de 180L/min [6, 7, 8], 23,7 % de la population étudiée présente une toux inefficace.
Discussion
Les personnes sélectionnées pour l’étude étaient considérées comme saines mais leur état de santé n’a pas été vérifié. La participation maximale des sujets reste subjective.
Conclusion
Les résultats de cette étude ne permettent pas de déterminer une norme mais permettent de déterminer une première tendance qui doit sensibiliser le kinésithérapeute à une possible déficience de l’efficacité de la toux. Cette constatation pourrait modifier la stratégie thérapeutique de désencombrement chez les personnes âgées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40986
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.26-27[article] La norme du DEP et du DEP à la toux chez les personnes âgées saines de plus de 70 ans = Evaluation of peak flow and peak cough flow in elderly healthy adults [texte imprimé] / Lisa Jeandel, Auteur ; Michaël Vander Maren, Auteur ; Séverine Buatois, Auteur . - 2015 . - p.26-27.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.26-27
Mots-clés : Aide à la toux Débit expiratoire de pointe Débit expiratoire de pointe à la toux Toux Vieillissement Résumé : Contexte
Une inefficacité de la toux peut entraîner une surinfection bronchique ou une détresse respiratoire. Des aides manuelles ou instrumentales doivent être mises en place en cas de diminution du débit expiratoire de pointe à la toux, pour suppléer ce déficit. Chez les personnes âgées, les capacités respiratoires sont diminuées. L’appareil utilisé pour mesurer l’efficacité de la toux est le débitmètre de pointe à la toux.
Objectif
L’objectif principal de cette étude est d’obtenir une norme du débit expiratoire de pointe à la toux chez les sujets sains de plus de 70ans. Des normes existent mais sont valables uniquement pour des personnes de moins de 70ans [1, 2]. L’objectif secondaire est de confirmer l’hypothèse d’une diminution de l’efficacité de la toux chez cette population [3, 4]. De nouvelles normes permettraient de différencier les valeurs physiologiques ou pathologiques.
Population
Cinquante-neuf personnes participent à cette étude, 46 femmes et 13 hommes, âgées de 70 à 98ans, considérées comme saines du point de vue respiratoire.
Matériel et méthode
Un débitmètre de pointe est utilisé, associé à un filtre et à un embout buccal pour la mesure du débit expiratoire de pointe (DEP) et d’un masque pour DEP à la toux (DPT). Les valeurs du DEP et du DPT ont été mesurées selon un protocole et analysées en fonction des caractéristiques que présentaient chaque personne (sexe, âge, taille…) [5].
Résultats
Les résultats des mesures montrent une diminution du DEP par rapport aux normes théoriques (303,47L/min±93,42) et un DPT moyen de 230L/min avec un écart-type de 56,75. Les hommes ont une valeur moyenne du DPT (257L/min) supérieure aux femmes (222L/min), cette différence est statistiquement significative. Si l’on considère que la valeur du DPT correspondant à une inefficacité de la toux est de 180L/min [6, 7, 8], 23,7 % de la population étudiée présente une toux inefficace.
Discussion
Les personnes sélectionnées pour l’étude étaient considérées comme saines mais leur état de santé n’a pas été vérifié. La participation maximale des sujets reste subjective.
Conclusion
Les résultats de cette étude ne permettent pas de déterminer une norme mais permettent de déterminer une première tendance qui doit sensibiliser le kinésithérapeute à une possible déficience de l’efficacité de la toux. Cette constatation pourrait modifier la stratégie thérapeutique de désencombrement chez les personnes âgées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40986 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉtude de la reproductibilité des mesures de la force et de l’endurance du quadriceps par dynamométrie manuelle chez des patients atteints d’une BPCO / Guillaume Kerautret in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Étude de la reproductibilité des mesures de la force et de l’endurance du quadriceps par dynamométrie manuelle chez des patients atteints d’une BPCO Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Kerautret, Auteur ; Marc Beaumont, Auteur ; Michel Cabillic, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.27-28 Langues : Français (fre) Mots-clés : BPCO dynamométrie Résumé : Introduction
Il est démontré dans la littérature que les patients atteints de BPCO ont fréquemment une altération de la force et de l’endurance des muscles des membres inférieurs. De fait, l’évaluation des quadriceps est recommandée dans la prise en charge de ces patients [1]. En réhabilitation respiratoire (RR), elle permet de mesurer l’évolution des patients. Le dynamomètre manuel est un instrument facile d’utilisation pour cette évaluation, mais la reproductibilité de ses mesures dans ce contexte n’a pas été étudiée pour l’endurance et peu pour la force. L’objectif de cette étude est d’évaluer la reproductibilité inter- et intra-opérateur des mesures de la force maximale volontaire (FMV) et de l’endurance des quadriceps avec un dynamomètre manuel chez des patients atteints d’une BPCO.
Méthode
Les mesures de la FMV et de l’endurance du quadriceps sont effectuées en contraction isométrique à l’aide du dynamomètre MicroFet 2™ selon les modalités décrites dans la fiche technique réalisée par le groupe muscle de la SPLF [2]. Trois sessions de mesures séparées de 24heures chacune ont été réalisées. Un examinateur A effectue deux sessions consécutives à j1 et j2 ou j2 et j3. Un examinateur B réalise une session à j3 ou j1. Les reproductibilités intra- et inter-opérateurs sont évaluées par le calcul du coefficient de corrélation intraclasse (ICC). Le nombre de sujets nécessaires à l’étude a été calculé au préalable [3].
Résultats
Vingt et un patients (âge moyen : 62,2±8,6ans; VEMS moyen: 43,1±19,5 %; FMV moyenne : 74±21 % de la théorique [4]; endurance moyenne: 41±15 secondes) participant à un programme de RR ont pris part à l’étude. Ces patients sont également répartis entre les stades II à IV de la classification de GOLD. Les ICC calculés pour la FMV en intra- et inter-opérateurs sont compris entre 0,95 et 0,99. Concernant l’endurance, l’ICC calculé pour la reproductibilité intra-opérateur est de 0,81, les deux ICC calculés pour la reproductibilité inter-opérateurs sont de 0,69 et 0,77 (Fig. 1).
Conclusions
Le dynamomètre est un outil qui permet une excellente reproductibilité inter- et intra-opérateur pour la mesure de la FMV et une reproductibilité correcte à excellente pour la mesure de l’endurance. Cet outil est utilisable pour l’évaluation de la FMV et de l’endurance des quadriceps chez des patients BPCO en pratique courante et notamment dans le cadre d’un programme de réhabilitation respiratoire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40987
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.27-28[article] Étude de la reproductibilité des mesures de la force et de l’endurance du quadriceps par dynamométrie manuelle chez des patients atteints d’une BPCO [texte imprimé] / Guillaume Kerautret, Auteur ; Marc Beaumont, Auteur ; Michel Cabillic, Auteur . - 2015 . - p.27-28.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.27-28
Mots-clés : BPCO dynamométrie Résumé : Introduction
Il est démontré dans la littérature que les patients atteints de BPCO ont fréquemment une altération de la force et de l’endurance des muscles des membres inférieurs. De fait, l’évaluation des quadriceps est recommandée dans la prise en charge de ces patients [1]. En réhabilitation respiratoire (RR), elle permet de mesurer l’évolution des patients. Le dynamomètre manuel est un instrument facile d’utilisation pour cette évaluation, mais la reproductibilité de ses mesures dans ce contexte n’a pas été étudiée pour l’endurance et peu pour la force. L’objectif de cette étude est d’évaluer la reproductibilité inter- et intra-opérateur des mesures de la force maximale volontaire (FMV) et de l’endurance des quadriceps avec un dynamomètre manuel chez des patients atteints d’une BPCO.
Méthode
Les mesures de la FMV et de l’endurance du quadriceps sont effectuées en contraction isométrique à l’aide du dynamomètre MicroFet 2™ selon les modalités décrites dans la fiche technique réalisée par le groupe muscle de la SPLF [2]. Trois sessions de mesures séparées de 24heures chacune ont été réalisées. Un examinateur A effectue deux sessions consécutives à j1 et j2 ou j2 et j3. Un examinateur B réalise une session à j3 ou j1. Les reproductibilités intra- et inter-opérateurs sont évaluées par le calcul du coefficient de corrélation intraclasse (ICC). Le nombre de sujets nécessaires à l’étude a été calculé au préalable [3].
Résultats
Vingt et un patients (âge moyen : 62,2±8,6ans; VEMS moyen: 43,1±19,5 %; FMV moyenne : 74±21 % de la théorique [4]; endurance moyenne: 41±15 secondes) participant à un programme de RR ont pris part à l’étude. Ces patients sont également répartis entre les stades II à IV de la classification de GOLD. Les ICC calculés pour la FMV en intra- et inter-opérateurs sont compris entre 0,95 et 0,99. Concernant l’endurance, l’ICC calculé pour la reproductibilité intra-opérateur est de 0,81, les deux ICC calculés pour la reproductibilité inter-opérateurs sont de 0,69 et 0,77 (Fig. 1).
Conclusions
Le dynamomètre est un outil qui permet une excellente reproductibilité inter- et intra-opérateur pour la mesure de la FMV et une reproductibilité correcte à excellente pour la mesure de l’endurance. Cet outil est utilisable pour l’évaluation de la FMV et de l’endurance des quadriceps chez des patients BPCO en pratique courante et notamment dans le cadre d’un programme de réhabilitation respiratoire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40987 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation d’un traitement manuel d’une dysfonction mécanique du diaphragme / Lucas Koenig in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Évaluation d’un traitement manuel d’une dysfonction mécanique du diaphragme Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucas Koenig, Auteur ; Roland Braun, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.28 Langues : Français (fre) Mots-clés : Diaphragme Dysfonction mécanique Paramètres respiratoires Thérapie manuelle Résumé : ntroduction
Le diaphragme est un muscle essentiel aux facettes multiples. Il s’adapte à différents changements mécaniques et sa dysfonction n’est pas rare. Son approche en thérapie manuelle est courante [1].
Méthode
Nous avons effectué sur un échantillon de 30 sujets sains inclus, 9 hommes et 21 femmes, d’âge moyen de 21 ans ±2,85, un examen clinique d’inclusion, nous permettant de mettre en évidence une dysfonction de la mécanique diaphragmatique. Cinquante sujets ont été vus. Vingt sujets ont été exclus à la suite de l’examen clinique, car ils présentaient des critères d’exclusion ou ne présentaient aucun signe de dysfonction.
Les sujets ont subi des mesures des périmètres xiphoïdien et abdominal, à raison de quatre mesures pour chaque élément, et quatre mesures de la pression inspiratoire maximale (Pi max). Par la suite, ils bénéficiaient du traitement manuel selon la méthode décrite. Ils étaient réévalués à court terme (5 minutes) par l’examen clinique, les mesures des périmètres et de la Pi max selon les mêmes modalités et par le même opérateur effectuant le traitement.
Résultats
La pression inspiratoire maximale, au départ de 84±25,8mmHg en moyenne, et après traitement de 94,6±30,1mmHg à court terme, subit un gain moyen de 13 %.
Suivant la dysfonction présente, les attentes concernant la modification des périmètres sont différentes, l’augmentation de l’ampliation thoracique dans le cadre d’une dysfonction inspiratoire et abdominale dans le cadre d’une dysfonction expiratoire. Les modifications entre les périodes pré- et post-traitement vont dans le sens de ces attentes, sans pour autant être importantes et significatives.
Analyses
Une modification statistiquement et cliniquement significative a été retrouvée concernant l’évolution de la pression inspiratoire maximale. Le gain est similaire dans le groupe «hommes» et «femmes», avec une évolution parallèle face au traitement. Les périmètres, abdominal et xiphoïdien, n’ont, quant à eux, pas eu une modification statistique et clinique.
Discussion
Nous avons constaté une modification d’un paramètre évalué, liée au traitement manuel du diaphragme. D’autres techniques peuvent également être utilisées et avoir un impact sur la modification de ces paramètres [2, 3]. Ces résultats nous incitent à mieux comprendre les mécanismes d’action et les perspectives cliniques.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40988
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.28[article] Évaluation d’un traitement manuel d’une dysfonction mécanique du diaphragme [texte imprimé] / Lucas Koenig, Auteur ; Roland Braun, Auteur . - 2015 . - p.28.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.28
Mots-clés : Diaphragme Dysfonction mécanique Paramètres respiratoires Thérapie manuelle Résumé : ntroduction
Le diaphragme est un muscle essentiel aux facettes multiples. Il s’adapte à différents changements mécaniques et sa dysfonction n’est pas rare. Son approche en thérapie manuelle est courante [1].
Méthode
Nous avons effectué sur un échantillon de 30 sujets sains inclus, 9 hommes et 21 femmes, d’âge moyen de 21 ans ±2,85, un examen clinique d’inclusion, nous permettant de mettre en évidence une dysfonction de la mécanique diaphragmatique. Cinquante sujets ont été vus. Vingt sujets ont été exclus à la suite de l’examen clinique, car ils présentaient des critères d’exclusion ou ne présentaient aucun signe de dysfonction.
Les sujets ont subi des mesures des périmètres xiphoïdien et abdominal, à raison de quatre mesures pour chaque élément, et quatre mesures de la pression inspiratoire maximale (Pi max). Par la suite, ils bénéficiaient du traitement manuel selon la méthode décrite. Ils étaient réévalués à court terme (5 minutes) par l’examen clinique, les mesures des périmètres et de la Pi max selon les mêmes modalités et par le même opérateur effectuant le traitement.
Résultats
La pression inspiratoire maximale, au départ de 84±25,8mmHg en moyenne, et après traitement de 94,6±30,1mmHg à court terme, subit un gain moyen de 13 %.
Suivant la dysfonction présente, les attentes concernant la modification des périmètres sont différentes, l’augmentation de l’ampliation thoracique dans le cadre d’une dysfonction inspiratoire et abdominale dans le cadre d’une dysfonction expiratoire. Les modifications entre les périodes pré- et post-traitement vont dans le sens de ces attentes, sans pour autant être importantes et significatives.
Analyses
Une modification statistiquement et cliniquement significative a été retrouvée concernant l’évolution de la pression inspiratoire maximale. Le gain est similaire dans le groupe «hommes» et «femmes», avec une évolution parallèle face au traitement. Les périmètres, abdominal et xiphoïdien, n’ont, quant à eux, pas eu une modification statistique et clinique.
Discussion
Nous avons constaté une modification d’un paramètre évalué, liée au traitement manuel du diaphragme. D’autres techniques peuvent également être utilisées et avoir un impact sur la modification de ces paramètres [2, 3]. Ces résultats nous incitent à mieux comprendre les mécanismes d’action et les perspectives cliniques.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40988 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtImpact de l’activité physique sur la fonction pulmonaire, la capacité physique et la qualité de vie des patients atteints de mucoviscidose / Camille Le Gal in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Impact de l’activité physique sur la fonction pulmonaire, la capacité physique et la qualité de vie des patients atteints de mucoviscidose Titre original : Effect of physical activity on lung function, physical capacity and quality of life in cystic fibrosis patients Type de document : texte imprimé Auteurs : Camille Le Gal, Auteur ; Laure Vandervelde, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur Année de publication : 2015 Langues : Français (fre) Mots-clés : Mucoviscidose BPCO Résumé : Contexte
La mucoviscidose et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) font parties des maladies pulmonaires chroniques obstructives progressives. Les similitudes entre ces deux maladies sont nombreuses tant au point de vue des symptômes, de l’impact négatif sur la qualité de vie, de la diminution de la tolérance à l’exercice, de la perte de force musculaire que du déclin de la fonction pulmonaire.
La réadaptation pulmonaire incluant notamment l’exercice physique est largement utilisée chez les patients atteints de BPCO et montre des bénéfices majeurs notamment au niveau de la capacité physique aérobic et de la qualité de vie. Au contraire, aucun bénéfice n’a été apporté sur la fonction pulmonaire.
Chez le patient atteint de mucoviscidose, on sait que le VEMS et la VO2 maximale sont de précieux prédicteurs de la sévérité de la maladie reliés au taux de survie des patients. Grâce à l’amélioration des traitements, l’espérance de vie des patients atteints de mucoviscidose a augmenté. Il semble donc essentiel de s’intéresser aux répercussions de l’activité physique sur la qualité de vie chez les sujets atteints de mucoviscidose.
Problématique
Au vu des ressemblances entre la BPCO et la mucoviscidose, les effets de l’activité physique sur la fonction pulmonaire, la capacité physique aérobic et la qualité de vie sont-ils identiques entre les deux pathologies ?
Objectif
L’objectif est d’évaluer par une revue systématique les effets de l’activité physique sur la fonction pulmonaire (VEMS, CVF), la capacité physique aérobic (VO2 max) et la qualité de vie chez les patients atteints de mucoviscidose.
Méthodes
Revue systématique de littérature des 15 dernières années (2000 à 2015) se limitant aux articles anglophones et francophones. La base de données électronique utilisée pour les recherches est Pubmed. Des recherches complémentaires ont été menées grâce à la base de donnée Science Direct et aux listes bibliographiques d’articles.
Résultats
Dix-sept articles ont été sélectionnés (Fig. 1). Contrairement à la BPCO, le VEMS et la CVF ont augmenté. D’autre part, l’activité physique procure des effets positifs sur la capacité physique (4 études) et la qualité de vie (4 études avec l’échelle Cystic Firosis Questionnaire, 1 étude avec l’échelle Quality of Well Being et 1 étude avec l’échelle Nottingham Health Profile Scale) des patients atteints de mucoviscidose comme chez les patients atteints de BPCO.
Grands axes de la discussion
L’amélioration de la capacité physique aérobic et de la qualité de vie n’est pas observée systématiquement comme ce l’est chez les patients atteints de BPCO. De plus, il semble encore difficile de distinguer les effets de l’activité physique par rapport à ceux des autres traitements.
Conclusion
Au vu de la diversité des résultats et du peu d’études montrant un réel bénéfice, les indications de l’activité physique ne sont pas encore clairement établies pour la mucoviscidose.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40989
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015)[article] Impact de l’activité physique sur la fonction pulmonaire, la capacité physique et la qualité de vie des patients atteints de mucoviscidose = Effect of physical activity on lung function, physical capacity and quality of life in cystic fibrosis patients [texte imprimé] / Camille Le Gal, Auteur ; Laure Vandervelde, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur . - 2015.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015)
Mots-clés : Mucoviscidose BPCO Résumé : Contexte
La mucoviscidose et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) font parties des maladies pulmonaires chroniques obstructives progressives. Les similitudes entre ces deux maladies sont nombreuses tant au point de vue des symptômes, de l’impact négatif sur la qualité de vie, de la diminution de la tolérance à l’exercice, de la perte de force musculaire que du déclin de la fonction pulmonaire.
La réadaptation pulmonaire incluant notamment l’exercice physique est largement utilisée chez les patients atteints de BPCO et montre des bénéfices majeurs notamment au niveau de la capacité physique aérobic et de la qualité de vie. Au contraire, aucun bénéfice n’a été apporté sur la fonction pulmonaire.
Chez le patient atteint de mucoviscidose, on sait que le VEMS et la VO2 maximale sont de précieux prédicteurs de la sévérité de la maladie reliés au taux de survie des patients. Grâce à l’amélioration des traitements, l’espérance de vie des patients atteints de mucoviscidose a augmenté. Il semble donc essentiel de s’intéresser aux répercussions de l’activité physique sur la qualité de vie chez les sujets atteints de mucoviscidose.
Problématique
Au vu des ressemblances entre la BPCO et la mucoviscidose, les effets de l’activité physique sur la fonction pulmonaire, la capacité physique aérobic et la qualité de vie sont-ils identiques entre les deux pathologies ?
Objectif
L’objectif est d’évaluer par une revue systématique les effets de l’activité physique sur la fonction pulmonaire (VEMS, CVF), la capacité physique aérobic (VO2 max) et la qualité de vie chez les patients atteints de mucoviscidose.
Méthodes
Revue systématique de littérature des 15 dernières années (2000 à 2015) se limitant aux articles anglophones et francophones. La base de données électronique utilisée pour les recherches est Pubmed. Des recherches complémentaires ont été menées grâce à la base de donnée Science Direct et aux listes bibliographiques d’articles.
Résultats
Dix-sept articles ont été sélectionnés (Fig. 1). Contrairement à la BPCO, le VEMS et la CVF ont augmenté. D’autre part, l’activité physique procure des effets positifs sur la capacité physique (4 études) et la qualité de vie (4 études avec l’échelle Cystic Firosis Questionnaire, 1 étude avec l’échelle Quality of Well Being et 1 étude avec l’échelle Nottingham Health Profile Scale) des patients atteints de mucoviscidose comme chez les patients atteints de BPCO.
Grands axes de la discussion
L’amélioration de la capacité physique aérobic et de la qualité de vie n’est pas observée systématiquement comme ce l’est chez les patients atteints de BPCO. De plus, il semble encore difficile de distinguer les effets de l’activité physique par rapport à ceux des autres traitements.
Conclusion
Au vu de la diversité des résultats et du peu d’études montrant un réel bénéfice, les indications de l’activité physique ne sont pas encore clairement établies pour la mucoviscidose.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40989 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtRéentraînement à l’effort de l’asthmatique obèse par le high-intensity interval training (HIIT) : présentation d’une méthode / Emeline Perrein in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Réentraînement à l’effort de l’asthmatique obèse par le high-intensity interval training (HIIT) : présentation d’une méthode Type de document : texte imprimé Auteurs : Emeline Perrein, Auteur ; W. Theel, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.29-30 Langues : Français (fre) Mots-clés : Asthme High-intensity interval training IMC Obésité Réentraînement à l’effort Résumé : Introduction
L’obésité et l’asthme sont des pathologies chroniques d’une prévalence non négligeable et croissante parmi la population adulte française. Elles entraînent des répercussions conséquentes sur l’organisme, augmentant la morbidité, et ont un rôle socio-économique important du fait de leurs répercussions. Le HIIT est une méthode de réentraînement appliquée à la base aux sportifs dans le but d’augmenter les performances à la course. Elle est maintenant appliquée en réhabilitation pour des patients touchés par diverses pathologies, notamment par le syndrome métabolique, pour obtenir une perte de masse grasse ou par une pathologie respiratoire, pour augmenter les capacités respiratoires. Les nombreuses études sur le HIIT démontrent des améliorations significatives sur l’indice de masse corporelle, le pourcentage de masse grasse, le tour de ventre, la masse maigre, la VO2 max, la capacité aérobie et anaérobie, les capacités musculaires, ainsi que bien d’autres facteurs. La méthode présente une alternative intéressante au réentraînement continu ou à intervalles à basse intensité, notamment au niveau du peu de temps nécessaire pour obtenir des résultats significatifs supérieurs ou équivalents à une autre méthode plus classique. L’objectif de ce travail est de réaliser une revue de la littérature montrant quels sont les rapports entre l’asthme et l’obésité, puis de faire une présentation de la méthode HIIT : quelle est son origine, ses avantages, inconvénients et possibilités d’applications en s’appuyant sur les différentes publications d’auteurs et de l’expérience vécue lors d’un stage où s’effectuait le réentraînement de l’asthmatique obèse par le HIIT.
Méthodes
Une revue systématique de la littérature dans les bases de données de Pubmed, Cochrane Library, et la HAS a été faite en parallèle à une consultation des services de prêts (Réédoc, BU Médecine Nancy) et des moteurs de recherche internet. Une concertation avec les experts professionnels a également été réalisée. L’écrit se complète par un retour d’expérience sur le suivi de plusieurs groupes de patients asthmatiques obèses.
Grands axes de discussion
Les effets de la méthode sur l’organisme, ses avantages, ses inconvénients et ses limites. Comparaison avec d’autres méthodes de réentraînement à l’effort.
Conclusion
La mise en œuvre du réentraînement à l’effort par le HIIT présente de nombreux avantages pour l’asthmatique obèse au niveau du contrôle de son asthme, de l’amélioration de ses paramètres biologiques et de sa qualité de vie. Elle est démontrée autant voire plus efficace que d’autres méthodes de réentraînement plus couramment utilisées. Cette méthode à l’avantage d’être efficace sur un faible volume horaire mais demande par contre certaines conditions d’applications et nécessite un suivi au long cours. Elle demande également une certaine retenue car aucune étude n’a, pour l’instant, été effectuée sur le long terme.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40990
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.29-30[article] Réentraînement à l’effort de l’asthmatique obèse par le high-intensity interval training (HIIT) : présentation d’une méthode [texte imprimé] / Emeline Perrein, Auteur ; W. Theel, Auteur . - 2015 . - p.29-30.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.29-30
Mots-clés : Asthme High-intensity interval training IMC Obésité Réentraînement à l’effort Résumé : Introduction
L’obésité et l’asthme sont des pathologies chroniques d’une prévalence non négligeable et croissante parmi la population adulte française. Elles entraînent des répercussions conséquentes sur l’organisme, augmentant la morbidité, et ont un rôle socio-économique important du fait de leurs répercussions. Le HIIT est une méthode de réentraînement appliquée à la base aux sportifs dans le but d’augmenter les performances à la course. Elle est maintenant appliquée en réhabilitation pour des patients touchés par diverses pathologies, notamment par le syndrome métabolique, pour obtenir une perte de masse grasse ou par une pathologie respiratoire, pour augmenter les capacités respiratoires. Les nombreuses études sur le HIIT démontrent des améliorations significatives sur l’indice de masse corporelle, le pourcentage de masse grasse, le tour de ventre, la masse maigre, la VO2 max, la capacité aérobie et anaérobie, les capacités musculaires, ainsi que bien d’autres facteurs. La méthode présente une alternative intéressante au réentraînement continu ou à intervalles à basse intensité, notamment au niveau du peu de temps nécessaire pour obtenir des résultats significatifs supérieurs ou équivalents à une autre méthode plus classique. L’objectif de ce travail est de réaliser une revue de la littérature montrant quels sont les rapports entre l’asthme et l’obésité, puis de faire une présentation de la méthode HIIT : quelle est son origine, ses avantages, inconvénients et possibilités d’applications en s’appuyant sur les différentes publications d’auteurs et de l’expérience vécue lors d’un stage où s’effectuait le réentraînement de l’asthmatique obèse par le HIIT.
Méthodes
Une revue systématique de la littérature dans les bases de données de Pubmed, Cochrane Library, et la HAS a été faite en parallèle à une consultation des services de prêts (Réédoc, BU Médecine Nancy) et des moteurs de recherche internet. Une concertation avec les experts professionnels a également été réalisée. L’écrit se complète par un retour d’expérience sur le suivi de plusieurs groupes de patients asthmatiques obèses.
Grands axes de discussion
Les effets de la méthode sur l’organisme, ses avantages, ses inconvénients et ses limites. Comparaison avec d’autres méthodes de réentraînement à l’effort.
Conclusion
La mise en œuvre du réentraînement à l’effort par le HIIT présente de nombreux avantages pour l’asthmatique obèse au niveau du contrôle de son asthme, de l’amélioration de ses paramètres biologiques et de sa qualité de vie. Elle est démontrée autant voire plus efficace que d’autres méthodes de réentraînement plus couramment utilisées. Cette méthode à l’avantage d’être efficace sur un faible volume horaire mais demande par contre certaines conditions d’applications et nécessite un suivi au long cours. Elle demande également une certaine retenue car aucune étude n’a, pour l’instant, été effectuée sur le long terme.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40990 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtRepérage de la BPCO par le kinésithérapeute en centre de rééducation, quel impact ? / C PONS in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Repérage de la BPCO par le kinésithérapeute en centre de rééducation, quel impact ? Titre original : Early detection of COPD by physiotherapist in physiotherapy care Type de document : texte imprimé Auteurs : C PONS, Auteur ; Aïnara DOMINGUEZ, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.30 Langues : Français (fre) Mots-clés : BPCO Dépistage Kinésithérapie Questionnaire Tabac Résumé : Objectif
Évaluer le taux d’adressage à un pneumologue suite à un repérage positif de la BPCO réalisé par le masseur-kinésithérapeute via un questionnaire.
Méthode
Les patients fumeurs et anciens fumeurs constituaient la population cible dans deux services de réadaptation fonctionnelle. Un questionnaire de repérage de la BPCO leur été proposé durant leur rééducation. S’il était positif, le résultat était envoyé au médecin généraliste du patient. Le médecin recevait également un questionnaire dont le but était de connaître ses propositions pour son patient à la suite de ce repérage. Cinq à 6 mois après le questionnaire de repérage, les patients ont été contactés par téléphone et ont répondu à un autre questionnaire, le but étant de savoir si des mesures complémentaires ont été prévues à la suite du repérage.
Résultats
Cinquante et un patients ont répondu au questionnaire de repérage: 18 questionnaires étaient positifs. Neuf médecins sur 18 ont répondu au questionnaire leur étant destiné. Le sujet du repérage de la BPCO devait être abordé avec 6 patients. Trois patients devaient être adressés à un pneumologue, 2 devaient réaliser une mesure du souffle et consulter un pneumologue et 1 patient devait réaliser une mesure du souffle. Le questionnaire téléphonique a révélé qu’aucun patient n’a consulté de pneumologue, un patient a réalisé une mesure du souffle et il a ensuite refusé une consultation en pneumologie. Un patient a réalisé une radiographie pulmonaire. Dans la période suivant le repérage, 11,7 % des participants à l’étude ont arrêté leur consommation de tabac, 17,6 % des participants ont significativement réduit leur consommation de tabac.
Conclusion
Le taux d’adressage à un pneumologue est inférieur à celui espéré en théorie et inférieur à celui attendu d’après les réponses des médecins généralistes. Il est toutefois important que le kinésithérapeute reste impliqué dans le repérage de la BPCO, puisque dans la période suivant le questionnaire de repérage, une baisse du tabagisme a été observée au sein de l’échantillon de l’étude.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40991
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.30[article] Repérage de la BPCO par le kinésithérapeute en centre de rééducation, quel impact ? = Early detection of COPD by physiotherapist in physiotherapy care [texte imprimé] / C PONS, Auteur ; Aïnara DOMINGUEZ, Auteur . - 2015 . - p.30.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.30
Mots-clés : BPCO Dépistage Kinésithérapie Questionnaire Tabac Résumé : Objectif
Évaluer le taux d’adressage à un pneumologue suite à un repérage positif de la BPCO réalisé par le masseur-kinésithérapeute via un questionnaire.
Méthode
Les patients fumeurs et anciens fumeurs constituaient la population cible dans deux services de réadaptation fonctionnelle. Un questionnaire de repérage de la BPCO leur été proposé durant leur rééducation. S’il était positif, le résultat était envoyé au médecin généraliste du patient. Le médecin recevait également un questionnaire dont le but était de connaître ses propositions pour son patient à la suite de ce repérage. Cinq à 6 mois après le questionnaire de repérage, les patients ont été contactés par téléphone et ont répondu à un autre questionnaire, le but étant de savoir si des mesures complémentaires ont été prévues à la suite du repérage.
Résultats
Cinquante et un patients ont répondu au questionnaire de repérage: 18 questionnaires étaient positifs. Neuf médecins sur 18 ont répondu au questionnaire leur étant destiné. Le sujet du repérage de la BPCO devait être abordé avec 6 patients. Trois patients devaient être adressés à un pneumologue, 2 devaient réaliser une mesure du souffle et consulter un pneumologue et 1 patient devait réaliser une mesure du souffle. Le questionnaire téléphonique a révélé qu’aucun patient n’a consulté de pneumologue, un patient a réalisé une mesure du souffle et il a ensuite refusé une consultation en pneumologie. Un patient a réalisé une radiographie pulmonaire. Dans la période suivant le repérage, 11,7 % des participants à l’étude ont arrêté leur consommation de tabac, 17,6 % des participants ont significativement réduit leur consommation de tabac.
Conclusion
Le taux d’adressage à un pneumologue est inférieur à celui espéré en théorie et inférieur à celui attendu d’après les réponses des médecins généralistes. Il est toutefois important que le kinésithérapeute reste impliqué dans le repérage de la BPCO, puisque dans la période suivant le questionnaire de repérage, une baisse du tabagisme a été observée au sein de l’échantillon de l’étude.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40991 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtValidation d’un questionnaire d’évaluation de la toux chez l’enfant / Caroline Troccy in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Validation d’un questionnaire d’évaluation de la toux chez l’enfant Titre original : Validation of a questionnaire on cough evaluation in children Type de document : texte imprimé Auteurs : Caroline Troccy, Auteur ; M. Pletincx, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.31 Langues : Français (fre) Mots-clés : Enfants Parents Questionnaire Toux Résumé : Contexte
La toux est un des symptômes les plus communs. Cependant, il existe peu d’outils valides pour l’évaluer, en particulier en pédiatrie. La plupart des études ne portent que sur l’évaluation de la toux chronique. Aucun questionnaire francophone n’existe à l’heure actuelle.
Objectif
Le but de cette étude est de valider un questionnaire pédiatrique en version française adapté à l’évaluation de la toux aiguë (le QP-ST).
Méthode
Dix enfants (âge médian 2,5 mois, espace interquartile 2–3 mois) ont été recrutés. Un dictaphone a été placé au-dessus du lit de chaque sujet pour enregistrer les épisodes de toux. À la fin de l’enregistrement, les parents étaient invités à remplir le questionnaire et une échelle visuelle analogique pour quantifier l’importance de la toux de leur enfant.
Résultats
On ne retrouve pas de corrélation entre les résultats des enregistrements, du QP-ST, et des EVA. La perception de la sévérité de la toux par les parents est cependant significativement liée à l’impact de la toux sur la qualité de vie.
Conclusions
Sur base de cette étude préliminaire, le QP-ST ne semble pas adapté pour évaluer la fréquence de la toux d’un enfant par ses parents. Toutefois, l’importance de la toux ne se limitant pas à sa seule fréquence, ce questionnaire devra être confronté à d’autres mesures objectives pour juger de sa validité. D’autres investigations sont encore nécessaires pour valider le QP-ST, notamment sur de plus grandes populations.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40992
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.31[article] Validation d’un questionnaire d’évaluation de la toux chez l’enfant = Validation of a questionnaire on cough evaluation in children [texte imprimé] / Caroline Troccy, Auteur ; M. Pletincx, Auteur ; Gregory Reychler, Auteur . - 2015 . - p.31.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.31
Mots-clés : Enfants Parents Questionnaire Toux Résumé : Contexte
La toux est un des symptômes les plus communs. Cependant, il existe peu d’outils valides pour l’évaluer, en particulier en pédiatrie. La plupart des études ne portent que sur l’évaluation de la toux chronique. Aucun questionnaire francophone n’existe à l’heure actuelle.
Objectif
Le but de cette étude est de valider un questionnaire pédiatrique en version française adapté à l’évaluation de la toux aiguë (le QP-ST).
Méthode
Dix enfants (âge médian 2,5 mois, espace interquartile 2–3 mois) ont été recrutés. Un dictaphone a été placé au-dessus du lit de chaque sujet pour enregistrer les épisodes de toux. À la fin de l’enregistrement, les parents étaient invités à remplir le questionnaire et une échelle visuelle analogique pour quantifier l’importance de la toux de leur enfant.
Résultats
On ne retrouve pas de corrélation entre les résultats des enregistrements, du QP-ST, et des EVA. La perception de la sévérité de la toux par les parents est cependant significativement liée à l’impact de la toux sur la qualité de vie.
Conclusions
Sur base de cette étude préliminaire, le QP-ST ne semble pas adapté pour évaluer la fréquence de la toux d’un enfant par ses parents. Toutefois, l’importance de la toux ne se limitant pas à sa seule fréquence, ce questionnaire devra être confronté à d’autres mesures objectives pour juger de sa validité. D’autres investigations sont encore nécessaires pour valider le QP-ST, notamment sur de plus grandes populations.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEffets des entraînements aérobies et anaérobies chez les patients atteints de mucoviscidose / Marnie Lalanne in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Effets des entraînements aérobies et anaérobies chez les patients atteints de mucoviscidose Titre original : Effects of aerobic and anaerobic workout in cystic fibrosis patients Type de document : texte imprimé Auteurs : Marnie Lalanne, Auteur ; Jérémy Druennes, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.32-36 Langues : Français (fre) Mots-clés : Aérobie/anaérobie Entraînement Mucoviscidose Rééducation Résumé : Objectifs
Déterminer quels bénéfices apportent les entraînements physiques (aérobie et/ou anaérobie) aux patients atteints de mucoviscidose.
Méthode
Les recherches ont été réalisées en octobre 2013 sur la base de données PubMed. Neuf articles ont été retenus. Pour les 4 articles utilisés dans les résultats, 3 sont d’un niveau 1-A et 1 de niveau 2-B.
Résultats
Pour la consommation d’oxygène (V’O2), l’aérobie est plus efficace. Pour la puissance musculaire (Wmax) et le volume d’expiration forcée en 1 seconde (FEV1), l’anaérobie est plus efficace. Pour la qualité de vie (QoL), nous pouvons conclure que l’entraînement physique l’améliore.
Discussion
Les études montrent que l’aérobie et l’anaérobie améliorent certains paramètres. Il a été difficile de synthétiser les données à cause de la diversité des paramètres des études mais l’interprétation des résultats ouvre sur des applications pratiques immédiates.
Conclusion
L’entraînement physique pour les patients atteints de mucoviscidose est un bon moyen pour lutter contre la baisse des fonctions cardio-respiratoires et physiques.
Niveau de preuve - Non adapté.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40993
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.32-36[article] Effets des entraînements aérobies et anaérobies chez les patients atteints de mucoviscidose = Effects of aerobic and anaerobic workout in cystic fibrosis patients [texte imprimé] / Marnie Lalanne, Auteur ; Jérémy Druennes, Auteur . - 2015 . - p.32-36.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.32-36
Mots-clés : Aérobie/anaérobie Entraînement Mucoviscidose Rééducation Résumé : Objectifs
Déterminer quels bénéfices apportent les entraînements physiques (aérobie et/ou anaérobie) aux patients atteints de mucoviscidose.
Méthode
Les recherches ont été réalisées en octobre 2013 sur la base de données PubMed. Neuf articles ont été retenus. Pour les 4 articles utilisés dans les résultats, 3 sont d’un niveau 1-A et 1 de niveau 2-B.
Résultats
Pour la consommation d’oxygène (V’O2), l’aérobie est plus efficace. Pour la puissance musculaire (Wmax) et le volume d’expiration forcée en 1 seconde (FEV1), l’anaérobie est plus efficace. Pour la qualité de vie (QoL), nous pouvons conclure que l’entraînement physique l’améliore.
Discussion
Les études montrent que l’aérobie et l’anaérobie améliorent certains paramètres. Il a été difficile de synthétiser les données à cause de la diversité des paramètres des études mais l’interprétation des résultats ouvre sur des applications pratiques immédiates.
Conclusion
L’entraînement physique pour les patients atteints de mucoviscidose est un bon moyen pour lutter contre la baisse des fonctions cardio-respiratoires et physiques.
Niveau de preuve - Non adapté.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40993 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEffets métaboliques de l’électrothérapie couplée au cycloergomètre de lit : étude préliminaire / Clément Médrinal in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Effets métaboliques de l’électrothérapie couplée au cycloergomètre de lit : étude préliminaire Titre original : Metabolic effects of electrotherapy combined with bedside cycle-ergometry: Preliminary study Type de document : texte imprimé Auteurs : Clément Médrinal, Auteur ; Guillaume Prieur, Auteur ; Baptiste Hemeryck, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.37-41 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cycloergomètre Electrothérapie fonctionnelle Métabolisme Oxygène Réhabilitation Résumé : Introduction
L’électrothérapie couplée au cycloergomètre (FES cycling) a bien été étudiée chez les blessés médullaires mais les effets physiologiques du pédalage actif restent méconnus. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de la «FES cycling» sur la VO2, la VCO2, la ventilation minute à l’effort et sur la fatigue musculaire via une échelle visuelle analogique.
Matériel et méthode
Nous avons utilisé un cycloergomètre de lit couplé à un appareil d’électrothérapie. Six sujets sains ont réalisé deux épreuves d’effort à 48heures d’intervalle: la première s’est déroulée dans des conditions standards et la seconde a été effectuée avec de l’électrothérapie couplée au cycloergomètre. L’intensité de l’électrothérapie devait induire une contraction visible du quadriceps pendant la phase d’extension active du genou.
Résultats
La « FES cycling » augmente significativement la VO2 (L/min) (p<0,0001), la ventilation minute (L/min) (p<0,0001) et la VCO2 (L/min) (p<0,0001). La « FES cycling » augmente la fatigue musculaire ressentie 24h après l’effort (p<0,01).
Conclusion
L’électrothérapie synchronisée au mouvement fonctionnel de pédalage semble avoir des répercussions sur les échanges gazeux et la fatigue musculaire.
Niveau de preuve - 3.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40994
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.37-41[article] Effets métaboliques de l’électrothérapie couplée au cycloergomètre de lit : étude préliminaire = Metabolic effects of electrotherapy combined with bedside cycle-ergometry: Preliminary study [texte imprimé] / Clément Médrinal, Auteur ; Guillaume Prieur, Auteur ; Baptiste Hemeryck, Auteur . - 2015 . - p.37-41.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.37-41
Mots-clés : Cycloergomètre Electrothérapie fonctionnelle Métabolisme Oxygène Réhabilitation Résumé : Introduction
L’électrothérapie couplée au cycloergomètre (FES cycling) a bien été étudiée chez les blessés médullaires mais les effets physiologiques du pédalage actif restent méconnus. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet de la «FES cycling» sur la VO2, la VCO2, la ventilation minute à l’effort et sur la fatigue musculaire via une échelle visuelle analogique.
Matériel et méthode
Nous avons utilisé un cycloergomètre de lit couplé à un appareil d’électrothérapie. Six sujets sains ont réalisé deux épreuves d’effort à 48heures d’intervalle: la première s’est déroulée dans des conditions standards et la seconde a été effectuée avec de l’électrothérapie couplée au cycloergomètre. L’intensité de l’électrothérapie devait induire une contraction visible du quadriceps pendant la phase d’extension active du genou.
Résultats
La « FES cycling » augmente significativement la VO2 (L/min) (p<0,0001), la ventilation minute (L/min) (p<0,0001) et la VCO2 (L/min) (p<0,0001). La « FES cycling » augmente la fatigue musculaire ressentie 24h après l’effort (p<0,01).
Conclusion
L’électrothérapie synchronisée au mouvement fonctionnel de pédalage semble avoir des répercussions sur les échanges gazeux et la fatigue musculaire.
Niveau de preuve - 3.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40994 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtRaisonnement clinique en kinésithérapie et prise en charge d’un nourrisson présentant une bronchiolite: une modélisation par l’utilisation d’une carte conceptuelle / Delphine Guyet in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Raisonnement clinique en kinésithérapie et prise en charge d’un nourrisson présentant une bronchiolite: une modélisation par l’utilisation d’une carte conceptuelle Titre original : Clinical reasoning in physiotherapy and how to deal with infant bronchiolitis: Modeling using a conceptual map Type de document : texte imprimé Auteurs : Delphine Guyet, Auteur ; Christian Fausser, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.42-48 Langues : Français (fre) Mots-clés : Bronchiolite Kinésithérapie Modélisation Raisonnement clinique Résumé : Depuis 2002, le masseur kinésithérapeute est, réglementairement dans l’obligation de formuler un diagnostic qui, à ce jour, ne fait pas encore l’objet d’un consensus. La description de la démarche entreprise auprès du patient permet de mettre en lumière les savoirs tacites de l’agir professionnel. Que fait réellement le professionnel en situation ? Il y a toujours un décalage entre les savoirs théoriques de la pratique et la pratique, ce qui demande une formalisation des savoirs de la pratique, c’est l’objet de cet article. Après avoir donné une définition du raisonnement clinique (RC), nous exposerons la théorie du RC médical, le modèle collaborateur des physiothérapeutes. À partir de ce modèle, nous développerons un modèle conceptuel de raisonnement clinique MK à travers l’explication du processus de décision utilisé dans la kinésithérapie respiratoire pédiatrique lors de la prise en charge d’un bébé porteur d’une bronchiolite. Nous modéliserons ce processus à l’aide d’une carte conceptuelle.
Niveau de preuve - Non adapté.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40995
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.42-48[article] Raisonnement clinique en kinésithérapie et prise en charge d’un nourrisson présentant une bronchiolite: une modélisation par l’utilisation d’une carte conceptuelle = Clinical reasoning in physiotherapy and how to deal with infant bronchiolitis: Modeling using a conceptual map [texte imprimé] / Delphine Guyet, Auteur ; Christian Fausser, Auteur . - 2015 . - p.42-48.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.42-48
Mots-clés : Bronchiolite Kinésithérapie Modélisation Raisonnement clinique Résumé : Depuis 2002, le masseur kinésithérapeute est, réglementairement dans l’obligation de formuler un diagnostic qui, à ce jour, ne fait pas encore l’objet d’un consensus. La description de la démarche entreprise auprès du patient permet de mettre en lumière les savoirs tacites de l’agir professionnel. Que fait réellement le professionnel en situation ? Il y a toujours un décalage entre les savoirs théoriques de la pratique et la pratique, ce qui demande une formalisation des savoirs de la pratique, c’est l’objet de cet article. Après avoir donné une définition du raisonnement clinique (RC), nous exposerons la théorie du RC médical, le modèle collaborateur des physiothérapeutes. À partir de ce modèle, nous développerons un modèle conceptuel de raisonnement clinique MK à travers l’explication du processus de décision utilisé dans la kinésithérapie respiratoire pédiatrique lors de la prise en charge d’un bébé porteur d’une bronchiolite. Nous modéliserons ce processus à l’aide d’une carte conceptuelle.
Niveau de preuve - Non adapté.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40995 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt