Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Votre centre de documentation fermera de 12h30 à 13h ce vendredi 28 juin et fermera à 14h30.
Dès ce lundi 1er juillet jusqu'au mercredi 10 juillet l'horaire du centre de documentation sera adapté :
Lundi 1er juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 2 juillet : de 8h à 12h15
Mercredi 3 juillet : de 9h à 12h et de 12h30 à 15h15
Jeudi 4 juillet : de 8h à 12h30 et de 13h à 18h30
Lundi 8 juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 9 juillet : de 8h à 12h15
Mercredi 10 juillet : de 9h à 11h
Réouverture dès ce lundi 19 août.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
[article]
Titre : |
L’entreprise libérée et ses doubles : Mythe(s) et/ou réalité(s) ? Les nouvelles épreuves de la responsabilisation au travail |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
David Mélo |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 91-113 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Gestion d'entreprise Engagement envers l'entreprise |
Résumé : |
"Cet article examine une vague managériale ayant rencontré un certain écho dans la période récente : “l’entreprise libérée” et ses doubles. Dans un contexte où il est beaucoup question de souffrance au travail, cette vague semble avoir tout d’une vogue quelque peu exotique, sinon d’une mise en scène détachée de la réalité et la masquant. L’enquête conduite auprès d’une entreprise informatique et d’un entrepôt logistique nuance cette image, sans pour autant verser dans quel que forme d’enchantement. Elle montre que “l’entreprise libérée” et ses doubles gagnent à être appréhendés comme de nouvelles épreuves de la responsabilisation au travail. Les terrains étudiés tentent de jouer le jeu de la “libération” par des actes organisationnels qui s’imposent aux salariés et que ces derniers s’approprient largement. À l’épreuve des faits, la “libération” se révèle sous les traits d’une métamorphose de l’individualisation au travail tentant à la fois d’aller plus loin dans la démarche de responsabilisation et de corriger certains excès des vagues antérieures. Dès lors, l’ascension de cette nouvelle vague managériale serait-elle rien moins qu’irrésistible ? Il n’en est rien en réalité. Les salariés s’avèrent en effet ambivalents, entre l’intériorisation partielle des catégories managériales et leur mise en cause souvent vive et elle-même paradoxale. En définitive, “l’entreprise libérée” permet aux managers de récupérer une demande démocratique, mais en en bornant par là même l’horizon, au risque de susciter un mécontentement grandissant." |
En ligne : |
https://journals.openedition.org/rsa/5059 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=107129 |
in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique] > 2, vol. 52 (2021) . - p. 91-113
[article] L’entreprise libérée et ses doubles : Mythe(s) et/ou réalité(s) ? Les nouvelles épreuves de la responsabilisation au travail [document électronique] / David Mélo . - 2021 . - p. 91-113. Langues : Français ( fre) in Recherches sociologiques et anthropologiques [Périodique électronique] > 2, vol. 52 (2021) . - p. 91-113
Mots-clés : |
Gestion d'entreprise Engagement envers l'entreprise |
Résumé : |
"Cet article examine une vague managériale ayant rencontré un certain écho dans la période récente : “l’entreprise libérée” et ses doubles. Dans un contexte où il est beaucoup question de souffrance au travail, cette vague semble avoir tout d’une vogue quelque peu exotique, sinon d’une mise en scène détachée de la réalité et la masquant. L’enquête conduite auprès d’une entreprise informatique et d’un entrepôt logistique nuance cette image, sans pour autant verser dans quel que forme d’enchantement. Elle montre que “l’entreprise libérée” et ses doubles gagnent à être appréhendés comme de nouvelles épreuves de la responsabilisation au travail. Les terrains étudiés tentent de jouer le jeu de la “libération” par des actes organisationnels qui s’imposent aux salariés et que ces derniers s’approprient largement. À l’épreuve des faits, la “libération” se révèle sous les traits d’une métamorphose de l’individualisation au travail tentant à la fois d’aller plus loin dans la démarche de responsabilisation et de corriger certains excès des vagues antérieures. Dès lors, l’ascension de cette nouvelle vague managériale serait-elle rien moins qu’irrésistible ? Il n’en est rien en réalité. Les salariés s’avèrent en effet ambivalents, entre l’intériorisation partielle des catégories managériales et leur mise en cause souvent vive et elle-même paradoxale. En définitive, “l’entreprise libérée” permet aux managers de récupérer une demande démocratique, mais en en bornant par là même l’horizon, au risque de susciter un mécontentement grandissant." |
En ligne : |
https://journals.openedition.org/rsa/5059 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=107129 |
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