[article]
Titre : |
Prise en charge des pathologies cicatricielles Cicatrices anormales ou pathologiques |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nadine Varaud |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 14-15 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
La cicatrisation est la réponse de l’organisme face à une plaie. Elle va permettre à la peau de retrouver ses propriétés, étanchéité, souplesse et résistance. Selon l’importance de la plaie, le type de réparation (cicatrisation dirigée, sutures, greffes, lambeaux), sa localisation et la surinfection microbienne, une plaie cicatrise en 4 à 21 jours en moyenne. Passé ce délai, la cicatrice subit une phase inflammatoire jusqu’au 3e mois environ où la cicatrice reste naturellement rouge et surélevée, les tissus du voisinage sont rétractiles. Passé le 3e mois, l’inflammation diminue, la cicatrice subit pendant un an une maturation qui lui fait perdre les caractéristiques d’une cicatrice jeune : rougeur, rigidité ou épaisseur, surélévation, douleur, adhérence. Elle prend alors les caractéristiques d’une cicatrice mature et physiologique qui doit tendre à s’approcher le plus possible du tissu initial et de la peau normale : une cicatrice doit être plane, souple, mobile par rapport aux plans sous-cutanés, indolores, clairs et suffisamment longs par rapport aux besoins des mouvements. Cependant, certaines cicatrices ne régressent pas spontanément et peuvent être invalidantes sur les plans fonctionnel et esthétique. Il s’agit de cicatrices anormales ou pathologiques. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=105337 |
in FMT mag > 143 (juin 2022) . - p. 14-15
[article] Prise en charge des pathologies cicatricielles Cicatrices anormales ou pathologiques [texte imprimé] / Nadine Varaud . - 2022 . - p. 14-15. Langues : Français ( fre) in FMT mag > 143 (juin 2022) . - p. 14-15
Résumé : |
La cicatrisation est la réponse de l’organisme face à une plaie. Elle va permettre à la peau de retrouver ses propriétés, étanchéité, souplesse et résistance. Selon l’importance de la plaie, le type de réparation (cicatrisation dirigée, sutures, greffes, lambeaux), sa localisation et la surinfection microbienne, une plaie cicatrise en 4 à 21 jours en moyenne. Passé ce délai, la cicatrice subit une phase inflammatoire jusqu’au 3e mois environ où la cicatrice reste naturellement rouge et surélevée, les tissus du voisinage sont rétractiles. Passé le 3e mois, l’inflammation diminue, la cicatrice subit pendant un an une maturation qui lui fait perdre les caractéristiques d’une cicatrice jeune : rougeur, rigidité ou épaisseur, surélévation, douleur, adhérence. Elle prend alors les caractéristiques d’une cicatrice mature et physiologique qui doit tendre à s’approcher le plus possible du tissu initial et de la peau normale : une cicatrice doit être plane, souple, mobile par rapport aux plans sous-cutanés, indolores, clairs et suffisamment longs par rapport aux besoins des mouvements. Cependant, certaines cicatrices ne régressent pas spontanément et peuvent être invalidantes sur les plans fonctionnel et esthétique. Il s’agit de cicatrices anormales ou pathologiques. |
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