[article]
Titre : |
La place de la fratrie dans l’exil adolescent |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sydney Gaultier |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 5-6 |
Note générale : |
Issu du dossier "Prendre soin des fratries" |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
TS Adolescents # Exilés # Exilés:Exilés -- Protection, assistance, etc. # Exilés:Exilés -- Psychologie # Famille # Fratrie
|
Résumé : |
"Pour faire fratrie, il faut en commun un ou des parents, géniteurs ou adoptifs, qui permettent à des enfants de se ressentir comme appartenant à une même fratrie. Ce prérequis doit être renforcé par le partage d’une histoire commune, de legs, d’attentes et de projections qui façonnent les attachements et les destins de chaque membre. Dans l’exil adolescent, comment comprendre la place de la fratrie lorsque les parents sont absents et que, fréquemment, les frères et sœurs sont restés auprès d’eux ou sont dispersés entre plusieurs pays, et que l’adolescent se retrouve seul ? La clinique de l’isolement peut être une bonne entrée pour s’interroger sur la fratrie et sa place dans la vie psychique de ces adolescents. Nous sommes habitués à considérer la clinique des mineurs exilés comme une clinique psychosociale constamment parasitée par l’insécurité (informationnelle, administrative, sociale, interculturelle…). Pour autant, c’est aussi une clinique des objets séparés, perdus, introjectés, ou encore le « trouver-créer » de nouvelles affiliations. Cette situation se révèle un laboratoire clinique d’exception puisque l’éloignement des parents – que ne comblent pas les moyens de communication modernes – nous conduit à travailler directement sur des matériaux familiaux psychisés, des figures d’attachement introjectées qui, par définition, s’écartent peu ou prou des figures réelles qui vivent en dehors et indépendamment du sujet. Nous partirons de cette question clinique pour explorer deux aspects de la relation de l’adolescent exilé – appelé aussi « mineur non accompagné » – à sa fratrie." |
En ligne : |
https://orspere-samdarra.com/wp-content/uploads/2023/07/os-rhizome-86.pdf |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=37812 |
in Rhizome > 86 (Juillet 2023) . - p. 5-6
[article] La place de la fratrie dans l’exil adolescent [texte imprimé] / Sydney Gaultier . - 2023 . - p. 5-6. Issu du dossier "Prendre soin des fratries" Langues : Français ( fre) in Rhizome > 86 (Juillet 2023) . - p. 5-6
Catégories : |
TS Adolescents # Exilés # Exilés:Exilés -- Protection, assistance, etc. # Exilés:Exilés -- Psychologie # Famille # Fratrie
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Résumé : |
"Pour faire fratrie, il faut en commun un ou des parents, géniteurs ou adoptifs, qui permettent à des enfants de se ressentir comme appartenant à une même fratrie. Ce prérequis doit être renforcé par le partage d’une histoire commune, de legs, d’attentes et de projections qui façonnent les attachements et les destins de chaque membre. Dans l’exil adolescent, comment comprendre la place de la fratrie lorsque les parents sont absents et que, fréquemment, les frères et sœurs sont restés auprès d’eux ou sont dispersés entre plusieurs pays, et que l’adolescent se retrouve seul ? La clinique de l’isolement peut être une bonne entrée pour s’interroger sur la fratrie et sa place dans la vie psychique de ces adolescents. Nous sommes habitués à considérer la clinique des mineurs exilés comme une clinique psychosociale constamment parasitée par l’insécurité (informationnelle, administrative, sociale, interculturelle…). Pour autant, c’est aussi une clinique des objets séparés, perdus, introjectés, ou encore le « trouver-créer » de nouvelles affiliations. Cette situation se révèle un laboratoire clinique d’exception puisque l’éloignement des parents – que ne comblent pas les moyens de communication modernes – nous conduit à travailler directement sur des matériaux familiaux psychisés, des figures d’attachement introjectées qui, par définition, s’écartent peu ou prou des figures réelles qui vivent en dehors et indépendamment du sujet. Nous partirons de cette question clinique pour explorer deux aspects de la relation de l’adolescent exilé – appelé aussi « mineur non accompagné » – à sa fratrie." |
En ligne : |
https://orspere-samdarra.com/wp-content/uploads/2023/07/os-rhizome-86.pdf |
Permalink : |
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| ![La place de la fratrie dans l’exil adolescent vignette](http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/getimage.php?url_image=http%3A%2F%2Fwww.institutcardijn.be%2Fbcd%2Fphotos%2Fvignettes%2F%21%21isbn%21%21.jpg¬icecode=&vigurl=https%3A%2F%2Forspere-samdarra.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2023%2F07%2Fos-rhizome-86-couverture-370x523.png) |