[article]
| Titre : |
Le XXe convoi, un convoi très spécial |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Laurence Schram |
| Année de publication : |
2021 |
| Article en page(s) : |
p. 14-23 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
solution finale déportation extermination Shoah |
| Résumé : |
Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 28 transports ont emmené 25 272 Juifs et 353 Roms vers le complexe d’Auschwitz-Birkenau,
ses camps de concentration, ses Kommandos de travail et son centre de mise à mort. Cinq transports exceptionnels acheminent
encore 218 Juifs à Ravensbrück, Buchenwald, Bergen-Belsen ou Vittel. Moins de 5 % de l’ensemble de ces déportés, hommes, femmes
et enfants, ont survécu. Ce taux si faible traduit bien le bilan génocidaire.
Quand, dans le courant du mois de juin 1942, les nazis mettent en œuvre la Solution finale en Belgique et dans le nord de la France,
ils choisissent une discrète caserne malinoise pour y établir l’unique SS-Sammellager für Juden (camp de rassemblement pour Juifs)
sur ces territoires. Après la capitulation de la Belgique, le 28 mai 1940, l’occupant s’était déjà servi du bâtiment pour y détenir pendant
quelques semaines des prisonniers de guerre alliés. La caserne Dossin est une très vaste construction organisée autour d’une cour
intérieure, dans laquelle des camions peuvent aisément manœuvrer. La surveillance peut être assurée par quelques hommes. Les
chambrées où les militaires belges logeaient auparavant sont encore partiellement meublées. L’endroit, bien desservi par les chemins
de fer, se trouve à proximité du camp de Breendonk ainsi qu’à mi-chemin entre Bruxelles et Anvers, les villes où se concentre l’essen-
tiel de la population juive du pays. Ces critères font de la caserne Dossin un lieu de rassemblement et de départ tout à fait adapté
pour la déportation génocidaire [Schram, 2017, p. 50-51]. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4372 |
in Traces De Mémoire > 41 (Juillet-Aout-Septembre 2021) . - p. 14-23
[article] Le XXe convoi, un convoi très spécial [texte imprimé] / Laurence Schram . - 2021 . - p. 14-23. Langues : Français ( fre) in Traces De Mémoire > 41 (Juillet-Aout-Septembre 2021) . - p. 14-23
| Mots-clés : |
solution finale déportation extermination Shoah |
| Résumé : |
Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 28 transports ont emmené 25 272 Juifs et 353 Roms vers le complexe d’Auschwitz-Birkenau,
ses camps de concentration, ses Kommandos de travail et son centre de mise à mort. Cinq transports exceptionnels acheminent
encore 218 Juifs à Ravensbrück, Buchenwald, Bergen-Belsen ou Vittel. Moins de 5 % de l’ensemble de ces déportés, hommes, femmes
et enfants, ont survécu. Ce taux si faible traduit bien le bilan génocidaire.
Quand, dans le courant du mois de juin 1942, les nazis mettent en œuvre la Solution finale en Belgique et dans le nord de la France,
ils choisissent une discrète caserne malinoise pour y établir l’unique SS-Sammellager für Juden (camp de rassemblement pour Juifs)
sur ces territoires. Après la capitulation de la Belgique, le 28 mai 1940, l’occupant s’était déjà servi du bâtiment pour y détenir pendant
quelques semaines des prisonniers de guerre alliés. La caserne Dossin est une très vaste construction organisée autour d’une cour
intérieure, dans laquelle des camions peuvent aisément manœuvrer. La surveillance peut être assurée par quelques hommes. Les
chambrées où les militaires belges logeaient auparavant sont encore partiellement meublées. L’endroit, bien desservi par les chemins
de fer, se trouve à proximité du camp de Breendonk ainsi qu’à mi-chemin entre Bruxelles et Anvers, les villes où se concentre l’essen-
tiel de la population juive du pays. Ces critères font de la caserne Dossin un lieu de rassemblement et de départ tout à fait adapté
pour la déportation génocidaire [Schram, 2017, p. 50-51]. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4372 |
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