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[article]
Titre : Quand la culpabilité se juge au tribunal Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Charazac Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 62-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Attitude du personnel soignant Culpabilité Crime Expertise psychiatrique Justice Passage à l'acte Surmoi Responsabilité pénale Psychanalyse Pulsion Dépression Résumé : Si, pour le juriste comme pour le psychanalyste, la culpabilité résulte d'un processus, le principe de sa contruction diffère sensiblement. Complexe, la situation d’expertise fait interagir deux inconscients mais aussi deux expériences du sentiment de culpabilité.
La justice pénale doit se prononcer sur la culpabilité d’une personne à partir de faits établis. Par ailleurs, l’appréciation de sa responsabilité sous-entend que l’on ne juge pas quelqu’un sur le seul critère de son acte. Il en va tout autrement du sentiment de culpabilité qui, pour Freud (1), ne tire pas son origine d’un acte mais d’une intention interdite qui demeure inconsciente, tout comme le besoin de punition à travers lequel celle-ci se manifeste.
Par conséquent, il est d’autant plus difficile à l’expert, psychologue ou psychiatre, d’estimer si une personne qui n’a pas su (ou pas pu) renoncer à ses pulsions agressives et les a suivies jusqu’au passage à l’acte, a ou non conscience de sa culpabilité. Nous allons tenter de cerner les principaux facteurs qui concourent à cette difficulté lorsque cette question est posée à l’expert au moment de sa déposition aux Assises ou en Cour criminelle (2). Car s’il ne lui appartient pas de se prononcer sur la culpabilité de l’accusé proprement dite, il n’est pas rare qu’il lui soit demandé si, au cours de l’examen, l’accusé lui a confié ce qu’il éprouvait l’égard de la victime.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83755
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 62-65[article] Quand la culpabilité se juge au tribunal [texte imprimé] / Pierre Charazac . - 2024 . - p. 62-65.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 62-65
Mots-clés : Attitude du personnel soignant Culpabilité Crime Expertise psychiatrique Justice Passage à l'acte Surmoi Responsabilité pénale Psychanalyse Pulsion Dépression Résumé : Si, pour le juriste comme pour le psychanalyste, la culpabilité résulte d'un processus, le principe de sa contruction diffère sensiblement. Complexe, la situation d’expertise fait interagir deux inconscients mais aussi deux expériences du sentiment de culpabilité.
La justice pénale doit se prononcer sur la culpabilité d’une personne à partir de faits établis. Par ailleurs, l’appréciation de sa responsabilité sous-entend que l’on ne juge pas quelqu’un sur le seul critère de son acte. Il en va tout autrement du sentiment de culpabilité qui, pour Freud (1), ne tire pas son origine d’un acte mais d’une intention interdite qui demeure inconsciente, tout comme le besoin de punition à travers lequel celle-ci se manifeste.
Par conséquent, il est d’autant plus difficile à l’expert, psychologue ou psychiatre, d’estimer si une personne qui n’a pas su (ou pas pu) renoncer à ses pulsions agressives et les a suivies jusqu’au passage à l’acte, a ou non conscience de sa culpabilité. Nous allons tenter de cerner les principaux facteurs qui concourent à cette difficulté lorsque cette question est posée à l’expert au moment de sa déposition aux Assises ou en Cour criminelle (2). Car s’il ne lui appartient pas de se prononcer sur la culpabilité de l’accusé proprement dite, il n’est pas rare qu’il lui soit demandé si, au cours de l’examen, l’accusé lui a confié ce qu’il éprouvait l’égard de la victime.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83755 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt
[article]
Titre : Le sentiment de culpabilité Type de document : texte imprimé Auteurs : Vassilis Kapsambelis Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 18-21 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Culpabilité Désir Développement psychique Ethique Inconscient Interdit Morale Processus psychique Psychanalyse Surmoi Autopunition Vie psychique Résumé : «Je me sens coupable», «Je culpabilise»… Ces deux expressions mettent en évidence des nuances importantes. La première renvoie à une règle commune extérieure à nous et la seconde s'emploie pour parler de notre relation à nous-mêmes. Explications.
On pense généralement que les sentiments de culpabilité sont moins présents aujourd’hui qu’à d’autres époques, du moins dans nos sociétés occidentales. Il est vrai que la vie sexuelle, un facteur important de culpabilité, a connu une libéralisation certaine depuis un demi-siècle, sous toutes ses formes. Et s’il est vrai aussi que, à l’intérieur des couples, les exigences de fidélité et d’exclusivité continuent d’être prônées pour une majorité, avec peut-être une plus grande insistance chez les plus jeunes, le mariage a cessé d’être l’unique voie autorisée d’accès à la sexualité. Dans d’autres domaines, des évolutions sociétales notables ont contribué à atténuer le caractère accablant des sentiments de culpabilité. Au niveau judiciaire par exemple, les expertises de personnalité permettent aux juges et aux jurés d’appréhender de façon plus globale les motivations et les contraintes liées à une conduite délictueuse, et d’intégrer dans l’appréciation de la peine encourue de multiples paramètres qui éloignent les sentences de la simple application d’une peine en fonction du seul acte. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83753
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 18-21[article] Le sentiment de culpabilité [texte imprimé] / Vassilis Kapsambelis . - 2024 . - p. 18-21.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 18-21
Mots-clés : Culpabilité Désir Développement psychique Ethique Inconscient Interdit Morale Processus psychique Psychanalyse Surmoi Autopunition Vie psychique Résumé : «Je me sens coupable», «Je culpabilise»… Ces deux expressions mettent en évidence des nuances importantes. La première renvoie à une règle commune extérieure à nous et la seconde s'emploie pour parler de notre relation à nous-mêmes. Explications.
On pense généralement que les sentiments de culpabilité sont moins présents aujourd’hui qu’à d’autres époques, du moins dans nos sociétés occidentales. Il est vrai que la vie sexuelle, un facteur important de culpabilité, a connu une libéralisation certaine depuis un demi-siècle, sous toutes ses formes. Et s’il est vrai aussi que, à l’intérieur des couples, les exigences de fidélité et d’exclusivité continuent d’être prônées pour une majorité, avec peut-être une plus grande insistance chez les plus jeunes, le mariage a cessé d’être l’unique voie autorisée d’accès à la sexualité. Dans d’autres domaines, des évolutions sociétales notables ont contribué à atténuer le caractère accablant des sentiments de culpabilité. Au niveau judiciaire par exemple, les expertises de personnalité permettent aux juges et aux jurés d’appréhender de façon plus globale les motivations et les contraintes liées à une conduite délictueuse, et d’intégrer dans l’appréciation de la peine encourue de multiples paramètres qui éloignent les sentences de la simple application d’une peine en fonction du seul acte. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83753 Exemplaires (1)
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