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Auteur Marguerite Charazac-Brunel |
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La crise de fin de vie / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 204 (Janvier 2016)
[article]
Titre : La crise de fin de vie Type de document : texte imprimé Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier "L'intervention de crise" Langues : Français (fre) Mots-clés : CRISE FIN DE VIE CAS CLINIQUE Personne âgée FAMILLE PSYCHOTHERAPIE COMPORTEMENT A RISQUE SOUFFRANCE Résumé : La mort est la seule réalité inéluctable et nous n’avons pas d’autre choix que de l’accepter. Au grand âge, cette prise de conscience peut provoquer un état de crise et de révolte, sans entraîner pour autant une crise de désespoir. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35857
in Santé mentale > 204 (Janvier 2016) . - p.56-61[article] La crise de fin de vie [texte imprimé] / Marguerite Charazac-Brunel . - 2016 . - p.56-61.
Cet article fait partie du dossier "L'intervention de crise"
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 204 (Janvier 2016) . - p.56-61
Mots-clés : CRISE FIN DE VIE CAS CLINIQUE Personne âgée FAMILLE PSYCHOTHERAPIE COMPORTEMENT A RISQUE SOUFFRANCE Résumé : La mort est la seule réalité inéluctable et nous n’avons pas d’autre choix que de l’accepter. Au grand âge, cette prise de conscience peut provoquer un état de crise et de révolte, sans entraîner pour autant une crise de désespoir. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35857 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Empreinte familiale et vocation soignante / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 275 (Février 2023)
[article]
Titre : Empreinte familiale et vocation soignante Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 74-77 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins. Langues : Français (fre) Résumé : Une psychanalyste constate que les soignants-patients qui viennent consulter ont en commun un « désir de soigner » qui s'enracine dans leur histoire familiale. Éclairages cliniques sur ces vocations, au fil de quelques rencontres.
Il faut repartir vers les racines précoces du « désir de soigner » pour essayer de comprendre pourquoi et com- ment les vocations soignantes émergent parfois à partir d’identifications familiales et de transmissions entre générations. On rencontre ainsi des familles de médecins de « père en fils », véritables dynasties marquées par les figures de prestigieux « mandarins ». Dans ces lignées, ce n’est pas seulement une pratique, un savoir- faire qui se transmet, mais parfois le nom d’un ancêtre célèbre, d’une identité idéalisée. Cet « héritage » du métier de médecin paraît concerner davantage les garçons aînés.
J’ai ainsi reçu en psychothérapie Joël, un adolescent issu d’une famille de « mandarins » qui « avait fait des bêtises et qu’il fallait remettre dans le droit chemin ». Il est arrivé à reculons, l’air renfrogné. La grosse bêtise cachée derrière la petite tenait dans son refus de devenir médecin comme tous les ascendants hommes de sa famille. En séance, Joël manifestait avec insistance son désir de devenir archi- tecte. Il dessinait des plans remarquables, très originaux et harmonieux. J’ai pris son parti et me suis appliquée à faire accepter son projet à ses parents, « très déçus » par la thérapie. Joël était lui très content. Il a finalement intégré une école d’architecture renommée et a été repéré par des entreprises avant même la fin de ses études. Le « vilain petit canard » a ensuite créé son agence.
Si on observe aussi une passation du métier d’infirmière de mère en fille, elle semble moins systématique. La transmission se fonde davantage sur l’assignation à un rôle de dévouement dans la famille, avec le souci de préoccupations financières associées à la sécurité de l’emploi. Chez l’intéressée, les désirs d’aide, d’assistance parfois jusqu’au sacrifice sont au premier plan. Dans ma pratique, j’ai fréquemment constaté leur volonté de « sauver » un homme souffrant de pathologie grave ou de toxicomanie avec un dévouement et une illusion sans limites. N’oublions pas que les soins infirmiers étaient autrefois essentiellement assurés par des religieuses non rémunérées, taillables et corvéables à merci. Les vocations s’enracinent parfois dans l’idéalisation (sociale et intrapsy- chique) du métier de soignant, du vœu de sauver l’autre, voire de se sacrifier.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=77259
in Santé mentale > 275 (Février 2023) . - p. 74-77[article] Empreinte familiale et vocation soignante [] / Marguerite Charazac-Brunel . - 2023 . - p. 74-77.
Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 275 (Février 2023) . - p. 74-77
Résumé : Une psychanalyste constate que les soignants-patients qui viennent consulter ont en commun un « désir de soigner » qui s'enracine dans leur histoire familiale. Éclairages cliniques sur ces vocations, au fil de quelques rencontres.
Il faut repartir vers les racines précoces du « désir de soigner » pour essayer de comprendre pourquoi et com- ment les vocations soignantes émergent parfois à partir d’identifications familiales et de transmissions entre générations. On rencontre ainsi des familles de médecins de « père en fils », véritables dynasties marquées par les figures de prestigieux « mandarins ». Dans ces lignées, ce n’est pas seulement une pratique, un savoir- faire qui se transmet, mais parfois le nom d’un ancêtre célèbre, d’une identité idéalisée. Cet « héritage » du métier de médecin paraît concerner davantage les garçons aînés.
J’ai ainsi reçu en psychothérapie Joël, un adolescent issu d’une famille de « mandarins » qui « avait fait des bêtises et qu’il fallait remettre dans le droit chemin ». Il est arrivé à reculons, l’air renfrogné. La grosse bêtise cachée derrière la petite tenait dans son refus de devenir médecin comme tous les ascendants hommes de sa famille. En séance, Joël manifestait avec insistance son désir de devenir archi- tecte. Il dessinait des plans remarquables, très originaux et harmonieux. J’ai pris son parti et me suis appliquée à faire accepter son projet à ses parents, « très déçus » par la thérapie. Joël était lui très content. Il a finalement intégré une école d’architecture renommée et a été repéré par des entreprises avant même la fin de ses études. Le « vilain petit canard » a ensuite créé son agence.
Si on observe aussi une passation du métier d’infirmière de mère en fille, elle semble moins systématique. La transmission se fonde davantage sur l’assignation à un rôle de dévouement dans la famille, avec le souci de préoccupations financières associées à la sécurité de l’emploi. Chez l’intéressée, les désirs d’aide, d’assistance parfois jusqu’au sacrifice sont au premier plan. Dans ma pratique, j’ai fréquemment constaté leur volonté de « sauver » un homme souffrant de pathologie grave ou de toxicomanie avec un dévouement et une illusion sans limites. N’oublions pas que les soins infirmiers étaient autrefois essentiellement assurés par des religieuses non rémunérées, taillables et corvéables à merci. Les vocations s’enracinent parfois dans l’idéalisation (sociale et intrapsy- chique) du métier de soignant, du vœu de sauver l’autre, voire de se sacrifier.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=77259 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Face au risque suicidaire des soignants / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 213 (Décembre 2016)
[article]
Titre : Face au risque suicidaire des soignants Type de document : texte imprimé Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 56-61 Langues : Français (fre) Mots-clés : Conflit psychique Syndrome d'épuisement professionnel Empathie Expression de l'émotion Idéation suicidaire Souffrance psychique Travail Résumé : La souffrance au travail est aujourd'hui reconnue, mais peu explorée en ce qui concerne les soignants et le milieu médical en général, confronté pourtant à la souffrance humaine, psychique. L'auteur, psychanalyste, explore les motifs de ce déni, puis les motifs qui provoquent cette souffrance et les passages à l'acte suicidaire. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier « suicide et travail » Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46298
in Santé mentale > 213 (Décembre 2016) . - p. 56-61[article] Face au risque suicidaire des soignants [texte imprimé] / Marguerite Charazac-Brunel . - 2016 . - p. 56-61.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 213 (Décembre 2016) . - p. 56-61
Mots-clés : Conflit psychique Syndrome d'épuisement professionnel Empathie Expression de l'émotion Idéation suicidaire Souffrance psychique Travail Résumé : La souffrance au travail est aujourd'hui reconnue, mais peu explorée en ce qui concerne les soignants et le milieu médical en général, confronté pourtant à la souffrance humaine, psychique. L'auteur, psychanalyste, explore les motifs de ce déni, puis les motifs qui provoquent cette souffrance et les passages à l'acte suicidaire. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier « suicide et travail » Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46298 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Incontournable tendresse / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 224 (Janvier 2018)
[article]
Titre : Incontournable tendresse Type de document : texte imprimé Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 44-49 Langues : Français (fre) Mots-clés : CAS CLINIQUE EMOTION PSYCHANALYSE SEXUALITE RELATION SOIGNANT SOIGNE PSYCHOLOGIE Résumé : De la tendresse émane un lien essentiel qui transcende et laisse entrevoir un lieu et une dimension au-delà de l’être. Elle témoigne que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre, qui devient dépositaire à son insu de quelque chose qui le dépasse.
L'auteur explore le concept de tendresse. S'éloignant des conceptions de Freud, elle montre comment ce sentiment tisse le lien humain et construit le sujet au cours de sa vie. Elle aborde les résistances face à une attitude d'ouverture, liées à la crainte de se livrer, et souligne comment le thérapeute peut manifester sa tendresse envers ses patients. La tendresse témoigne simplement que nous sommes heureux de la présence et de l'existence de l'autre qui dévient dépositaire à son insu d'une dimension transcendante.
L’auteur explore le concept de tendresse. S’éloignant des conceptions de Freud, elle montre comment ce sentiment tisse le lien humain et construit le sujet au cours de sa vie. Elle aborde les résistances face à une attitude d’ouverture, liées à la crainte de se livrer, et souligne comment le thérapeute peut manifester sa tendresse envers ses patients. La tendresse témoigne simplement que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre qui devient dépositaire à son insu d’une dimension transcendante.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56472
in Santé mentale > 224 (Janvier 2018) . - p. 44-49[article] Incontournable tendresse [texte imprimé] / Marguerite Charazac-Brunel . - 2018 . - p. 44-49.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 224 (Janvier 2018) . - p. 44-49
Mots-clés : CAS CLINIQUE EMOTION PSYCHANALYSE SEXUALITE RELATION SOIGNANT SOIGNE PSYCHOLOGIE Résumé : De la tendresse émane un lien essentiel qui transcende et laisse entrevoir un lieu et une dimension au-delà de l’être. Elle témoigne que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre, qui devient dépositaire à son insu de quelque chose qui le dépasse.
L'auteur explore le concept de tendresse. S'éloignant des conceptions de Freud, elle montre comment ce sentiment tisse le lien humain et construit le sujet au cours de sa vie. Elle aborde les résistances face à une attitude d'ouverture, liées à la crainte de se livrer, et souligne comment le thérapeute peut manifester sa tendresse envers ses patients. La tendresse témoigne simplement que nous sommes heureux de la présence et de l'existence de l'autre qui dévient dépositaire à son insu d'une dimension transcendante.
L’auteur explore le concept de tendresse. S’éloignant des conceptions de Freud, elle montre comment ce sentiment tisse le lien humain et construit le sujet au cours de sa vie. Elle aborde les résistances face à une attitude d’ouverture, liées à la crainte de se livrer, et souligne comment le thérapeute peut manifester sa tendresse envers ses patients. La tendresse témoigne simplement que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre qui devient dépositaire à son insu d’une dimension transcendante.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56472 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité REVUES Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Parler de la mort en institution / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 217 (Avril 2017)
[article]
Titre : Parler de la mort en institution Type de document : texte imprimé Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 74-79 Langues : Français (fre) Résumé : Les personnes âgées vivant en institution ont un immense besoin de s’exprimer sur la mort. Cependant, pour accueillir de tels échanges, les soignants doivent eux-mêmes être (relativement) au clair avec ces sujets et bénéficier de lieux d’écoute.
En EHPAD, les questionnements concernant la mort sont omniprésents mais restent fermés dans le non-dit. Pour laisser advenir l’expression des résidents sur ces thèmes du trépas , de la mort et de spiritualité, il est nécessaire que les soignants aient eux-mêmes la possibilité de les verbaliser en présence d’un tiers, par exemple un psychologue.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52408
in Santé mentale > 217 (Avril 2017) . - p. 74-79[article] Parler de la mort en institution [texte imprimé] / Marguerite Charazac-Brunel, Auteur . - 2017 . - p. 74-79.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 217 (Avril 2017) . - p. 74-79
Résumé : Les personnes âgées vivant en institution ont un immense besoin de s’exprimer sur la mort. Cependant, pour accueillir de tels échanges, les soignants doivent eux-mêmes être (relativement) au clair avec ces sujets et bénéficier de lieux d’écoute.
En EHPAD, les questionnements concernant la mort sont omniprésents mais restent fermés dans le non-dit. Pour laisser advenir l’expression des résidents sur ces thèmes du trépas , de la mort et de spiritualité, il est nécessaire que les soignants aient eux-mêmes la possibilité de les verbaliser en présence d’un tiers, par exemple un psychologue.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52408 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Pourquoi la répétition du geste suicidaire / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 256 (Mars 2021)
PermalinkLe soignant et le deuil / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 235 (Février 2019)
PermalinkLe suicide des personnes âgées. Clinique, prévention et prise en charge / Marguerite Charazac-Brunel
PermalinkSujet âgé et angoisse de morcellement du corps / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 203 (Décembre 2015)
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