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Auteur Sophie Jacqueminet |
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Points-clés des recommandations / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 3 (Mai 2017)
[article]
Titre : Points-clés des recommandations Type de document : texte imprimé Auteurs : Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 260-261 Langues : Français (fre) Résumé : DIABÈTE;SOINS PEROPERATOIRES; Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53924
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 260-261[article] Points-clés des recommandations [texte imprimé] / Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. . - 2017 . - p. 260-261.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 260-261
Résumé : DIABÈTE;SOINS PEROPERATOIRES; Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53924 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Texte 1 : rappels sur l'hyperglycémie / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 3 (Mai 2017)
[article]
Titre : Texte 1 : rappels sur l'hyperglycémie Type de document : texte imprimé Auteurs : Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 212-217 Langues : Français (fre) Mots-clés : DIABÈTE SOINS PEROPÉRATOIRES HYPERGLYCÉMIE STRESS ACIDOCÉTOSE Résumé : Le diabète sucré correspond à une élévation chronique de la glycémie liée à une insulinorésistance et/ou une insulinopénie. Son diagnostic repose actuellement sur une mesure de la glycémie à jeun≥1,26g/L ou dans certains pays sur un dosage d’hémoglobine glyquée (HbA1c)>6,5 %. Il existe plusieurs formes de diabète. Le diabète de type 2 (DT2) est le plus fréquent et s’observe chez des patients présentant des facteurs de risque. Le diabète de type 1 (DT1) est lié à une destruction auto-immune des cellules bêta-pancréatiques conduisant à une insulinopénie. La carence en insuline entraîne une acidocétose diabétique en quelques heures. Les diabètes « pancréatiques » font suite à certaines pancréatopathies et peuvent conduire à une insulinopénie. Les traitements du diabète reposent pour le DT2 sur les médicaments non insuliniques et sur les insulines quand le diabète devient insulinorequérant. Pour le DT1, le traitement repose sur les insulines lentes et les analogues ultrarapides de l’insuline selon le schéma « basal-bolus » ou par la délivrance en continu en sous-cutané par l’intermédiaire d’une pompe. Pour les patients présentant une dysglycémie méconnue, il faut rechercher s’il s’agit d’une dysglycémie préexistante ou une hyperglycémie de stress. Cette dernière est définie comme une hyperglycémie transitoire chez des patients non diabétiques antérieurement et qui présentent une maladie aiguë ou bénéficient d’une intervention chirurgicale. Son importance est fonction du type de chirurgie, de l’agressivité du geste et de sa durée. Elle conduit à une insulinorésistance périphérique et constitue un facteur pronostique indépendant de morbi-mortalité. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53918
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 212-217[article] Texte 1 : rappels sur l'hyperglycémie [texte imprimé] / Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. . - 2017 . - p. 212-217.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 212-217
Mots-clés : DIABÈTE SOINS PEROPÉRATOIRES HYPERGLYCÉMIE STRESS ACIDOCÉTOSE Résumé : Le diabète sucré correspond à une élévation chronique de la glycémie liée à une insulinorésistance et/ou une insulinopénie. Son diagnostic repose actuellement sur une mesure de la glycémie à jeun≥1,26g/L ou dans certains pays sur un dosage d’hémoglobine glyquée (HbA1c)>6,5 %. Il existe plusieurs formes de diabète. Le diabète de type 2 (DT2) est le plus fréquent et s’observe chez des patients présentant des facteurs de risque. Le diabète de type 1 (DT1) est lié à une destruction auto-immune des cellules bêta-pancréatiques conduisant à une insulinopénie. La carence en insuline entraîne une acidocétose diabétique en quelques heures. Les diabètes « pancréatiques » font suite à certaines pancréatopathies et peuvent conduire à une insulinopénie. Les traitements du diabète reposent pour le DT2 sur les médicaments non insuliniques et sur les insulines quand le diabète devient insulinorequérant. Pour le DT1, le traitement repose sur les insulines lentes et les analogues ultrarapides de l’insuline selon le schéma « basal-bolus » ou par la délivrance en continu en sous-cutané par l’intermédiaire d’une pompe. Pour les patients présentant une dysglycémie méconnue, il faut rechercher s’il s’agit d’une dysglycémie préexistante ou une hyperglycémie de stress. Cette dernière est définie comme une hyperglycémie transitoire chez des patients non diabétiques antérieurement et qui présentent une maladie aiguë ou bénéficient d’une intervention chirurgicale. Son importance est fonction du type de chirurgie, de l’agressivité du geste et de sa durée. Elle conduit à une insulinorésistance périphérique et constitue un facteur pronostique indépendant de morbi-mortalité. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53918 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Texte 2 : période préopératoire / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 3 (Mai 2017)
[article]
Titre : Texte 2 : période préopératoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 218-233 Langues : Français (fre) Mots-clés : DIABÈTE SOINS PRÉOPÉRATOIRES NEUROPATHIE Gastroparésie HYPERGLYCÉMIE CARDIOPATHIE NÉPHROPATHIE ANESTHÉSIE Résumé : En préopératoire, il est nécessaire d’évaluer l’équilibre glycémique du diabétique. Cette évaluation repose sur l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et les glycémies capillaires récentes. Une adaptation des traitements peut être nécessaire avant la chirurgie. Les complications spécifiques du diabète doivent être recherchées. La gastroparésie crée un risque de stase et d’inhalation à l’induction anesthésique imposant une induction type « estomac plein ». L’atteinte cardiaque se divise en plusieurs entités. La maladie coronaire se distingue par l’ischémie myocardique silencieuse, présente chez 30 à 50 % des diabétiques de type 2. La cardiomyopathie diabétique est une cause authentifiée d’insuffisance cardiaque. Enfin, la neuropathie autonome cardiaque, rarement symptomatique doit être recherchée car à l’origine d’une augmentation des évènements cardiovasculaires et du risque de mort subite. Plusieurs signes permettent de la suspecter. Sa confirmation impose une surveillance périopératoire rapprochée. La maladie rénale chronique diabétique aggrave le risque d’insuffisance rénale aiguë périopératoire. L’évaluation du débit de filtration glomérulaire est indispensable en pré opératoire. La dernière étape de la consultation s’intéresse à la gestion des traitements hypoglycémiants. La perfusion glucosée en préopératoire n’est pas nécessaire si le patient ne reçoit pas d’insuline. Les médicaments non insuliniques ne sont pas administrés le matin de l’intervention sauf la metformine qui n’est pas administrée dès la veille au soir. Les insulines sont injectées la veille au soir aux posologies habituelles. La pompe à insuline est maintenue jusqu’à l’arrivée au bloc opératoire. On rappelle qu’une carence en insuline chez un diabétique de type 1 conduit à une acidocétose en quelques heures. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53919
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 218-233[article] Texte 2 : période préopératoire [texte imprimé] / Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. . - 2017 . - p. 218-233.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 218-233
Mots-clés : DIABÈTE SOINS PRÉOPÉRATOIRES NEUROPATHIE Gastroparésie HYPERGLYCÉMIE CARDIOPATHIE NÉPHROPATHIE ANESTHÉSIE Résumé : En préopératoire, il est nécessaire d’évaluer l’équilibre glycémique du diabétique. Cette évaluation repose sur l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et les glycémies capillaires récentes. Une adaptation des traitements peut être nécessaire avant la chirurgie. Les complications spécifiques du diabète doivent être recherchées. La gastroparésie crée un risque de stase et d’inhalation à l’induction anesthésique imposant une induction type « estomac plein ». L’atteinte cardiaque se divise en plusieurs entités. La maladie coronaire se distingue par l’ischémie myocardique silencieuse, présente chez 30 à 50 % des diabétiques de type 2. La cardiomyopathie diabétique est une cause authentifiée d’insuffisance cardiaque. Enfin, la neuropathie autonome cardiaque, rarement symptomatique doit être recherchée car à l’origine d’une augmentation des évènements cardiovasculaires et du risque de mort subite. Plusieurs signes permettent de la suspecter. Sa confirmation impose une surveillance périopératoire rapprochée. La maladie rénale chronique diabétique aggrave le risque d’insuffisance rénale aiguë périopératoire. L’évaluation du débit de filtration glomérulaire est indispensable en pré opératoire. La dernière étape de la consultation s’intéresse à la gestion des traitements hypoglycémiants. La perfusion glucosée en préopératoire n’est pas nécessaire si le patient ne reçoit pas d’insuline. Les médicaments non insuliniques ne sont pas administrés le matin de l’intervention sauf la metformine qui n’est pas administrée dès la veille au soir. Les insulines sont injectées la veille au soir aux posologies habituelles. La pompe à insuline est maintenue jusqu’à l’arrivée au bloc opératoire. On rappelle qu’une carence en insuline chez un diabétique de type 1 conduit à une acidocétose en quelques heures. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53919 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Texte 3 : période peropératoire / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 3 (Mai 2017)
[article]
Titre : Texte 3 : période peropératoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 234-241 Langues : Français (fre) Mots-clés : SOINS PEROPÉRATOIRES HYPERGLYCÉMIE GLYCÉMIE INSULINE ANESTHÉSIE LOCORÉGIONALE INSULINOTHÉRAPIE DOULEUR Résumé : L’hyperglycémie périopératoire (>1,80g/L ou 10mmol/L) augmente la morbidité (notamment les infections) et la mortalité. Sa prise en charge passe par la diminution de la glycémie plus que par l’insuline. Un contrôle glycémique entre 0,90 et 1,80g/L (5 à 10mmol/L) permet d’éviter les hypoglycémies qui étaient plus fréquentes lorsque la normoglycémie stricte était recherchée. Le contrôle glycémique doit se poursuivre en peropératoire. Nous proposons un protocole d’insulinothérapie IVSE chez les patients diabétiques de type 1, de type 2 si besoin ou en cas d’hyperglycémie de stress. L’arrêt de la pompe à insuline impose un relais immédiat par insuline IVSE. Les autres éléments de prise en charge peropératoire sont détaillés. Nous recommandons pour la prophylaxie des nausées et vomissements d’utiliser 4mg de dexaméthasone, plutôt que 8mg, en association à un autre antiémétique. L’emploi de l’anesthésie locorégionale (ALR), lorsqu’elle est possible, est un facteur de meilleur contrôle de la douleur postopératoire et doit être privilégié. Les besoins antalgiques sont plus élevés chez les patients ayant un équilibre glycémique de mauvaise qualité que ceux ayant un taux d’HbA1c<6,5 %. La lutte contre l’hypothermie, le recours à l’ALR et l’analgésie multimodale qui vont permettre une reprise de transit plus rapide, la limitation des pertes sanguines, la déambulation précoce et l’intervention chirurgicale mini-invasive sont des mesures à privilégier pour moduler l’insulinorésistance périopératoire. Enfin, le diabète ne modifie pas les règles habituelles de jeûne et d’antibioprophylaxie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53920
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 234-241[article] Texte 3 : période peropératoire [texte imprimé] / Gaëlle Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. . - 2017 . - p. 234-241.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 234-241
Mots-clés : SOINS PEROPÉRATOIRES HYPERGLYCÉMIE GLYCÉMIE INSULINE ANESTHÉSIE LOCORÉGIONALE INSULINOTHÉRAPIE DOULEUR Résumé : L’hyperglycémie périopératoire (>1,80g/L ou 10mmol/L) augmente la morbidité (notamment les infections) et la mortalité. Sa prise en charge passe par la diminution de la glycémie plus que par l’insuline. Un contrôle glycémique entre 0,90 et 1,80g/L (5 à 10mmol/L) permet d’éviter les hypoglycémies qui étaient plus fréquentes lorsque la normoglycémie stricte était recherchée. Le contrôle glycémique doit se poursuivre en peropératoire. Nous proposons un protocole d’insulinothérapie IVSE chez les patients diabétiques de type 1, de type 2 si besoin ou en cas d’hyperglycémie de stress. L’arrêt de la pompe à insuline impose un relais immédiat par insuline IVSE. Les autres éléments de prise en charge peropératoire sont détaillés. Nous recommandons pour la prophylaxie des nausées et vomissements d’utiliser 4mg de dexaméthasone, plutôt que 8mg, en association à un autre antiémétique. L’emploi de l’anesthésie locorégionale (ALR), lorsqu’elle est possible, est un facteur de meilleur contrôle de la douleur postopératoire et doit être privilégié. Les besoins antalgiques sont plus élevés chez les patients ayant un équilibre glycémique de mauvaise qualité que ceux ayant un taux d’HbA1c<6,5 %. La lutte contre l’hypothermie, le recours à l’ALR et l’analgésie multimodale qui vont permettre une reprise de transit plus rapide, la limitation des pertes sanguines, la déambulation précoce et l’intervention chirurgicale mini-invasive sont des mesures à privilégier pour moduler l’insulinorésistance périopératoire. Enfin, le diabète ne modifie pas les règles habituelles de jeûne et d’antibioprophylaxie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53920 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Texte 4 : période postopératoire / G. Cheisson in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 3 (Mai 2017)
[article]
Titre : Texte 4 : période postopératoire Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 242-247 Langues : Français (fre) Mots-clés : SOINS PEROPÉRATOIRES SOINS POSTOPÉRATOIRES INSULINE DIABÈTE HYPERGLYCÉMIE HYPOGLYCÉMIE Résumé : Le relais de l’insuline IVSE administrée en peropératoire constitue un élément essentiel de la prise en charge du patient diabétique en postopératoire. Le schéma basal-bolus est le plus adapté compte tenu des apports nutritionnels et des besoins variables en insuline. Il reproduit la physiologie d’un pancréas normal : (i) une insuline lente (=basal) qui doit relayer sans délai l’insuline IVSE simulant la sécrétion basale ; (ii) des insulines ultrarapides pour simuler la sécrétion prandiale (=bolus pour le repas) ; et (iii) pour permettre la correction d’une éventuelle hyperglycémie (=bolus correcteur). Des schémas sont proposés pour aider au calcul de posologies pour le passage de l’insuline intraveineuse à l’insuline sous-cutanée et pour le schéma basal-bolus. La reprise en postopératoire d’une pompe à insuline impose que le patient soit autonome. Sinon, il est obligatoire de mettre en place un schéma basal-bolus sans délai à l’arrêt de l’insuline intraveineuse. La surveillance glycémique doit être poursuivie en postopératoire. Les hypoglycémies et les hyperglycémies graves doivent être recherchées. Devant une hypoglycémie<3,3mmol/L (0,6g/L), un resucrage doit être entrepris immédiatement. Devant une hyperglycémie>16,5mmol/L (3g/L) chez le DT1 et chez le DT2 traité par insuline, la recherche d’une cétose doit être systématique. Chez les DT2, une hyperglycémie franche doit également faire évoquer une hyperosmolarité diabétique (coma hyperosmolaire). Enfin, les modalités de reprise des traitements antérieurs sont détaillées selon le type d’hyperglycémie, la fonction rénale et l’équilibre du diabète en préopératoire et durant l’hospitalisation. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53921
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 242-247[article] Texte 4 : période postopératoire [texte imprimé] / G. Cheisson ; Sophie Jacqueminet ; Emmanuel Cosson ; et al. . - 2017 . - p. 242-247.
Langues : Français (fre)
in Anesthésie & Réanimation > vol. 3, n° 3 (Mai 2017) . - p. 242-247
Mots-clés : SOINS PEROPÉRATOIRES SOINS POSTOPÉRATOIRES INSULINE DIABÈTE HYPERGLYCÉMIE HYPOGLYCÉMIE Résumé : Le relais de l’insuline IVSE administrée en peropératoire constitue un élément essentiel de la prise en charge du patient diabétique en postopératoire. Le schéma basal-bolus est le plus adapté compte tenu des apports nutritionnels et des besoins variables en insuline. Il reproduit la physiologie d’un pancréas normal : (i) une insuline lente (=basal) qui doit relayer sans délai l’insuline IVSE simulant la sécrétion basale ; (ii) des insulines ultrarapides pour simuler la sécrétion prandiale (=bolus pour le repas) ; et (iii) pour permettre la correction d’une éventuelle hyperglycémie (=bolus correcteur). Des schémas sont proposés pour aider au calcul de posologies pour le passage de l’insuline intraveineuse à l’insuline sous-cutanée et pour le schéma basal-bolus. La reprise en postopératoire d’une pompe à insuline impose que le patient soit autonome. Sinon, il est obligatoire de mettre en place un schéma basal-bolus sans délai à l’arrêt de l’insuline intraveineuse. La surveillance glycémique doit être poursuivie en postopératoire. Les hypoglycémies et les hyperglycémies graves doivent être recherchées. Devant une hypoglycémie<3,3mmol/L (0,6g/L), un resucrage doit être entrepris immédiatement. Devant une hyperglycémie>16,5mmol/L (3g/L) chez le DT1 et chez le DT2 traité par insuline, la recherche d’une cétose doit être systématique. Chez les DT2, une hyperglycémie franche doit également faire évoquer une hyperosmolarité diabétique (coma hyperosmolaire). Enfin, les modalités de reprise des traitements antérieurs sont détaillées selon le type d’hyperglycémie, la fonction rénale et l’équilibre du diabète en préopératoire et durant l’hospitalisation. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53921 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Texte 5 : situations spécifiques / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 3 (Mai 2017)
PermalinkTexte 6 : le rôle du diabétologue / Gaëlle Cheisson in Anesthésie & Réanimation, vol. 3, n° 3 (Mai 2017)
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