Centre de Documentation du Campus Mons
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[article]
Titre : |
Retranscrire un récit de vie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe Merlier |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 14-19 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Récits personnels
|
Résumé : |
Comment accompagner une personne demandeuse d’asile dans l’élaboration de son récit de vie ? Repères théoriques et considérations pratiques pour recueillir la parole d’autrui, dans une éthique de « l’écart », au sens du décentrage de sa propre culture.
Retranscrire le récit de vie d’une personne en demande d’asile est une lourde responsabilité : son statut de réfugié, ses conditions d’existence et sa vie même en dépendent. Cet acte d’écriture suppose pour le transcripteur des choix parmi les trajectoires de l’exil qu’il convient de retracer, et de multiples microdécisions qui, en plus de leur portée stratégique pour convaincre les autorités institutionnelles, présentent une dimension éthique fondamentale.
Stratégie et éthique peuvent d’ailleurs entrer fréquemment en conflit. Mais c’est justement avec le parti pris d’une éthique déontologique que le propos s’efforce ici d’approcher le problème de cette écriture du récit oral de la vie d’autrui. L’approche est donc éthique et philosophique, et non juridique, ni morale (l’éthique n’est ni le droit ni la morale). Cette réflexion éthique est indissociable de la justice (au sens philosophique) et de la justesse de la rencontre avec lui. Car c’est une véritable rencontre avec l’autre qui est en jeu, et non une simple relation avec un usager : l’« accueil » de sa parole – et pas seulement de sa langue – est sans doute la première forme d’hospitalité à son égard. |
in Santé mentale > 289 (Juin 2024) . - p. 14-19
[article] Retranscrire un récit de vie [texte imprimé] / Philippe Merlier . - 2024 . - p. 14-19. Langues : Français ( fre) in Santé mentale > 289 (Juin 2024) . - p. 14-19
Catégories : |
Récits personnels
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Résumé : |
Comment accompagner une personne demandeuse d’asile dans l’élaboration de son récit de vie ? Repères théoriques et considérations pratiques pour recueillir la parole d’autrui, dans une éthique de « l’écart », au sens du décentrage de sa propre culture.
Retranscrire le récit de vie d’une personne en demande d’asile est une lourde responsabilité : son statut de réfugié, ses conditions d’existence et sa vie même en dépendent. Cet acte d’écriture suppose pour le transcripteur des choix parmi les trajectoires de l’exil qu’il convient de retracer, et de multiples microdécisions qui, en plus de leur portée stratégique pour convaincre les autorités institutionnelles, présentent une dimension éthique fondamentale.
Stratégie et éthique peuvent d’ailleurs entrer fréquemment en conflit. Mais c’est justement avec le parti pris d’une éthique déontologique que le propos s’efforce ici d’approcher le problème de cette écriture du récit oral de la vie d’autrui. L’approche est donc éthique et philosophique, et non juridique, ni morale (l’éthique n’est ni le droit ni la morale). Cette réflexion éthique est indissociable de la justice (au sens philosophique) et de la justesse de la rencontre avec lui. Car c’est une véritable rencontre avec l’autre qui est en jeu, et non une simple relation avec un usager : l’« accueil » de sa parole – et pas seulement de sa langue – est sans doute la première forme d’hospitalité à son égard. |
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