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Auteur Laurence Martel |
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Que devient l'attachement quand nous vieillissons ? / Michel Delage in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
Titre : Que devient l'attachement quand nous vieillissons ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Delage ; Laurence Martel Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 45-49 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ". Langues : Français (fre) Catégories : Attachement
Santé mentaleRésumé : Penser la vie de la personne âgée en termes d’attachement permet de mieux comprendre ses besoins et de réfléchir à la manière d’y répondre en ayant le souci de s’appuyer sur une base sécure. Grâce à un questionnaire adapté au sujet âgé, les soignants peuvent explorer la vie psychique.
Nous sommes par essence des êtres sociaux, c’est-à-dire des êtres liés. Cette caractéristique n’est pas exclusivement humaine. Il en va ainsi des espèces animales chaque fois qu’à la naissance le petit ne dispose pas de moyens suffisants pour survivre.
On nomme néoténie cette immaturité constitutionnelle qui nécessite un temps de développement et elle est particulièrement importante chez le bébé humain. Le cerveau ne fonctionne que de façon rudimentaire, les circuits neuronaux sont très limités, et ce n’est qu’au contact d’autres sujets plus matures que l’esprit va se façonner, au fil de ce que les zoologues nomment « altricialité ». Comme le rappelle B. Lahire (Lahire, 2023), le terme vient de l’anglais altricial, lui-même issu du latin altrix qui signifie nourriture. Ainsi, le tout-petit est longtemps dépendant des nourritures apportées de l’extérieur par d’autres humains, des figures de soins. Par nourriture, il faut non seulement entendre les apports alimentaires mais aussi affectifs, qui sont nécessaires à la croissance cérébrale, et plus généralement aux apprentissages. Ils sont présents tout au long de l’existence, et permettent d’accéder à l’autonomie conduisant à la vie adulte, mais aussi au-delà en raison des enrichissements incessants liés à la culture.
Dans ces conditions, l’attachement apparaît comme le résultat d’une double finalité. Bowlby (1978, 1984) l’a défini comme un système motivationnel permettant d’obtenir la proximité d’une figure de soins, attentive à satisfaire le besoin de protection nécessaire à chacun, enfant ou adulte en difficulté. Plus globalement, ce système motivationnel permet la régulation émotionnelle : se sentir bien n’est pas seulement se sentir protégé quand on est envahi par des émotions négatives, c’est aussi vivre des expériences agréables, plaisantes, éprouver des émotions positives auprès de personnes avec qui on a envie d’être.
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 45-49[article] Que devient l'attachement quand nous vieillissons ? [texte imprimé] / Michel Delage ; Laurence Martel . - 2023 . - p. 45-49.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 45-49
Catégories : Attachement
Santé mentaleRésumé : Penser la vie de la personne âgée en termes d’attachement permet de mieux comprendre ses besoins et de réfléchir à la manière d’y répondre en ayant le souci de s’appuyer sur une base sécure. Grâce à un questionnaire adapté au sujet âgé, les soignants peuvent explorer la vie psychique.
Nous sommes par essence des êtres sociaux, c’est-à-dire des êtres liés. Cette caractéristique n’est pas exclusivement humaine. Il en va ainsi des espèces animales chaque fois qu’à la naissance le petit ne dispose pas de moyens suffisants pour survivre.
On nomme néoténie cette immaturité constitutionnelle qui nécessite un temps de développement et elle est particulièrement importante chez le bébé humain. Le cerveau ne fonctionne que de façon rudimentaire, les circuits neuronaux sont très limités, et ce n’est qu’au contact d’autres sujets plus matures que l’esprit va se façonner, au fil de ce que les zoologues nomment « altricialité ». Comme le rappelle B. Lahire (Lahire, 2023), le terme vient de l’anglais altricial, lui-même issu du latin altrix qui signifie nourriture. Ainsi, le tout-petit est longtemps dépendant des nourritures apportées de l’extérieur par d’autres humains, des figures de soins. Par nourriture, il faut non seulement entendre les apports alimentaires mais aussi affectifs, qui sont nécessaires à la croissance cérébrale, et plus généralement aux apprentissages. Ils sont présents tout au long de l’existence, et permettent d’accéder à l’autonomie conduisant à la vie adulte, mais aussi au-delà en raison des enrichissements incessants liés à la culture.
Dans ces conditions, l’attachement apparaît comme le résultat d’une double finalité. Bowlby (1978, 1984) l’a défini comme un système motivationnel permettant d’obtenir la proximité d’une figure de soins, attentive à satisfaire le besoin de protection nécessaire à chacun, enfant ou adulte en difficulté. Plus globalement, ce système motivationnel permet la régulation émotionnelle : se sentir bien n’est pas seulement se sentir protégé quand on est envahi par des émotions négatives, c’est aussi vivre des expériences agréables, plaisantes, éprouver des émotions positives auprès de personnes avec qui on a envie d’être.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Quels liens maintenir avec la personne âgée dépendante ? / Michel Delage in Santé mentale, 285 (février 2024)
[article]
Titre : Quels liens maintenir avec la personne âgée dépendante ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Delage ; Laurence Martel Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 60-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues : Français (fre) Catégories : Attachement
Cognition -- Chez la personne âgée
Personnes âgées dépendantes
Sciences médico-sociales:Relations soignant - soignéRésumé : Chez l'âgé, lorsque les performances s'amenuisent et que des troubles cognitifs ou une maladie neurodégénérative s'installent, le besoin de rester lié s'intensifie. Comment comprendre et répondre à ses demandes d'interactions tardives ?
Tout être humain est par essence relationnel. La notion d’attachement se comprend dans cette nécessité d’être lié, à tout âge, à une ou des figures d’attachement, pour satisfaire trois besoins fondamentaux;:
– la nourriture affective;;
– la protection;
– le guidage;(c’est-à-dire être orienté dans le monde des valeurs, dans le bien et le mal, dans ce qui relève des limites à la liberté individuelle… ).
C’est ainsi qu’advient un plus ou moins grand sentiment de bien-être, une plus ou moins grande confiance en soi, dans les autres et le monde.
Mais l’attachement doit aussi être appréhendé de manière contextuelle. En effet, s’il naît dans le système dyadique que constituent les interactions précoces de l’enfant avec une figure de soin, il entre dans une logique combinatoire avec d’autres liens, au sein d’une appartenance à un ensemble de personnes qui constitue une famille. De plus, à l’âge adulte, l’individu s’autonomise et devient à son tour une possible figure d’attachement pour autrui dans un mouvement de réciprocité qui conduit notamment à l’éclosion de la tendresse au sein d’un couple.
in Santé mentale > 285 (février 2024) . - p. 60-65[article] Quels liens maintenir avec la personne âgée dépendante ? [texte imprimé] / Michel Delage ; Laurence Martel . - 2024 . - p. 60-65.
Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 285 (février 2024) . - p. 60-65
Catégories : Attachement
Cognition -- Chez la personne âgée
Personnes âgées dépendantes
Sciences médico-sociales:Relations soignant - soignéRésumé : Chez l'âgé, lorsque les performances s'amenuisent et que des troubles cognitifs ou une maladie neurodégénérative s'installent, le besoin de rester lié s'intensifie. Comment comprendre et répondre à ses demandes d'interactions tardives ?
Tout être humain est par essence relationnel. La notion d’attachement se comprend dans cette nécessité d’être lié, à tout âge, à une ou des figures d’attachement, pour satisfaire trois besoins fondamentaux;:
– la nourriture affective;;
– la protection;
– le guidage;(c’est-à-dire être orienté dans le monde des valeurs, dans le bien et le mal, dans ce qui relève des limites à la liberté individuelle… ).
C’est ainsi qu’advient un plus ou moins grand sentiment de bien-être, une plus ou moins grande confiance en soi, dans les autres et le monde.
Mais l’attachement doit aussi être appréhendé de manière contextuelle. En effet, s’il naît dans le système dyadique que constituent les interactions précoces de l’enfant avec une figure de soin, il entre dans une logique combinatoire avec d’autres liens, au sein d’une appartenance à un ensemble de personnes qui constitue une famille. De plus, à l’âge adulte, l’individu s’autonomise et devient à son tour une possible figure d’attachement pour autrui dans un mouvement de réciprocité qui conduit notamment à l’éclosion de la tendresse au sein d’un couple.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire