Huit fois plus de supercentenaires aux Antilles qu’en France métropolitaine / Jacques Vallin in Gérontologie et société, 166 (2021)

Public ISBD [article]  inGérontologie et société > 166 (2021) . - p. 143-165 Titre : Huit fois plus de supercentenaires aux Antilles qu’en France métropolitaine Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Vallin Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 143-165 Note générale : Issu du dossier "Jeanne Calment et les super-centenaires" Langues : Français (fre) Catégories : Centenaires Esclavage Longévité Résumé : "On observe beaucoup plus de supercentenaires en Martinique et en Guadeloupe que dans n’importe quel département de France métropolitaine. La procédure de validation des âges, pourtant au meilleur niveau international, est-elle insuffisante pour les Antilles ? Il faut absolument vérifier. C’est avant tout ce à quoi vise cet article. Mais si un contrôle approfondi des faits confirme ce résultat, comment peut-on expliquer un écart aussi impressionnant ? La théorie des petits nombres n’y suffirait pas. Sans pouvoir encore à ce stade en apporter la preuve j’évoquerai ici l’hypothèse qui me paraît la plus vraisemblable : la sélection de gènes favorables à la longévité consécutive à l’extrême surmortalité infligée hier par l’esclavage aux ancêtres des supercentenaires d’aujourd’hui." [article] Huit fois plus de supercentenaires aux Antilles qu’en France métropolitaine [texte imprimé] / Jacques Vallin . - 2021 . - p. 143-165. Issu du dossier "Jeanne Calment et les super-centenaires" Langues : Français (fre) in Gérontologie et société > 166 (2021) . - p. 143-165 Catégories : Centenaires Esclavage Longévité Résumé : "On observe beaucoup plus de supercentenaires en Martinique et en Guadeloupe que dans n’importe quel département de France métropolitaine. La procédure de validation des âges, pourtant au meilleur niveau international, est-elle insuffisante pour les Antilles ? Il faut absolument vérifier. C’est avant tout ce à quoi vise cet article. Mais si un contrôle approfondi des faits confirme ce résultat, comment peut-on expliquer un écart aussi impressionnant ? La théorie des petits nombres n’y suffirait pas. Sans pouvoir encore à ce stade en apporter la preuve j’évoquerai ici l’hypothèse qui me paraît la plus vraisemblable : la sélection de gènes favorables à la longévité consécutive à l’extrême surmortalité infligée hier par l’esclavage aux ancêtres des supercentenaires d’aujourd’hui."

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