Gérer par les émotions / Philippe Rey-Bellet in Santé mentale, 254 (Janvier 2021)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 254 (Janvier 2021) . - p. 52-57 Titre : Gérer par les émotions Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Rey-Bellet ; Raymond Panchaud Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 52-57 Note générale : Issu du dossier " « Gère tes émotions !» " Langues : Français (fre) Catégories : Émotions Intersubjectivité Psychothérapie institutionnelle Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : "Les nouvelles formes de la psychanalyse en institution s’éloignent donc singulièrement du colloque singulier de la cure-type ou même du face-à-face, mais n’en restent pas solidement ancrées dans la théorie d’origine. Nous pourrions aussi penser cette forme de psychothérapie interdisciplinaire comme la suite historique et dans la filiation de la psychothérapie institutionnelle, souvent centrée à l’époque sur un seul lieu, et actuellement disposée entre différentes professions, plusieurs espaces et institutions pour assurer une trajectoire de soins, représentant ainsi une actualisation contemporaine de celle-ci. Selon nous, les modalités de gestion aujourd’hui doivent inclure les mouvements psychiques, émotionnels tant des patients que des équipes, s’éloignant ainsi d’un modèle où il s’agirait pour le soignant de « gérer ses émotions » vers celui où c’est à l’institution d’être en capacité de faire surgir toutes les émotions (du patient et de l’équipe) comme des composants indispensables un processus thérapeutique. Autrement dit, il ne s’agit pas de gérer les émotions mais bien de gérer par les émotions." [article] Gérer par les émotions [texte imprimé] / Philippe Rey-Bellet ; Raymond Panchaud . - 2021 . - p. 52-57. Issu du dossier " « Gère tes émotions !» " Langues : Français (fre) in Santé mentale > 254 (Janvier 2021) . - p. 52-57 Catégories : Émotions Intersubjectivité Psychothérapie institutionnelle Sciences médico-sociales:Relations soignant - soigné Résumé : "Les nouvelles formes de la psychanalyse en institution s’éloignent donc singulièrement du colloque singulier de la cure-type ou même du face-à-face, mais n’en restent pas solidement ancrées dans la théorie d’origine. Nous pourrions aussi penser cette forme de psychothérapie interdisciplinaire comme la suite historique et dans la filiation de la psychothérapie institutionnelle, souvent centrée à l’époque sur un seul lieu, et actuellement disposée entre différentes professions, plusieurs espaces et institutions pour assurer une trajectoire de soins, représentant ainsi une actualisation contemporaine de celle-ci. Selon nous, les modalités de gestion aujourd’hui doivent inclure les mouvements psychiques, émotionnels tant des patients que des équipes, s’éloignant ainsi d’un modèle où il s’agirait pour le soignant de « gérer ses émotions » vers celui où c’est à l’institution d’être en capacité de faire surgir toutes les émotions (du patient et de l’équipe) comme des composants indispensables un processus thérapeutique. Autrement dit, il ne s’agit pas de gérer les émotions mais bien de gérer par les émotions."

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Quand le conflit fait figure de symptôme / Raymond Panchaud in Santé mentale, 266 (mars 2022)

Public ISBD [article]  inSanté mentale > 266 (mars 2022) . - p. 62-66 Titre : Quand le conflit fait figure de symptôme Type de document : texte imprimé Auteurs : Raymond Panchaud ; Philippe Rey-Bellet Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 62-66 Note générale : Issu du dossier "Le conflit relationnel dans l'équipe soignante". Langues : Français (fre) Catégories : Conflit (psychologie) Résumé : "Le conflit d’équipe doit être considéré comme un matériau psychique en demande d’élaboration et non seulement comme une question de management. Illustration avec le parcours de Mathieu, un patient très dépendant. En psychiatrie, la gestion des conflits dans l’équipe suppose le plus souvent de s’intéresser à tout autre chose que les disputes apparentes. Pour les psychanalystes, le conflit, qu’il soit manifeste ou latent, est «constitutif de l’être humain» (1). Il peut être vecteur de sens lorsque sa résolution est harmonieuse, ou source de déplaisir lorsque la tension persiste. Habituellement, on l’évoque lorsqu’il est manifeste et se (re)joue entre un patient et un thérapeute, son soignant référent ou équipe soignante au travers du transfert. L’inévitable implication des professionnels dans ce type d’interactions est parfois source de souffrances et de difficultés. Le conflit intrapsychique du patient, qui ne peut s’élaborer, va se projeter sur l’équipe, le sujet attribuant aux soignants les aspects intolérables de lui-même, les identifiants ensuite à l’extérieur de lui pour les attaquer. Le conflit ne pouvant être dit ou pensé se rejoue dans l’arène soignante toujours dans l’espoir d’une réponse." [article] Quand le conflit fait figure de symptôme [texte imprimé] / Raymond Panchaud ; Philippe Rey-Bellet . - 2022 . - p. 62-66. Issu du dossier "Le conflit relationnel dans l'équipe soignante". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 266 (mars 2022) . - p. 62-66 Catégories : Conflit (psychologie) Résumé : "Le conflit d’équipe doit être considéré comme un matériau psychique en demande d’élaboration et non seulement comme une question de management. Illustration avec le parcours de Mathieu, un patient très dépendant. En psychiatrie, la gestion des conflits dans l’équipe suppose le plus souvent de s’intéresser à tout autre chose que les disputes apparentes. Pour les psychanalystes, le conflit, qu’il soit manifeste ou latent, est «constitutif de l’être humain» (1). Il peut être vecteur de sens lorsque sa résolution est harmonieuse, ou source de déplaisir lorsque la tension persiste. Habituellement, on l’évoque lorsqu’il est manifeste et se (re)joue entre un patient et un thérapeute, son soignant référent ou équipe soignante au travers du transfert. L’inévitable implication des professionnels dans ce type d’interactions est parfois source de souffrances et de difficultés. Le conflit intrapsychique du patient, qui ne peut s’élaborer, va se projeter sur l’équipe, le sujet attribuant aux soignants les aspects intolérables de lui-même, les identifiants ensuite à l’extérieur de lui pour les attaquer. Le conflit ne pouvant être dit ou pensé se rejoue dans l’arène soignante toujours dans l’espoir d’une réponse."

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