Se lever pour Vigiles. Tenir le coup pour vieillir et mourir au monastère / Annick Anchisi in Gérontologie et société, 163 (2020)

Public ISBD [article]  inGérontologie et société > 163 (2020) . - p. 63-75 Titre : Se lever pour Vigiles. Tenir le coup pour vieillir et mourir au monastère Type de document : texte imprimé Auteurs : Annick Anchisi ; Laurent Amiotte-Suchet Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 63-75 Note générale : Issu du dossier : "Finir sa vie, hâter sa mort au grand âge" Langues : Français (fre) Catégories : Mort Résumé : "Le monastère vieillit, la proportion de ses membres âgés augmente de façon significative. Moines et moniales sont aux prises avec une gageure : tenir pour vieillir et mourir dans leurs murs, sans faire porter la charge aux plus jeunes ou décourager les personnes qui seraient attirées par ce type d’engagement. La ligne de crête est ténue. La vieillesse et la mort obligent un devoir faire ensemble qui, à défaut d’être nouveau, demande aujourd’hui d’être vécu au prisme de normes gérontologiques et palliatives actuelles. Si la mort offre l’opportunité de renforcer l’idéal communautaire, elle renvoie aussi simultanément à l’amenuisement de ces collectifs. Cet article veut questionner la vieillesse et les lieux du mourir sur la base d’une étude ethnographique en cours sur le vieillissement des communautés contemplatives en Suisse romande et en Bourgogne Franche-Comté française." [article] Se lever pour Vigiles. Tenir le coup pour vieillir et mourir au monastère [texte imprimé] / Annick Anchisi ; Laurent Amiotte-Suchet . - 2020 . - p. 63-75. Issu du dossier : "Finir sa vie, hâter sa mort au grand âge" Langues : Français (fre) in Gérontologie et société > 163 (2020) . - p. 63-75 Catégories : Mort Résumé : "Le monastère vieillit, la proportion de ses membres âgés augmente de façon significative. Moines et moniales sont aux prises avec une gageure : tenir pour vieillir et mourir dans leurs murs, sans faire porter la charge aux plus jeunes ou décourager les personnes qui seraient attirées par ce type d’engagement. La ligne de crête est ténue. La vieillesse et la mort obligent un devoir faire ensemble qui, à défaut d’être nouveau, demande aujourd’hui d’être vécu au prisme de normes gérontologiques et palliatives actuelles. Si la mort offre l’opportunité de renforcer l’idéal communautaire, elle renvoie aussi simultanément à l’amenuisement de ces collectifs. Cet article veut questionner la vieillesse et les lieux du mourir sur la base d’une étude ethnographique en cours sur le vieillissement des communautés contemplatives en Suisse romande et en Bourgogne Franche-Comté française."

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« Vous avez vu ? Ils me prennent tous pour une folle » : Des effets de l’organisation des soins à domicile sur Marguerite Amman / Annick Anchisi in Gérontologie et société, 169 (2022)  

Public ISBD [article]  inGérontologie et société > 169 (2022) . - p. 25-34 Titre : « Vous avez vu ? Ils me prennent tous pour une folle » : Des effets de l’organisation des soins à domicile sur Marguerite Amman Type de document : texte imprimé Auteurs : Annick Anchisi Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 25-34 Note générale : Issu du dossier "Maltraitance envers les aînés : contextualisation des terminologies, définitions et modes d’action" Langues : Français (fre) Catégories : Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Maisons de retraite Personnes âgées Personnes âgées -- Santé et hygiène Personnes âgées -- Services aux Personnes âgées -- Soins Personnes âgées -- Soins à domicile Personnes âgées -- Violence envers Personnes âgées dépendantes Violence Résumé : "Il a fallu cet appel à publication sur la maltraitance pour que l’image de Marguerite Amman se fasse présente à mon esprit. Je lui ai donné peu de visibilité jusqu’ici, un encadré dans une publication précédente sur la hiérarchie des diverses professionnelles de santé (Anchisi, 2017), ou encore noyée dans une catégorie d’analyse sur les trajectoires d’aide et de soins à domicile concernant les personnes de 80 ans et plus (Anchisi et al., 2014). J’ai fait sa rencontre en 2012, je l’ai vue régulièrement durant 3 mois, accompagnant les professionnelles qui s’occupaient d’elle 2 fois par jour à la maison. Informateurs et informatrices passent dans la vie d’une chercheuse, la marquent plus ou moins, les voix peuvent être intactes à l’oreille après plusieurs années, le souvenir demeure vif, Marguerite Amman est de celle-là. Je garde en tête assez précisément notre dernier entretien. Au moment des au revoir, elle me dit : « Vous avez vu ? Ils me prennent tous pour une folle. » Nous nous sommes serrées dans les bras, je suis partie, entre tristesse et honte. Quelques semaines après, elle a fait une chute, puis a été placée dans une maison de retraite médicalisée. Elle y a vécu quelques mois avant de mourir." Note de contenu : Bibliographie p. 34 En ligne : https://cairn-cdocs.helha.be/revue-gerontologie-et-societe-2022-3-page-25.htm [article] « Vous avez vu ? Ils me prennent tous pour une folle » : Des effets de l’organisation des soins à domicile sur Marguerite Amman [texte imprimé] / Annick Anchisi . - 2022 . - p. 25-34. Issu du dossier "Maltraitance envers les aînés : contextualisation des terminologies, définitions et modes d’action" Langues : Français (fre) in Gérontologie et société > 169 (2022) . - p. 25-34 Catégories : Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Maisons de retraite Personnes âgées Personnes âgées -- Santé et hygiène Personnes âgées -- Services aux Personnes âgées -- Soins Personnes âgées -- Soins à domicile Personnes âgées -- Violence envers Personnes âgées dépendantes Violence Résumé : "Il a fallu cet appel à publication sur la maltraitance pour que l’image de Marguerite Amman se fasse présente à mon esprit. Je lui ai donné peu de visibilité jusqu’ici, un encadré dans une publication précédente sur la hiérarchie des diverses professionnelles de santé (Anchisi, 2017), ou encore noyée dans une catégorie d’analyse sur les trajectoires d’aide et de soins à domicile concernant les personnes de 80 ans et plus (Anchisi et al., 2014). J’ai fait sa rencontre en 2012, je l’ai vue régulièrement durant 3 mois, accompagnant les professionnelles qui s’occupaient d’elle 2 fois par jour à la maison. Informateurs et informatrices passent dans la vie d’une chercheuse, la marquent plus ou moins, les voix peuvent être intactes à l’oreille après plusieurs années, le souvenir demeure vif, Marguerite Amman est de celle-là. Je garde en tête assez précisément notre dernier entretien. Au moment des au revoir, elle me dit : « Vous avez vu ? Ils me prennent tous pour une folle. » Nous nous sommes serrées dans les bras, je suis partie, entre tristesse et honte. Quelques semaines après, elle a fait une chute, puis a été placée dans une maison de retraite médicalisée. Elle y a vécu quelques mois avant de mourir." Note de contenu : Bibliographie p. 34 En ligne : https://cairn-cdocs.helha.be/revue-gerontologie-et-societe-2022-3-page-25.htm

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