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Auteur Pamela Miceli |
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L’attention aux émotions dans la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer / Pamela Miceli in Gérontologie et société, 150 (Septembre 2016)
[article]
Titre : L’attention aux émotions dans la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer Type de document : texte imprimé Auteurs : Pamela Miceli Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 59-72 Note générale : Issu du dossier "Des Souris et des Hommes" Langues : Français (fre) Catégories : Aidants naturels
Emotions chez la personne âgée
Personnes âgées -- Soins à domicileRésumé : "Cet article s’intéresse à la place des émotions dans une approche globale du soin, en s’appuyant sur une analyse sociologique compréhensive de la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer. Certaines situations, décisions ou activités d’aide suscitent chez les personnes malades des expériences émotionnelles parfois très pénibles : l’heure de la toilette peut provoquer une grande anxiété ; la privation de certaines libertés, comme la conduite automobile, peut susciter de la colère ; certaines remontrances peuvent attrister la personne. Or prendre soin ne se réduit pas aux aspects matériels de l’aide et aux finalités ultimes des processus décisionnels, mais peut se définir aussi à travers une attention aux émotions de la personne malade. C’est à ces aspects du travail émotionnel profane, qui peut se décliner tant dans la recherche et la production d’émotions positives que dans l’évitement des épisodes émotionnels pénibles, qu’est consacré cet article. Pour certains proches, il s’agit, d’une part, d’imaginer et d’aménager des façons de faire favorables au confort émotionnel de la personne malade et même à l’émergence d’émotions positives. D’autre part, cette dimension du soin consiste à éviter à la personne malade l’expérience d’émotions pénibles, suscitée par des situations et des interactions embarrassantes sur le plan de la relation conjugale ou filiale, ou liées au constat de ses incapacités, ou encore à des changements trop rapides dans son mode de vie. Cette posture attentive aux émotions de la personne malade, qui transcende l’aide instrumentale, peut être éclairée théoriquement par la perspective du « Care », qui permet de concevoir des formes très diversifiées de l’aide, et même d’envisager la retenue, voire le retrait ou l’abstention de certaines formes d’aide, comme un souci de l’autre et de son expérience singulière."
in Gérontologie et société > 150 (Septembre 2016) . - p. 59-72[article] L’attention aux émotions dans la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer [texte imprimé] / Pamela Miceli . - 2016 . - p. 59-72.
Issu du dossier "Des Souris et des Hommes"
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et société > 150 (Septembre 2016) . - p. 59-72
Catégories : Aidants naturels
Emotions chez la personne âgée
Personnes âgées -- Soins à domicileRésumé : "Cet article s’intéresse à la place des émotions dans une approche globale du soin, en s’appuyant sur une analyse sociologique compréhensive de la prise en charge familiale de la maladie d’Alzheimer. Certaines situations, décisions ou activités d’aide suscitent chez les personnes malades des expériences émotionnelles parfois très pénibles : l’heure de la toilette peut provoquer une grande anxiété ; la privation de certaines libertés, comme la conduite automobile, peut susciter de la colère ; certaines remontrances peuvent attrister la personne. Or prendre soin ne se réduit pas aux aspects matériels de l’aide et aux finalités ultimes des processus décisionnels, mais peut se définir aussi à travers une attention aux émotions de la personne malade. C’est à ces aspects du travail émotionnel profane, qui peut se décliner tant dans la recherche et la production d’émotions positives que dans l’évitement des épisodes émotionnels pénibles, qu’est consacré cet article. Pour certains proches, il s’agit, d’une part, d’imaginer et d’aménager des façons de faire favorables au confort émotionnel de la personne malade et même à l’émergence d’émotions positives. D’autre part, cette dimension du soin consiste à éviter à la personne malade l’expérience d’émotions pénibles, suscitée par des situations et des interactions embarrassantes sur le plan de la relation conjugale ou filiale, ou liées au constat de ses incapacités, ou encore à des changements trop rapides dans son mode de vie. Cette posture attentive aux émotions de la personne malade, qui transcende l’aide instrumentale, peut être éclairée théoriquement par la perspective du « Care », qui permet de concevoir des formes très diversifiées de l’aide, et même d’envisager la retenue, voire le retrait ou l’abstention de certaines formes d’aide, comme un souci de l’autre et de son expérience singulière." Exemplaires
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