Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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T010441 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
Dépouillements


Deux ans après l'autorisation de prescription du midazolam en ville : quelle évolution des pratiques de prescription des médecins généralistes de deux départements français ? / Servane Bérenger in Médecine palliative, Vol. 24, n°2 (mars 2025)
[article]
Titre : Deux ans après l'autorisation de prescription du midazolam en ville : quelle évolution des pratiques de prescription des médecins généralistes de deux départements français ? Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Servane Bérenger ; Clément Guineberteau ; Anne-Déborah Bouhnik ; Aurélien Proux Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 47-59 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
B:Benzodiazépine ; M:Médecin généraliste ; P:Prescription de médicaments et/ou de dispositifs médicaux ; S:Sédation ; S:Soins palliatifs à domicileRésumé : Dans le but de favoriser le maintien à domicile des patients en soins palliatifs (SP), la prescription de midazolam a été autorisée aux médecins généralistes (MGs) en ville pour la sédation en fin de vie depuis décembre 2021 en France. L’objectif principal était d’évaluer l’impact de l’autorisation de prescription du midazolam en ville sur son utilisation par les MGs de deux départements français.
Matériel et méthodes
Il s’agissait d’une étude observationnelle transversale par questionnaire. L’échantillon a été obtenu en récupérant les adresses mails de 362 MGs des Bouches-du-Rhône connus du réseau de soins palliatifs Resp13 et en Maine-et-Loire via un listing élaboré par tirage au sort parmi 527 MGs. Le questionnaire a été transmis par mail le 15/01/2024, suivi de 2 relances jusqu’au 20/02/2024.
Résultats
Quatre-vingt-deux pour cent des MGs étaient favorables à l’autorisation de prescription du midazolam en ville dans le cadre d’une prise en charge palliative et 55 % déclaraient être plus enclins à l’utiliser depuis cette loi. La plupart des MGs étaient prêts à le prescrire à domicile dans le cadre de l’anxiolyse, de la sédation proportionnée et en moindre mesure pour une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMD). La loi avait significativement influencé la prescription (p=0,017) des MGs qui utilisaient déjà le midazolam et plus les MGs avaient pris en charge de patients au cours de l’année 2023, plus ils étaient enclins à modifier leurs prescriptions. Le principal frein à l’utilisation du midazolam en ville était le manque d’outil d’aide à la prescription. L’outil à privilégier serait un protocole accessible via une application.
Conclusion
Cinquante-cinq pour cent des médecins généralistes déclaraient être plus enclins à utiliser le midazolam en soins palliatifs à domicile depuis son autorisation de prescription en ville. Cette autorisation de prescription du midazolam en ville semblerait nécessaire pour inciter les MGs à prescrire une sédation à domicile mais aurait été donnée sans « mode d’emploi ». Cette étude souligne l’importance du soutien des structures d’appui et soulève un manque d’outil d’aide à la prescription. La première demande des MGs serait un protocole d’aide à la prescription et au suivi d’une sédation.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57252
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 47-59[article] Deux ans après l'autorisation de prescription du midazolam en ville : quelle évolution des pratiques de prescription des médecins généralistes de deux départements français ? [partition musicale imprimée] / Servane Bérenger ; Clément Guineberteau ; Anne-Déborah Bouhnik ; Aurélien Proux . - 2025 . - p. 47-59.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 47-59
Catégories : Alpha
B:Benzodiazépine ; M:Médecin généraliste ; P:Prescription de médicaments et/ou de dispositifs médicaux ; S:Sédation ; S:Soins palliatifs à domicileRésumé : Dans le but de favoriser le maintien à domicile des patients en soins palliatifs (SP), la prescription de midazolam a été autorisée aux médecins généralistes (MGs) en ville pour la sédation en fin de vie depuis décembre 2021 en France. L’objectif principal était d’évaluer l’impact de l’autorisation de prescription du midazolam en ville sur son utilisation par les MGs de deux départements français.
Matériel et méthodes
Il s’agissait d’une étude observationnelle transversale par questionnaire. L’échantillon a été obtenu en récupérant les adresses mails de 362 MGs des Bouches-du-Rhône connus du réseau de soins palliatifs Resp13 et en Maine-et-Loire via un listing élaboré par tirage au sort parmi 527 MGs. Le questionnaire a été transmis par mail le 15/01/2024, suivi de 2 relances jusqu’au 20/02/2024.
Résultats
Quatre-vingt-deux pour cent des MGs étaient favorables à l’autorisation de prescription du midazolam en ville dans le cadre d’une prise en charge palliative et 55 % déclaraient être plus enclins à l’utiliser depuis cette loi. La plupart des MGs étaient prêts à le prescrire à domicile dans le cadre de l’anxiolyse, de la sédation proportionnée et en moindre mesure pour une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCMD). La loi avait significativement influencé la prescription (p=0,017) des MGs qui utilisaient déjà le midazolam et plus les MGs avaient pris en charge de patients au cours de l’année 2023, plus ils étaient enclins à modifier leurs prescriptions. Le principal frein à l’utilisation du midazolam en ville était le manque d’outil d’aide à la prescription. L’outil à privilégier serait un protocole accessible via une application.
Conclusion
Cinquante-cinq pour cent des médecins généralistes déclaraient être plus enclins à utiliser le midazolam en soins palliatifs à domicile depuis son autorisation de prescription en ville. Cette autorisation de prescription du midazolam en ville semblerait nécessaire pour inciter les MGs à prescrire une sédation à domicile mais aurait été donnée sans « mode d’emploi ». Cette étude souligne l’importance du soutien des structures d’appui et soulève un manque d’outil d’aide à la prescription. La première demande des MGs serait un protocole d’aide à la prescription et au suivi d’une sédation.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57252 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010441 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible
[article]
Titre : Les directives anticipées : un Memento mori Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Marie Bourgouin ; Jade Boulin ; Alexandre Legrix De La Salle ; Raphaël Renambatz-Ichambe ; Carole Notrel ; Marilou Girard Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 60-72 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Accompagnement de la fin de vie ; C:Cancer ; D:Directive anticipée ; M:Mort ; O:Oncologie ; P:Parole ; R:Relation de soins ; V:Valeur ; V:Vécu du patient ; V:Volonté de fin de vieRésumé : Ce travail explore la perception des directives anticipées (DA) dans le domaine de l’oncologie. Les DA, reflet de l’autonomie du patient et créées pour permettre l’expression de sa volonté, sont rarement rédigées. Dans cette étude menée à l’institut universitaire du cancer de Toulouse, les patients récemment diagnostiqués d’une tumeur solide ont été rencontrés précocement dans leur parcours de soins pour être informés sur les DA. Par la suite, un entretien semi-dirigé leur a été proposé pour analyser leur vécu de cette rencontre. Ces entretiens ont fait l’objet d’une double analyse qualitative ; la première consistait en une analyse thématique en regard croisé ; la seconde en une analyse lexicale informatisée issue de la statistique textuelle grâce au logiciel Iramuteq®. L’ensemble des entretiens et des résultats ont également été confiés à la lecture d’une psychologue clinicienne en oncologie. Cet article présente les résultats issus de l’analyse informatisée. Trente-sept patients ont pu être informés, 12 ont accepté un entretien semi-dirigé. L’analyse met en lumière plusieurs points de blocage : la complexité des DA ; leur perception comme confrontation à l’idée d’une mort prochaine, générant anxiété et malaise et donc stratégie d’évitement. Ce travail met également en évidence la difficulté de concilier temps du soin, temps d’information et temps de décision. L’information apparaît ainsi essentielle, mais trouver le bon moment reste complexe. En définitive, au-delà du dispositif légal qu’elles constituent et d’une concrétisation à travers un écrit, les DA devraient surtout être considérées comme un moyen d’ouvrir une conversation essentielle sur la fin de vie, permettant de mieux comprendre les valeurs des patients et de renforcer la relation de soin. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57253
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 60-72[article] Les directives anticipées : un Memento mori [partition musicale imprimée] / Marie Bourgouin ; Jade Boulin ; Alexandre Legrix De La Salle ; Raphaël Renambatz-Ichambe ; Carole Notrel ; Marilou Girard . - 2025 . - p. 60-72.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 60-72
Catégories : Alpha
A:Accompagnement de la fin de vie ; C:Cancer ; D:Directive anticipée ; M:Mort ; O:Oncologie ; P:Parole ; R:Relation de soins ; V:Valeur ; V:Vécu du patient ; V:Volonté de fin de vieRésumé : Ce travail explore la perception des directives anticipées (DA) dans le domaine de l’oncologie. Les DA, reflet de l’autonomie du patient et créées pour permettre l’expression de sa volonté, sont rarement rédigées. Dans cette étude menée à l’institut universitaire du cancer de Toulouse, les patients récemment diagnostiqués d’une tumeur solide ont été rencontrés précocement dans leur parcours de soins pour être informés sur les DA. Par la suite, un entretien semi-dirigé leur a été proposé pour analyser leur vécu de cette rencontre. Ces entretiens ont fait l’objet d’une double analyse qualitative ; la première consistait en une analyse thématique en regard croisé ; la seconde en une analyse lexicale informatisée issue de la statistique textuelle grâce au logiciel Iramuteq®. L’ensemble des entretiens et des résultats ont également été confiés à la lecture d’une psychologue clinicienne en oncologie. Cet article présente les résultats issus de l’analyse informatisée. Trente-sept patients ont pu être informés, 12 ont accepté un entretien semi-dirigé. L’analyse met en lumière plusieurs points de blocage : la complexité des DA ; leur perception comme confrontation à l’idée d’une mort prochaine, générant anxiété et malaise et donc stratégie d’évitement. Ce travail met également en évidence la difficulté de concilier temps du soin, temps d’information et temps de décision. L’information apparaît ainsi essentielle, mais trouver le bon moment reste complexe. En définitive, au-delà du dispositif légal qu’elles constituent et d’une concrétisation à travers un écrit, les DA devraient surtout être considérées comme un moyen d’ouvrir une conversation essentielle sur la fin de vie, permettant de mieux comprendre les valeurs des patients et de renforcer la relation de soin. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57253 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010441 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Penser le deuil : entre intime et collectif / Rozenn Le Berre in Médecine palliative, Vol. 24, n°2 (mars 2025)
[article]
Titre : Penser le deuil : entre intime et collectif Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Rozenn Le Berre, Auteur ; L. Rolland-Piègue, Auteur ; S. Fuxet-Gidrol, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 73-75 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
D:Deuil ; E:Expérience ; S:Soins palliatifs ; S:Souffrance psychique ; V:ValeurRésumé : L’expérience du deuil met au défi la pensée tout autant qu’elle introduit une rupture dans la continuité de la vie. Comment continuer à vivre ? Pour les personnes en deuil comme pour ceux et celles qui soignent, le rapport à la mort et à la perte questionne ce que soigner veut dire, en testant les limites. Il s’agit ici de tracer les contours d’une réflexion restant à poursuivre mais dont nous avons pu poser les premiers jalons lors d’une journée consacrée au deuil, en mars 2024. Ainsi, le deuil est une expérience intime qui se vit et se pense au sein de contextes sociaux et politiques qui invoquent des valeurs de soin et d’accompagnement. Les soins palliatifs sont soucieux, dès leurs origines, d’accompagner le deuil mais également de prendre pour objet de réflexion leur propre rapport à la mort et au deuil, ou plus largement à ce que la notion de souffrance recouvre. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57254
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 73-75[article] Penser le deuil : entre intime et collectif [partition musicale imprimée] / Rozenn Le Berre, Auteur ; L. Rolland-Piègue, Auteur ; S. Fuxet-Gidrol, Auteur . - 2025 . - p. 73-75.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 73-75
Catégories : Alpha
D:Deuil ; E:Expérience ; S:Soins palliatifs ; S:Souffrance psychique ; V:ValeurRésumé : L’expérience du deuil met au défi la pensée tout autant qu’elle introduit une rupture dans la continuité de la vie. Comment continuer à vivre ? Pour les personnes en deuil comme pour ceux et celles qui soignent, le rapport à la mort et à la perte questionne ce que soigner veut dire, en testant les limites. Il s’agit ici de tracer les contours d’une réflexion restant à poursuivre mais dont nous avons pu poser les premiers jalons lors d’une journée consacrée au deuil, en mars 2024. Ainsi, le deuil est une expérience intime qui se vit et se pense au sein de contextes sociaux et politiques qui invoquent des valeurs de soin et d’accompagnement. Les soins palliatifs sont soucieux, dès leurs origines, d’accompagner le deuil mais également de prendre pour objet de réflexion leur propre rapport à la mort et au deuil, ou plus largement à ce que la notion de souffrance recouvre. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57254 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010441 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Les morts qu'on oublie et ceux dont on se souvient. Se défendre des situations de travail en USP / Florent Schepens in Médecine palliative, Vol. 24, n°2 (mars 2025)
[article]
Titre : Les morts qu'on oublie et ceux dont on se souvient. Se défendre des situations de travail en USP Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : Florent Schepens, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 76-86 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Care ; D:Décès ; D:Deuil ; E:Emotion ; E:Equipe soignante ; E:Evénement traumatique ; R:Réflexivité ; S:Sociologie ; S:Souffrance psychique ; V:Vécu du soignantRésumé : Dans ce texte, basé sur une méthodologie qualitative, nous postulons que les professionnels médicaux ou paramédicaux exerçant en unité de soins palliatifs ne sont pas sujets à un processus de deuil au sens sociologique du terme. Pour autant, ils ne peuvent pas se couper de leurs propres éprouvés car ici tenir ses affects à distance, cela revient à s’empêcher de travailler en soins palliatifs. Accepter d’être affectés, touchés, bousculés, nécessite de pouvoir compter sur le collectif pour supporter son activité et y poursuivre son engagement. C’est la condition pour mettre en œuvre une éthique du care qui se questionne de manière continue sur la ligne de soin à proposer. Quand le collectif est défaillant, le travail perd son sens et les professionnels sont atteints dans leur identité Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57255
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 76-86[article] Les morts qu'on oublie et ceux dont on se souvient. Se défendre des situations de travail en USP [partition musicale imprimée] / Florent Schepens, Auteur . - 2025 . - p. 76-86.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 76-86
Catégories : Alpha
C:Care ; D:Décès ; D:Deuil ; E:Emotion ; E:Equipe soignante ; E:Evénement traumatique ; R:Réflexivité ; S:Sociologie ; S:Souffrance psychique ; V:Vécu du soignantRésumé : Dans ce texte, basé sur une méthodologie qualitative, nous postulons que les professionnels médicaux ou paramédicaux exerçant en unité de soins palliatifs ne sont pas sujets à un processus de deuil au sens sociologique du terme. Pour autant, ils ne peuvent pas se couper de leurs propres éprouvés car ici tenir ses affects à distance, cela revient à s’empêcher de travailler en soins palliatifs. Accepter d’être affectés, touchés, bousculés, nécessite de pouvoir compter sur le collectif pour supporter son activité et y poursuivre son engagement. C’est la condition pour mettre en œuvre une éthique du care qui se questionne de manière continue sur la ligne de soin à proposer. Quand le collectif est défaillant, le travail perd son sens et les professionnels sont atteints dans leur identité Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57255 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010441 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Le deuil des soignants, mais de quoi parle-t-on ? / RUSZNIEWSKI M. in Médecine palliative, Vol. 24, n°2 (mars 2025)
[article]
Titre : Le deuil des soignants, mais de quoi parle-t-on ? Type de document : texte imprimé Auteurs : RUSZNIEWSKI M. Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 87-91 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
D:Décès ; D:Deuil ; M:Mort ; S:Souffrance psychique ; S:Subjectivité ; U:Unité de soins palliatifs ; V:Vécu du soignantRésumé : Travailler en USP devient mortifère. C’est un autre monde. C’est baigner dans des séparations permanentes surtout quand il y a un attachement au patient et aux familles. Le deuil des soignants : non, ce n’est pas celui d’un être cher, mais alors de quel deuil s’agit-il ? – Le deuil de la vocation de guérir ? – Le deuil d’un accompagnement « idéal » ? – Le deuil d’une vocation mise à mal faute de temps, de moyens ? On est affecté, les soignants le sont, mais de quelle souffrance s’agit-il, de quel deuil ? Lors d’un groupe de parole, une psychologue annonce qu’elle change de service : Pourquoi ce départ ? Elle se met à pleurer, c’est trop dur de voir les patients jeunes mourir, d’accueillir l’effondrement des familles en deuil, d’être témoin de la souffrance de jeunes enfants bientôt orphelins de leur père, de leur mère. Elle ne pleure pas celui qui est mort, mais elle vit une identification/projection « c’est insupportable, on n’en peut plus de voir les gens mourir ». Deuil de l’insouciance. Deuil d’une vie immortelle, nos patients nous rappellent sans cesse que nous sommes mortels. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57256
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 87-91[article] Le deuil des soignants, mais de quoi parle-t-on ? [texte imprimé] / RUSZNIEWSKI M. . - 2025 . - p. 87-91.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > Vol. 24, n°2 (mars 2025) . - p. 87-91
Catégories : Alpha
D:Décès ; D:Deuil ; M:Mort ; S:Souffrance psychique ; S:Subjectivité ; U:Unité de soins palliatifs ; V:Vécu du soignantRésumé : Travailler en USP devient mortifère. C’est un autre monde. C’est baigner dans des séparations permanentes surtout quand il y a un attachement au patient et aux familles. Le deuil des soignants : non, ce n’est pas celui d’un être cher, mais alors de quel deuil s’agit-il ? – Le deuil de la vocation de guérir ? – Le deuil d’un accompagnement « idéal » ? – Le deuil d’une vocation mise à mal faute de temps, de moyens ? On est affecté, les soignants le sont, mais de quelle souffrance s’agit-il, de quel deuil ? Lors d’un groupe de parole, une psychologue annonce qu’elle change de service : Pourquoi ce départ ? Elle se met à pleurer, c’est trop dur de voir les patients jeunes mourir, d’accueillir l’effondrement des familles en deuil, d’être témoin de la souffrance de jeunes enfants bientôt orphelins de leur père, de leur mère. Elle ne pleure pas celui qui est mort, mais elle vit une identification/projection « c’est insupportable, on n’en peut plus de voir les gens mourir ». Deuil de l’insouciance. Deuil d’une vie immortelle, nos patients nous rappellent sans cesse que nous sommes mortels. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=57256 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010441 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible