[article]
| Titre : |
Le don d'organes : Du vivant et post-mortem. |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Martin Cordemans |
| Année de publication : |
2021 |
| Article en page(s) : |
p. 16-25 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
D:Don d'organes et de tissus ; D:Donneur décédé ; D:Donneur vivant ; E:Ethique ; T:Transplantation d'organes et de tissus
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| Résumé : |
La transplantation d'organes reste un bouleversement majeur pour nos patients, mais elle ne constitue plus une intervention exceptionnelle pour le corps médical. Les médecins généralistes sont de plus en plus habitués à voir des patients transplantés dans la salle d'attente.
La Belgique a toujours été l'un des pays pionniers dans ce domaine. Chez nous, l'accent est mis principalement sur la disponibilité des organes des personnes en état de mort cérébrale. Cependant, depuis quelques années, il y a une certaine stagnation (voire un recul) dans le nombre de transplantations, malgré la politique très libérale appliquée par la Belgique et malgré toutes sortes de campagnes positives. La raison principale est l'augmentation de la sécurité routière et donc la diminution du nombre d'accidents graves avec lésions corporelles mortelles chez les jeunes. Nous dépendons dès lors peu à peu des organes provenant de donneurs ou donneuses "plus âgé(e)s. Il est alors logique, afin d'élargir la réserve d'organes disponibles, de se tourner vers le possible recours à "d'autres" donneurs ou donneuses.
Le don d'organes provenant de personnes vivantes est une solution évidente, relativement simple, pour compléter le nombre d'organes provenant de cadavres pour les transplantations de reins, d'intestin grêle et de foie, mais cette option n'est pas encore très répandue en Belgique.
Le don après une euthanasie est une source plus rare, plus récente et plus controversée d'un de vue éthique, d'organes transplantables, mais reste une option sur laquelle il vaut la peine de s'attarder, en particulier en tant que médecin généraliste.
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| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=48540 |
in Médi Sphère > 675 (3 mars 2021) . - p. 16-25
[article] Le don d'organes : Du vivant et post-mortem. [texte imprimé] / Martin Cordemans . - 2021 . - p. 16-25. Langues : Français ( fre) in Médi Sphère > 675 (3 mars 2021) . - p. 16-25
| Catégories : |
Alpha
D:Don d'organes et de tissus ; D:Donneur décédé ; D:Donneur vivant ; E:Ethique ; T:Transplantation d'organes et de tissus
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| Résumé : |
La transplantation d'organes reste un bouleversement majeur pour nos patients, mais elle ne constitue plus une intervention exceptionnelle pour le corps médical. Les médecins généralistes sont de plus en plus habitués à voir des patients transplantés dans la salle d'attente.
La Belgique a toujours été l'un des pays pionniers dans ce domaine. Chez nous, l'accent est mis principalement sur la disponibilité des organes des personnes en état de mort cérébrale. Cependant, depuis quelques années, il y a une certaine stagnation (voire un recul) dans le nombre de transplantations, malgré la politique très libérale appliquée par la Belgique et malgré toutes sortes de campagnes positives. La raison principale est l'augmentation de la sécurité routière et donc la diminution du nombre d'accidents graves avec lésions corporelles mortelles chez les jeunes. Nous dépendons dès lors peu à peu des organes provenant de donneurs ou donneuses "plus âgé(e)s. Il est alors logique, afin d'élargir la réserve d'organes disponibles, de se tourner vers le possible recours à "d'autres" donneurs ou donneuses.
Le don d'organes provenant de personnes vivantes est une solution évidente, relativement simple, pour compléter le nombre d'organes provenant de cadavres pour les transplantations de reins, d'intestin grêle et de foie, mais cette option n'est pas encore très répandue en Belgique.
Le don après une euthanasie est une source plus rare, plus récente et plus controversée d'un de vue éthique, d'organes transplantables, mais reste une option sur laquelle il vaut la peine de s'attarder, en particulier en tant que médecin généraliste.
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