Dépouillements

La sociabilité de la cérémonie, les manifestations de l’émotion individuelle et collective. Quel impact sur le travail du deuil ? / Constantino Fiore in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 9-18 Titre : La sociabilité de la cérémonie, les manifestations de l’émotion individuelle et collective. Quel impact sur le travail du deuil ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Constantino Fiore Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 9-18 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha D:Deuil ; M:Mutation ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : « Nous ne pouvons pas le laisser partir comme ça… » : cette affirmation de la famille en deuil accompagne souvent la demande d’un rite d’obsèques avec ou sans référence à une tradition religieuse précise. En effet, derrière l’affirmation on peut entendre beaucoup plus que la simple exécution d’un devoir cultuel ou civil : il s’agit là d’une quête d’accomplissement, du sentiment d’avoir « tout fait » pour accompagner son proche. Avec cette intention, les membres de la famille du défunt expriment le souhait qu’un rite ait lieu et que, pour la plupart des cas, ce rite soit public, ouvert à tous ceux et celles qui désirent « rendre hommage » à la personne. C’est à ce moment, à travers le caractère public du rite, que la dimension sociétale s’insère dans le processus du deuil : on réfléchit au nombre des participants, aux conditions logistiques, à une éventuelle rencontre familiale ou plus élargie après la cérémonie… Les mots qui annoncent le décès et les obsèques sont choisis avec soin et suivent des codes linguistiques souvent homogènes, même si les familles aiment ajouter un détail personnel qui singularise. Une démarche presque rituelle est déjà entamée. De mon point de vue d’aumônier en hôpital public dans une métropole, j’ai pu observer une mutation dans la demande des familles : durant les dix dernières années le nombre de demandes de célébration religieuse s’est réduit de presque moitié, au profit de cérémonies dites « civiles » qui peuvent avoir lieu dans le service funéraire de l’hôpital ou dans d’autres centres funéraires, comme au cimetière (crématorium)… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45909 [article] La sociabilité de la cérémonie, les manifestations de l’émotion individuelle et collective. Quel impact sur le travail du deuil ? [texte imprimé] / Constantino Fiore . - 2020 . - p. 9-18. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 9-18 Catégories : Alpha D:Deuil ; M:Mutation ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : « Nous ne pouvons pas le laisser partir comme ça… » : cette affirmation de la famille en deuil accompagne souvent la demande d’un rite d’obsèques avec ou sans référence à une tradition religieuse précise. En effet, derrière l’affirmation on peut entendre beaucoup plus que la simple exécution d’un devoir cultuel ou civil : il s’agit là d’une quête d’accomplissement, du sentiment d’avoir « tout fait » pour accompagner son proche. Avec cette intention, les membres de la famille du défunt expriment le souhait qu’un rite ait lieu et que, pour la plupart des cas, ce rite soit public, ouvert à tous ceux et celles qui désirent « rendre hommage » à la personne. C’est à ce moment, à travers le caractère public du rite, que la dimension sociétale s’insère dans le processus du deuil : on réfléchit au nombre des participants, aux conditions logistiques, à une éventuelle rencontre familiale ou plus élargie après la cérémonie… Les mots qui annoncent le décès et les obsèques sont choisis avec soin et suivent des codes linguistiques souvent homogènes, même si les familles aiment ajouter un détail personnel qui singularise. Une démarche presque rituelle est déjà entamée. De mon point de vue d’aumônier en hôpital public dans une métropole, j’ai pu observer une mutation dans la demande des familles : durant les dix dernières années le nombre de demandes de célébration religieuse s’est réduit de presque moitié, au profit de cérémonies dites « civiles » qui peuvent avoir lieu dans le service funéraire de l’hôpital ou dans d’autres centres funéraires, comme au cimetière (crématorium)… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45909

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Scénographie rituelle contemporaine et nouvelles pratiques de deuil / Cynthia Mauro in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 19-33 Titre : Scénographie rituelle contemporaine et nouvelles pratiques de deuil Type de document : texte imprimé Auteurs : Cynthia Mauro Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 19-33 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha D:Deuil ; I:Institutionnalisation ; M:Mémoire ; M:Mort ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Peut-être qu’il nous a fallu prendre une pause émotionnelle dans notre histoire meurtrie (guerres, famines, épidémies) et nous éloigner psychiquement de cette mort décimante au seuil de nos existences, au pas de la porte de l’héritage familial de chacun. Trop c’est trop. La mort va en se taisant, comme si nous pouvions la faire disparaître de nos vies en l’effaçant de notre langue. Comme si nous espérions la perdre de vue en la perdant de mots. Il y a bien quelques épitaphes comme celle d’Alexandre Dumas : « je n’ai pas peur de la mort, je lui raconterai une histoire », mais plus question d’en rire. On ne se fait plus un costume en sapin, on ne mange plus les pissenlits par la racine, on ne dit plus des morts qu’ils ont un manque de savoir vivre. À la mort d’un proche, si les mots manquent pour exprimer la douleur, les périphrases abondent : « il nous a quittés », dira la famille, « j’ai perdu ma mère », confiera un fils. Autant de circonlocutions qui permettent de ne pas prononcer « la mort ». La mort va également en se cachant, comme si nous pouvions la faire disparaître de nos vies en l’institutionnalisant et en diffusant nos responsabilités en faveur d’un savoir-faire professionnel. « Autrefois, la mort avait une forme qui organisait l’ensemble. Le mourant décrétait l’ouverture des cérémonies et des pompes funèbres. La famille l’assistait, les pleureuses pleuraient, les curés confessaient et consolaient, les voisins visitaient, les volets se fermaient. Personne n’était indifférent… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45911 [article] Scénographie rituelle contemporaine et nouvelles pratiques de deuil [texte imprimé] / Cynthia Mauro . - 2020 . - p. 19-33. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 19-33 Catégories : Alpha D:Deuil ; I:Institutionnalisation ; M:Mémoire ; M:Mort ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Peut-être qu’il nous a fallu prendre une pause émotionnelle dans notre histoire meurtrie (guerres, famines, épidémies) et nous éloigner psychiquement de cette mort décimante au seuil de nos existences, au pas de la porte de l’héritage familial de chacun. Trop c’est trop. La mort va en se taisant, comme si nous pouvions la faire disparaître de nos vies en l’effaçant de notre langue. Comme si nous espérions la perdre de vue en la perdant de mots. Il y a bien quelques épitaphes comme celle d’Alexandre Dumas : « je n’ai pas peur de la mort, je lui raconterai une histoire », mais plus question d’en rire. On ne se fait plus un costume en sapin, on ne mange plus les pissenlits par la racine, on ne dit plus des morts qu’ils ont un manque de savoir vivre. À la mort d’un proche, si les mots manquent pour exprimer la douleur, les périphrases abondent : « il nous a quittés », dira la famille, « j’ai perdu ma mère », confiera un fils. Autant de circonlocutions qui permettent de ne pas prononcer « la mort ». La mort va également en se cachant, comme si nous pouvions la faire disparaître de nos vies en l’institutionnalisant et en diffusant nos responsabilités en faveur d’un savoir-faire professionnel. « Autrefois, la mort avait une forme qui organisait l’ensemble. Le mourant décrétait l’ouverture des cérémonies et des pompes funèbres. La famille l’assistait, les pleureuses pleuraient, les curés confessaient et consolaient, les voisins visitaient, les volets se fermaient. Personne n’était indifférent… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45911

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Les professionnels du funéraire et les familles / Pierre Reboul in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 35-44 Titre : Les professionnels du funéraire et les familles Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Reboul, Personne interviewée ; Martin Julier-Costes, Intervieweur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 35-44 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha A:Accompagnement des proches ; D:Deuil ; M:Mort ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Pierre Reboul (PR), comité de rédaction : Martin Julier-Costes, vous êtes socio-anthropologue et votre champ d’observation, c’est le domaine de la mort. Votre thèse a porté sur les rites funéraires chez les jeunes et a fait l’objet d’un article dans notre Revue numéro 86 de septembre 2006. En collaboration avec Charlène Feige et Julien Grange, vous venez de réaliser une étude sur les professionnels du funéraire et les familles des défunts. Lors d’un deuil, les professionnels du funéraire constituent les premiers interlocuteurs de la famille et des proches du défunt dans ce que nous pourrions appeler le parcours du deuil. En effet, en France, la prise en charge du corps du mort est légalement déléguée à un service particulier, celui des pompes funèbres et ne saurait être privatisée au sens de confiée aux familles. Quels besoins les familles expriment-elles alors, dans cette première confrontation avec le réel de la mort de leur proche ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45912 [article] Les professionnels du funéraire et les familles [texte imprimé] / Pierre Reboul, Personne interviewée ; Martin Julier-Costes, Intervieweur . - 2020 . - p. 35-44. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 35-44 Catégories : Alpha A:Accompagnement des proches ; D:Deuil ; M:Mort ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Pierre Reboul (PR), comité de rédaction : Martin Julier-Costes, vous êtes socio-anthropologue et votre champ d’observation, c’est le domaine de la mort. Votre thèse a porté sur les rites funéraires chez les jeunes et a fait l’objet d’un article dans notre Revue numéro 86 de septembre 2006. En collaboration avec Charlène Feige et Julien Grange, vous venez de réaliser une étude sur les professionnels du funéraire et les familles des défunts. Lors d’un deuil, les professionnels du funéraire constituent les premiers interlocuteurs de la famille et des proches du défunt dans ce que nous pourrions appeler le parcours du deuil. En effet, en France, la prise en charge du corps du mort est légalement déléguée à un service particulier, celui des pompes funèbres et ne saurait être privatisée au sens de confiée aux familles. Quels besoins les familles expriment-elles alors, dans cette première confrontation avec le réel de la mort de leur proche ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45912

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Place des rites funéraires dans le processus du deuil / Marie-Frédérique Bacqué in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 45-55 Titre : Place des rites funéraires dans le processus du deuil Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Frédérique Bacqué Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 45-55 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha D:Deuil ; M:Mort ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Les rites sociaux sont en voie de disparition. Depuis le tour de France du grand folkloriste français Arnold Van Gennep en 1909, les rituels qui rythmaient la vie humaine et animale des Français (encore essentiellement rurale à l’époque) ont décru au point que si l’on se demande par combien de rites l’on passe dans une existence « moderne » et occidentale, on répondra trois… Et encore, deux d’entre eux concernent une période dans laquelle nous sommes inconscients : l’accueil dans la communauté (autour de notre naissance) et notre mort, avec les rites funéraires. Les autres rites pourraient être les rites de puberté et les rites d’alliance. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45913 [article] Place des rites funéraires dans le processus du deuil [texte imprimé] / Marie-Frédérique Bacqué . - 2020 . - p. 45-55. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 45-55 Catégories : Alpha D:Deuil ; M:Mort ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Les rites sociaux sont en voie de disparition. Depuis le tour de France du grand folkloriste français Arnold Van Gennep en 1909, les rituels qui rythmaient la vie humaine et animale des Français (encore essentiellement rurale à l’époque) ont décru au point que si l’on se demande par combien de rites l’on passe dans une existence « moderne » et occidentale, on répondra trois… Et encore, deux d’entre eux concernent une période dans laquelle nous sommes inconscients : l’accueil dans la communauté (autour de notre naissance) et notre mort, avec les rites funéraires. Les autres rites pourraient être les rites de puberté et les rites d’alliance. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45913

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Le Collectif Lyonnais des Morts sans toi(t) / Michel Chomarat in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 57-65 Titre : Le Collectif Lyonnais des Morts sans toi(t) Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Chomarat Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 57-65 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha B:Bénévole ; D:Dignité ; M:Mort ; O:Obsèques ; S:Sans-abri ; S:Solitude Résumé : Le Collectif des Morts sans toi(t) – créé en 2003, suite à la terrible canicule de l’été, par le Conseil lyonnais pour le respect des droits et la Mission mémoire de la ville de Lyon –, est composé aujourd’hui d’une trentaine de citoyens d’horizons les plus divers, entièrement bénévoles. Il s’agit d’une structure informelle, qui est informée d’un décès par mail ou sms, indiquant à la fois l’état-civil, le lieu d’habitation, et les détails de la cérémonie. Il participe, par sa présence, à l’inhumation ou la crémation, dans la dignité et l’humanité, de ceux qui passent à travers les mailles du filet de la fraternité et meurent dans l’indigence et la plus grande solitude. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45914 [article] Le Collectif Lyonnais des Morts sans toi(t) [texte imprimé] / Michel Chomarat . - 2020 . - p. 57-65. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 57-65 Catégories : Alpha B:Bénévole ; D:Dignité ; M:Mort ; O:Obsèques ; S:Sans-abri ; S:Solitude Résumé : Le Collectif des Morts sans toi(t) – créé en 2003, suite à la terrible canicule de l’été, par le Conseil lyonnais pour le respect des droits et la Mission mémoire de la ville de Lyon –, est composé aujourd’hui d’une trentaine de citoyens d’horizons les plus divers, entièrement bénévoles. Il s’agit d’une structure informelle, qui est informée d’un décès par mail ou sms, indiquant à la fois l’état-civil, le lieu d’habitation, et les détails de la cérémonie. Il participe, par sa présence, à l’inhumation ou la crémation, dans la dignité et l’humanité, de ceux qui passent à travers les mailles du filet de la fraternité et meurent dans l’indigence et la plus grande solitude. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45914

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Regards croisés sur les rites mis en œuvre par la crémation / Inès Legeret-Coulibaly in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 77-82 Titre : Regards croisés sur les rites mis en œuvre par la crémation Type de document : texte imprimé Auteurs : Inès Legeret-Coulibaly, Personne interviewée ; Catherine Gauthier, Personne interviewée ; Catherine Régniès, Personne interviewée ; Pierre Reboul, Intervieweur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 77-82 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Crémation ; O:Obsèques ; R:Rite ; S:Sens Résumé : Trois professionnelles du funéraire, et en particulier de la crémation, ont accepté de répondre à la Revue Jalmalv, à propos des rites mis en œuvre dans le cadre de leur intervention. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45915 [article] Regards croisés sur les rites mis en œuvre par la crémation [texte imprimé] / Inès Legeret-Coulibaly, Personne interviewée ; Catherine Gauthier, Personne interviewée ; Catherine Régniès, Personne interviewée ; Pierre Reboul, Intervieweur . - 2020 . - p. 77-82. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 77-82 Catégories : Alpha C:Crémation ; O:Obsèques ; R:Rite ; S:Sens Résumé : Trois professionnelles du funéraire, et en particulier de la crémation, ont accepté de répondre à la Revue Jalmalv, à propos des rites mis en œuvre dans le cadre de leur intervention. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45915

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Demandes de rituel dans des situations inhabituelles / Huguette Le Guall in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 83-86 Titre : Demandes de rituel dans des situations inhabituelles Type de document : texte imprimé Auteurs : Huguette Le Guall Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 83-86 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha D:Deuil ; M:Mémoire ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Début d’année 2014, un message sur le répondeur de l’association Jalmalv. Une voix tonique énonce un numéro de téléphone : « 06…, puis avec des sanglots, s’il vous plaît, appelez-nous, c’est pour un deuil difficile, très difficile ». 2« Notre frère s’est suicidé, il y a trente ans ; nous les frères et sœurs, nous étions jeunes, personne n’a rien dit ; socialement, rien n’a été organisé, si ce n’est une crémation loin d’ici et sans nous ; et la vie a continué… Nous avons besoin de mettre en œuvre un rituel, pour nous, pour nos parents, pour ses enfants qui étaient si petits, pour lui… pour toute la famille et aussi pour ses amis. Nous vous demandons de nous aider, nous ne savons pas comment faire… » 3Nous avons écouté, reçu, accueilli, autant de récits que de frères et sœurs : vécus, souvenirs, regrets, silences, questions, palette d’émotions multiples… Bouillonnement intense, puis tranquillement des idées ont émergé quant à l’organisation de ce temps… Lieu, jour, invitations, évocation, textes, photos, musiques, dessins, symboles, convivialité… Tout se met en place. 4Le jour venu, nous, les accompagnantes bénévoles, sommes les garantes du cadre. À l’intérieur du schéma construit ensemble, chacun et chacune mettent en œuvre leur proposition, puis le groupe se déplace vers le colombarium du cimetière dans lequel les cendres avaient été déposées à l’insu de la famille, il y a quelques années. Rassemblement, pause, dépôt de fleurs, dessins, silence, textes, selon le déroulé prévu… Retour dans le lieu où un goûter a été préparé avant les départs des différents participants. 5« Pour nous, diront les membres de la famille, ce rituel pour notre frère se veut être une réparation et une humanisation de sa mort. Voilà trente ans que nous avons dû nous débrouiller pour essayer de faire notre deuil chacun de notre côté sans pouvoir exprimer ni même partager notre chagrin. Il nous a fallu ces trente longues années pour arriver enfin à cette cérémonie d’hommage d’aujourd’hui. » 6Des mercis… beaucoup…, du soulagement… comme une reprise de l’histoire là où elle s’était arrêtée. Cette sortie du silence est comme une respiration ; les émotions, les ressentis partagés semblent retisser des liens distendus… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45916 [article] Demandes de rituel dans des situations inhabituelles [texte imprimé] / Huguette Le Guall . - 2020 . - p. 83-86. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 83-86 Catégories : Alpha D:Deuil ; M:Mémoire ; O:Obsèques ; R:Rite Résumé : Début d’année 2014, un message sur le répondeur de l’association Jalmalv. Une voix tonique énonce un numéro de téléphone : « 06…, puis avec des sanglots, s’il vous plaît, appelez-nous, c’est pour un deuil difficile, très difficile ». 2« Notre frère s’est suicidé, il y a trente ans ; nous les frères et sœurs, nous étions jeunes, personne n’a rien dit ; socialement, rien n’a été organisé, si ce n’est une crémation loin d’ici et sans nous ; et la vie a continué… Nous avons besoin de mettre en œuvre un rituel, pour nous, pour nos parents, pour ses enfants qui étaient si petits, pour lui… pour toute la famille et aussi pour ses amis. Nous vous demandons de nous aider, nous ne savons pas comment faire… » 3Nous avons écouté, reçu, accueilli, autant de récits que de frères et sœurs : vécus, souvenirs, regrets, silences, questions, palette d’émotions multiples… Bouillonnement intense, puis tranquillement des idées ont émergé quant à l’organisation de ce temps… Lieu, jour, invitations, évocation, textes, photos, musiques, dessins, symboles, convivialité… Tout se met en place. 4Le jour venu, nous, les accompagnantes bénévoles, sommes les garantes du cadre. À l’intérieur du schéma construit ensemble, chacun et chacune mettent en œuvre leur proposition, puis le groupe se déplace vers le colombarium du cimetière dans lequel les cendres avaient été déposées à l’insu de la famille, il y a quelques années. Rassemblement, pause, dépôt de fleurs, dessins, silence, textes, selon le déroulé prévu… Retour dans le lieu où un goûter a été préparé avant les départs des différents participants. 5« Pour nous, diront les membres de la famille, ce rituel pour notre frère se veut être une réparation et une humanisation de sa mort. Voilà trente ans que nous avons dû nous débrouiller pour essayer de faire notre deuil chacun de notre côté sans pouvoir exprimer ni même partager notre chagrin. Il nous a fallu ces trente longues années pour arriver enfin à cette cérémonie d’hommage d’aujourd’hui. » 6Des mercis… beaucoup…, du soulagement… comme une reprise de l’histoire là où elle s’était arrêtée. Cette sortie du silence est comme une respiration ; les émotions, les ressentis partagés semblent retisser des liens distendus… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45916

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Émergence de coopératives funéraires en France / Marie-Rose Jehl-kopff in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 87-89 Titre : Émergence de coopératives funéraires en France Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Rose Jehl-kopff Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 87-89 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha O:Obsèques ; R:Rite Résumé : À Strasbourg, en janvier 2018, un collectif de citoyens se pose la question de penser les « pompes funèbres autrement ». Le projet est issu de réflexions menées dans le cadre de la dynamique « Start-up de Territoire Alsace», ambitionnant de développer des solutions qui changent la vie, en misant sur le pouvoir d’agir et d’entreprendre ensemble. À l’occasion d’ateliers identifiant les besoins sociétaux mal satisfaits et pouvant être porteurs d’emplois locaux, les personnes présentes ont évoqué des dysfonctionnements sur plusieurs aspects : l’augmentation du prix des obsèques, des pratiques standardisées, la perte de sens du deuil et des cérémonies, le manque d’informations pratiques, la perte de contact avec la nature, la banalisation des cimetières. Ces constats motivent le collectif citoyen sur plusieurs aspects. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45917 [article] Émergence de coopératives funéraires en France [texte imprimé] / Marie-Rose Jehl-kopff . - 2020 . - p. 87-89. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 87-89 Catégories : Alpha O:Obsèques ; R:Rite Résumé : À Strasbourg, en janvier 2018, un collectif de citoyens se pose la question de penser les « pompes funèbres autrement ». Le projet est issu de réflexions menées dans le cadre de la dynamique « Start-up de Territoire Alsace», ambitionnant de développer des solutions qui changent la vie, en misant sur le pouvoir d’agir et d’entreprendre ensemble. À l’occasion d’ateliers identifiant les besoins sociétaux mal satisfaits et pouvant être porteurs d’emplois locaux, les personnes présentes ont évoqué des dysfonctionnements sur plusieurs aspects : l’augmentation du prix des obsèques, des pratiques standardisées, la perte de sens du deuil et des cérémonies, le manque d’informations pratiques, la perte de contact avec la nature, la banalisation des cimetières. Ces constats motivent le collectif citoyen sur plusieurs aspects. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45917

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Les pratiques sédatives. La sédation profonde et continue est-elle encore un soin ? / Jean-Philippe Pierron in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 140 (Mars 2020)

Public ISBD [article]  inJusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 91-97 Titre : Les pratiques sédatives. La sédation profonde et continue est-elle encore un soin ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Pierron Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 91-97 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Consentement ; E:Ethique ; F:Fin de vie ; R:Relation interpersonnelle ; S:Sédation profonde et continue jusqu'au décès ; S:Soins Résumé : La sédation profonde et continue est-elle un soin comme les autres ? Elle n’est pas une euthanasie déguisée. Elle n’est pas un suicide assisté. Pour celle ou celui qui la demande et y consent – on mesure le difficile de cet ultime consentement éclairé pour le malade – elle exige et engage une situation de regard sur sa vie qui se termine, loin d’être banale. Pour celles et ceux qui auront à pratiquer ce geste, c’est aussi un défi. Il engage techniquement – il faut maîtriser cette pratique – ; affectivement – on engage une ultime confiance mutuelle sur fond de violence –, corporellement – un corps à corps est mobilisé au plus près pour celui ou celle qui fait le geste – ; et symboliquement – il s’y engage là un nouveau rite de passage dans l’entre-deux des vivants et des morts. Comment faire alors pour que ce geste technique demeure un soin ? Comment maintenir la possibilité de la relation de soin lorsque la technicité de la sédation et ses effets paraissent créer une situation de rupture de relation définitive avec l’autre ? Que signifiera prendre soin de celui-là qui, désormais, poursuit et finit sa vie dans un état de sédation profonde ? Les mots du soin sont déjà l’expression d’une attention soignante. Nous nous sommes habitués à une partition, au moins lexicale, entre technique et soin, entre médecin et soignant(e)s, entre cure et care. L’arrivée de nouvelles techniques et de nouvelles pratiques en soins palliatifs avec les pratiques sédatives échappe-t-elle à cette partition … Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45918 [article] Les pratiques sédatives. La sédation profonde et continue est-elle encore un soin ? [texte imprimé] / Jean-Philippe Pierron . - 2020 . - p. 91-97. Langues : Français (fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 140 (Mars 2020) . - p. 91-97 Catégories : Alpha C:Consentement ; E:Ethique ; F:Fin de vie ; R:Relation interpersonnelle ; S:Sédation profonde et continue jusqu'au décès ; S:Soins Résumé : La sédation profonde et continue est-elle un soin comme les autres ? Elle n’est pas une euthanasie déguisée. Elle n’est pas un suicide assisté. Pour celle ou celui qui la demande et y consent – on mesure le difficile de cet ultime consentement éclairé pour le malade – elle exige et engage une situation de regard sur sa vie qui se termine, loin d’être banale. Pour celles et ceux qui auront à pratiquer ce geste, c’est aussi un défi. Il engage techniquement – il faut maîtriser cette pratique – ; affectivement – on engage une ultime confiance mutuelle sur fond de violence –, corporellement – un corps à corps est mobilisé au plus près pour celui ou celle qui fait le geste – ; et symboliquement – il s’y engage là un nouveau rite de passage dans l’entre-deux des vivants et des morts. Comment faire alors pour que ce geste technique demeure un soin ? Comment maintenir la possibilité de la relation de soin lorsque la technicité de la sédation et ses effets paraissent créer une situation de rupture de relation définitive avec l’autre ? Que signifiera prendre soin de celui-là qui, désormais, poursuit et finit sa vie dans un état de sédation profonde ? Les mots du soin sont déjà l’expression d’une attention soignante. Nous nous sommes habitués à une partition, au moins lexicale, entre technique et soin, entre médecin et soignant(e)s, entre cure et care. L’arrivée de nouvelles techniques et de nouvelles pratiques en soins palliatifs avec les pratiques sédatives échappe-t-elle à cette partition … Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45918

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