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Médecine palliative . vol. 19, 06"Éthique et situations paradoxales en santé"Mention de date : Décembre 2020 Paru le : 01/12/2020 |
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Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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T008975 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
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Ajouter le résultat dans votre panierPour/quoi la littérature ? Utilité de la lecture dans les études en santé / Maria de Jesus Cabral in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Pour/quoi la littérature ? Utilité de la lecture dans les études en santé Type de document : texte imprimé Auteurs : Maria de Jesus Cabral Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 303-309 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Compréhension ; E:Emotion ; E:Ethique clinique ; E:Expérience ; F:Fiction ; L:Lecture ; L:Littérature ; R:RécitRésumé : Si les questions touchant l'humain et la santé s’avèrent de plus en plus complexes, et interpellent une approche translationnelle, tissant ensemble la science et la vie dans sa diversité, le développement des pratiques et, souvent, des enseignements, vont dans le sens inverse, suivant des perspectives de plus en plus spécialisées, découpées, détachées du « tout » du problème. À regarder l’objet de trop près, nous devenons (tous) de grands myopes ! C’est assez dire l’atout de « ce sujet où tout se rattache, l’art littéraire », qui, depuis toujours, se frotte à tous les savoirs, telle une mathesis universalis comme l’a observé Roland Barthes. Et en même temps – le paradoxe n’en est pas un – la littérature se caractérise par la plus grande singularité. Il suffit de penser aux millions de personnages qui la peuplent : il n’en est pas deux qui soient les mêmes ! À ce compte, pour/quoi la littérature dans les études de santé ? L’article propose quelques éléments de réponse en évoquant les bénéfices fictionnels et émotionnels de la lecture envisagée comme « expérience de pensée », et en illustrant le propos de deux exemples tirés un ouvrage anthologique conçu comme un « laboratoire virtuel pour la réflexion éthique ». Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45599
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 303-309[article] Pour/quoi la littérature ? Utilité de la lecture dans les études en santé [texte imprimé] / Maria de Jesus Cabral . - 2020 . - p. 303-309.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 303-309
Catégories : Alpha
C:Compréhension ; E:Emotion ; E:Ethique clinique ; E:Expérience ; F:Fiction ; L:Lecture ; L:Littérature ; R:RécitRésumé : Si les questions touchant l'humain et la santé s’avèrent de plus en plus complexes, et interpellent une approche translationnelle, tissant ensemble la science et la vie dans sa diversité, le développement des pratiques et, souvent, des enseignements, vont dans le sens inverse, suivant des perspectives de plus en plus spécialisées, découpées, détachées du « tout » du problème. À regarder l’objet de trop près, nous devenons (tous) de grands myopes ! C’est assez dire l’atout de « ce sujet où tout se rattache, l’art littéraire », qui, depuis toujours, se frotte à tous les savoirs, telle une mathesis universalis comme l’a observé Roland Barthes. Et en même temps – le paradoxe n’en est pas un – la littérature se caractérise par la plus grande singularité. Il suffit de penser aux millions de personnages qui la peuplent : il n’en est pas deux qui soient les mêmes ! À ce compte, pour/quoi la littérature dans les études de santé ? L’article propose quelques éléments de réponse en évoquant les bénéfices fictionnels et émotionnels de la lecture envisagée comme « expérience de pensée », et en illustrant le propos de deux exemples tirés un ouvrage anthologique conçu comme un « laboratoire virtuel pour la réflexion éthique ». Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45599 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Place actuelle et future des sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé : Quelles perspectives ? / Élise Jacquier in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Place actuelle et future des sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé : Quelles perspectives ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Élise Jacquier Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 310-314 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
E:Ethique ; R:Recherche biomédicale ; R:Relation interprofessionnelle ; S:Sciences humaines ; S:Sciences socialesRésumé : Introduction
La seconde table ronde qui s’est tenue lors du séminaire organisé par l’équipe « Éthique, recherche, translation » (Etres) au centre de recherche des Cordeliers le 3 octobre 2019 a été l’occasion de s’intéresser au rôle des sciences humaines et sociales dans la recherche en santé. Comment les recherches en sciences humaines et sociales sont-elles mises en œuvre dans les programmes de recherche en santé ? Quelles sont les perspectives envisageables pour l’avenir ? La table ronde a été l’occasion de présenter des problématiques originales de la recherche en sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé.
Matériels et méthodes
Cinq professionnelles de sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé ont été invitées à témoigner de leur expérience dans la recherche en santé. Les échanges d’une durée d’une heure ont été enregistrés, retranscrits et synthétisés. La synthèse a ensuite été présentée aux participantes de la table ronde qui ont pu relire et modifier les résumés qui les concernaient, afin d’être fidèle à leur pensée.
Résultats
Bien que les sciences humaines et sociales prennent part aux programmes de recherche en santé, leur mise en œuvre reste encore à construire. Le travail en interdisciplinarité, si souvent attendu par les financeurs des programmes de recherche, est difficilement réalisé compte tenu des divergences méthodologiques entre les disciplines. Par ailleurs, la pérennité des financements des sciences humaines et sociales en santé demeure un enjeu de taille pour promouvoir la formation de jeunes chercheurs et la recherche universitaire dans ces disciplines. Néanmoins, la pertinence des résultats de l’intervention des sciences humaines et sociales en santé se diffuse progressivement et ouvre la voie à des nouvelles organisations de la recherche.
Discussion
Les problématiques propres à la recherche en sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé interpellent quant à l’avenir des chercheurs spécialisés dans ce domaine. En effet, la difficulté à financer de façon pérenne ces recherches et les décalages méthodologiques qui peuvent survenir dans la construction d’un travail en interdisciplinarité, complexifient la mise en œuvre des programmes de recherche. L’institutionnalisation des programmes de recherche et d’enseignement des sciences humaines et sociales en santé est l’une des réponses proposées à ces obstacles au développement de ces disciplines de recherche. Le monde universitaire doit aussi évoluer pour proposer une place aux jeunes chercheurs diplômés de filières de sciences humaines et sociales spécialisées en santé. Cette évolution pourrait passer par le décloisonnement des disciplines universitaires afin de favoriser le dialogue entre elles.
Conclusion
L’enjeu principal des sciences humaines et sociales en santé réside dans leur pérennisation sur le long terme. Au regard de nos échanges, il devient nécessaire de faire évoluer les pratiques de recherche universitaire afin de promouvoir la spécialisation de jeunes chercheurs de sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé tout en leur garantissant un avenir à l’issue de leurs études.Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45600
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 310-314[article] Place actuelle et future des sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé : Quelles perspectives ? [texte imprimé] / Élise Jacquier . - 2020 . - p. 310-314.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 310-314
Catégories : Alpha
E:Ethique ; R:Recherche biomédicale ; R:Relation interprofessionnelle ; S:Sciences humaines ; S:Sciences socialesRésumé : Introduction
La seconde table ronde qui s’est tenue lors du séminaire organisé par l’équipe « Éthique, recherche, translation » (Etres) au centre de recherche des Cordeliers le 3 octobre 2019 a été l’occasion de s’intéresser au rôle des sciences humaines et sociales dans la recherche en santé. Comment les recherches en sciences humaines et sociales sont-elles mises en œuvre dans les programmes de recherche en santé ? Quelles sont les perspectives envisageables pour l’avenir ? La table ronde a été l’occasion de présenter des problématiques originales de la recherche en sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé.
Matériels et méthodes
Cinq professionnelles de sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé ont été invitées à témoigner de leur expérience dans la recherche en santé. Les échanges d’une durée d’une heure ont été enregistrés, retranscrits et synthétisés. La synthèse a ensuite été présentée aux participantes de la table ronde qui ont pu relire et modifier les résumés qui les concernaient, afin d’être fidèle à leur pensée.
Résultats
Bien que les sciences humaines et sociales prennent part aux programmes de recherche en santé, leur mise en œuvre reste encore à construire. Le travail en interdisciplinarité, si souvent attendu par les financeurs des programmes de recherche, est difficilement réalisé compte tenu des divergences méthodologiques entre les disciplines. Par ailleurs, la pérennité des financements des sciences humaines et sociales en santé demeure un enjeu de taille pour promouvoir la formation de jeunes chercheurs et la recherche universitaire dans ces disciplines. Néanmoins, la pertinence des résultats de l’intervention des sciences humaines et sociales en santé se diffuse progressivement et ouvre la voie à des nouvelles organisations de la recherche.
Discussion
Les problématiques propres à la recherche en sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé interpellent quant à l’avenir des chercheurs spécialisés dans ce domaine. En effet, la difficulté à financer de façon pérenne ces recherches et les décalages méthodologiques qui peuvent survenir dans la construction d’un travail en interdisciplinarité, complexifient la mise en œuvre des programmes de recherche. L’institutionnalisation des programmes de recherche et d’enseignement des sciences humaines et sociales en santé est l’une des réponses proposées à ces obstacles au développement de ces disciplines de recherche. Le monde universitaire doit aussi évoluer pour proposer une place aux jeunes chercheurs diplômés de filières de sciences humaines et sociales spécialisées en santé. Cette évolution pourrait passer par le décloisonnement des disciplines universitaires afin de favoriser le dialogue entre elles.
Conclusion
L’enjeu principal des sciences humaines et sociales en santé réside dans leur pérennisation sur le long terme. Au regard de nos échanges, il devient nécessaire de faire évoluer les pratiques de recherche universitaire afin de promouvoir la spécialisation de jeunes chercheurs de sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé tout en leur garantissant un avenir à l’issue de leurs études.Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45600 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Le paradoxe de la médecine personnalisée / Charlotte Ngo in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Le paradoxe de la médecine personnalisée Type de document : texte imprimé Auteurs : Charlotte Ngo Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 315-320 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Approche holistique ; M:Médecine ; P:Personne humaine ; P:Prise en charge ; P:Prise en charge personnalisée du patient ; S:Sens ; V:Vie quotidienneRésumé : Le concept de médecine personnalisée est ancien. Dévoyé de son sens initial pour pallier le déclin relatif de l’industrie pharmaceutique, il est réapparu il y a environ 20 ans et a envahi depuis le champ de nos pratiques. Qu’est-ce qu’on entend aujourd’hui par « médecine personnalisée » ? S’il s’agit pour le médecin d’adapter son diagnostic et sa prise en charge à l’originalité de chaque patient, n’est-ce pas ce qu’il a toujours fait ? S’il s’agit de traiter le patient selon ses anomalies génétiques ou épigénétiques, est-ce à dire qu’une personne se réduit à ses molécules ? L’étude de la littérature nous révèle que la définition de la médecine personnalisée n’est pas univoque et que son récent essor a réanimé l’ancien débat opposant deux concepts de la personne : la personne comme un tout indivisible, le personnel subjectif, et la personne comme un individu biologique fragmentable à l’infini, le personnel moléculaire. Ainsi, le paradoxe de la médecine personnalisée serait de reposer sur de l’impersonnel, par opposition à la médecine centrée sur la personne qui prendrait en compte les dimensions sociale, spirituelle et environnementale du patient, dans une approche holistique. Mais le paradoxe réside davantage dans ce que les récents développements de la médecine génomique et postgénomique ont fait émerger : des nouveaux sens du mot « personne », de nouvelles subjectivations et nouvelles socialités faisant entrer le médical dans absolument tous les domaines de la vie. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45601
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 315-320[article] Le paradoxe de la médecine personnalisée [texte imprimé] / Charlotte Ngo . - 2020 . - p. 315-320.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 315-320
Catégories : Alpha
A:Approche holistique ; M:Médecine ; P:Personne humaine ; P:Prise en charge ; P:Prise en charge personnalisée du patient ; S:Sens ; V:Vie quotidienneRésumé : Le concept de médecine personnalisée est ancien. Dévoyé de son sens initial pour pallier le déclin relatif de l’industrie pharmaceutique, il est réapparu il y a environ 20 ans et a envahi depuis le champ de nos pratiques. Qu’est-ce qu’on entend aujourd’hui par « médecine personnalisée » ? S’il s’agit pour le médecin d’adapter son diagnostic et sa prise en charge à l’originalité de chaque patient, n’est-ce pas ce qu’il a toujours fait ? S’il s’agit de traiter le patient selon ses anomalies génétiques ou épigénétiques, est-ce à dire qu’une personne se réduit à ses molécules ? L’étude de la littérature nous révèle que la définition de la médecine personnalisée n’est pas univoque et que son récent essor a réanimé l’ancien débat opposant deux concepts de la personne : la personne comme un tout indivisible, le personnel subjectif, et la personne comme un individu biologique fragmentable à l’infini, le personnel moléculaire. Ainsi, le paradoxe de la médecine personnalisée serait de reposer sur de l’impersonnel, par opposition à la médecine centrée sur la personne qui prendrait en compte les dimensions sociale, spirituelle et environnementale du patient, dans une approche holistique. Mais le paradoxe réside davantage dans ce que les récents développements de la médecine génomique et postgénomique ont fait émerger : des nouveaux sens du mot « personne », de nouvelles subjectivations et nouvelles socialités faisant entrer le médical dans absolument tous les domaines de la vie. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45601 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Quand l’éthique appliquée rencontre la sociologie / Bernard Ennuyer in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Quand l’éthique appliquée rencontre la sociologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Ennuyer Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 321-328 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
E:Ethique ; P:Personne humaine ; S:Société ; S:Sociologie ; S:SolidaritéRésumé : Dans cet article, nous sommes partis de l’éthique appliquée pour aller à la rencontre de la sociologie, ayant choisi comme vision de l’éthique, celle de Michel Foucault. Pour celui-ci, l’éthique est un effort critique de l’individu pour élaborer « une forme de rapport à soi qui lui permet de se constituer comme sujet d’une conduite morale », en s’interrogeant au passage sur les normes qui lui sont imposées. Nous en sommes venus logiquement à nous interroger sur les notions d’individu et de sujet trop souvent confondues. Particulièrement la notion d’individu, un des concepts clés de la sociologie du fonctionnement social nous a paru une articulation possible entre la visée éthique de l’individu–sujet et ce que le sociologue allemand Norbert Elias appelle « la société des individus ». Un passage historique par le XIXe siècle, notamment avec la doctrine du « solidarisme » de Léon Bourgeois et la notion de « solidarité organique » d’Émile Durkheim, nous a montrés combien les individus singuliers dépendent les uns des autres, au-delà de ce que certains souhaiteraient… En définitive, le travail éthique de l’individu singulier aux prises avec des normes collectives plus ou moins acceptées est en parfaite résonance avec la tension qui divise l’individu en société, comme l’ont décrite Norbert Elias et Robert Castel, entre autres. Cette tension entre l’individu singulier, le « je », et l’individu collectif, le « nous », traverse inévitablement tout être humain qui vit en société faisant de lui un être divisé et multiple, composé de multiples facettes des « dividus » en fonction des situations sociales dans lesquelles il se trouve engagé. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45602
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 321-328[article] Quand l’éthique appliquée rencontre la sociologie [texte imprimé] / Bernard Ennuyer . - 2020 . - p. 321-328.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 321-328
Catégories : Alpha
E:Ethique ; P:Personne humaine ; S:Société ; S:Sociologie ; S:SolidaritéRésumé : Dans cet article, nous sommes partis de l’éthique appliquée pour aller à la rencontre de la sociologie, ayant choisi comme vision de l’éthique, celle de Michel Foucault. Pour celui-ci, l’éthique est un effort critique de l’individu pour élaborer « une forme de rapport à soi qui lui permet de se constituer comme sujet d’une conduite morale », en s’interrogeant au passage sur les normes qui lui sont imposées. Nous en sommes venus logiquement à nous interroger sur les notions d’individu et de sujet trop souvent confondues. Particulièrement la notion d’individu, un des concepts clés de la sociologie du fonctionnement social nous a paru une articulation possible entre la visée éthique de l’individu–sujet et ce que le sociologue allemand Norbert Elias appelle « la société des individus ». Un passage historique par le XIXe siècle, notamment avec la doctrine du « solidarisme » de Léon Bourgeois et la notion de « solidarité organique » d’Émile Durkheim, nous a montrés combien les individus singuliers dépendent les uns des autres, au-delà de ce que certains souhaiteraient… En définitive, le travail éthique de l’individu singulier aux prises avec des normes collectives plus ou moins acceptées est en parfaite résonance avec la tension qui divise l’individu en société, comme l’ont décrite Norbert Elias et Robert Castel, entre autres. Cette tension entre l’individu singulier, le « je », et l’individu collectif, le « nous », traverse inévitablement tout être humain qui vit en société faisant de lui un être divisé et multiple, composé de multiples facettes des « dividus » en fonction des situations sociales dans lesquelles il se trouve engagé. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45602 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Pourquoi introduire une approche de recherche en sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé ? / Marie-Caroline Laï in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Pourquoi introduire une approche de recherche en sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Caroline Laï Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 329-335 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
R:Recherche biomédicale ; R:Relation interprofessionnelle ; S:Sciences humaines ; S:Sciences socialesRésumé : Introduction
Le 3 octobre 2019, un séminaire organisé par l’équipe intitulée « Éthique, recherche, translation » (« Etres ») s’est tenu au centre de recherche des Cordeliers. Il visait à réfléchir à la place qui est accordée aujourd’hui à la recherche en sciences humaines et sociales qui, bien qu’elle n’augmente pas directement les connaissances biologiques ou médicales au sens de la loi Jardé, a une place prépondérante à jouer dans le domaine de la santé. Cet article retranscrit les échanges qui ont eu lieu au cours de ce séminaire lors de la première table ronde de la journée qui cherchait à déterminer quelles sont les attentes autour de l’introduction d’une approche de recherche en sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé du point de vue des évaluateurs de ces programmes.
Matériels et méthodes
Les participants à la table ronde ont été invités à la fois en raison de leur expertise sur le sujet des sciences humaines et sociales et de leur position d’évaluateurs de programmes de recherche en santé. Les échanges qui ont eu lieu au cours de cette table ronde, qui a duré environ une heure, ont été enregistrés, retranscrits et résumés. Les participants ont ensuite été informés de ce travail de synthèse de la table ronde et ont pu modifier les résumés s’ils le souhaitaient de façon à ce qu’ils soient le plus fidèles possibles à leur pensée.
Résultats
Pour les participants à la table ronde, les sciences humaines et sociales ont une place indiscutable dans les soins car elles investiguent des questions de recherche relatives à la santé auxquelles les sciences fondamentales ne s’intéressent pas. Les sciences humaines et sociales permettront de redonner un sens à l’humain et de restaurer son état de santé, pas seulement dans le sens biologique du terme mais en ayant une approche plus large de la santé, selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé, comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Les participants ont insisté sur le fait que les sciences humaines et sociales en santé permettent à la fois de comprendre les pratiques et de piloter l’action, et c’est pourquoi il est si important de développer des programmes de recherche dans ce champ. En effet, les sciences humaines et sociales apportent un regard critique sur les pratiques propres au champ médical et permettent en ce sens une remise en question et une amélioration continue dans le domaine.
Discussion
S’il existe de véritables attentes autour des programmes de sciences humaines et sociales, à ce jour rien n’est acquis et il faut continuer de travailler à ce qu’elles soient présentes et visibles dans le domaine de la santé. Pour cela, il est important de penser l’interdisciplinarité, entre sciences humaines et sociales et recherche fondamentale, afin d’avoir une approche plus globale dans les programmes de recherche en santé. Néanmoins, actuellement, les sciences humaines et sociales sont encore trop souvent considérées comme une science ancillaire ou une « case à cocher » dans un appel à projet. Dans les années à venir, il faudra donc travailler à modifier cette vision des sciences humaines et sociales en santé.
Conclusion
Pour les évaluateurs des programmes de recherche de sciences humaines et sociales en santé, la place de ces programmes n’est pas à discuter : ils s’imposent en permettant d’investiguer des aspects inexplorés par les sciences fondamentales et contribuent ainsi à améliorer la prise en charge des patients. Néanmoins, à ce jour, trop d’équipes de recherche travaillent encore chacune de leur côté sur des sujets pourtant communs et qui gagneraient à être abordés de façon transdisciplinaire.Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45603
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 329-335[article] Pourquoi introduire une approche de recherche en sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé ? [texte imprimé] / Marie-Caroline Laï . - 2020 . - p. 329-335.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 329-335
Catégories : Alpha
R:Recherche biomédicale ; R:Relation interprofessionnelle ; S:Sciences humaines ; S:Sciences socialesRésumé : Introduction
Le 3 octobre 2019, un séminaire organisé par l’équipe intitulée « Éthique, recherche, translation » (« Etres ») s’est tenu au centre de recherche des Cordeliers. Il visait à réfléchir à la place qui est accordée aujourd’hui à la recherche en sciences humaines et sociales qui, bien qu’elle n’augmente pas directement les connaissances biologiques ou médicales au sens de la loi Jardé, a une place prépondérante à jouer dans le domaine de la santé. Cet article retranscrit les échanges qui ont eu lieu au cours de ce séminaire lors de la première table ronde de la journée qui cherchait à déterminer quelles sont les attentes autour de l’introduction d’une approche de recherche en sciences humaines et sociales dans les programmes de recherche en santé du point de vue des évaluateurs de ces programmes.
Matériels et méthodes
Les participants à la table ronde ont été invités à la fois en raison de leur expertise sur le sujet des sciences humaines et sociales et de leur position d’évaluateurs de programmes de recherche en santé. Les échanges qui ont eu lieu au cours de cette table ronde, qui a duré environ une heure, ont été enregistrés, retranscrits et résumés. Les participants ont ensuite été informés de ce travail de synthèse de la table ronde et ont pu modifier les résumés s’ils le souhaitaient de façon à ce qu’ils soient le plus fidèles possibles à leur pensée.
Résultats
Pour les participants à la table ronde, les sciences humaines et sociales ont une place indiscutable dans les soins car elles investiguent des questions de recherche relatives à la santé auxquelles les sciences fondamentales ne s’intéressent pas. Les sciences humaines et sociales permettront de redonner un sens à l’humain et de restaurer son état de santé, pas seulement dans le sens biologique du terme mais en ayant une approche plus large de la santé, selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé, comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Les participants ont insisté sur le fait que les sciences humaines et sociales en santé permettent à la fois de comprendre les pratiques et de piloter l’action, et c’est pourquoi il est si important de développer des programmes de recherche dans ce champ. En effet, les sciences humaines et sociales apportent un regard critique sur les pratiques propres au champ médical et permettent en ce sens une remise en question et une amélioration continue dans le domaine.
Discussion
S’il existe de véritables attentes autour des programmes de sciences humaines et sociales, à ce jour rien n’est acquis et il faut continuer de travailler à ce qu’elles soient présentes et visibles dans le domaine de la santé. Pour cela, il est important de penser l’interdisciplinarité, entre sciences humaines et sociales et recherche fondamentale, afin d’avoir une approche plus globale dans les programmes de recherche en santé. Néanmoins, actuellement, les sciences humaines et sociales sont encore trop souvent considérées comme une science ancillaire ou une « case à cocher » dans un appel à projet. Dans les années à venir, il faudra donc travailler à modifier cette vision des sciences humaines et sociales en santé.
Conclusion
Pour les évaluateurs des programmes de recherche de sciences humaines et sociales en santé, la place de ces programmes n’est pas à discuter : ils s’imposent en permettant d’investiguer des aspects inexplorés par les sciences fondamentales et contribuent ainsi à améliorer la prise en charge des patients. Néanmoins, à ce jour, trop d’équipes de recherche travaillent encore chacune de leur côté sur des sujets pourtant communs et qui gagneraient à être abordés de façon transdisciplinaire.Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45603 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Paradoxes du consentement éclairé en sciences humaines et sociales / Caroline Desprès in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Paradoxes du consentement éclairé en sciences humaines et sociales Type de document : texte imprimé Auteurs : Caroline Desprès Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 336-342 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Anthropologie ; A:Autonomie ; C:Consentement ; E:Enjeu ; E:Ethique ; R:Recherche biomédicaleRésumé : Les chercheurs en sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé sont soumis à des dispositions réglementaires, pensées dans le cadre de la recherche biomédicale. Le consentement éclairé constitue un des piliers de l’éthique de la recherche. En s’appuyant sur des exemples issus de terrains multiples, notamment dans le cadre de recherches impliquant des personnes vulnérables, l’auteur, médecin et anthropologue, s’interroge sur la capacité à consentir. Elle montre que les modèles réglementaires normatifs sont peu applicables dans le cadre d’une recherche sociologique ou anthropologique et qu’ils ne suffisent pas à protéger les sujets participant à ce type de recherche. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45604
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 336-342[article] Paradoxes du consentement éclairé en sciences humaines et sociales [texte imprimé] / Caroline Desprès . - 2020 . - p. 336-342.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 336-342
Catégories : Alpha
A:Anthropologie ; A:Autonomie ; C:Consentement ; E:Enjeu ; E:Ethique ; R:Recherche biomédicaleRésumé : Les chercheurs en sciences humaines et sociales dans le domaine de la santé sont soumis à des dispositions réglementaires, pensées dans le cadre de la recherche biomédicale. Le consentement éclairé constitue un des piliers de l’éthique de la recherche. En s’appuyant sur des exemples issus de terrains multiples, notamment dans le cadre de recherches impliquant des personnes vulnérables, l’auteur, médecin et anthropologue, s’interroge sur la capacité à consentir. Elle montre que les modèles réglementaires normatifs sont peu applicables dans le cadre d’une recherche sociologique ou anthropologique et qu’ils ne suffisent pas à protéger les sujets participant à ce type de recherche. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45604 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Situations de soins appelant un « travail de l’éthique » / Marta Spranzi in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Situations de soins appelant un « travail de l’éthique » Type de document : texte imprimé Auteurs : Marta Spranzi Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 343-348 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
B:Bioéthique ; C:Consultation ; E:Ethique clinique ; V:ValeurRésumé : L’article illustre avec deux situations de soins comment l’éthique clinique peut aider à dénouer un conflit de valeur autour d’une décision médicale qu'elle soit singulière ou récurrente. L’éthique est un travail complexe qui consiste à faire ressortir les « valeurs incarnées » des personnes concernées par une décision difficile, à partir de leurs propres jugements et leurs intuitions morales. L’équipe pluridisciplinaire des consultants joue le rôle de passeur entre différents interlocuteurs, et espère faire évoluer la situation vers un « compromis intégratif ». Le philosophe en particulier peut être vu comme un « traducteur conceptuel », faisant l’aller retour entre les détails de la situation pratique et les valeurs et concepts en jeu. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45605
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 343-348[article] Situations de soins appelant un « travail de l’éthique » [texte imprimé] / Marta Spranzi . - 2020 . - p. 343-348.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 343-348
Catégories : Alpha
B:Bioéthique ; C:Consultation ; E:Ethique clinique ; V:ValeurRésumé : L’article illustre avec deux situations de soins comment l’éthique clinique peut aider à dénouer un conflit de valeur autour d’une décision médicale qu'elle soit singulière ou récurrente. L’éthique est un travail complexe qui consiste à faire ressortir les « valeurs incarnées » des personnes concernées par une décision difficile, à partir de leurs propres jugements et leurs intuitions morales. L’équipe pluridisciplinaire des consultants joue le rôle de passeur entre différents interlocuteurs, et espère faire évoluer la situation vers un « compromis intégratif ». Le philosophe en particulier peut être vu comme un « traducteur conceptuel », faisant l’aller retour entre les détails de la situation pratique et les valeurs et concepts en jeu. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Éthique et situations paradoxales en santé " Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45605 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Limitation et arrêt des thérapeutiques actives aux urgences : évaluation des pratiques aux urgences dans un centre hospitalier universitaire / Pierre Gosset in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Limitation et arrêt des thérapeutiques actives aux urgences : évaluation des pratiques aux urgences dans un centre hospitalier universitaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Gosset ; Antoine Cense ; Mélanie Leroux ; Laure Domisse ; Paulo Henriques ; Christine Ammirati Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 349-355 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Abstention thérapeutique ; D:Décès ; F:Fin de vie ; L:Limitation et arrêt de traitement ; S:Service des urgencesRésumé : Introduction
De nos jours 16 % des patients morts à l’hôpital décèdent aux urgences ou dans l’unité d’hospitalisation de courte durée. De fait, la décision de limitations et/ou d’arrêts des thérapeutiques actives (LATA) est souvent prise aux urgences. Les droits des malades concernant la fin de vie ont été renforcés en 2016 par la Loi Caeys-Leonetti. Notre étude a pour but d’évaluer les modalités et le contexte de la mise en place des LATA aux urgences du CHU d’Amiens afin de savoir si ces pratiques sont conformes aux recommandations et si le cadre réglementaire en est bien respecté.
Méthode
Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective descriptive au sein du service des urgences du CHU d’Amiens du 01 avril 2015 au 30 juin 2019. Ont été inclus les dossiers des patients ayant consulté aux urgences et pour lesquels un questionnaire de mise en place de LATA a été rempli.
Résultats
Cinq cent trois dossiers au total ont été inclus. La quasi-totalité des dossiers (99,8 %) comportaient le nom du médecin référent. De même, les décisions de LATA étaient prises de manière collégiale avec au moins un autre médecin dans la majorité des dossiers (93,2 %). En revanche, la personne de confiance n’était mentionnée que dans deux tiers des dossiers (67,3 %) et l’équipe paramédicale n’était mentionnée que dans un tiers des dossiers (34,1 %).
Conclusion
La mise en place d’un questionnaire relatif aux LATA dans le dossier médical favorise une prise en charge collégiale aux urgences. Ces décisions restent perfectibles, les 2 principaux points d’amélioration sont l’identification et l’information de la personne de confiance ainsi que la traçabilité de la consultation de l’équipe paramédicale dans les dossiers.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45606
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 349-355[article] Limitation et arrêt des thérapeutiques actives aux urgences : évaluation des pratiques aux urgences dans un centre hospitalier universitaire [texte imprimé] / Pierre Gosset ; Antoine Cense ; Mélanie Leroux ; Laure Domisse ; Paulo Henriques ; Christine Ammirati . - 2020 . - p. 349-355.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 349-355
Catégories : Alpha
A:Abstention thérapeutique ; D:Décès ; F:Fin de vie ; L:Limitation et arrêt de traitement ; S:Service des urgencesRésumé : Introduction
De nos jours 16 % des patients morts à l’hôpital décèdent aux urgences ou dans l’unité d’hospitalisation de courte durée. De fait, la décision de limitations et/ou d’arrêts des thérapeutiques actives (LATA) est souvent prise aux urgences. Les droits des malades concernant la fin de vie ont été renforcés en 2016 par la Loi Caeys-Leonetti. Notre étude a pour but d’évaluer les modalités et le contexte de la mise en place des LATA aux urgences du CHU d’Amiens afin de savoir si ces pratiques sont conformes aux recommandations et si le cadre réglementaire en est bien respecté.
Méthode
Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective descriptive au sein du service des urgences du CHU d’Amiens du 01 avril 2015 au 30 juin 2019. Ont été inclus les dossiers des patients ayant consulté aux urgences et pour lesquels un questionnaire de mise en place de LATA a été rempli.
Résultats
Cinq cent trois dossiers au total ont été inclus. La quasi-totalité des dossiers (99,8 %) comportaient le nom du médecin référent. De même, les décisions de LATA étaient prises de manière collégiale avec au moins un autre médecin dans la majorité des dossiers (93,2 %). En revanche, la personne de confiance n’était mentionnée que dans deux tiers des dossiers (67,3 %) et l’équipe paramédicale n’était mentionnée que dans un tiers des dossiers (34,1 %).
Conclusion
La mise en place d’un questionnaire relatif aux LATA dans le dossier médical favorise une prise en charge collégiale aux urgences. Ces décisions restent perfectibles, les 2 principaux points d’amélioration sont l’identification et l’information de la personne de confiance ainsi que la traçabilité de la consultation de l’équipe paramédicale dans les dossiers.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45606 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Constipation induite par les opioïdes chez les patients suivis pour cancer du poumon / Nesrine Kallel in Médecine palliative, vol. 19, 06 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Constipation induite par les opioïdes chez les patients suivis pour cancer du poumon Type de document : texte imprimé Auteurs : Nesrine Kallel ; Zahra Charmi ; Rim Khemekhem ; Sameh Msaad ; Ilhem Yangui ; Samy Kammoun Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 356-360 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Antalgique ; C:Cancer ; E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; M:Morphine ; P:Poumon ; T:Traitement médicamenteuxRésumé : La constipation est l’effet indésirable le plus fréquemment décrit par les patients bénéficiant d’un traitement opioïde au long cours. C’est la raison pour laquelle la constipation induite par les opioïdes doit avant tout faire l’objet d’une approche préventive. Les objectifs de notre travail sont d’évaluer la prévalence de la constipation et d’étudier ses caractéristiques chez les patients suivis pour cancer du poumon et traités par opioïdes. À travers ce travail nous décrivons les moyens de prise en charge préventive et curative de la constipation induite par les opioïdes.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45607
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 356-360[article] Constipation induite par les opioïdes chez les patients suivis pour cancer du poumon [texte imprimé] / Nesrine Kallel ; Zahra Charmi ; Rim Khemekhem ; Sameh Msaad ; Ilhem Yangui ; Samy Kammoun . - 2020 . - p. 356-360.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 19, 06 (Décembre 2020) . - p. 356-360
Catégories : Alpha
A:Antalgique ; C:Cancer ; E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; M:Morphine ; P:Poumon ; T:Traitement médicamenteuxRésumé : La constipation est l’effet indésirable le plus fréquemment décrit par les patients bénéficiant d’un traitement opioïde au long cours. C’est la raison pour laquelle la constipation induite par les opioïdes doit avant tout faire l’objet d’une approche préventive. Les objectifs de notre travail sont d’évaluer la prévalence de la constipation et d’étudier ses caractéristiques chez les patients suivis pour cancer du poumon et traités par opioïdes. À travers ce travail nous décrivons les moyens de prise en charge préventive et curative de la constipation induite par les opioïdes.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45607 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008975 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible